Comment mourra le catastrophisme climatique

par Robert Girouard.

Finalement, c’est peut-être Robert qui aurait dû écrire Geocratia… BR.

Le mouvement de lutte contre le « changement climatique » et à tout ce qui en découle — de la montée des océans jusqu’à l’injustice sociale en passant par à peu près toutes les calamités possibles et imaginables — s’inspire d’une idéologie que l’on pourrait appeler « catastrophisme climatique ». Pour les adeptes de cette idéologie millénariste, la planète se dirige vers une catastrophe certaine en raison des méfaits de l’homme blanc, capitaliste et accro au pétrole. Pour la sauver, il est impérieux de mettre en œuvre de vastes plans verts (Green New Deals) visant notamment la décarbonation de l’économie, principalement grâce à une transition vers les énergies renouvelables et à l’imposition d’une taxe carbone, ainsi que l’adoption de nouveaux comportements conformes à l’éthique écologiste.  
Le catastrophisme climatique (ou, tout simplement, le climatisme) réunit tous les ingrédients de l’idéologie : 

  • un ensemble d’idées, de croyances et de dogmes fondé sur une théorie hypothétique ou une pseudo-science ;
  • une pensée de groupe (groupthink) et un pseudo-consensus ;
  • la falsification des faits, le recours à la propagande et la répression des dissidents ;
  • et, surtout, un projet politique utopique à imposer à l’ensemble de la société… mais qui profite davantage à certains éléments.  

Cette idéologie contemporaine se distingue par sa dimension planétaire, en apparence du moins, et par le rôle joué par les institutions onusiennes et les ONG écologistes dans sa formulation et son développement. Elle est également tout à fait sans précédent eu égard à l’effort titanesque que suppose son projet politique, les Green New Deals.   Enfin, aucune autre idéologie n’a bénéficié d’une aussi vaste convergence d’intérêts au sein de la société :  en particulier, la manne de subventions vertes qui grossit chaque année profite à une pléthore d’universités, de laboratoires et d’entreprises.

Toutes les idéologies passées, qu’on pense entre autres au communisme, au maoïsme et au nazisme, ont eu un commencement et une fin… bien qu’elles puissent avoir connu de brèves résurgences par la suite. Or, il ne saurait en être autrement de l’idéologie qui nous occupe et dont l’objectif est la destruction de la société pétro-industrielle.  On sait comment est née l’idéologie climato-catastrophiste (gracieuseté de Bert Bolin, Maurice Strong, James Hansen, Al Gore, Greenpeace, et al.) on connaît son développement en Occident et surtout parmi les élites, on peut maintenant se demander de quelle façon et quand elle mourra. Car, peu importe sa vigueur actuelle, elle finira bien comme toutes les autres par être enterrée dans le vaste cimetière des utopies.

Malgré tous les efforts louables des climato-réalistes de par le monde, parions que cela ne se terminera pas par un grand débat scientifique. Les alarmistes ont en effet tout à perdre et rien à gagner puisqu’ils sont les maîtres du jeu. Logiquement, le fardeau de la preuve devrait leur incomber, mais ce n’est pas le cas. Tant et aussi longtemps que la science ne pourra pas prouver hors de doute qu’il y a zéro risque de catastrophe, les alarmistes pourront continuer de semer la peur avec leurs scénarios fictifs et leurs points de bascule (trigger points) sortis du chapeau.
Même si le réchauffement marquait une nouvelle pause ou qu’un nouveau refroidissement se produisait, les alarmistes trouveraient toujours une nouvelle raison ou argueraient que ce n’est que passager. Leurs modèles climatiques, paramétrés et ajustés pour produire les résultats désirés, continueraient de prédire un réchauffement potentiellement catastrophique à l’horizon 2100, sinon pour 2300. 

D’ailleurs, n’est-il pas vrai que les modèles de sixième génération sont généralement plus «chauds » que leurs prédécesseurs, l’écart entre les projections et les observations s’étant creusé encore un peu plus. Mais, comme on le sait, les alarmistes font fi de la réalité. Même si certains modélisateurs, dont Gavin Schmidt du NASA Goddard Institute for Space Studies, admettent, selon le magazine Science (U.N. climate panel confronts implausibly hot forecasts of future warming), que le rythme de réchauffement de certains nouveaux modèles est devenu peu plausible («You end up with numbers for even the near-term that are insanely scary – and wrong.»), ce n’est qu’une raison de plus pour poursuivre le travail. On entend déjà la réplique : la septième génération sera encore meilleure !

Ne comptons pas trop non plus sur les défections. Les livres-choc de Steven E. Koonin (Unsettled ? What climate science tells us, what it doesn’t and why it matters) et de Michael Shellenberger (Apocalypse Never) n’ont pas ébranlé les colonnes du temple écolo-climatique. Bien entendu, toutes les institutions universitaires, scientifiques, politiques et autres qui endossent l’alarmisme climatique ne sont pas près de passer aux aveux ; ce n’est pas dans leur intérêt, la finalité de toute institution étant d’assurer sa survie.

Non, une idéologie ne meurt pas à cause de ses contradictions internes mais bien en raison de l’inadéquation de son projet politique et de son éventuel rejet par la société.  Le communisme soviétique est mort parce que la bureaucratie et l’appareil de production mis en place par le régime n’ont pas livré la marchandise et que la population a voulu passer à autre chose. Les déboires du Grand bond en avant et de la Révolution culturelle ont eu raison du maoïsme. Une Grande guerre mondiale a mis fin au délire nazi. 

Le catastrophisme climatique est souvent comparé au lyssenkisme et au racisme, eu égard à leurs bases pseudo-scientifiques.  Or, le constat est le même pour ces deux idéologies du passé : les politiques agricoles fumeuses inspirées de la pensée de Lyssenko se sont avérées désastreuses, tandis que les politiques ségrégationnistes ont mené à des luttes violentes qui ont finalement suscité l’indignation et leur abandon. De même, la prohibition inspirée du mouvement de tempérance aux États-Unis a été un gigantesque fiasco.

Il en va ainsi du projet pharaonique de décarbonation de l’économie en voie de réalisation dans les pays développés signataires de l’Accord de Paris, les seuls vraiment concernés pour le moment : nul besoin d’être climatologue pour comprendre que ce projet insensé est irrémédiablement voué à l’échec.  Car, pour les écologistes purs et durs, les énergies fossiles doivent être totalement éliminées, elles qui représentent actuellement 80 % des besoins énergétiques de la planète. Seules les énergies renouvelables sont acceptables, le nucléaire n’étant toujours pas une option. Même la biomasse ne serait plus considérée comme proprement renouvelable. Le tout en quelques décennies à peine et à un coût se chiffrant par dizaines ou centaines de billions de dollars ou d’euros. Rien de moins. 

Préparé en vue de la COP26, un rapport spécial de l’Agence internationale de l’énergie, intitulé Net Zero by 2050: A Roadmap for the Global Energy Sector, constitue une feuille de route imaginaire vers le zéro carbone à l’échelle globale.  D’ici 2050, à en croire le rapport, la taille de l’économie mondiale aura doublé, la population aura ajouté 2 milliards de personnes, MAIS la demande énergétique, elle, sera 8 % inférieure à celle d’aujourd’hui…grâce essentiellement à des changements comportementaux.   Près de 90 % de l’électricité produite sera d’origine renouvelable, dont 70 % provenant de l’éolien et du solaire. Comme par magie, le plan fournira en outre de l’électricité à près de 785 millions de personnes qui n’y ont actuellement pas accès ainsi que des solutions de cuisson vertes à 2,6 milliards de personnes qui utilisent actuellement des feux de bois intérieurs. Comment ne pas être sceptique ?

