La peur virale

par Philippe Catier.

J’ai lu ce matin dans les commentaires sur le syndrome de l’autruche que j’ai commis sur MM&M, une tentative d’analogie entre le risque lié au Covid-19 et le risque lié au climat. Cela m’a donné à réfléchir sur l’appréciation du danger réel de l’un et de l’autre et en quoi ils pouvaient présenter une analogie ou un dénominateur commun.

Je crois que dans un cas comme dans l’autre il convient d’agir avec réalisme en établissant les faits et les causes avant d’en tirer les conséquences. 

Dans les deux cas une attitude posée, réfléchie, mesurée s’impose en évacuant toute peur irraisonnée.

Concernant le virus c’est par peur du discrédit du régime que les autorités chinoises ont dans un premier temps camouflé le problème. Il en est résulté le 12 février une surprise devant les « nouveaux » chiffres de contamination, surprise qui a amorcé le sentiment que la vérité n’était pas dite d’où la naissance de la peur. Peur que ce ne soit plus grave qu’on nous le dit.

Cette peur a donc pour racine l’inconnu ou le caché. On ne sait pas, on imagine. Et on peut tout imaginer même le pire qui, on le sait n’est le plus souvent pas sûr.

En sait-t- on plus sur le climat ? Tout est-il connu, prouvé, vérifié ? Ne voit-on pas, par peur des catastrophes, l’imagination fournir des scénarios les plus invraisemblables générateurs de climato névrose ?

Mais revenons au virus. Remettons les choses à leur place. C’est une grippe. La grippe banale fait au moins 300 000 morts par an dans le monde et 10 000 à peu près en France. Il faut donc s’attendre à ce qu’il y ait des morts et particulièrement chez les personnes âgées.

Notre société tend à éliminer la mort et le virus nous la rappelle.

Cette grippe est cependant particulière car le virus est une forme nouvelle de coronavirus dont personne n’est donc immunisé et en face de laquelle on ne peut opposer de vaccin. Elle a le profil évolutif d’une grippe, avec dans certains cas, peu nombreux pour l’instant, un caractère sévère.

Sa transmission se fait, comme on vous le répète sur les ondes, par les postillons et les mains. Les conseils prodigués sont donc évidemment bons comme pour toute grippe.

Rien que d’assez banal.

Un facteur de gravité cependant pourrait être une mutation génique vers une forme grave, telle qu’on la craignait pour le SRAS. Mais, sauf peut-être selon quelques données de l’institut Pasteur de Shangaï, on n’en est pas là.

Et nous n’y pouvons rien…

En fait devant ce danger diffus, impalpable, potentiellement mortel on se retrouve dans la même situation que face aux attentats islamistes qui avaient engendrés une attitude plutôt saine consistant à dire : « Vous n’aurez pas notre peur » et qui imposait une obligation de ne pas renoncer à vivre normalement.

Pas de vaccins donc avant longtemps mais, encore selon l’expérience chinoise, un traitement apparemment assez efficace : la chloroquine.

Quelle est donc l’utilité de faire plusieurs fois par jour des émissions d’alerte sur le sujet ? La modération s’impose pour ne pas nourrir une peur déraisonnable qui peut conduire à bloquer complètement l’économie pour un piètre résultat.

Et, là, on repense aux injonctions déraisonnables décroissantistes, aux marchands de vent, aux milliards verts qui s’envolent, et pour quels résultats ?

Autant le principe de prudence grâce à des mesures simples cohérentes et sans peur excessive peut s’appliquer au virus car le risque, même habituel, est avéré, autant, appliquer sur un risque climatique hypothétique, avec un potentiel d’efficacité des mesures nul, le principe de précaution est inconvenant.

