Ma tribune dans Le Figaro a fait réagir sur les réseaux sociaux, avec la grande finesse dont Twitter est capable. Pendant qu’une certaine meute rugissait tout en évitant soigneusement de s’intéresser au fond, j’ai reçu l’extrait ci-dessous, pour le moins inattendu. C’est en anglais (avec ma traduction à gauche). Chacun pourra constater la proximité avec ma tribune, même si l’avis de fond sur le climat n’est pas le même.
Stopper toutes les émissions de gaz à effet de serre n’empêcherait pas les impacts climatiques qui se produisent déjà. Cela se poursuivra pendant des décennies, même si les efforts globaux et européens pour réduire les émissions se montraient effectifs. Même les chutes temporaires drastiques des émissions, telles que celles causées par la crise financière de 2008 ou le choc économique de la pandémie de covid-19, ont eu un effet faible sur la trajectoire du réchauffement climatique. | Halting all greenhouse gas emissions would still not prevent the climate impacts that are already occurring. These will continue for decades, even if global and European efforts to cut greenhouse gas emissions prove effective. Even drastic temporary decreases of emissions, like those caused by the 2008 financial crisis or the economic disruption from the COVID-19 pandemic, have little effect on the overall trajectory of global warming. |
La question à laquelle je vous invite d’essayer de répondre avant de cliquer sur « lire la suite » est : à votre avis, d’où est tiré ce passage ?
Il s’agit d’une communication au Parlement européen faite par la Commission européenne en personne. Le lien est ici.
Moralité : comme toujours il se trouve des personnes raisonnables de tout bord. Et si l’on jetait des ponts plutôt que des anathèmes ?
Soutien de taille ! C’est en effet assez curieux ce virage strategique concernant le climat : plus aucune trace du CO2 puisqu’il n’est pas possible de lutter contre le gaz diabolique qui s’accumule et que la température de la planète désobéit aux GIEC, donc il faut une porte de sortie pour garder le climat sous les feux de la rampe… Cependant, derrière ce mot adaptation, quelles solutions pratiques ? On aimerait en savoir plus.
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« même si les efforts globaux et européens pour réduire les émissions se montraient effectifs. »
Les effets européens de la neutralité carbonne de l’UE sont « probablement une diminution (dans l’augmentation moyenne) de la température atmosphérique mondiale, estimée (…) entre 0,02 °C et 0,06 °C » en se basant sur les calculs du GIEC. Donc, pratiquement aucun effet de la neutralité carbone de l’UE, soyons clairs.
De toutes manières, le stock de CO2 accumulé sur la planète depuis des siècles est là et les diminutions des flux entrants seraient ridicules comparé au stock. Donc même sur ce point, ce soutien climato-réaliste exagère l’effet UE (et je suis certain qu’il le sait bien) mais il doit probablement se protèger face à la folie ambiante en disant que l’Europe peut avoir un effet effectif.
Source sur les 0,02°C à 0,06°C de la neutralité carbone de l’UE en 2050 : « Road to EU Climate Neutrality by 2050 ». A Peer-Reviewed Publication for ECR Group and Renew Europe, European Parliament, Brussels, Belgium. Katinka M. Brouwer, LL.M., dr. Lucas Bergkamp (editor). Brussels, January 2021
Cliquer pour accéder à Energy_Study_Full.pdf
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Pour être plus précis, c’est dans ce rapport page 15 :
« Effectiveness of EU Climate Neutrality EU 2050 climate neutrality, if achieved, will likely cause only a very small decrease in the global average atmospheric temperature increase. Relative to current policies, 2050 EU carbon neutrality will add no more than between 0.02 and 0.06 °C average temperature reduction in 2050 and between 0.05 and 0.15 °C in 2100, if no carbon leakage occurs, which the EU cannot prevent. For the EU to achieve carbon neutrality in 2050, it must begin now deploying renewable energy at a rate at least 4 – 7 times higher than the average rate over the last 12 years. »
Mais ce ne sont pas nos « bons potes », les financiers et traders du climat qui vont se plaindre de ce business artificiel de la neutralité carbone, si vous voyez ce que je veux dire.
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L’Europe, surtout l’Europe du Nord, bénéficie du réchauffement climatique.