Il faut aussi être naïf ou ignorant pour croire que l’économie mondiale pourra véritablement fonctionner avec le vent et le soleil comme principales sources d’énergie. Déjà, les signes avant-coureurs ne trompent pas. Les expériences menées en Allemagne et en Californie démontrent clairement que les énergies renouvelables ne sont pas une solution miracle : les prix de l’électricité ont explosé, les pannes d’électricité sont devenues plus fréquentes et les émissions de CO2 n’ont pas tant diminué puisque les bonnes vieilles centrales à charbon ou à gaz ont dû se porter en renfort pour compenser l’intermittence des renouvelables. L’hiver dernier, le Texas a aussi appris à ses dépens qu’il ne faut pas compter sur les éoliennes quand une vague de froid extrême a le malheur de s’amener sans préavis. 

Par ailleurs, les énergies renouvelables ne sont pas si vertes qu’on le dit.  Elles nécessitent proportionnellement plus de matériaux (béton, plastiques, métaux, etc.) et plus de superficies que les centrales classiques, leur durée de vie ne dépassant pas 25 ans.  De plus, les panneaux solaires ne sont pas recyclables, tandis que les éoliennes géantes défigurent les paysages, font du bruit et représentent une importante cause de décès chez les chauves-souris et plusieurs espèces d’oiseaux. S’il est vrai que les coûts des renouvelables ont baissé, ceux-ci doivent être multipliés par 2 ou 3, ou même plus, pour tenir compte des batteries de stockage requises pour assurer un approvisionnement continu lorsque le vent ou le soleil font défaut. Enfin, la faisabilité technique d’un tel réseau reste à démontrer. 

Or, au-delà des coûts prohibitifs, de l’échéancier improbable, des ratés, des impacts environnementaux et des risques techniques, les Green New Deals, comme tous les projets utopiques, vont éventuellement frapper un mur : l’opposition populaire.  

D’abord, à l’échelle locale, le phénomène NIMBY (not in my backyard) rendra les choses difficiles pour les innombrables projets de parcs éoliens et de centrales solaires (et de lignes électriques aussi) qui seront lancés dans les prochaines années. Pour s’en convaincre, il suffit d’effectuer une recherche Google pour constater que l’opposition locale à l’éolien ne date pas d’hier et qu’il est fort répandu. Le site National Wind Watch aggrège à peu tout se qui se publie dans le monde sur le sujet et classe les articles par pays.   Entre autres, on y apprend que même dans la Suède de Greta Thunberg, l’enthousiasme pour l’éolien faiblit. En Allemagne, il existerait des centaines de groupes d’opposants.  Aux États-Unis, un important projet d’éoliennes offshore au large de Long Island (New York) vient d’être bloqué par un groupe de 1500 résidants.  Enfin, du côté de la France, les pêcheurs ne décolèrent pas contre le chantier du parc éolien de la baie de St-Brieuc. 
De façon plus large, l’acceptabilité sociale est le talon d’Achille des politiques et mesures anti-carbone, comme l’a démontré de façon convaincante le mouvement des Gilets jaunes, en France et dans d’autres pays. En 2019, aux Pays-Bas, des milliers d’agriculteurs ont manifesté avec leurs tracteurs contre les politiques du gouvernement néerlandais en matière de climat, causant des bouchons monstres.  Dernièrement, les Suisses ont voté contre un projet de hausse de taxes sur les carburants et les billets d’avion. Au Royaume-Uni, le projet d’interdiction des chaudières à gaz a soulevé un tollé. Aux États-Unis, des sondages ont révélé que plus du tiers des Américains ne dépenseraient pas un dollar pour le climat et que l’environnement figure à l’avant-dernier rang de leurs soucis.

Le vent a même commencé de tourner dans certains pays. Par exemple, le gouvernement australien a rejeté un programme d’énergies renouvelables estimé à 36 milliards $.  En Ontario, le gouvernement conservateur de Doug Ford a annulé d’un coup de balai quelque 800 projets de renouvelables, dont plusieurs étaient déjà en chantier. On se souviendra aussi que, sous Trump, les États-Unis avaient aussi fait marche arrière ; ils pourraient le refaire. Ajoutons à cela le fait que la Chine, l’Inde, la Russie,  le Brésil et de nombreux autres pays à faible revenu n’ont pas vraiment l’intention de réduire substantiellement leurs émissions de CO2, à moins évidemment que l’Occident ne soit assez fou pour payer la note…ce qui n’arrivera pas.Bref, l’opposition anti-climatiste est bien amorcée. Au fur et à mesure que les politiques vertes seront mises en œuvre (dans les pays qui y croient), et plus elles seront restrictives, ruineuses ou difficiles à accepter pour le commun des mortels, plus cette opposition montera. À n’en pas douter, le sort du climatisme se décidera tôt ou tard dans les rues ou dans les urnes. Le mouvement est né dans les cimes, il mourra par les racines.

À suivre. 

88 réflexions au sujet de « Comment mourra le catastrophisme climatique »

  1. Bonjour
    Les seules catastrophes visibles aujourd’hui c’est la mise en précarité énergétique de millions de personnes à cause d’une politique énergétique suicidaire. Il suivra prochainement la mise au chômage de centaines de milliers de travailleurs de l’industrie automobile qui ne survivra pas à l’électrification outrancière.
    Ces gens sont extrêmement dangereux.

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    • Bonjour Michel, DANGEREUX OUI, et encore, ils n’ont pas un pouvoir total, il est certain qu’ils seraient prêts à créer des camps de rééducation pour réalistes. Et pourtant il avait 62 % d’abstentionniste aux derrières élections, donc « tout va bien madame la marquise.. ». Résistons. Bien à vous. JR

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  2. Super article.
    J’aime toujours les articles qui me montrent comment les idées naissent, se développent et meurent. L’exercice n’est pas celui d’une science exacte mais on a que ça pour cerner ce qui nous arrive.
    De part mon côté op, je m’attendais via le titre un peu naïvement à un mode d’emploi pour mettre au plus vite à bas cette idéologie avant qu’elle ne fasse encore plus dégats.
    Malheureusement, ce n’est qu’un constat, partagé par Benoît dans sa tribune au Figaro et par la plupart des réalistes sur le fait que cette idéologie n’est pas économiquement et socialement soutenable et qu’elle se krashera devant le réel avec d’immenses dégâts.
    Mais les réalistes ont un devoir de prévention face à cette folie. On ne peut donc plus en rester au constat mais aller à l’action.
    La question est comment précipiter l’échec de cette idéologie tout en diminuant au maximum les pertes qu’elle engendre pour l’humanité ? On peut dire que plus tôt on fera échouer cette idéologie, moins de dégâts il y aura.
    Puisque cette idéologie scientiste a envahit le politiquement correct, surtout dans les classes des diplômés du supérieur qui ont le pouvoir, il faut alors cogner au plus fort avec nos arguments sur les noeuds d’où se diffuse cette idéologie comme par exemple le journal Le Monde. Si ce journal sort du carbo-centrisme, le politiquement correct s’en trouvera perturbé.
    Il y a aussi les Nations Unies qui en sont devenues un des noeuds, malgré une vision où le climat n’est qu’un objectif du développement parmi d’autres mais où en réalité, l’atténuation climatique se taille maintenant la part du lion, malgré le fait qu’une majorité de pays n’ont aucun intérêt à appliquer cette idéologie sans troubles sociaux majeurs. Selon moi, il ne sert à rien de trouver une stratégie pour les Nations Unies, si les pays développés flanchent, cette idéologie s’y arrêtera.
    Comme vous le dites, cela se décidera dans la rue ou dans les urnes. Avec l’état d’urgence climatique voté, j’ai bien peur que la démocratie ne sert plus à rien. Cet état d’urgence climatique légitime tous les coups verticaux, bien loin des idéaux et des droits démocratiques, c’est le principe de l’état d’urgence.
    Cela se passera donc probablement dans la rue comme ont l’a vu avec la révolte autour de la taxe carbone qui a ouvert historiquement le mouvement insurectionnel ou révolutionnaire des Gilets Jaunes, qui n’est malheureusement pas à l’abri d’une récupération.
    Est-ce que les réalistes sont prêts à aider la rue ? C’est là où est le problème : diplômés du supérieur en majorité, retraités pour beaucoup, la rue n’est pas vraiment leur terrain de prédilection, d’où l’handicap de passer du discours aux actes.
    Néanmoins, l’ACR doit proposer son aide, son conseil et ses relais pour les mouvements de terrain qui chercheraient à se structurer pour rejeter cette idéologie. Il est probable que ce soit la classe politique dans son ensemble qui soit rejetée puisque tous les partis historiques intègrent dans leurs programmes cette idéologie (sauf LO). Il faut donc prendre garde à ne pas trop être marqués sur un parti pour pouvoir peser dans le dialogue avec les classes populaires quand elles vont se révolter de douleur, ou encore mieux si elle arrive à anticiper le krash devant lequel on va.