37 réflexions au sujet de « La peur virale »

  1. Se pourrait-il qu’il y ait un mouvement de bascule, comme un pendule?
    Lorsque cette épidémie sera passée sous quelques semaines, il se peut fortement que la population ait un ras-le-bol de l’outrance catastrophique.
    Ras-le-bol d’une urgence climatique alors que toutes leurs prédictions alarmistes d’il y a 10 ans ont toutes foirées (et avec ce marronnier chaque hiver des crétins bloqués en arctique pensant qu’il n’y avait plus de glace).
    Ras-le-bol parce qu’entre une épidémie et un nano-réchauffement qui fait du bien au porte-feuille de la majorité de la population, la gravité et l’urgence sont vite choisi.
    Ras-le-bol parce que l’outrance de l’urgence climatique n’existe pas et qu’elle est un bon prétexte à nous ponctionner fiscalement.
    De plus en plus de gens autour de moi ne comprennent pas cette contradiction des gouvernants : d’un côté ils insistent sur une gravité à fortement relativiser, surtout en la comparant à la grippe saisonnière, de l’autre la prise de mesures envoyant un signal de gravité hors norme.
    Cela va s’ajouter dans la défiance des gouvernants : beaucoup ont en mémoire le coup du nuage de Tchernobyl ne passant pas la frontière……..

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  2. Il y a bien une relation entre le climat et cette nouvelle grippe, comme toute grippe elle devrait passer avec des journées plus chaudes et sèches, souhaitons donc que le printemps soit précoce et bien chaud !

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  3. Ou sont les urgences encombrées de brancards? Pour l’instant nous avons deux types de malades: Les personnes âgées et en phase terminale, et les hommes politiques. On notera que la mortalité parmi les hommes politiques est bien moindre que chez les personnes malades (zéro).

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  4. Si vous avez peur, et on voit sur ce blog que tout le monde a peur, posez vous la question : d’ou vient cette peur? Vient elle de proches que vous avez perdu? Avez vous vu personnellement une personne décéder dans votre entourage? Ou cette peur ne vous est elle communiquée que par les médias que vous suivez a outrance, avec une attention paroxysmique fatale et qui par leurs effets d’annonces, par les ancrages psychologiques qu’ils provoquent font entrer la peur dans votre esprit. Reprenez vous.

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    • Je pense que vous m’avez mal compris: mon message était précisément de calmer le jeu et de ne pas se laisser aller au son des Cassandre médiatiques à une peur irraisonnée…Je ne comprends donc pas votre intervention.

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    • Perso je n’ai pas peur et dans mon entourage les gens poursuivent leurs activités normalement au boulot et ailleurs. On évite de se serrer la main ou de se faire la bise et on se lave les mains un peu plus soigneusement que d’habitude, tout au plus…

      Mais avec le matraquage médiatique actuel il est difficile de rester serein. Médias et gouvernement répandent la peur à longueur de reportages, de débats, d’interviews, de discours et de communiqués. Il est urgent d’éteindre télé et radio et d’aller prendre l’air!

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  5. Je suis a Rouen aujourd’hui pas loin de Lubrizol et ici on ne se plaint pas trop nos poumons sont semblables à des réglisses depuis le mois de septembre alors le coronavirus il nous fait bien rire!
    Juste un petit peu d’humour « noir » pour détendre l’atmosphère!😷
    Par acquit de conscience j’ai mis un petit bonhomme avec un masque