La commission a raison, éviter de s’exposer excessivement aux caprices de la nature n’installant pas n’importe quoi n’importe où et en aménageant l’environnement pour mieux utiliser les ressources et réduire les risque est une stratégie gagnante. La stratégie de réduction des émissions à tout prix et à marche forcée est au contraire une marche vers une catastrophe économique, qui s’accompagnera forcément d’une catastrophe environnementale.
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« » » Cela se poursuivra pendant des décennies, même si les efforts globaux et européens pour réduire les émissions se montraient effectifs. » » » »
Bien sûr que cela continuera pendant des décennies puisque l’homme exploitera le pétrole jusqu’à la dernière goutte avant d’exploiter le charbon jusqu’à la dernière pelletée; tant qu’on ne fera que réduire ( de combien ?) , le CO2 continuera de grimper et ces gens continueront de l’accuser de la poursuite du réchauffement si celui-ci continue
C’est pour cela que je ne considère pas ce commentaire de la commission comme un soutien puisque l’idée principale va contre les principes des sceptiques et climato réalistes , à savoir , le CO2 n’est responsable du réchauffement actuel que pour une petite part ; la phrase suivante montre d’ailleurs que ces gens font l’amalgame entre CO2 et température
« » » » »la crise financière de 2008 ou le choc économique de la pandémie de covid-19, ont eu un effet faible sur la trajectoire du réchauffement climatique. » » » »
Je ne sais d’ailleurs pas si en disant cela il ne prennent pas le chemin des sceptiques qui affirment que l’augmentation du CO2 n’est pas anthropique , mais naturelle comme l’affirme Mr Camille Veyre ce qui est complètement faux comme démontré par les données géologiques et analyses des glaces, et la composition chimique et isotopiques des glaces et ses bulles , des arbres millénaires et des coraux
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Les arguments de Camille sont basés sur les mesures de CO2 qui sont certaines, alors que celles des carottes glaciaires ne montrent « que » le CO2 suit les températures et non l’inverse. Une rencontre à plusieurs avec Camille serait logique pour aller au bout de votre croyance 🙂
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C’est Camille Veyres, avec un s comme dans l’adresse mail donnée dans le fil précédent.
@Frédéric, et aussi @tous, je n’arrive pas à comprendre que vous ni personne ne veuille discuter de mon interprétation des graphiques d’Engelbeen sur le CO2 et le 13CO2 à Barrow, Mauna Loa et Vostok, QQ courbes CLIMATIQUES tiny URL https://tinyurl.com/ycl8gxw7 .
Il n’y a pas d’effet de serre des prétendus GES parce que leur variation de teneur dans l’atmosphère est toujours postérieure à celle de la température de la mer. Mais, en outre, la principale variation à Barrow, 3 fois plus qu’à Mauna Loa, est induite par le froid qui accompagne la formation progressive de la banquise pendant 9 mois, septembre à mai, car la formation de la glace expulse le CO2 contenu dans l’eau froide. Donc, calculer une variation moyenne globale des teneurs en CO2 et l’attribuer à un réchauffement est absurde.
Enfin, l’histoire de la variation climatique archivée dans les vieux arbres arbres, par exemple à Yakushima, ne met absolument pas en évidence la période industrielle des 19e et 20e siècles. Mais elle archive les petits âges glaciaires et l’optimum thermique médiéval. Voir Kitagawa et aussi Grudd.
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@tous : merci de ne pas sortir du sujet de l’article
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« » » » » » »Il n’y a pas d’effet de serre des prétendus GES parce que leur variation de teneur dans l’atmosphère est toujours postérieure à celle de la température de la mer. » » » » » »
Et pourquoi?
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@ Cedric Moro
« » » » » » »Mais ce ne sont pas nos « bons potes », les financiers et traders du climat qui vont se plaindre de ce business artificiel de la neutralité carbone, si vous voyez ce que je veux dire. » » » » »
Faut le dire à Pouyanné ; je n’ai pas vu depuis un moment le prix du baril aussi haut et celui de l’action Total qui est devenu Total Energie depuis que Pouyanné se lance dans l’éolien, le solaire et la géothermie, aussi bas
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Rentabilité de l’investissement (subventionné) de 30 % sur 20 ans avec les éoliennes, c’est plus intéressant que le Oil & Gaz qui intéresse moins les investisseurs du fait de sa haute volatilité des prix. La fondation Rockfeller classe le pétrôle dans la catégorie spéculative alors qu’avec les EnR, c’est rentabilité assurée. Que demande le peuple ? Pas de financer et d’assurer les investissements des majors. C’est pourtant chose faite avec l’idéologie verte.