    Il y a une autre hypothèse, arriver à créer un parti, ni de droite, ni de gauche, qui rejette cette idéologie mais c’est une oeuvre monstre, qui prendra des années et malheureusement, en avons nous les moyens ? Il est probable que le krash devant le réel se produise avant que ce parti puisse se faire entendre démocratiquement.
    Sinon, on peut tenter le coup de l’entrisme comme l’avait fait Hulot avec sa charte de l’environnement, sans avoir de parti. Le genre « Signez-vous notre charte réaliste pour lutter contre le fascisme climatique ? » Mais le risque de se faire récupérer politiquement est grand, comme le montre le cas Hulot et avons nous quelqu’un d’aussi médiatique dans nos rangs ?
    Voilà pour ma petite contribution pratique aux enjeux soulevés par ce très bon article.

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    • Je comprends et partage votre désir d’aller à l’action. Les réalistes doivent continuer de faire ce qu’ils font, et bravo à des gens comme Benoît Rittaud, mais force est de constater que nous ne sommes qu’une poignée d’individus avec peu de moyens et faisant face à une machine extrêmement puissante. Quand on pense que l’idéologue en chef est nul autre que le Secrétaire général de l’ONU et qu’il a l’appui de nombreux chefs d’État, de milliers d’ONG écologistes et de gauche, de la plupart des médias mainstream du monde, des universités, des organisations de recherche sur le climat, du pape, des princes, des vedettes de Hollywood, des milliardaires de Wall Street, etc. … La seule avenue qu’il nous reste est d’agir sur l’opinion publique, en participant à des forums comme celui-ci, en écrivant des livres, en prononçant des conférences, en donnant des entrevues, etc. Faut s’armer de patience car ce n’est pas demain la veille. Mais, cela dit, nous avons un allié de taille : en montant continuellement le ton et en faisant des prédictions de plus en plus invraisemblables, les alarmistes vont finir par se couvrir de ridicule. À preuve, cette déclaration incendiaire de ce bon vieux Antonio (disponible uniquement en anglais sur le site de l’ONU): «Today’s IPCC Working Group 1 report is a code red for humanity. The alarm bells are deafening, and the evidence is irrefutable: greenhouse‑gas emissions from fossil-fuel burning and deforestation are choking our planet and putting billions of people at immediate risk. Global heating is affecting every region on Earth, with many of the changes becoming irreversible.» Les gens ordinaires ne sont pas si dupes. Comme disait l’autre, il y a des choses tellement stupides que seules les élites éduquées peuvent y croire.

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      • Merci pour votre réponse.
        Oui, je le constate ce scientisme déconnecté. Les gens ordinaires regardent comment ils sont affectés dans leur vie et pas sur des théories fumeuses, que ne peuvent croire que les élites éduquées, les scientistes, en effet.
        Pour l’ONU, c’est une perte inestimable. Elle avait de la gueule quand elle défendait l’espérence de vie, l’éducation, les droits humains. Elle en a plus quand elle veut trouver 89 000 Mds de $ pour diminuer le CO2, pendant que la santé dans les pays du sud est dans un si piteux état. Mais, il y a trop de fric à faire avec le CO2… C’est la réalité en fait.

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    • Faire un procès au Monde pour censure quasi systématique des commentaires climato-sceptique-réaliste ?
      Reste à trouver un avocat voulant se faire un nom, et se contentant d’une facture très douce …
      Le Monde qui se targue d’être un modèle de Fact Checking condamné pour censure, pour arbitraire, çà aurait de la gueule.

      Autre idée, organiser un vote anonyme, restreint aux « scientifiques », se prononçant sur quelques questions basiques, genre:
      Le « réchauffement climatique » est il la cause ou l’effet de l’augmentation du taux de C02 ?
      Les modèles mathématiques cités dans les rapports du GIEC respectent ils les protocoles scientifiques.

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      • En effet, je ne sais pas si c’est très légal les censures du Monde, surtout celles sur les réseaux sociaux. Mais comme le Monde et les réseaux sociaux sont des plateformes privées, ils peuvent faire ce qu’ils veulent en terme de censure sur tous les sujets (et pas seulement sur ceux interdits par la loi) puisque c’est chez eux.
        C’est juste une étique sur la liberté d’expression et la tenue d’un vrai débat qu’ont perdu ses journalistes. Sans compter leurs stigmatisations hors des faits comme par exemple de dire que les climato-réalistes sont d’extrême droite. Si un jour un gouvernement vient à leur couper leurs subventions, qu’ils viennent surtout pas faire les victimes.

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    • Bonjour Cédric, je vous rejoins dans la nécessité d’organiser l’action, à notre stade l’action c’est l’information auprès de cercle d’influence. N’attendons pas le chao. Bien à vous. JR

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    • Oui, il y aura tentative par les extrêmes, seulement quand la classe populaire commencera à gronder.
      Dans tous les cas, ceux qui maîtrisent les média nous colleront de facto un étiquette (libéral d’extrême droite (superbe oxymore, mais ils n’ont peur de rien)).

      Je vois plusieurs voies pour l’avenir de notre pays, toutes douloureuses :
      -la plus soft : un mouvement type GJ bien plus violent permettant le prétexte d’un durcissement de l’Etat et de nouvelle lois encore plus liberticides. L’urgence climatique et l’opposition violentes des égoïstes négationistes seront mis en avant pour tout justifier. Il faudra quelques années d’agonie avant que l’effondrement économique amène à un changement politique.

      -La plus rapide et la plus violente : compensation des mesures fiscales qui viendront par des usines à gaz de subventions à gogo. Des centaines de milliard « d’argent gratuit » pour accélérer le passage à l’économie verte. Sans oublier une réglementation de plus en plus contraignante.
      Puis le crash économique (et la stupeur des pseudo économistes français), parce que l’argent « gratuit », c’est comme le gars qui saute du toit d’un immeuble et qui se répète qu’il a eu raison puisque pour l’instant, tout va bien…….
      Paupérisation quasi totale. Des décennies pour s’en remettre. Cette hypothèse, je la sens bien pour les pays occidentaux. Pour moi, ce siècle est celui de l’extrême orient.

      Oui, je suis très pessimiste : les indicateurs et la trajectoire suivie me donnent raison.

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  3. Merci pour cet article éclairant. Les comparaisons avec d’autres idéologies tout autant morbides font froid dans le dos. J’espère contribuer à une approche de l’environnement moins sectaire en tentant, à mon humble échelle, d’apporter une pensée réaliste à des politiques flemmards qui ont laissé ces sujets aux fanatiques.
    Soyons optimistes en postulant que, parmi les « élites » gouvernantes, se trouvent quelques esprits éclairés qui travailleront à éviter les catastrophes qui, désormais, sont clairement souhaitées par les verts, parce que ces gens aiment tellement avoir raison…
    Il faut absolument éviter que cette gangrène verdâtre poursuive sa conquête du pouvoir.
    Courage à tous et grand merci à notre animateur modeste et téméraire. Je lui souhaite le meilleur.

