Lettre de Clintel à Davos

Hier, un courrier a été adressé par Clintel à l’organisateur du forum de Davos. En voici la traduction française.

À l’attention de Borge Brende
Président du Forum Économique Mondial

Professeur Guus Berkhout
Président de CLINTEL

Le 20 janvier 2020.

Votre Excellence,

Malgré le réchauffement climatique, les derniers 150 ans ont vu un accroissement sans précédent de la qualité et de l’espérance de vie humaine partout sur la planète. C’est ainsi que la pauvreté n’a jamais été à un niveau aussi bas qu’aujourd’hui. Les statistiques nous disent que, grâce à des politiques d’adaptation intelligentes, le nombre de décès causés par les catastrophes naturelles a fortement diminué.

Il n’y a pas d’urgence planétaire, climatique ou autre. La crise climatique n’existe que dans les modèles informatiques. Oui, nous pouvons, et nous allons continuer à lutter pour faire mieux pour chacun, sur de multiples fronts, y compris la compréhension du climat et la détermination des meilleures stratégies pour s’adapter à ses changements.

Une terrible conséquence de l’actuelle panique causée par les modèles est que nous abandonnons des éléments-clés de nos systèmes énergétiques jusqu’ici efficaces, fiables et bon marché. Or ceux-ci sont le fondement de la qualité et de la durée de la vie humaine. La dégradation de notre énergie conduira inévitablement au déclin économique et à l’augmentation de la pauvreté, particulièrement dans les pays hors de l’OCDE.

Voilà pourquoi la prétendue « atténuation » climatique est une politique irresponsable. La base du développement économique et social est l’adaptation à l’évolution climatique.

Face à la bruyante rhétorique politicienne, nous pressons les dirigeants mondiaux d’accepter le fait qu’il n’y a pas d’urgence climatique. Nous avons amplement le temps d’améliorer la société à l’aide des avancées scientifiques. Ce temps doit être consacré à l’adaptation, une stratégie efficace dans tous les cas.

Nous vous invitons également à organiser avec nous une rencontre constructive et ouverte entre scientifiques de renommée internationale des deux côtés du débat sur le climat. Un tel événement s’inscrit dans le principe sain et ancien selon lequel toutes les parties concernées doivent être entendues. Audiatur et altera pars.

Cordialement, les ambassadeurs de CLINTEL,

Professeur Ivar Giaever, prix Nobel (Norvège)
Professeur Guus Berkhout (Pays-Bas)
Professeur Reynald du Berger (Canada francophone)
John Droz jr. (États-Unis)
Terry Dunleavy (Nouvelle Zélande)
Viv Forbes (Australie)
Professeur Jeffrey Foss (Canada anglophone)
Jens Morton Hansen (Danemark)
Morten Jødal (Norvège)
Professeur Demetris Koutsoyannis (Grèce)
Rob Lemeire (Belgique néerlandophone)
Professzeur Richard Lindzen (États-Unis)
Dr. Thiago Maia (Brésil)
Dr. Henri A. Masson (Belgique francophone)
Professeur Ingemar Nordin (Suède)
Jim O’Brien (Irlande)
Professeur Ian Palmer (Australie)
Douglas Pollock (Chili)
Professeur Alberto Prestininzi (Italie)
Dr. Benoît Rittaud (France)
Professeur Fritz Vahrenholt (Allemagne)
Viconte Monckton of Brenchley (Royaume-Uni)

17 réflexions au sujet de « Lettre de Clintel à Davos »

  1. pragmatique mais je regrette l’usage de « réchauffement climatique » qui est universellement utilisé comme incluant la cause du CO2 anthropique. Le réchauffement de la terre est réel, depuis 150 ans + , , personne ne peut le nier, mais il faut faire réapparaître les causes possibles ou l’absence de cause démontrée par les faits .

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  2. Ping : LETTRE DE CLINTEL À DAVOS | Le blog de Reynald Du Berger

  3. Il faut que j’écrive cet article qui montre qu’il n’y a pas d’urgence mondiale. J’ai regroupé toutes les données et graphiques. Grosso modo : 9000 décès de CatNat en 2019 (dont aléas geophysiques compris), tendance baissière sur les 30 dernières années (52000 morts/an en moyenne) et ceci pour tous les quantiles de revenus de la population. Pareil pour les dommages, tendances baissières en % de PIB pour tous les quantiles de population.
    Ces chiffres sont validés par les Nations Unies.