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.
@cédric »
« » » » ». Que demande le peuple ? Pas de financer et d’assurer les investissements des majors. C’est pourtant chose faite avec l’idéologie verte. » » » » » »
Qui c’est qui finance les ENR , si c’est pas le peuple et les investissements de TOTAL dans les ENR, si c’est pas les taxes sur le pétrole ?
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Bonjour Cédric, et pour la même raison (les amis du bon pote…) la TICPP est devenue la TICPE ! Il n’y a pas de fumée sans feu. Merci pour vos excellents commentaires. Bien à vous. JR
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@Cedric Moro
« » » » » » »De toutes manières, le stock de CO2 accumulé sur la planète depuis des siècles est là et les diminutions des flux entrants seraient ridicules comparé au stock » » » » » »
Vous parlez du stock dans l’atmosphère ? Celui ci est resté stable pendant des siècles et des millénaires jusqu’au début de l’ère industrielle et il a augmenté de moitié depuis ; on admet en général que la durée de vie du CO2 additionnel est de cinq ans ; pour revenir au taux d’il y a mille ans , à vu de nez il faudra 100 ans si on stoppe toute émission fossile
Donc effectivement , ce n’est pas demain que le taux de CO2 atmosphérique va baisser
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En 2020 la réduction de nos activités a été très importante, avions cloués au sol pendant deux mois, réduction de la circulation automobile, des activités industrielles , … reprise lente depuis, et … absolument aucune modification de la courbe de concentration en CO2 de l’atmosphère. Rien ! pas un petit décrochage pas un frémissement, rien ! Conclusion …
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S’il n’y a pas de frémissement, c’est tout simplement parce qu’il ne pouvait pas y en avoir. C’est bien expliqué dans:
https://www.climato-realistes.fr/climat-co2-stock-flux-christian-gerondeau-mai-2021/
L’impact de la baisse d’activité sur la teneur en CO2 est très inférieure à la variation saisonnière observée au Mona Loa, donc indiscernable.
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Ce qui veut dire que l’augmentation du CO2 est naturelle et n’a rien à voir avec nos activités dont les rejets de CO2 sont tout à fait négligeables de devant les flux naturels. Et que donc toutes les restrictions qu’on nous demande ne servent à rien.
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@Pimpin
L’augmentation de la teneur en CO2 est probablement en majeure partie d’origine naturelle mais l’absence d’effet perceptible de la baisse importante des émissions anthropiques n’en apporte pas la preuve. Il ne s’agissait que de quelques Gt de CO2 en moins par rapport à 3600 en stock.
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Ben voyons ! ça monte à cause de nos rejets, mais si on les diminue de façon drastique, ça ne se voit pas parce que nos rejets sont insignifiants ! Vous ne voyez pas une petite contradiction ?
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@Pimpin
Consentez à faire un peu d’arithmétique. L’atmosphère qui contenait 570 Gt de carbone s’est chargée de 280 Gt depuis le début de l’ère industrielle ce qui représente environ la moitié du cumul des émissions anthropiques. Actuellement le rythme des émissions est de l’ordre de 10 Gt par an, dont on nous dit que la moitié reste dans l’atmosphère. Réduisez ces émissions de 10 % pendant 2 ans et vous éviterez une augmentation de 1 Gt du stock atmosphérique. En deux ans on sera passé de à 859 au lieu de 860…
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Mais moi j’aime bien le nombre de virgule du taux de ppm à Mona Loa.
2 chiffres après la virgule, c’est d’une précision. À quand 3?
0.01, cela fait 25/10^6 alors que 1/890 c’est 1.1 10^3. Même en divisant par 4, on reste à 280 10^6.
Soit les 2 chiffres après la virgule n’ont aucun sens et c’est pour faire beau, parce que 2 chiffres c’est plus qu’un seul, ou bien on se pose la question de savoir quelle pourrait être la précision souhaitée pour observer quelque chose. Précision pas forcément réalisable. Oui ou non?
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Tous ces chiffres sortent du chapeau, on peut leur faire dire ce qu’on veut ! On ne peut pas à la fois accuser nos activités de faire monter le taux de CO2 et dire que quand on les réduit de façon importante ça ne se voit pas ! C’est juste impossible.