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  4. Encore une jolie analyse qui colle si parfaitement à mon point de vue que j’aurais pu en être l’auteur, si j’en avais le talent.
    Juste un petit point amusant, chaque fois qu’on me parle de « point de bascule démontré », ça me fait penser à Molière :

    […] Qui est causée par l’âcreté des humeurs engendrées dans la concavité du diaphragme, il arrive que ces vapeurs… Ossanbabdus, nequer, potarinum, quipsa, milus. Voilà justement ce qui fait que votre fille est muette. »
    Le Médecin malgré lui, II, 4

    Voilà justement ce qui fait que votre climat bascule…

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  5. «Sous le règne des talibans, de 1996 à 2001, les Afghans ont connu la misère absolue»

    https://webmail1e.orange.fr/webmail/fr_FR/read.html?FOLDER=SF_INBOX&IDMSG=22684&check=&SORTBY=1
    Je vais passer pour un sale raciste alors que j’ai travaillé pas mal de temps dans des pays arabes ou musulmans en me faisant plein d’amis
    Il ne faudrait surtout pas empêcher les Talibans de recommencer ; les Afghans font ce qu’ils veulent et s’ils ne peuvent pas se mettre d’accord entre eux , c’est tant pis pour eux ; je ne comprends pas les Français et les Américains de vouloir se mêler à leurs disputes ou plutôt les provoquer en prenant le parti pour les uns et pas les autres . Cela ne pourra faire que du bien à la planète en réduisant la population et en réduisant son empreinte carbone ; le seul désir que j’ai , c’est que l’ONU ( que j’espère disparaitra bientôt) va interdire la vente d’armes comme elle va nous interdire la vente de pétrole ; faudra préparer du bitcoin pour refaire le plein de nos diesels la nuit dans la forêt à côté de chez vous
    Et dire que ces gens là pensaient faire du bien dans ces pays pour les faire vivre en paix , et tout cela avec nos sous ; on n’impose pas la paix par le haut avec armée et soldats mais en éduquant ; mais avec la politique climatique , c’est la même chose ; l’armée est remplacée par les médias, les fusils par les journaux , les avions militaires par la télé ; et je suis catastrophé par l’absence d’intérêt des Français concernant le problème de la transition énergétique ; faut lire le post de Robert Girouard. sur MMM’S
    https://mythesmanciesetmathematiques.wordpress.com/
    Où je vais coller ce commentaire

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  6. Bonjour, beau billet Benoît. Je pense que nous sommes au firmament de la mode climato-carbonique, pas une pub, pas un discours, pas une info, sans entendre « réchauffement climatique, C02, fin du monde, etc.. ». De toutes évidences, les obscures dirigeants Onusiens qui détournent l’objet initial de cet organisme (le machin) connaissent la vérité, ils souhaitent juste par ce prétexte, diminuer la population de la planète, ce qui est un autre sujet. Souvenons-nous: « si on veut tuer un chien, on dit qu’il a la rage ». Cela étant dit, le commun des mortelles ne demande qu’à comprendre, à ce titre, les fiches climats sont déroutantes et incitent à la remise en question de la doxa médiatique. Merci. Résistons. JR

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  7. Excellent article.
    Avec, cependant, à mon sens, le même reproche à faire que dans presque la totalité des articles/discours des climato-réalistes : pourquoi utiliser les mots de nos adversaires, les réchauffistes ? « Modèles climatiques », « modèles de sixième génération », « modélisateurs », « modèles mathématiques », etc., tout un chacun sait la profonde signification de perfection que porte le mot « modèle » : alors, pourquoi n’employons-nous pas systématiquement le mot, bien plus adapté et réaliste, de « simulation » et sa connotation potentielle de tricherie ?
    Simulations climatiques, simulations de sixième génération, simulateurs, simulations mathématiques, commençons par oser gagner la bataille des mots.

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    • Je vous rejoins sur l’importance de la sémantique. En discutant avec des jeunes « conscientisés » (mais plutôt pas cons), j’ai réussi à les convaincre de l’imbécillité crasse des « politiques climatiques » et notamment de la récente loi climat issue de la caricature de débat de la convention Macron coachée par des fanatiques.
      De la discussion jaillit (parfois) la lumière.
      Courage à vous tous.

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    • Je ne suis pas un expert mais voici ce que dit Wikipedia: La simulation informatique ou numérique désigne l’exécution d’un programme informatique sur un ordinateur ou réseau en vue de simuler un phénomène physique réel et complexe (par exemple : chute d’un corps sur un support mou, résistance d’une plateforme pétrolière à la houle, fatigue d’un matériau sous sollicitation vibratoire, usure d’un roulement à billes…). Les simulations numériques scientifiques reposent sur la mise en œuvre de modèles théoriques utilisant souvent la technique des éléments finis. Elles sont donc une adaptation aux moyens numériques de la modélisation mathématique, et servent à étudier le fonctionnement et les propriétés d’un système modélisé ainsi qu’à en prédire son évolution. On parle également de calcul numérique. Les interfaces graphiques permettent la visualisation des résultats des calculs par des images de synthèse.

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    • À chaque incendie, inondation, ouragan, vague de chaleur, vague de froid, tempête de neige, ou même dès que les températures s’écartent des « normales de saison » les journaux ouvrent des sujets de discussion. Marianne, Causeur et LCI ont des groupes de discussion intéressants sur la plateforme disqus où les arguments factuels ne sont pas censurés à condition de ne pas utiliser certains mots clés prohibés. Pour faire bonne impression, il est conseillé de s’y montrer poli.

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      • La notion même de température « normale  » au lieu de « moyenne  » est un abus de langage suggérant que les températures doivent être « normées.
        Il faudrait le faire remarquer à chaque occasion.

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  8. Très bel article, bravo et merci !
    Les analogies avec d’autres idéologies sont pertinentes. En même temps, elles font froid dans le dos, car si le nazisme n’a pas duré longtemps, il n’en est pas de même pour le communisme. Il a duré 70ans en URSS puis s’est effondré en effet. C’est long 70ans ! Mais le communisme chinois a fêté ses 70ans en 2019, et il se porte encore bien.
    Alors souhaitons que notre climatisme s’apparente plus au communisme soviétique qu’à son homologue chinois. Et en effet, l’inefficacité des solutions énergétiques du climatisme n’a d’égal que l’inefficacité économique du soviétisme, alors que l’économie chinoise s’apprête au contraire à dominer le monde.
    Étonnamment, personne n’avait prévu la chute de l’URSS, à part à ma connaissance le démographe Emmanuel Todd en décryptant les signes avant coureur non-dissimulables des chiffres de la natalité, annonçant un effondrement économique imminent. Nous traînons ce boulet du climatisme depuis 30ans environ. Un ami me disait : « tant que les gens aurons à manger, il ne se passera pas grand chose ». Doit-on craindre d’avoir malgré ce boulet au pied, les moyens de nourrir tout le monde longtemps ? Ou doit-on espérer que les plus démunis commencent rapidement à vraiment souffrir du froid ou de la faim à cause de cette folie de l’écologisme pour le voir disparaître enfin ? C’est une bonne question.
    Il nous faudrait un Emmanuel Todd pour nous dire s’il y a des signes avant coureur de misère engendrée par le climatisme. Des colères ponctuelles au sujet des éoliennes, des panneaux solaires, ou des excès des élus EEVL, on en voit oui. Ça semble en effet prendre de l’ampleur, et c’est très bien. Mais face au monstre en place politico-industrielo-économico-écologico-fascisant, je ne ferai pas de pronostic. Juste j’émets un souhait pour mes enfants, celui de voir l’effondrement du climatisme de mon vivant, et je mets mes petites pierres de-ci delà pour y contribuer.
    Sans être moi-même adepte de la pratique, peut-être devrions-nous sortir un peu de nos écrans et bouquins, et accompagner plus souvent ceux qui descendent dans la rue (gilets jaunes ou autres manifestants anti-éoliens). Ou bien mener des actions quelconques mais spectaculaires. Par exemple (ce n’est qu’un exemple), la suisse recrute des volontaires pour récolter les vestiges, objets divers de plusieurs milliers d’années, qui surgissent lors de la fonte des glaciers. Voir https://www.vs.ch/documents/529400/4282387/2018+10+02+Dossier+de+presse+-+M%C3%A9moire+de+glace.pdf/8c0d2be2-c939-45c3-b914-142bb91acfe7?t=1538394335537. Page 7 : Appel à une participation citoyenne pour la collecte et la sauvegarde du
    patrimoine archéologique glaciaire. Nous pourrions former une équipe climato-réaliste archéologues, et médiatiser nos trouvailles, tout en banalisant la fonte des glaciers. Sur cet exemple, je veux bien creuser l’idée si je ne suis pas tout seul… (merci de me dire si intéressé). Et je suis sûr qu’on doit pouvoir trouver d’autres idées d’actions de terrain.
    Amicalement Dominique