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  6. Ce qui fait douter des chiffres qui sont communiqués est la disparité des systèmes politiques des différents pays en compétition, et la tambouille particulière de dirigeants ayant leurs raisons. Il semble qu’en Allemagne, ce virus ne tue pas, alors que les teutons sont autant contaminés que nous. En Angleterre, pays comparable, mais plus mondialisé que la France, deux fois moins de malades, et guère de morts. L’Allemagne (Pays de vieux qui bossent jusqu’à la mort…) étant un pays fédéral, on peut penser à un concours entre régions, sur fond d’apaisements obligatoires quant à la question des migrants, pour faire un service minimal afin de ne pas faire peur à l’électeur et renforcer l’AFD. On a vu en Allemagne l’affaire des viols de masse du premier de l’an 2016 mettre des semaines à émerger médiatiquement. On fait exagérément confiance à ce pays « protestant » qui profite ne notre complexe d’infériorité de vilains catholiques corrompus, par essence: Toutes les grandes affaires de corruption de masse germaniques passent à la trappe, de Frantz-Joseph Strauss à Helmut Kohl, tout le monde échappe à la justice ! Pas Cahuzac ou de Fillon qui passent à la casserole, on s’arrange entre amis.,
    Dans l’indifférence générale, Arte a rediffusé cette semaine une série britannique glauque sur des viols commis pendant des années par des gangs de commerçants pakistanais sur les personnes de fillettes anglaises, par milliers, de milieux populaires. Omerta totale, Telford, connais pas, dans nos médias. Rotherham, non plus. Alors le comptage des macchabées selon telle ou telle pathologie honteuse, en Angleterre, où on peut masquer ce genre de crimes, défense de rire !
    Par ailleurs, on se gargarise des données véhiculées par l’OMS, mais c’est un organisme ultra politisé, dominé par des nations du genre de la Chine ! Laquelle asphyxie un tas de petits états pourris qui sont à sa botte ! Et qui votent comme elle le désire quand il faut choisir tel ou tel degré d’importance d’une épidémie, mondiale, pas mondiale. Et justement dans l’affaire présente, la Chine a freiné des quatre fers pour tenter d’étouffer les mauvaises ondes qui émanaient d’elle au tout départ, dans ce marasme. On dispose désormais de magnifiques outils pour traiter des masses de données (Jadis, un jour de panne d’un gros ordinateur PDP 11/70, on s’est amusés à remettre en route un antique et poussiéreux Mitra 125 à cartes perforées, pour voir, le retour du Fortan, à l’époque le 8080 d’Intel commençait sa vie, ce qui permettait de jauger du saut…) mais ce sont des données crédibles en entrées qui font défaut, et les modèles, climatiques ou autres, achoppent sur ce genre de billevesées…

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  7. Au lieu de se livrer à de savants calculs inutiles…

    C’était l’histoire revisitée de l’idiot qui regarderait le doigt du philosophe, et qui ne s’apercevrait pas qu’il lui faisait un doigt d’honneur, tellement il était imbu de lui-même !

    Comment se transmet le coronavirus ? Principalement par l’Etat et ses élites, ainsi que par la voix médiatique. Voilà qui est politiquement incorrect. On l’assume.

    Une contrevérité qui revient en boucle :

    – « Cette grippe est cependant particulière car le virus est une forme nouvelle de coronavirus dont personne n’est donc immunisé » mythesmanciesetmathematiques.wordpress.com 9 mars 2020

    LVOG – Si personne n’était immunisé, toute personne qui serait porteuse de ce virus serait au mieux infectée, au pire vouée à décéder, on est bien d’accord. Or, ce n’est pas le cas puisque l’immense majorité de la population est composée de porteurs sains, qui possèdent des anticorps qui remplissent la fonction de défenses immunitaires pour empêcher le virus de ce propager dans leur corps, plus précisément les voies respiratoires. On peut même ajouter que ces anticorps parviennent à bloquer aussi l’activité de bactéries qui pourraient les contaminer à cette occasion.

    Ce que révèle aussi cette monstrueuse imposture, c’est l’absence totale de confiance des gens en eux-mêmes, au point d’ignorer qu’ils ont heureusement développé des anticorps, quel que soit leur statut sur l’échelle sociale, c’est ce qu’on constate aussi ici et qui est le plus préoccupant. La peur engendre des comportements irrationnelles.

    Ils ont désigné un virus parmi tant d’autres, fabriqué ou non c’est une autre question, et ils ont décidé que tout le monde devrait en parler et le craindre, exactement comme le CO2.

    La pandémie est leur créature monstrueuse, un tour d’illusionnistes sordides et criminels, car en réalité elle n’a pas plus d’existence que les miracles.

    La preuve en est que s »ils n’avaient pas volontairement concentré l’attention de la population sur les 25 décès causés par ce coronavirus en France, personne ne s’en serait davantage préoccupé que les 371personnes (chiffre datant de quelques jours à actualiser) déjà décédées de la grippe saisonnière depuis le début de l’année.

    Tout le monde s’en fout ! Pourquoi ? Pardi, mais parce qu’ils l’ignorent!