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Oui les émissions ont diminué en 2020: elles sont tombées au niveau de ~2010 mais à cette époque, la concentration de CO2 était bel et bien en augmentation. Alors, pourquoi espérer un recul du taux de CO2 en 2020?
En soi, l’absence d’effet observable en 2020 – 2021 ne prouve rien quant aux causes de l’augmentation de la teneur en CO2. Il y a de bonnes raisons de penser que les émissions anthropiques n’y sont pas pour grand-chose mais ce n’est pas l’avis « officiel ».
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@Philippe Catier
« » »donc il faut une porte de sortie pour garder le climat sous les feux de la rampe… » » » » »
Effectivement , je pense que le but c’est cela ; on n’est pas à l’abri d’un cycle solaire pas chaud et on ne pourra pas continuer à tricher avec les températures et nous affoler avec chaque record de chaleur , chaque inondation ou feu de forêt
Je me demande d’ailleurs si l’activité sismique à Haiti n’est pas liée au réchauffement climatique ????
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« nous affoler avec chaque record de chaleur », oui et même sur un été parisien aussi pourrit que cette année :
Cette communication de l’UE, passée inaperçue dans la presse, va rester tranquille dans les étagères des armoires de la bureaucratie européenne pendant que la démagogie et le business climatiques vont continuer bon train ; sauf dans le domaine de l’adaptation alors que l’article de Benoît montre que c’est la seule issue (carbocentrisme ou pas).
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Les températures moyennes augmentent depuis le petit âge glaciaire, il y a 3 à 4 siècles. N’importe quelle température prise au hazard sur cette période a à peu près une chance sur quatre d’être la plus haute historique.
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Ouais, enfin dans la communication en question il y a des trucs qui piquent les yeux comme
« The frequency and severity of climate and weather extremes is increasing2 »
ou bien
« This has caused a surge in the number of, and damages from, disasters over the last two decades3 These extremes range from unprecedented forest fires and heatwaves right above the Arctic Circle to devastating droughts in the Mediterranean region; »
ou encore
« Due to the changing climate, many European regions are already facing more frequent,
severe, and longer lasting droughts. »
Le tout alimenté par la base de donnée de l’ONU largement interprété dans le sens qui arrange. Mauvais foi, malhonnêteté ou manque de rigueur ?
https://www.undrr.org/news/drrday-un-report-charts-huge-rise-climate-disasters
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@Murps Parti pris politique.
Le pire c’est que l’UNDRR (Nations Unies pour la réduction des risques de désastres) est le parent pauvre des politiques climatiques alors que c’est bien sur cet organisme des Nations Unies que repose les stratégies d’adaptation, stratégie que les climato-réalistes défendent comme seule poltique climatique raisonnable et efficace.
Depuis quelques années seulement, l’UNDRR parle autant d’atténuation que d’adaptation, comme si diminuer le CO2 allait diminuer les CatNat. C’est d’autant plus malsain que ce sont les séismes qui, loin devant les autres aléas nat, font les plus gros dégats et victimes (plus de 50% des CatNat à eux seuls).
Bref c’est l’atténuation climatique qui se taille la part du lion au détriment de l’adaptation donc sur le dos des victimes des Catnat (89 000 Mds de 2015 à 2030 pour décarboner les activités mondiales selon la Banque mondiale), avec PNUE, UNFCC, GIEC, OMM, Banque mondiale, AIEA et même PNUD en propagandistes (sans compter les ONG), ce dernier, le PNUD, ayant pourtant pour objectif le développement, il fait passer maintenant l’atténuation bien bien avant l’adapation en promouvant pour les sytèmes énergétiques le financement des solutions bas-carbone seules (EnR des pays développés en gros, qui minent l’objectif de réduction de la pauvreté des PVD mais il conteste ce point, bien entendu, par une manoeuvre statistique sur le taux d’électrification, qui augmente bien entendu).
C’est immonde comment cette idéologie a envahit les Nations Unies, au détriment du développement humain et des victimes de CatNat. Imaginez 89 000 Mds de $ pour les systèmes de santé dans le monde, ce serait une augmentation considérable de l’espérance de vie. Mais non, c’est pour le CO2 et les logiques malthusiennes donnent à ces élites une certaine bonne conscience à ne pas développer la santé (il faut voir que les écolos se plaignent de la démographie dans les pays du sud, comme l’extrème droite d’ailleurs).