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    • D’autres idées d’actions seraient aussi de faire l’inventaire de tous les mouvements anti-éoliennes, anti-photovoltaïques, etc, et de viser à participer le plus possibles aux manifestations qu’ils organisent, d’en profiter pour faire connaître notre mouvement et de distribuer nos fiches à l’occasion (tee-shirt climato-réaliste requis, I love CO2 dans le dos, etc.). Ainsi l’effort d’organisation est « sous-traité », les mécontents du climatismes qui ne nous connaissent sont approchés facilement et la récolte de nouveaux sympathisants/adhérants est assez fortement induite. Quelques banderoles à la clé, quelques caméras TV, et hop !
      C’est du domaine du possible.

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      • C’est du domaine du possible mais tous les mouvements EnR ne sont pas climato-réalistes dans les idées et constats je crois, même si certains ont compris la relation fascisme climatique-coercition EnR.
        On peut néanmoins y aller avec nos banderoles mais il n’est pas certain que l’on soit reçus partout de la bonne manière.

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      • @Cédric, C’est pas faux. Il faut essayer quand même. J’ai commandé 3 T-shirt à L’assoc. je ne savais pas qu’il y en avait. Et ne sais pas à quoi ils ressemblent. À suivre … et je vais appeler en Suisse aussi.

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    • @dominiquecrestey Alors là, je suis scotché tellement cette réponse est à la hauteur de l’enjeu.
      Emmanuel Todd est celui qu’il faudrait inviter sur les idéologies en effet.
      Il a bien prédit l’effondrement de l’URSS (très jeune) en analysant la fécondité statistique des femmes en train de s’y effondrer ; preuve que cela n’allait plus dans les mentalités, le projet idéologique et que la société ne pouvait pas continuer sur ce modèle.
      C’est un productiviste convaincu (comme moi) et il est gêné quand on lui parle d’écologie, sujet qu’il évite mais où les journalistes le cherchent continuellement, signe des temps. Il peut faire quelques légères concessions à l’écologie mais il résiste en replaçant toujours le débat sur les thèmes socio-économiques et politiques (et non l’écologie).
      Il distingue, je crois, plusieurs types de structures sociales qui conditionnent les groupes d’individu et influent sur les choix politiques :
      – structures familiales (nucléaires libérales, nucléaires égalitaires, souches autoritaires, communautaires égalitaires…) : les plus profondes, inconscientes, qui se transmettent à travers les âges et les régimes politiques et qui influent sur les individus dès l’enfance à être plus au moins individualistes ou communautaires, libéraux ou égalitaires.
      – structures religieuses : qui produisent leurs effets sur des milliers d’années, qui conditionnent également les projets politiques et les idéaux et comportements des individus
      – structures éducatives : de l’ordre de plusieurs siècles
      – structures idéologiques : en dizaines d’années.
      Cela veut dire quoi ? C’est que les réalistes ont bien abordé le sujet des structures religieuses (dernier livre de Gérondeau par exemple) et idéologiques (où est nait cette idéologie, sa trajectoire comme dans cet article…) mais nous avons point des faiblesses d’analyse, le non creusement des sujets autour des structures familiales et éducatives.
      Pour ma part, j’ai écrit un article sur ce blog sur la récente stratification éducative de la population, en montrant que les climato-alarmistes tirent le gros de leurs troupes de la classe des diplômes du supérieur et que composant le 1/3 de la population maintenant, cette classe pèse d’un poids nouveau dans la démocratie, avec le scientisme comme liant social (c’est son acquisition de savoirs en science qui légitime sa position sociale) et qui est discriminatoire objectivement (taxe carbone qui pèse sur les plus pauvres, condescendances). Il y a probablement beaucoup d’autres choses à explorer dans les structures éducatives, je n’ai soulevé qu’un trait structurel.
      Pour ce qui est des structures familiales, il faudrait l’avis de Todd et d’anthropologues structuralistes. Pour ma part, je pense que sa lecture spatiale du poids des strcutures familiales a un peu volé en éclat avec l’exode rurale et les brassages en zones urbaines. Néanmoins, je pense que ces structures familiales continuent à produire leurs effets, mais de manière plus éclatée et recombinée. Je ne serai pas étonné que ceux qui sont les plus fascistes au nom du climat ne soient pas influencés par des strcutures familales autoritaires. Mais ce n’est pas évident non plus car De Villiers, représentant de la Vendée et de ses strcutures familales souches autoritaires, parle de « virus climatique ». C’est peut être à cause du fait que ce mouvement du fascisme climatique a une dimension égalitaire, qui viendrait s’ajouter aux structures famiales souches autoritaires d’une partie de la France. Il faudrait des études socio très fines pour le voir. Il doit y avoir une agrégation de certaines structures familiales, plus que d’autres, dans ce mouvement.
      Quant à tous les aspects pratiques pour faire descendre notre mouvement du débat scientifique et d’idées vers des actions de terrain, je trouve tes idées excellentes et je pèse mes mots.
      Je suis néanmoins un peu loin de la France pour ma part mais je pourrais travailler en amont des actions ces projets de terrain.

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      • @Cedric
        «  » » » » » » » les climato-alarmistes tirent le gros de leurs troupes de la classe des diplômes du supérieur » » » » » » »
        Mon cercle familial et amical se situe dans l’enseignement et les études supérieures en général: on m’a interdit de parler de climat quand on est en groupe

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      • Il n’y a en effet pas plus intolérants que les Aliborons de l’éducation nationale.
        Expérience vécue : nombre de ces gens aiment tellement avoir raison…

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      • @Fritz, c’est pas étonnant. Ici, dans le Sahel (peu de diplômés du supérieur), c’est un non sujet. Tout le monde s’en fout, personne n’en parle. En plus, les gens croient en Dieu, qui pour eux est responsable des événements météo et climat. Donc, c’est point barre : pas de sujet.

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    • Je suis personnellement étonné, ébahi, de constater qu’aucun sociologue de renom n’a même reconnu le climatisme comme une dérive idéologique. C’est dire à quel point le climatisme est pernicieux. En France, vous avez un brillant sociologue cognitif, grand spécialiste des croyances, qui s’appelle Gérald Bronner. Pour avoir lu plusieurs de ses livres et écouté plusieurs de ses conférences, j’ai l’impression qu’il pense que ce sont les climato-réalistes qui sont les crédules. Il n’a pas compris. De la part d’un esprit aussi brillant, c’est vraiment renversant. Je pense donc comme vous : il nous faudrait un Emmanuel Todd du climatisme.

      D’autre part, je remarque que plusieurs sociologues et psychologues s’intéressent au phénomène du wokisme. Au Québec et de plus en plus en France, il y a le sociologue verbomoteur Matthieu Boch-Côté, que j’aime bien, qui dénonce avec force les dérives du politically correct, du racialisme, du wokisme, etc. Si on avait quelqu’un comme lui pour confronter les climatistes, me semble que nous ferions un grand pas.

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      • Il y a quelques années dans l’émission « Arrêt sur Images » de Daniel Schneidermann, un reportage avait présenté la communication autour du climat comme une religion d’état. De mémoire je dirais que c’étais la journaliste Michelle Fine mais je ne suis pas certain.
        De manière amusante, la journaliste parlait de la présentatrice météo Evelyne Dhéliat comme « prêtresse ».