    La fièvre Lassa, une endémie silencieuse et meurtrière – LeFigaro.fr 9 mars 2020

    Présente dans plusieurs pays d’Afrique occidentale, cette maladie méconnue proche d’Ebola tue plusieurs milliers de personnes chaque année. LeFigaro.fr 9 mars 2020

    Comment ils parviennent à instaurer en douceur l’état de siège.

    Coronavirus : ce que prévoit le décret qui place toute l’Italie en confinement – L’Express.fr 10 mars 2020

    Ils sont en train de manipuler tous les marchés, celui de l’énergie avec leur urgence climatique n’était qu’un hors d’œuvre.

    On peut dire aussi qu’ils poussent les masses à bout, et on ignore comment cela peut tourner et se terminer.

    – Le gouvernement américain a exhorté lundi les personnes âgées à faire des stocks de nourriture et de médicaments afin de se préparer à rester chez elles. FranceInfo 9 mars 2020

    La contamination continue, mais cette fois à une échelle beaucoup plus meurtrière, une bonne nouvelle en somme :

    Les exportations d’armes vers le Moyen-Orient progressent, la France troisième exportateur mondial – Franceinfo 9 mars 2020

    Ici en Inde, officiellement il y a environ 4 millions de morts chaque année causés par des virus (la plupart du temps associés à une infection bactérienne), en réalité beaucoup plus puisque beaucoup d’Indiens décèdent chez eux dans leurs villages sans que la cause de leur décès ne soit répertoriée. 8 cette année lors de la mousson dans mon village et le village attenant, c’est la norme.

    Le coronavirus, 43 cas déclarés, une misère, pas de quoi en faire un plat ! La vie continue comme avant, pour le moment. Avec tous les virus qui se trimballent ici, si on n’étaient pas plus ou moins immunisés, ces sont des dizaines ou des centaines de millions de morts qu’il y aurait.

    Et pour cause, entre les carcasses d’animaux crevés qui pourrissent et empestent le long des routes, les décharges ou poubelles qui envahissent toutes les villes et villages, les canaux putrides qui traversent aussi les villes (Pondichéry n’est pas épargnée), une multitude d’animaux sauvages ou non qui se baladent partout et avec lesquels la population est en contact, j’allais oublier les champs d’excréments qui entourent chaque village, sans parler des maisons qui sont le plus souvent crasseuses dû à la pauvreté et au fait que les Indiens travaillent 6j/7 toute l’année, et n’ont donc de temps à consacrer pour les nettoyer ou les entretenir, l’absence d’hygiène généralisée de la population et son insouciance…

    Bref, chaque jour on a 100 fois l’occasion de se choper des virus sans le savoir, et cela vaut mieux pour ainsi dire, quand on observe la réaction hystérique des occidentaux. Je vous laisse, je dois aller au marché central de Pondichéry prendre un bon bain de foule et de virus !
    Tous les jours j’aborde ce sujet dans mon portail, La voix de l’Opposition de gauche.

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    • Tout à fait d’accord avec cette analyse. Quand j’écris il s’agit d’une nouvelle forme de Coronavirus c’est que tous les ans il y a plein de Coronavirus qui provoquent des rhume et dont personne ne parle. Pourquoi cette année.?
      Il est certain que l’État et les médias ne devrait pas s’en mêler car c’est eux qui crée le problème. Il faut comme à l’habitude de laisser le citoyen se débrouiller avec ce virus en prenant les mesures qui conviennent. Je l’ai déjà écrit : « la peur crée le danger »L’État sème la peur.

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      • C’est intéressant que vous soyez « entièrement d’accord » avec un commentaire :

        – complotiste (« Comment ils [qui ?] parviennent à instaurer en douceur l’état de siège » ; « Ils [qui ?] sont en train de manipuler tous les marchés, celui de l’énergie avec leur urgence climatique n’était qu’un hors d’œuvre » ; « Ils [qui ?] ont désigné un virus parmi tant d’autres, fabriqué ou non c’est une autre question [à se demander pourquoi aborder le sujet…] »)
        – (très) approximatif en matière d’immunologie et d’infection (mais cela au moins est cohérent avec vos propres billets et commentaires sur le sujet, où « grippe », « COVID-19 » et « rhume » sont fondus dans un grand tout générique)