Autant vous dire que je suis grillé à l’UNDRR, du fait de mon positionnement réaliste. Cette folie a glissé d’un coup du GIEC vers les autres organismes des Nations Unies ces quelques dernières années seulement. Les réalistes ont perdu la bataille des idées à l’ONU, du fait d’une certaine candeur initiale non scientiste ; dont ne se sont pas embarrassés les militants à l’ONU.
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Pas mieux, dites donc !! Evidemment que c’est un parti pris politique.
Cette analyse mériterait d’être davantage développée et sourcée et représenterait un fond de plusieurs articles.
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Pour l’article, oui, il faudrait que j’en prépare un bien sourcé mais j’ai mon emploi du temps pris.
Là, je vous ai parlé seulement des organisations des NU qui ont clairement basculé dans le dogme de l’atténuation mais il y en a d’autres, importantes dans les Nations Unies, qui chancellent, c’est à dire qui commencent à mettre le RCA dans leur diagnostic et les stratégies d’atténuation dans leurs priorités: FAO et OMS, OMI notamment, où l’on voit qu’elles se sentent obligés de se situer favorablement vis à vis de la doxa sur le climat et qui frolent dans leur diagnostic le RCA en cause principale des périls contre lesquels elles luttent. Il faut probablement s’attendre à ce que la FAO et le PAM mette le RCA en cause principale des famines et des pertes de rendements (et non les conflits), que l’OMS lie de plus en plus de maladies comme une conséquence de RCA (c’était une hypothèse déjà répandue pour le covid-19) et que l’OMI dise que les réfugiés sont maintenant climatiques et plus politiques.
Je ne vois pas comment ces organisations vont continuer encore longtemps à résister à la pression politique, d’autant plus que la Banque mondiale, le secrétariat général et le PNUD poussent plein pot. Ce sont des diplômés du supérieur, ils sont donc plus vulnérables au scientisme, ici climatique, comme l’UNESCO, l’UICN… se sont fait avoir par l’eugénisme en d’autres temps.
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Il ne faut pas se leurrer. La commission ne dit pas qu’il ne sert à rien de stopper ou diminuer les émissions de GES pour éviter les CatNat. Celles qui frappent actuellement seront toujours présentes dans des proportions identiques. Ce qu’elle sous-entend, est que si l’on continue d’émettre au même rythme (c’est bien parti), alors l’amplitude de ces phénomènes augmentera. Quand à toujours dire en France ou en Europe, on ne représente que n % des GES donc du delta +T° mondial, c’est une évidence, personne ne dit le contraire. Le problème qui va s’aggraver encore longtemps ne se réglera qu’avec un comportement identique de tous les pays du monde, ce qui n’est pas gagné. Dire aussi que les pays du sud souffriront de manque de financement des ENr est vrai, mais il me semble qu’ils ont toujours été exploités, et spoliés par les occidentaux avec le pétrole,sans parler de la pollution, vu l’état de certains deltas qu’on leur a laissés.
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Bonjour Zimba, avec ou sans variation des GES, les aléas météorologiques ne sont ni plus nombreux, ni moins nombreux qu’auparavant: https://www.climato-realistes.fr/des-cyclones-pas-plus-frequents/ . Merci. Bien à vous. JR
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mais il me semble qu’ils ont toujours été exploités, et spoliés par les occidentaux avec le pétrole,sans parler de la pollution, vu l’état de certains deltas qu’on leur a laissés.
Maintenant, au tour de la Chine, hein? Ils vont rire … JAUNE
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Jamais le Machin n’a autant mérité son nom.
Mais je suis certain que même le Général, dans son génie politique et stratégique n’avait pas prévu un tel naufrage.
Il faut foutre en l’air d’urgence cette agence affairiste et politisée qui a eu son heure de gloire mais qui remet en cause le fonctionnement de la science et des démocraties.
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Murps, c’est clair, lui au moins (CDC) était clairvoyant…très intéressé par la technique en général. Bien à vous. JR
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Bonjour à tous, Concernant la part de CO2 dans l’atmosphère due aux activités humaines, j’ai cru pendant des années qu’elle était négligeable, et que la montée actuelle n’était quasiment que naturelle. J’ai cru cela pour 4 raisons :
1) Le Papier de Jaworowski : http://www.co2web.info/stoten92.pdf?fbclid=IwAR2wuZ0oM6x-r–zwooJAxnGkZPyUbdgiyQg7wPp6_VX9bH3r7xRHs1Ewbc
2) Les mesures chimiques de CO2 au XIXe et XXe siècle expliquées par Ernst-Georg Beck. (désolé, un seul lien n’est autorisé par commentaire).