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  9. Bonjour Dominique, tout à fait c’est une bonne approche, en tous cas c’est la mienne, avec toujours un lot de fiche climat dans l’auto à donner aux intéressés. Bien à toi.

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  10. Re-bonjour,
    Je trouve excellent le terme que je vois pour la première fois (et que Robert a peut-être inventé pour cette circonstance?) à savoir le « climatisme ». Il est clair court, concis, englobe toute la problématique, et sonne particulièrement bien à l’oreille pour qualifier cette idéologie.
    Les autres termes sont bien aussi mais parfois un peu long et plus ciblés sur un aspect: « catastrophisme climatique » est long et appuie sur le fait qu’on affole les gens, « religion climatique » qu’on les ensorcelle, « carbocentrisme » qu’on réduit tous les problèmes au carbone.
    Climatisme englobe tout ça et le reste en 3 syllabes seulement. C’est remarquable. (Je serais pour le pérenniser). Le poids des mots est important. Les promoteurs de cette idéologie font naître tout un vocabulaire : Décarboner, empreinte carbone, réfugier climatique, Réchauffement-Dérèglement-Changement-Crise…Climatique, éco-taxe, etc… De notre coté, tout en haut de cette effervescence sémantique, nous pouvons mettre en miroir ce terme approprié de « Climatisme » qui démasque un peu la propagande en la caricaturant. Merci Robert.
    Cependant pour vérifier s’il n’avait pas déjà été utilisé en climat ou ailleurs, j’ai demandé à Google, et suis tombé sur la définition wiki qui n’a rien à voir : « Le climatisme est l’ensemble des activités liées au traitement des maladies infectieuses, principalement et historiques la tuberculose, par les bienfaits du climat (air pur, ensoleillement) et accessoirement du repos, d’exercices physiques modérés et d’une alimentation riche. »
    Mais bon, un mot peut avoir 2 significations
    Amicalement Dominique

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    • Re-bonjour

      Au terme « climatisme », déjà employé en médecine comme vous le dites vous-même, je lui préfère de beaucoup, pour une conversation élégante, celui souvent employé par Benoit, de réchauffisme.
      Sinon, les termes plus guerriers ne manquent pas : Église de Climatologie, Climatotalitarisme, sans parler, venant de chez nos amis allemands, toujours aussi pragmatiques, un beau mot qui résume tout: la « Klimathysterie ».

      PS : Tout un chacun connaissant la citation d’Albert CAMUS sur l’importance essentielle de la sémantique, serait-il alors intéressant d’organiser, entre nous, un sondage pour définir par quel même terme générique, à l’unisson, nous parlerions, reparlerions, assénérions, dénoncerions, cette imposture, la plus grave de tous les temps, qu’est, à mon sens, le « réchauffisme »?
      Comme un sous-titre de combat à notre Association ?
      « L’Association des climato-réalistes, contre le ………….. « .

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      • Je croyais que réchauffisme était un terme de cuisine…tendance à utiliser le micro-ondes… je badine

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    • Merci Dominique pour souligner l’importance des mots. J’y ai pensé longuement, j’ai hésité entre climato-écologisme, écolo-climatisme, éco-climatisme, giecisme, réchauffisme, etc. La couverture de Time Magazine « Climate is everything » m’a fait opter pour climatisme, même si le terme a déjà un sens en médecine. Climatisme, comme vous le remarquez, c’est simple et sur le même modèle que socialisme, maoïsme, nazisme, scientisme, etc, C’est une chose de reconnaître le phénomène comme une idéologie mais encore faut-il bien le nommer. Est-ce que climatisme restera, à vous tous d’en juger.

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      • Avec plaisir Robert.
        « Climatisme » sonne en effet à l’oreille à l’identique de ce que vous avez cité (socialisme, maoïsme, nazisme, scientisme).
        Comme l’esquisse Alain, je serais pour définir un terme « préférentiel », toujours le même, dans nos communications, même si le vocabulaire évolue plutôt tout seul par l’usage de tous que par le choix de quelques uns. En revanche, Alain lui préfère « réchauffisme », mais moi non, je voterais « climatisme ». Le réchauffement est de moins en moins utilisé par nos adversaires car les gens voient bien que ça ne se réchauffe pas. Alors réchauffisme ne convient pas selon moi. Ce qui frappe le plus les gens ce sont les évènements extrêmes (inondations, feux, très chaud, très froid, tornades, ouragans, etc.). C’est pourquoi le virage sémantique s’est opéré vers dérèglement, changement ou crise climatique qui couvre tous les cas quoiqu’il se passe. La Terre étant vaste, il y a toujours un évènement inédit quelque part, où avec une bonne loupe médiatique on convainc tout le monde que décidément, tout est détraqué. Et climatisme couvre tous les cas, contrairement à réchauffisme.
        Amicalement Dominique

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      • En épistémologie, le climatisme n’est pas nouveau. Il est rangé dans le déterminisme climatique, cette idée que le climat serait l’enjeu premier, « l’empire de tous les empires » comme le déclarait Montesquieu et qu’il déterminerait les sociétés humaines. C’est une très vielle idée en fait, qui remonte à l’Antiquité :

        L’histoire du climat idéal


        Ce qui change avec ce déterminisme climatique là, c’est que l’homme est responsable de l’évolution du climat (mais il y en a eu d’autres sur ce point) mais surtout, qu’il faille décarboner les activités humaines, presqu’en totalité, c’est à dire se passer du feu. Aucun des autres déterminismes climatiques n’avaient proposé de se débarrasser du feu les sociétés humaines. Il a fallut arriver au XXIème siècle pour avoir cette idée lumineuse.

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  11. @dominique
    Moi j’aimerais bien que le climatisme s’arrête quand le réchauffement s’arrête ce qui n’est pas sûr du tout et qu’on s’intéresse un peu plus à l’avenir énergétique puisque je pense que vous avez tous compris que le renouvelable ne remplacera jamais le fossile qui représente 80% de la façon de vivre actuellement

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      • Comme, entre autres, les substantifs ECONOMICISME ou HISTORICISME, ces tendances exagérées à tout expliquer exclusivement par seulement l’économie ou par l’histoire, sans tenir compte des autres facteurs, ou bien, comme Péguy qui a créé de toutes pièces le néologisme MODERNIANISME pour se moquer de  » l’idéologie de la modernité, rendez-vous de toutes les hérésies « , il serait aussi possible de parler du CLIMATISSISME afin de se battre contre les fanatiques … « climatissistes » .

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  12. Dans les années 70, on aurait pu les appeler « visionnaires », comme Tazzief qui annonçait le risque de réchauffement avec l’action conjuguée des combustions de fossiles (20Mt CO2 en 79) et de la déforestation intensive, alors que Cousteau pensait que la régulation naturelle compenserait (ce qui a dû être le cas un moment, mais qui ne l’est plus depuis plusieurs décennies). Ou alors simplement « Scientifiques » depuis 88 ou Hansen avait déjà modélisé très précisément ce qui est arrivé (,jusqu’à 2019). Et actuellement « Pragmatiques », ou « Observateurs », ça suffirait sans doute. Rechauffistes c’est un pléonasme, car ça c’est prouvé et chiffré. Quant à Catastrophistes, c’est subjectif car sans doute encore local et pas trop généralisé. Mais 2021 HN, va sans doute devenir l’année référence pour l’avenir au vu de ce qui s’est passé en 2 ou 3 mois. Il faudra faire un bilan complet dans quelques années, le Giec n’a pas fini de revoir ses prévisions.

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    • Il faut arrêter avec le mythe de Tazieff prophète RCA. Contrairement à ses déclarations, Nice et Londres ne sont toujours pas sous l’eau et c’est pas demain la veille (demandez les projections de submersion marine en 2100 au Ministère de l’écologie ou même à l’Onerc). Mais même l’évidence du réel que nous vivons et les projections officielles ne peuvent vous faire changer d’avis, c’est ça le dogmatisme dans lequel vous êtes englué. Vous préférez vous ranger du côté du bien avec Cyril Dion qu’observer la réalité. C’est irrécupérable.

