Proposition de loi sur l’éolien

L’ami jipebe29 a eu la bonne idée de mettre l’autre jour en commentaire un lien vers une proposition de loi déposée le 14 janvier « pour un développement responsable et durable de l’énergie éolienne« . Celle-ci est présentée par 27 députés, dont 23 du groupe Les Républicains et 4 du groupe UDI, Agir & Indépendants. L’exposé des motifs est un concentré de bon sens à lire absolument, raison pour laquelle je le republie ci-dessous in extenso.

N° 2571

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ASSEMBLÉE NATIONALE

CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958

QUINZIÈME LÉGISLATURE

Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 14 janvier 2020.

PROPOSITION DE LOI

pour un développement responsable et durable de l’énergie éolienne,

(Renvoyée à la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire , à défaut de constitution d’une commission spéciale dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)

présentée par Mesdames et Messieurs

Emmanuel MAQUET, Véronique LOUWAGIE, Laure de LA RAUDIÈRE, Marc LE FUR, Jean-Marie SERMIER, Valérie BEAUVAIS, Raphaël SCHELLENBERGER, Claude de GANAY, Arnaud VIALA, Bernard PERRUT, Laurence TRASTOUR-ISNART, Josiane CORNELOUP, Stéphane VIRY, Xavier BRETON, Éric PAUGET, Pierre MOREL-À-L’HUISSIER, Emmanuelle ANTHOINE, Isabelle VALENTIN, Valérie LACROUTE, Guy BRICOUT, Rémi DELATTE, Daniel FASQUELLE, Éric STRAUMANN, Vincent DESCOEUR, Frédérique MEUNIER, Stéphane DEMILLY, Bérengère POLETTI,

députés.

EXPOSÉ DES MOTIFS

Mesdames, Messieurs,

L’énergie éolienne n’est pas une énergie comme les autres. Elle est paradoxale à plus d’un titre. Le premier paradoxe est que c’est l’une des sources d’énergie les moins productives du fait de l’intermittence du vent, pourtant elle est l’une des plus soutenues par l’État, ayant déjà obtenu plus de 9 milliards d’euros d’aides directes sur les vingt dernières années. Ce chiffre, qui ne comprend pas les coûts induits, comme l’adaptation de notre réseau électrique, a été atteint pour la majeure partie en-dehors de tout contrôle budgétaire du Parlement.

Et cet engagement budgétaire est appelé à grossir : lors de son audition le 4 avril 2019 devant la commission d’enquête sur l’impact économique, industriel et environnemental des énergies renouvelables, sur la transparence des financements et sur l’acceptabilité sociale des politiques de transition énergétique, le président de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) a indiqué que les sommes d’ores et déjà engagées pour la période 2019-2043 étaient, selon les hypothèses de prix du marché, entre 21 et 25 milliards pour l’éolien terrestre et entre 20 et 23 milliards pour l’éolien en mer.

Cela représente, si l’on prend l’estimation la plus basse, une moyenne d’1,7 milliard par an pour la filière éolienne. Et ce, sans même compter les dépenses nouvelles liées aux nouveaux projets nécessaires pour remplir les objectifs de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). Celle-ci prévoit de porter la part de l’énergie éolienne à environ 15 % de notre production électrique en 2028. Dans son rapport spécial de juin 2019 sur la mission Écologie, développement et mobilités durables du budget 2018, M. Julien Aubert estimait l’impact budgétaire final du soutien public aux éoliennes, une fois rempli cet objectif, entre 72,7 et 90 milliards d’euros. Une somme colossale, équivalente à ce que la France a dépensé initialement pour se doter de son parc nucléaire, à ceci près que les éoliennes produiront cinq fois moins d’électricité et auront une durée de fonctionnement trois fois inférieure.

Si l’investissement public qui leur est consacré est sans commune mesure avec la capacité réelle des éoliennes à produire de l’électricité, l’investissement privé l’est tout autant. Tout se passe comme si la production d’électricité n’était pas la première chose que l’on attend des éoliennes. Compte tenu des conditions météorologiques, une éolienne ne fonctionne à pleine puissance en moyenne que 21 % du temps. En plus de ne pas pouvoir tourner quand il n’y a pas de vent, elles doivent aussi s’arrêter quand il y en a trop, sous peine de dégâts. C’est la raison pour laquelle, en 2017, lors du premier appel d’offres multi-technologies mettant en concurrence, pour 16 projets, à la fois des éoliennes et des panneaux photovoltaïques, l’ensemble des projets ont été remportés par des installations photovoltaïques. Parmi tous les dossiers déposés et pour une même puissance, les panneaux solaires étaient en moyenne capables de produire autant d’électricité à un prix 27 % moins cher que les éoliennes. Cela n’a pourtant pas suscité la moindre remise en question des objectifs stratégiques de la France en la matière.