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  8. Parmi toute cette agitation hexagonale, un seul homme semble avoir conservé le souci de soigner les malades, Didier Raoult et son équipe de l’IHU-Méditerannée Infection de Marseille, forts de leur propre expérience et de celle du professeur Zhong Nanshan qui intervient efficacement sur la première ligne chinoise. Les autres se contentent de compter les contaminés et les malades, de surveiller les cours de la bourse, de parquer des hommes, d’en confiner d’autres, d’envisager déjà les prochaines privations de liberté, mais ne vont pas se risquer à vous administrer de l’hydroxychloroquine, médicament pourtant parfaitement éprouvé dont les effets secondaires sont soit rares, soit bénins. On apprend ainsi ce soir sur France Info que les malades mis à l’isolement en réanimation sous assistance respiratoire ne reçoivent aucun traitement thérapeutique contre le virus. Espérons qu’il ne s’agit que d’une simple confusion de journaliste qui ne correspond à aucune réalité. Devant une maladie, faut-il rappeler qu’on ne comptabilise pas les malades, on les soigne!

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  9. Il est intéressant de se demander pourquoi le niveau de peur et l’aversion au risque se sont démesurément amplifiés dans les dernières décennies. L’entrée en 2005 du principe de précaution dans la constitution française marque l’institutionnalisation d’une attitude sociale qui reflète, je crois, le développement d’angoisses individuelles. Les statistiques sur la santé mentale sont assez alarmantes: angoisse existentielles, vide intérieur et solitude sont de vrai fléaux pour nos sociétés. Il est assez vraisemblable que la peur et l’angoisse soient étroitement corrélées. Une hypothèse que je crois plausible est que notre environnement a été si profondément transformé par les évolutions sociales et techniques en deux ou trois générations que nous ne nous sommes pas encore adaptés au changement, et que le décalage a progressivement engendré un état de ‘dépression de masse’ dans la civilisation occidentale.

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    • Le principe de précaution est aujourd’hui contrebalancé par le principe de l’urgence à agir. L’écologie politique dispose d’un frein et d’un accélérateur et cela perturbe sans doute les militants écolos qui ne savent pas vraiment sur quelle pédale appuyer.

      Je pense que l’environnement, en occident a peu bougé. Nous avons des villes et des campagnes, comme avant, avec les mêmes atouts et les défauts. Vous pourriez chercher des causes à l’éco anxiété dans des changements de perception. Il est important je crois de noter que l’éco anxiété est un mal occidental. Qu’est ce qui a changé dans la perception occidentale?

      1. La presse est en concurrence avec internet, il est notable qu’elle a restructuré ses récits. Du figaro à l’humanité en passant par le monde et libé, c’est la même salade verte. Il n’y a plus de diversité des opinions.

      2. Les scientifiques abusent des modèles qui nous imposent des visions futuristes pour 2050, bourrées d’incertitudes. La science ne regarde pas le monde réel, elle vous place dans une trajectoire socio économique à suivre.

      3. Vous êtes orienté par des nudges paternalistes. Des experts vous ont labellisé les bons choix en les marquants avec des stabilos verts. Dans un soucis d’exhaustivité, les experts vous ont colorisé en rouge les chemins que vous ne devriez pas prendre. Malus, taxe punitive, nutriscore, bashings façonnent votre inconscient. La labelisation négative a des effets pervers sur votre moral, car la négativité se répand dans la société.

      4. La thématique de la biodiversité est délétère car les humains ont naturellement de l’empathie pour les animaux et les arbres. Le malthusianisme refait alors surface, Gaia a plus de valeur que l’humain. C’est injuste, le cerveau humain est une belle mécanique.

      Le militant écolo est aussi coincé par la difficulté du domaine qu’il s’est choisi.

      – quelle écologie suivre ? Scientifique, politique, ou prosélyte (religieuse) ?
      – quelle est ma motivation ? Le bonheur, ou la vérité ?

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  10. A mon avis ,l’appréciation du danger est fonction de son idéologie politique.Quand on est un gauchiste collapsologue ,on sera enclin à noircir le tableau ,alors que quand on est un farouche partisan de l’économie de marché,on minimisera la situation.L’attitude de Trump est à cet égard assez révélatrice.Il a une telle foi dans les vertus du capitalisme, que pour lui cette épidémie ne peut avoir qu’un impact limité.La réalité doit se plier à son désir d’avoir de bons chiffres économiques.