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  4. Il y aurait donc un décalage entre les données des Nations Unies et celles de l’IPCC, agence dépendant administrativement des Nations Unies ?
    Ce serait un peu comme la polémique entre le CIRC et l’OMS dont il dépend.

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  5. En réponse à : « Le 23 janvier 2020 à 8 h 27 min, tikilgs a dit :
    pragmatique mais je regrette l’usage de « réchauffement climatique » qui est universellement utilisé comme incluant la cause du CO2 anthropique. Le réchauffement de la terre est réel, depuis 150 ans + , , personne ne peut le nier, mais il faut faire réapparaître les causes possibles ou l’absence de cause démontrée par les faits . »
    …………… ………… ………….
    @ tikilgs vous dites : Le réchauffement de la terre est réel, depuis 150 ans + , , personne ne peut le nier,

    Moi aussi je regrette que nous, climato-réalistes, utilisions l’expression « réchauffement climatique » comme si cela existait vraiment, par l’intermédiaire d’un effet de serre, notamment du CO2. Cependant, je maintiens qu’il n’y a pas d’effet de serre des gaz, ni en serre ni dans l’atmosphère. Cela a été démontré par Gerlich et Tscheuschner, il y a plus de 10 ans. Je rappelle qu’après l’exposé de 6 preuves jamais réfutées depuis, ils concluent : « l’hypothèse d’un effet de serre atmosphérique est réfutée ». Donc, si je suis d’accord avec eux, et bien sûr je le suis, IL N’Y A PAS DE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE GLOBAL, ni depuis 150 ans, ni depuis 15 ans.

    J’ai fait depuis quelques années un essai sur ces notions de température et de thermométrie qui me semblent si mal comprises : Deux grds absents Solvay 1911 Boltz et thermo https://tinyurl.com/y992nqca . Plus récemment ma lecture de Tennebaum « des mots et des maths » conseillée par Benoît est résumée ici : https://mythesmanciesetmathematiques.wordpress.com/2019/11/24/deux-livres-un-auteur/#comment-16853n elle m’a fait approcher les fautes de raisonnement traduites dans le vocabulaire mathématique et physique qui me semblent présider à cette ENORME incompréhension des principes de la thermodynamique.

    Le premier principe n’est pas lié à un EQUILIBRE entre énergie reçue et énergie émise ou transférée par un travail (W) ou de la chaleur (Q). Ce n’est pas : Delta U (énergie interne) = Q (chaleur) + W (travail). Il ne faut pas oublier l’entropie S. Le second principe introduit cette dernière entité, S, qui caractérise la thermodynamique. La notion de température moyenne ne correspond pas à Tmoy = (Tch + Tfr)/2, tout transfert d’énergie qui augmente Delta U, augmente S, car, pour 1 masse de gaz ou de liquide, qui augmente la température d’une masse équivalente plus froide, l’accroissement de l’entropie de la partie qui se refroidit est toujours plus grande que la perte d’entropie de celle qui se réchauffe.

    L’entropie est supposée fonction de 1/T, si T tend vers 0 alors 1/T tend vers l’infini. « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » La chaleur n’est pas le stade ultime de la dégradation de l’énergie, c’est l’ENTROPIE.

    A la suite de toutes ces négations pour ce qui N’EST PAS la température je voudrais bien que l’on réfléchisse à la constante d’entropie de Boltzmann, kB, qui lui sert d’unité élémentaire souvent exprimée par la relation suivante kB=1,38064852 * 10^−23J * mol^-1 * K^−1. A mon avis, c’est une égalité qui ne peut se comprendre, car la quantité discrète kB ne peut pas s’exprimer à la fois PAR molécule ET PAR degré. En effet, si le nombre de molécules, Na, nombre d’Avogadro, est bien discret, le nombre de degrés est continu. S’il n’existe pas de demi molécule, par contre il peut exister des demi, ou dixième, ou n’importe quelle fraction de degré.

    Qu’en pensez vous ?

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