Cette faible productivité conduit naturellement à un impact particulièrement faible des éoliennes dans notre bouquet énergétique, soit 5,1 % de la production nationale en 2018. En l’occurrence, même si elles produisaient dix fois plus, elles n’auraient toujours aucun impact sur nos émissions de gaz à effet de serre, puisqu’elles s’inscrivent dans le contexte français où la production d’électricité est déjà décarbonnée à 98 %. C’est le deuxième paradoxe de cette énergie : les éoliennes sont devenues le symbole de la transition énergétique alors qu’elles n’ont dans notre pays aucun impact sur les émissions de gaz à effet de serre qui provoquent le réchauffement climatique, ayant principalement vocation à remplacer le nucléaire qui ne produit pas de CO2.

D’après la documentation Base Carbone de l’Ademe, qui prend en compte l’intégralité du cycle de vie des énergies, y compris l’extraction et l’acheminement des éléments nécessaires à leur fonctionnement, les émissions de CO2 du secteur nucléaire sont de 6 grammes par kWh d’électricité, soit deux fois moins que l’éolien terrestre (12,7 g CO2eq/kWh). Cela fait du nucléaire l’énergie la plus propre du marché avec l’hydraulique.

À ce sujet, des « fake news » se sont profondément ancrées dans l’opinion publique, puisque d’après un sondage BVA pour Orano publié en juin 2019, 69 % des Français pensent que l’énergie nucléaire contribue au réchauffement climatique, ce chiffre s’élève à 86 % chez les 18-34 ans. Un contresens flagrant au regard des chiffres précédemment cités. Par ailleurs, si l’on observe la consommation d’énergie finale de notre pays, l’électricité n’en représentait que 26,6 % en 2016. Ce sont bien les produits pétroliers qui restent la première source énergétique de notre pays, avec 36,1 % de l’énergie finale, ultra-majoritaire dans les transports et l’agriculture. À la lumière de ces informations, la Cour des comptes a estimé en mars 2018 que, pour répondre aux enjeux climatiques, les objectifs nationaux auraient dû se concentrer sur les énergies renouvelables thermiques permettant de remplacer les produits pétroliers.

Ce n’est pour l’instant pas le cas, puisque le soutien public aux énergies renouvelables électriques est de l’ordre de dix fois supérieur au soutien aux énergies renouvelables thermiques. La Cour en tire la conclusion que l’objectif de la politique énergétique n’est pas de lutter contre le réchauffement climatique, mais de remplacer une énergie propre par une autre énergie propre plus coûteuse : « La place consacrée aux énergies renouvelables électriques dans la stratégie française répond à un autre objectif de politique énergétique, consistant à substituer les énergies renouvelables à l’énergie de source nucléaire. »

Les objectifs très volontaristes de développement éolien sont donc largement déconnectés de leur performance et de leur utilité climatique. Pire, ils demandent à nos concitoyens, en plus d’un effort financier, un effort sociétal pour les accepter malgré des externalités négatives conséquentes. C’est le troisième paradoxe éolien : alors que la silhouette distinctive des éoliennes est connotée très positivement auprès des médias et des gouvernements qui l’associent à une démarche environnementale vertueuse et progressiste, l’ampleur de leur impact sur le cadre de vie, particulièrement dans les campagnes, est inédit dans l’histoire. La physionomie des horizons ruraux, forgée par une structure agraire séculaire, n’avait jamais été aussi lourdement influencée par un élément industriel. C’est une profonde remise en question de la notion même de ruralité telle qu’elle est conçue et chérie dans notre inconscient collectif et qui constitue notre patrimoine immatériel au charme reconnu dans le monde entier. La présence de ces turbines y compris aux abords de monuments historiques peut sévèrement atteindre leur attractivité.

Pire, les nuisances sonores et électromagnétiques occasionnées par les éoliennes aux abords des zones d’habitation, ainsi que le brassage d’air qu’elles occasionnent, sont souvent évoqués par les riverains comme des nuisances pouvant affecter leur qualité de vie, mais aussi la valeur de leur patrimoine immobilier. La destruction massive d’oiseaux est également évoquée. Ces aspects n’ont manifestement pas fait l’objet d’études assez poussées de la part des pouvoirs publics, et mènent à la généralisation du mécontentement dans les départements les plus dotés en éoliennes.