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  11. Il y a une certaine ressemblance entre la peur de l’apocalypse climatique et la peur du coronavirus. Et bien entendu les élites dirigeantes entretiennent et exploitent ces peurs qui leur offrent une occasion de se présenter comme des remparts utiles (la forme soft) ou d’en prendre prétexte (la Chine ?) pour réduire les libertés (la forme hard) avec tous les intermédiaires possibles et notamment l’utilisation de la peur pour augmenter les taxes. Le coronavirus passera mais il y aura autre chose ensuite.
    Objectivement la mortalité du coronavirus est modérée et sans doute encore plus si l’on ne sous-estime pas les cas passés inaperçus. La pente de montée (+30% par jour) est impressionnante mais pour une grippe typique c’est +10% et les grippes finissent par passer. On peut s’amuser à faire quelques calculs (voir sur mon blog) mais l’essentiel est de de pas se tromper dans les hypothèses et là il est clair que nos gouvernants ne travaillent qu’à charge en oubliant les signes favorables qui commencent à apparaitre (Corée du sud).

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  12. Ping : La peur virale – Tankonla (la santé)

  13. Observons que l’Allemagne a dépassé la France, et le cap des 3000, et que hier, dans l’émission de Cnews autour d’Eric Zemmour, un des intervenants a fait écho d’un Royaume Uni où le nombre réel des contaminés tournerait entre 5 000 et 10 000 (!), si cela est vrai, Trump a été bien inspiré d’épargner ce pays de la diète transatlantique ! La fourchette émanerait d’un « officier scientifique en chef du gouvernement britannique ».

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      • Un proverbe russe, cité par l’écrivain soviétique Vassili Grossman, résume un certain état d’esprit quant à ceux qui sont fauchés par la révolution en marche: « Quand on abat la forêt, les copeaux volent ! ». Autre version, plus oléagineuse, devant une fosse commune remplie de cadavres, on peut être positifs en présageant que dans des millions d’années, ça fera du pétrole !

        (Égoïstement, je me morfondais de revenir la semaine prochaine en région parisienne pour une réunion de copropriétaires, Edouard Philippe m’a libéré à 13h00 en interdisant les regroupements de plus de cent personnes, nous sommes potentiellement 800, et 300 au maximum à venir, généralement, je reste donc au bord de l’eau… Soyons positifs. Le Charles de Gaulle vient de pénétrer en rade de Brest, le corona, on l’aura !)

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      • @Christian Palud,
        Julius Margolin la reprend dans son livre « Voyage au pays des Ze-Ka, Le bruit du temps, 2010.

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  14. Je regardais ton hypothèse concernant la nature finalement logistique de la courbe de Wuhan.

    Tu expliques le ralentissement de la courbe en raison de son rapprochement avec le plafond que représente le taux « d’immunité de groupe »

    Le seul soucis, c’est que je pense que cela donne un modèle faussement rassurant car s’autolimitant à des valeur de prévalence absurdement trop basses, les taux courants d’immunité de groupe ou « herd immunity » se baladants à bien plus que 50% d’une population immunisée (peut être entre 60 et 90% pour une maladie si contagieuse).

    Ce qui n’est absolument pas le cas ici, les chiffres de quelques dizaines de milliers soit une fraction de % de la population considérée.

    Je pense que la courbe est mieux expliqués par une diminution brusque (à < 1, tout comme le R0) de la base de la croissance exponentielle au moment de l'introduction de la quarantaine sévère.

    Le timing et la magnitude de cet effet n'est pas constant et dépend du contexte médical, politique et social de la population donnée.

    Ton modèle logistique amènerait les politiques à extrapoler l'expérience chinoise (les paramètres étant considérés comme lié au virus même donc à priori constants) ailleurs et donc de penser que l'épidémie se jugulera d'elle même…

    Qu'en penses tu?

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  16. Ping : Voie sans issue | Mythes, Mancies & Mathématiques

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