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    • Le réchauffement prouvé??? Vous parlez des 1,3’ de réchauffement en un siècle? J’imagine que la montée des eaux aussi avec les 1,2 millimètres par an soit 1,3 centimètres tous les dix ans et 13 centimètres en un siècle. Al Gore prévoyait la disparition des Maldives en 2000 ainsi que des îles Kiribati. Une telle erreur de jugement et d’appréciation ça ne fait vraiment pas crédible. Ça fait plutôt rire dans le meilleur des cas.

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      • 1.3°C oui, mais plutôt en 50 ans. En global principalement « tamponné » par les océans car pour les terres c’est plus proche des 2°C. La plupart des gens ne comprennent pas bien ce que signifie cette augmentation moyenne sur une année entière. A part quelques uns pourtant déjà habitués à des étés très chauds (Turquie, Grece, Sicile, Iran, Inde, Californie…).
        Concernant la montée des eaux, il y aura encore pas mal de latence, et ça donc reste difficile à quantifier. Ce n’est pas encore bien visible à part l’érosion des côtes qui coûtent déjà cher aux communes qui enrochent chaque année sans grand espoir.

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      • Vous ne répondez pas à mes questions! Expliquez-moi pourquoi les Maldives et les îles Kiribati sont toujours là malgré tous les discours alarmistes du Giec et d Al Gore???
        Par ailleurs, vous dites qu’on voit déjà les ravages de la montée des eaux avec l’érosion. Si 1,2 millimètre par an depuis 50 ans fait des ravages ( soit 1,2 centimètres pour 10 ans ) c’est foutu et on va tous mourir dans très peu de temps (+- 10 ans) Selon votre théorie il y Donc bien un règlement climatique ( qui vient d’où??) qui impose que la mer reste au niveau de 1950 sinon c’est la fin du monde!

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      • Cela fait longtemps que beaucoup ne gèrent plus le risque réel mais plutôt leur risque de réputation en allant dans le sens du poitiquement correct.
        Néanmoins, quand on discute avec les acteurs en charge, par exemple un maire, ils sont contents que l’on retombe les pieds sur terre car entre lui dire, « c’est terminé toute votre commune sera sous l’eau dans 50 ans » et, « il y a telle zone qui pourrait être submersible avec 20 cm sur les pires tempêtes dans 50 ans », il y a une petite nuance qu’ils savent bien apprécier. Faut pas faire son Cyril Dion en gestion de risques, c’est pas ça le job.

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      • Si vous appelez « érosion » la disparition de la langue de Barbarie au Sénégal, il faudrait peut-être se poser sérieusement la question du coup de pelleteuse qui y a été donné pour « lutter contre les inondations ». Bon, évidemment, dire que c’est la faute à la personne (sénégalaise) qui a donné l’ordre de donner ce coup de pelleteuse serait réducteur, il est beaucoup plus intéressant d’accuser le changement climatique (causé par les pays riches, bien sûr !).
        À moins que vous ne parliez de Soulac sur Mer ? Il faudrait peut-être essayer de comprendre ce qui a modifié le régime de dépôt du sable dans cette zone – à voir peut-être dans l’aménagement de la Garonne ?
        Mais vous parlez peut-être de la petite commune de Barfleur, dans le Cotentin ? Il est vrai que celle-ci se réduit comme peau de chagrin, pensez donc, son église était à l’origine construite au milieu du village, elle est maintenant en bord de mer ! Ah oui, mais le problème ne date pas d’hier, donc le réchauffement est douteux…

        Tout ça pour dire : l’érosion des côtes est un phénomène subtil, qui met en jeu un nombre énorme de variables. Cependant, un élément fondamental est le régime d’écoulement des fleuves proches, qui peut modifier fortement les apports d’alluvions, et donc casser un équilibre. Ajoutez un barrage avec une écluse sur le fleuve, et vous allez in fine modifier tout le trait de côte au voisinage de l’embouchure du fleuve.

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    • Appelons les donc « ceux qui ont raison » et vous serez satisfait. Moi je pense pour les catastrophistes, tellement ils sont pressés que La Catastrophe qu’ils appellent de leurs voeux se produisent enfin pour punir la méchante humanité et surtout de nous dire qu’ils avaient raison et que c’est bien fait gnagnagna…

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      • Comme d’habitude, Zimba blablate sans prendre de recul sur rien.

        « 1.3°C oui, mais plutôt en 50 ans. »

        Les seules données valables qui sont les données UAH (car elles seules ne sont pas contaminées par les effets d’îlot de chaleur urbain et les ajustements bidons vers le haut des agences type NOAA) nous donnent environ 0.4°C de réchauffement depuis 1979.

        « Mais 2021 HN, va sans doute devenir l’année référence pour l’avenir au vu de ce qui s’est passé en 2 ou 3 mois. »

        On attend que vous nous dites précisément ce qu’il s’est passé cet été et pourquoi selon vous il s’agirait d’événements exceptionnels causés / amplifiés / multipliés par le réchauffement, données et publications à l’appui. Note : vos perceptions, sentiments et des liens 20minutes ou le monde ne sont pas considérés comme des données et publications.

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    • Comme d’habitude, Zimba blablate sans prendre de recul sur rien.

      « 1.3°C oui, mais plutôt en 50 ans. »

      Les seules données valables qui sont les données UAH (car elles seules ne sont pas contaminées par les effets d’îlot de chaleur urbain et les ajustements bidons vers le haut des agences type NOAA) nous donnent environ 0.4°C de réchauffement depuis 1979.

      « Mais 2021 HN, va sans doute devenir l’année référence pour l’avenir au vu de ce qui s’est passé en 2 ou 3 mois. »

      On attend que vous nous dites précisément ce qu’il s’est passé cet été et pourquoi selon vous il s’agirait d’événements exceptionnels causés / amplifiés / multipliés par le réchauffement, données et publications à l’appui. Note : vos perceptions, sentiments et des liens 20minutes ou le monde ne sont pas considérés comme des données et publications.

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  13. J’aime beaucoup le climatisme (je parle du choix du mot seulement !).
    Petit bémol cependant, le site WUWT a déjà relayé l’emploi du mot du climatism(e), mais ça date d’il y a longtemps. Visiblement la mayonnaise n’a pas trop pris…

    The Tragedy of Climatism: Resource Misuse on a Global Scale


    Il y a même un site qui porte ce nom ! Que je découvre à l’occasion.
    https://climatism.wordpress.com/

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    • Vu sur le site wikiliberal à la page climatosceptique : Certains appellent « climatisme »[1] l’idéologie qui exploite la question du réchauffement climatique pour aller vers une forme de gouvernance globale…Je n’ai donc pas inventé le terme

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      • Excellent, cataclimatisme ! Sublime ! Non seulement les jeunes vont adorer ce mot avec son préfixe familier, mais en plus, étymologiquement, en grec ancien κατά, katá signifie « vers le bas ». Bravo Fritz !!!

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      • Pas vraiment d’accord pour le « cataclimatisme » (voir mon post ci-dessous)… Et les jeunes ne vont pas adorer, tant ils sont gavés à cette propagande depuis l’enfance, et plus encore sur les bancs de nos universités.

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  14. Pour ma part, « climatisme » me semble un terme approprié s’il s’agit de désigner cette forme particulière et moderne (post-moderne?) de l’écologisme qui tend à donne la priorité absolue au climat, en affirmant que l’Homme se doit d’enrayer un « dérèglement » climatique dont il serait responsable et d’user de tous les moyens pour y parvenir, quel qu’en soit le coût.
    Ce terme a l’avantage d’être neutre, sans connotation péjorative, il peut donc être utilisé pour questionner les personnalités qui se prononcent sur la question du climat: adhérez-vous à ce courant de pensée, vous en démarquez-vous sur certains points, ou le rejetez-vous totalement?
    Je vois bien un journaliste demander à une personnalité politique « Diriez-vous que vous êtes climatiste », mais sûrement pas « Etes-vous réchauffiste » ou « climato-catastrophiste » (sauf si le journaliste s’en fiche d’être viré le jour-même…)

    On peut aussi proposer le terme de « climatocratie » pour désigner plus spécifiquement une forme de technocratie (proche du fascisme diront certains) consistant à mettre en oeuvre de façon autoritaire des politiques de lutte contre le réchauffement global, au mépris de la démocratie. En bref, contraindre sans même chercher à convaincre (car il y « urgence », … etc). C’est exactement ce qui se passe en Europe.