Cette sous-évaluation des impacts négatifs des éoliennes constitue un autre paradoxe : malgré une popularité en apparence solide (d’après un sondage Harris Interactive pour France Énergie Éolienne d’octobre 2018, 73 % des Français ont une image positive des éoliennes), aucune autre industrie ne suscite autant de contestations judiciaires et sociales qui se manifestent par un taux très élevé de recours en justice. La situation est telle que le Gouvernement s’est résolu à supprimer par décret un degré de juridiction pour accélérer la purge des recours contentieux contre les éoliennes terrestres : une dérogation inédite qui vise à taire le malaise que suscite cette technologie dans l’opinion publique. Dans ce contexte, les outils de démocratie directe sont clairement mal pensés et donnent le sentiment qu’ils servent à écouter les promoteurs plutôt que le peuple. Un peuple qui ne bénéficie pas vraiment des retombées de la filière éolienne.

Évoquons enfin le cinquième paradoxe des éoliennes : malgré la place de premier ordre prise par la France dans le domaine éolien (7e pays mondial en terme de puissance installée), les retombées industrielles, commerciales et en termes d’emploi sont incomparablement plus faibles que celles que l’on peut observer dans d’autres pays voisins. Le secteur ne fournit que 18 000 emplois actifs, directs et indirects en France, moins d’un quart étant des emplois industriels. Par ailleurs, la balance commerciale de la filière était encore négative en 2015, avec environ 951 M€ d’importations pour 663 M€ d’exportations (rapport de 2017 de l’ADEME sur la filière éolienne française). En réalité, la France a échoué à créer le moindre champion industriel, important la plupart de ses équipements des leaders allemands et danois.

Dans ces conditions, une réforme globale et profonde du système éolien est nécessaire. La présente proposition de loi n’est pas une tentative d’opposition à la filière éolienne, dont les vertus sont reconnues, notamment la diversification de notre bouquet énergétique. Il s’agit simplement d’ancrer son développement dans une série de règles plus respectueuses de l’argent public, du cadre de vie de nos concitoyens et des impératifs de notre équilibre énergétique.

L’article premier établit un moratoire sur l’installation de nouvelles éoliennes afin de prendre le temps de la réflexion. Toutes les raisons évoquées ci-dessus donnent à penser qu’un emballement s’est produit. Ce moratoire permettra de clarifier les règles relatives à la filière. En Espagne, un tel moratoire a été mis en œuvre entre 2013 et 2016, ce qui a permis au pays de revoir sa réglementation. Cette décision a été bénéfique et n’a pas empêché l’Espagne de devenir l’un des leaders européens de l’éolien, qui couvre aujourd’hui 20 % de sa consommation d’énergie. Un moratoire a également été nécessaire en France en 2010 pour calmer l’emballement sur les panneaux solaires.

Une fois ce moratoire mis en place, les autres articles proposent toutes les réformes propres à constituer un meilleur cadre pour le développement durable et responsable de cette énergie.

L’article 2 vise à mettre fin aux aides publiques à la filière éolienne. En tant que filière mature et « au prix du marché », selon les mots du ministre de la transition écologique et solidaire, elle n’a manifestement plus besoin d’aides publiques.

L’article 3 vise à rendre obligatoire la mise en concurrence inter-technologies qui a déjà été essayée de manière concluante par le ministère de la transition écologique et solidaire.

L’article 4 vise à abroger les tarifs de rachat garantis.

L’article 5 vise à porter à 75 % l’importance pondérée du critère du prix des projets dans l’évaluation de la qualité des dossiers lors des appels d’offres.

L’article 6 vise à mettre en place un droit pour les régions de suspendre l’installation de nouvelles éoliennes dans le cas où ce qu’on pourrait appeler leur « indice d’effort éolien » (puissance installée par rapport à la surface par rapport au potentiel) serait trop supérieur à une autre région. Il s’agit de répartir l’effort équitablement entre toutes les régions de France en cohérence avec leurs capacités venteuses.

L’article 7 vise à supprimer l’exemption de la quote-part de raccordement pour l’éolien offshore, rajoutée par un amendement gouvernemental à la loi sur l’interdiction de l’exploitation des hydrocarbures en 2017. Cette exemption crée une distorsion de concurrence en France avec les autres filières (éolien terrestre, solaire photovoltaïque, etc.).

L’article 8 vise à réorganiser les retombées fiscales entre les communes d’où les éoliennes maritimes sont visibles. Actuellement, deux critères sont considérés : la distance qui sépare la commune des éoliennes et la population communale. Ce deuxième critère ne semble pas pertinent et devrait plutôt être remplacé par la longueur du linéaire côtier d’où les installations sont visibles.

L’article 9 vise à déclarer que le développement de l’énergie éolienne doit se faire dans le respect de l’environnement.