3) Le temps de résidence du CO2 dans l’atmosphère mesuré autour de 5 à 10ans par au moins 30 méthodes différentes
4) Le fait que quand on dérive le taux de CO2 par rapport au temps, on tombe assez précisément sur la courbe de température.
Aujourd’hui, et pour plusieurs autres raisons, je pense le contraire: Je pense que le passage du taux CO2 de 280ppm à 415ppm est lié quasi-exclusivement à l’activité humaine. Mais je pense aussi que c’est une bénédiction pour la nature, le CO2 étant le principal élément (avec l’eau) de la photosynthèse. Et je pense aussi que son influence est non démontrée sur la température, et que s’il y en a une, elle est négligeable, et de toute façon bénéfique.
Ce sujet divise un peu les climato-réalistes, preuve qu’au moins chez nous, il y a débat. D’autre part, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. Donc je suis près à rechanger mon avis sur la question. Mais pour l’instant, même si le covid n’a pas induit d’altération de la courbe du CO2 (ce qui s’explique facilement), je pense que sa montée n’est liée qu’à l’activité humaine (ou quasi). Mais ce serait un peu long à détailler ici, et je pense faire un papier dédié et le soumettre à critiques.
Amicalement. Dominique
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@Dominique
Je vous mets dans la liste des personnes respectables sur ce site ; il y en a qui des leçons particulières , mais j’ai autre chose à faire ( pas de smilies , c’est dommage , mais je pense que vous comprenez mon humour )
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Il y a des tas de chiffres , des graphes avec plein de flèches qui expliquent le cycle du carbone, mais ce ne sont que des suppositions.
Or les faits sont là : diminution drastique de nos activités en 2020, la courbe de concentration en CO2 de l’atmosphère continue sa progression sans aucun frémissement, aucune cassure, rien ! Donc nos activités n’ont rien à voir dans cette augmentation. Tout le reste n’est que baratin.
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Bonjour Pimpim, je ne pense pas que Roy Spencer (https://www.drroyspencer.com/2020/05/why-the-current-economic-slowdown-wont-show-up-in-the-atmospheric-co2-record/) soit un baratineur. Je crois même qu’il est de notre bord. Pourtant il dit à la fin de l’article cité qu’il aurait fallu 4x plus de réduction en 2020 (soit -43%), pour qu’on puisse entrevoir un début d’infléchissement. Amicalement. Dominique
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Ah c’est bien, vous avez progressé. Ceci dit, ça C’était démontré par analyse isotopique ( C12 / C13). Il vous reste encore à répondre à 2 ou 3 questions :
Le CO2 est-il un gaz à effet de serre ? Si oui, vous avez terminé ,si non qu’est-ce qui explique la montée des températures depuis 50 ans ?
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Bonsoir Zimba,
Ne perdez pas espoir, seuls les imbéciles ne changent jamais d’avis comme sus-dit, alors vous devriez y parvenir vous aussi.
Il n’y a pas d’effet de serre, si ce n’est dans la serre de mon potager. Les gaz CO2 ou H2O absorbent de l’énergie à une fréquence et la réemettent à plus basse fréquence (infrarouge), dans toutes les directions, y compris l’espace. C’est pourquoi « effet de serre » est un terme impropre car il induit en erreur et affole celui qui le reçoit qui pense automatiquement à une espèce d’embalement comme dans une serre, ce qui est physiquement faux, mais psychologiquement efficace pour effrayer la ménagère de 50ans. Il s’agit juste de gaz réchauffant (ré-émission de l’énergie reçu dans l’infrarouge et dans toutes les directions). D’autre part, Le CO2 de ce que j’ai compris est saturé, et son augmentation n’influence que très peu la température.
Pour la 2e question, je ne sais pas dire. Pas plus que pour l’optimum médiéval, ou romain. Vous savez vous, pour ces 2 cas ? Et vous savez dire pourquoi quand les glaciers fondent, on découvre des vestiges de villages d’il y a quelques milliers d’années ? Moi non, Mais si vous savez, je suis preneur.
Amicalement Dominique
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Zimba,
1. Le rapport C12/C13 ne donne pas la cause de l’augmentation du taux, il confirme juste trivialement la progression de la part de carbone anthropique dans l’atmosphère ce qui n’est pas la même chose.