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    • Bonsoir @ Laurent

      Vous écrivez : « Ce terme a l’avantage d’être neutre, sans connotation péjorative ». Si je comprends bien, nous devrions nous battre avec des fleurets mouchetés contre des adversaires très nombreux, puissamment armés, disposant de moyens financiers colossaux et qui, de plus, nous traitent de négationnistes.
      Taux de réussite de cette « stratégie »: entre 350 et 450 ppm…

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  15. … Et au-delà de la climatocratie, il y a bien sûr la géocratie, que décrit si bien à Benoît, et qui consisterait à accorder des statuts juridiques ou même des droits « civiques » non seulement aux animaux mais aussi aux plantes, aux océans, aux glaciers,.. Nous n’y sommes pas encore mais on n’en est pas loin!

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    • C’est vrai , avec la climatocrassie , comme avec la géocrassie , on finira dans la me..de ; les plantes feront des procès aux animaux comme aux hommes , les océans se plaindront des glaciers et de la banquise qui l’empêchera de tourner en rond ; je pense d’ailleurs que les Marsiens vont revenir sur Terre pour comprendre ce qui se passe ici et éviter la même chose sur leur planète ; d’ailleurs Elon Musk est en contact avec eux pour solliciter leur analyse . Bill Gates va financer tout cela

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      • Oui, ça ne va pas tarder… Dans sa chronique du 14/09/2018 sur France-Inter, l’excellent François Morel avait imaginé un Grenelle des bestioles. Si les Géocrates arrivent au pouvoir, on y aura droit, mais avec beaucoup moins d’humour, j’en ai peur.

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      • @Cunctator91
        C’est vrai, les Marsiens n’existent pas, mais leur Planète s’appelle pourtant Mars, et non Marte. Allez comprendre.. Les Vénusiens, les Haïtiens, les Parisiens, OK, mais les Martiens… Eux au moins ils ne craignent pas le réchauffement climatique. Au fait, quelqu’un sait-il pourquoi il fait si chaud sur Vénus? Pas à cause du CO2, en tout cas, comme le sous-entend Jancovici dans son cours de l’X. Grosse boulette qu’il faudrait lui signaler…

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    • @Laurent Le génitif de Mars est Martis d’où martius, de Mars.
      D’autre part, Jean-Marc J. sait beaucoup moins de physique que feu son père Bernard, ce cher Janco qui nous manque tant, en savait.

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  16. Ce à quoi pourra ressembler le journalisme climatique s’adaptant à l’absence d’évènement :

    « Il ne se passe extrêmement rien depuis quelques mois au chapitre des évènements climatiques extrêmes, c’est bien la preuve que tout est détraqué. L’inactivité climatique est une calamité inédite. Selon une équipe de chercheurs australiens travaillant pour le GIEC, c’est un effet inattendu des Gaz à effet de serre. Il faut remonter à au moins 4.7 millions d’années pour retrouver des niveaux semblables d’inactivité climatique. Toujours selon ces chercheurs, la consommation d’hydrocarbures et les émissions qui en résultent, semblent accélérer ce phénomène qui détraque le climat au point de le figer complètement. Au dérèglement excessif des années passées succède subitement une phase non moins inquiétante d’atonie inédite du climat. Le prochain rapport AR17 du GIEC devrait mettre en garde les décideurs et leur suggérer de nouvelles mesures limitant encore les GES afin d’endiguer ce phénomène nouveau dont il est impossible à ce jour d’évaluer toutes les conséquences, et qui inquiète l’Organisation Météorologique Mondiale par son ampleur ».

    Amicalement Dominique

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  17. @cuncactor91
    «  » » » » » » » » » » Au fait, quelqu’un sait-il pourquoi il fait si chaud sur Vénus? » » » » » » » » » » » »
    Ben oui , tout le monde le sait , c’est parce que l’atmosphère est 100 fois plus lourde que sur terre ; il n’y a que les accros du CO2 pour se baser sur sa composition

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    • Oui en tant que physicien je n’aurai jamais employé l’expression <>. Et d’ailleurs vous vous trompez car, après la probable évaporation de l’eau des océans de Vénus, c’est bel et bien le CO2 de son atmosphère qui est responsable des températures infernales qui y règnent.
      Enfin mon pseudo (romain) est Cunctator, cognomen du consul Fabius ,
      vainqueur d’Hannibal.

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    • Oui en tant que physicien je n’aurai jamais employé l’expression ’atmosphère est 100 fois plus lourde que sur terre’ . Et d’ailleurs vous vous trompez car, après la probable évaporation de l’eau des océans de Vénus, c’est bel et bien le CO2 de son atmosphère qui est responsable des températures infernales qui y règnent.
      Enfin mon pseudo (romain) est Cunctator, cognomen du consul Fabius ,
      vainqueur d’Hannibal.

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  18. Si vous pensez que les catastrophes climatiques impressionnantes que la planète a connu cet été (dôme de chaleur au canada et en Californie , incendies historiques en Turquie et en Grèce , inondations monstrueuses en Allemagne et en Belgique , ouragan Ida etc… ) ne sont dues qu’à des phénomènes météorologiques contingents et que tout va rentrer dans l’ordre , vous allez vite déchanter. Tout ce qui vient de se passer depuis 3 mois n’est en fait que la traduction concrète de la nouvelle configuration climatique avec laquelle nous devons composer désormais.

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      • Vous voulez parler de l’été le plus pourri que la France ait connu depuis des décennies ?
        Ou alors peut-être de l’incendie dans le Var qui a détruit 7000 ha alors que la moyenne nationale est de 24000ha chaque année ?
        Ou peut-être de l’incendie de forêt en 2003, 73000 ha détruits et 7 morts ?

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      • Bonjour, La presse boucle avec le record du 5 juillet 1937 qui a été « pulvérisé ». Il était de 45°C à Saskatchewan. Aujourd’hui, il est de 46.6°C à Lytton. Ce n’est pas sérieux. Déjà on ne statut pas de l’évolution du climat en observant des « records ». Les « records » sont « la science des journalistes ». Ensuite, quand bien même ce serait un signe du réchauffement, il est absurde de comparer un maximum déterminé avec les moyens continus de monitoring satellitaire d’aujourd’hui, d’avec un maximum déterminé avec les moyens de 1937. Et en plus parler de « record pulvérisé » pour 1.6°C d’écart avec des moyens de mesures si incomparables, franchement on est en plein dans la science du climat, celle de la propagande…
        https://www.ouest-france.fr/monde/canada/canada-46-6-0c-enregistres-en-colombie-britannique-un-nouveau-record-national-8007788c-d7d6-11eb-81c8-24bc87c7e406
        Amicalement Dominique

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    • Cela ne semble pas lié à la température de la planète.
      Les anomalies selon les relevés UAH :
      2019 08 +0.38
      2020 08 0.30
      2021 08 0.17
      Il ne fait pas plus chaud, il fait plus frais, mais on a plus de catastrophes.
      Cherchez l’erreur.
      Donc vivement que le réchauffement reprenne, qu’on ait moins de catastrophes?

      Quant aux inondations que vous citez, je vous rappelle celle du 9 février 1756 à plus de 3 m du niveau de la rue, celle du 4 mars 1806 à 3 m du niveau de la rue, alors que celle de juillet 2021 n’avait atteint que environ 50 cm au même endroit.
      Et à ces dates là, il n’y avait pas de CO2 anthropiques ni aux tropiques.

      Cela invalide complètement votre propos.

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