2. Que le CO2 soit un gaz à effet de serre n’implique pas que l’augmentation de son taux produise une augmentation des températures de surface.
3. Il n’y a pas de corrélation entre le taux de CO2 et la température globale, proprement mesurée, à l’échelle des 100 dernières années.
Dominique Crestey,
L’analogie de la serre n’est pas complètement fausse. Dans le cas de l’atmosphère comme dans celle de la serre, il y a relative transparence au rayonnement entrant et dispositif freinant le refroidissement. Dans le cas de l’atmosphère, il s’agit des GES qui freinent le refroidissement radiatif et dans le cas de la serre de l’enveloppe qui empêche le refroidissement par convection.
« Il s’agit juste de gaz réchauffant (ré-émission de l’énergie reçu dans l’infrarouge et dans toutes les directions). »
Les GES sont au contraire des gaz refroidissants. Ils tempèrent la surface parce qu’ils freinent son refroidissement radiatif mais ils ne peuvent que refroidir l’atmosphère. C’est essentiellement la convection qui en assure le chauffage.
« D’autre part, Le CO2 de ce que j’ai compris est saturé, et son augmentation n’influence que très peu la température. »
Du point de vue strictement théorique, personne n’en n’a jamais rien démontré de tel. Il y a saturation dans la mesure au l’augmentation du taux n’a pratiquement plus d’effet sur la fermeture de la fenêtre atmosphérique au niveau de la mer mais la théorie des climatologues met en avant le mécanisme de l’augmentation du niveau moyen d’émission. Rien n’est démontré parce que l’effet de serre est impossible à calculer sur la base des lois de la physique; fait parfaitement reconnu par les théoriciens et mentionné dans toutes les bonnes publications sur le sujet.
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Si quelqu’un est abonné…..
https://www.lopinion.fr/edition/economie/climato-realistes-nouveaux-habits-climatosceptiques-251905
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Si un journal comme l’Opinion découvre l’existence des climato réalistes comme si c’était un « habillage » de conspirationistes c’est que ses journalistes ne font pas leur travail. Il est temps qu’ils ouvrent les yeux au moins pour constater l’existant sans idéologie préconçue comme cet article démontre le contraire avec suffisance
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En tous cas, j’admire le courage et l’endurance de Benoît face à un tel déferlement de dénigrements. A l’inverse, les alarmistes, qu’ils soient photographes, cinéastes, banquiers, peuvent raconter mais vraiment n’importe quoi, en toute impunité, avec un max de tribunes dans les grands médias. Toi, tu es mathématicien, physicien, professionnel des risques, tu peux tout sourcer avec « Science », la NASA ou même le GIEC et on te hurle dessus, par défaut, juste parce que les bien-pensants t’ont étiqueté dans le camp du mal.
C’est pas joli-joli comme paysage rationnel et intellectuel en France.
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Bonjour Philippe, À l’image de Roy Spencer, qualifions de nazis du climat, ceux qui qualifient Benoît (et nous) de négationniste ou de conspirationniste https://www.drroyspencer.com/2014/02/time-to-push-back-against-the-global-warming-nazis/
Extrait : « …So, as long as they continue to call people like me deniers, I will call them global warming Nazis… »
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Bien sûr !Mais je n’irai pas jusqu’à utiliser les mêmes termes injurieux que ce qui nous contestent !
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@Philippe Bein, il a pas tort Dominique. Les réalistes essaient d’avoir une science pure et neutre mais les alarmistes sont scientistes, ils ont des objectifs politiques. Ils se moquent du camp du vrai, c’est le camp du bien dans lequel ils veulent être donc ils dénigrent, classent les réalistes dans les extrêmes, diffament et le pire, c’est qu’ils gagnent les batailles ainsi et je crois que le Roy Spencer l’a bien compris. Pour ma part, ça fait longtemps que j’ai arrêté avec cette belle neutralité pure qui nous fait perdre toutes les batailles. Le Monde classe Courtillot à l’extrême droite, tout est là. L’infamie pour gagner la bataille des idées, peu importe la réalité des faits.
Sur le fond, ce sont bien des fascistes du climat pour les raisons suivantes :
– idéologie totalitaire visant un changement sociétal entier, couvrant tous les domaines de l’activité humaine
– criminalisation des idées réalistes, intimidations, diffamations, censures de la liberté d’expression, exclusions des réalistes de leurs emplois, judiciarisation des réalistes et Nuremberg du climat
– néocolonialisme vert et pressions sur les ressources au sud (fossiles, minières, agricoles…)
– repli protectionniste vert (fermetures aux économies mondiales , taxe carbone aux frontières)
– xénophobie (phobie de la démographie des pays du sud, adoration des états de subsistance et de pauvreté des sociétés qui vivent encore proches de la nature, diminution des flux de personnes de l’international vers l’Europe pour sauver le climat : eh oui, l’étranger est accusé de produire des GES quand il vient en Europe, il faut donc l’en empêcher en augmentant un max leurs billets d’avion. A l’inverse, l’Européen qui voudrait faire des découvertes culturelles et fraterniser avec les autres peuples de la planète en est dissuadé. Il doit faire du tourisme près de chez lui).
« Fascistes du climat » est d’ailleurs bien meilleur que « Khmers verts » (que je n’ai jamais aimé) car la lutte contre le fascisme est un message qui raisonne bien plus loin dans la société française, jusqu’à l’extrême gauche. Et qu’un scientifique aussi pointu en vienne à parler de fascisme climatique montre bien la gravité et l’immensité du combat que nous avons à mener.
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Vu comme ça c’est bien vu…
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@Philippe, Bonjour Philippe,
Juste pour dire qu’à un moment donné, on peut (voire on doit) exprimer sa colère quand on se fait insulter de la sorte. À défaut, l’insulte peut finir par se banaliser, ce que refuse Roy Spencer, et je pense qu’il a raison. « Nazi du climat » est une réponse adéquat à « Négationniste », car tout en exprimant l’indignation de la référence à la Shoa, elle retourne le compliment à l’envoyeur en soulignant son comportement autoritaire fascisant qui mène à cette situation inédite en science. C’est très subtile en fait comme réponse.
Et pour donner un autre exemple, je mets cette vidéo de 5mn https://www.youtube.com/watch?v=RLMkPX18aXA où Judith Curry très en colère, évoque ses attaques personnelles où on la traite elle aussi de négationniste.
Amicalement Dominique
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Pour la vidéo, c’est à 3’37 qu’elle évoque l’insulte « Négationniste »
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« + 5° en 2100 » dit le consultant Goldberg interviewé pour descendre Benoît.
Bravo ! Si en politique, il y a un point Godwin ; en matière de climat il y a un point Goldberg, le 5°C en 2100, tant qu’à faire.
Mais que cette attaque vienne d’un journal libéral, après le soutien de l’aile libérale du Figaro à travers la publication de la tribune de Benoît, montre que la question n’est pas tranchée chez les libéraux et vous savez pourquoi ? Car un paquet des libéraux ont investi dans l’économie verte et attendent leur ROI. C’est tout bête, ils sont libéraux dans le portefeuille, pas dans la liberté.
Et bien entendu, on est qualifiés d’extrême droite, c’est tellement facile de ne pas faire penser les lecteurs…
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Benoît va avoir besoin de tout notre soutien : ils vont le traîner dans la boue, comme le faisaient les nazis et les communistes.
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Oui, il le faut, exactement « Tout notre soutien ».
Surtout que c’est vraiment quelqu’un de bien, en plus d’être juste, qui ne mérite malheureusement nullement ce traitement là.
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Quand on dit du mal de quelqu’un c’est qu’il a visé juste. C’est déjà une première victoire
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Non soutiendrons Benoît, la vérité rend libre. Résistons fac aux usurpateurs. Bien à vous tous. JR
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Exprimons tous par écrit notre soutien à Benoît.
Il faut vraiment avoir le cuir épais pour résister ainsi, c’est extrêmement déstabilisant…
Bravo à toi Benoît, pour ton courage, ton dévouement.
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Nous ne sommes pas dans un salon feutré à discuter entre spécialistes sur un sujet technique. C’est de la politique, tous les coups, toutes les vacheries et bassesses sont permises.
Dans ce genre de combat, l’honnêteté intellectuelle et la politesse sont des boulets.
Soutien à Benoît !
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Je pense que la campagne présidentielle sera l’occasion de mettre aux futurs candidats le nez dans leurs cacas ; je ne sais pas si internet suffira pour convaincre le peuple qui lit plutôt les journaux et écoute les médias
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Le concept d’addition à la réduction est intéressant. C’est sans compter l’augmentation de la recrudescence.
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