L’article 10 vise à améliorer la transparence et l’information du public en matière d’énergie éolienne, à l’aide d’un rapport annuel officiel qui contiendrait plusieurs informations actuellement difficiles d’accès ou disséminées.

L’article 11 vise à fixer la distance d’éloignement minimale entre les habitations et les éoliennes proportionnellement à la hauteur de ces dernières, conformément à la recommandation formulée par l’Académie de médecine dans son rapport de 2017. Ce rapport indique que les nuisances sont liées à la puissance des éoliennes, et donc à leur taille. Il précise également que plusieurs études « concluent qu’à l’intérieur d’un périmètre de 1,5 kilomètres le bruit émis par les éoliennes perturberait la qualité du sommeil ». Pour ces raisons, il est proposé de fixer un multiplicateur de huit fois la hauteur de l’éolienne, pales comprises. Cela permettrait que les éoliennes de 180 mètres de hauteur soient éloignées de près d’1,5 kilomètre des habitations. En France, la taille moyenne d’une éolienne est de 135 mètres : la distance d’éloignement des habitations passerait de 500 mètres actuellement à un kilomètre, soit la distance actuellement envisagée par les pouvoirs publics allemands.

L’article 12 reprend le dispositif adopté au Sénat en 2016 visant à protéger le patrimoine de l’implantation débridée d’éoliennes en demandant l’avis favorable des architectes des bâtiments de France (ABF) lorsque les turbines seront implantées en covisibilité avec des monuments historiques ou des sites de l’UNESCO.

L’article 13 vise à rendre obligatoire le démantèlement complet du socle en béton des éoliennes lors de la remise en état des sites. Actuellement, les textes réglementaires ne prévoient d’enlever le socle que sur un mètre de profondeur en zone agricole et deux mètres en zone forestière, or ces socles atteignent parfois une vingtaine de mètres de profondeur. Cela représente, fin 2018 environ 7 millions de tonnes de béton armé laissés dans les sols partout en France. L’obligation d’excavation des socles en béton armé serait, d’après M. Charles Lhermitte, vice-président de France Énergie Éolienne, « très simple et pas beaucoup plus coûteux ». Il est donc proposé de la mettre en place.

L’article 14 vise à faire de la garantie obligatoire exigée en prévision du développement des éoliennes, fonction du coût de construction du parc. En effet, actuellement, la garantie est fixée par l’arrêté du 26 août 2011 à 50 000 € par éolienne. Lors de la commission d’enquête, M. Jean-Yves Grandidier, fondateur et président du Groupe Valorem, a précisé : « Le démantèlement d’un parc éolien coûte 50 000 à 75 000 euros par MW, soit 3 % à 5 % du coût de construction. » Il est donc proposé d’exiger une garantie de 5 % du coût de construction.

L’article 15 vise à rendre obligatoire la saisine de la Commission nationale du débat public (CNDP) avant tout lancement de procédure de mise en concurrence pour la construction et l’exploitation d’éoliennes terrestres, comme c’est déjà le cas s’agissant de l’éolien offshore. Il est primordial que le public soit consulté, notamment sur la localisation du projet, afin de pallier le déficit démocratique et de légitimité qu’occasionne souvent une prise de décision unilatérale s’agissant des projets d’éoliens terrestres.

L’article 16 vise à ce que l’avis conforme en cas d’installation d’éoliennes en mer ayant un impact sur les fonds marins soit obligatoirement délégué aux parcs naturels marins.

40 réflexions au sujet de « Proposition de loi sur l’éolien »

  1. Coucou,

    L’idée de base est bonne.
    Je rajouterai un paradoxe: Affirmer que l’energie nucléaire est la plus propre.

    Oh qu’il est beau mon lavabo !

    Bonne journée

    Stéphane

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  2. J »ai écrit à mon député. Si certains veulent en faire autant…
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    Cher …

    J’apprends que vous faites partie de la liste des députés qui ont présenté la proposition de loi n°2571 « pour un développement responsable et durable de l’énergie éolienne ».

    Je suis ravi de cette proposition car j’ai besoin de savoir que le député de ma circonscription prend le parti de la raison. C’est pourquoi je vous en félicite vivement.

    Avec la mise en évidence des paradoxes de la promotion des éoliennes, j’ai trouvé l’exposé des motifs particulièrement bien écrit et convaincant. Cet exposé est d’ailleurs très proche des arguments développés par l’Association des Climato-Réalistes (www.climato-realistes.fr, voir par exemple « Les mystères de l’éolien en mer »).

    Je suivrai avec intérêt le cheminement de cette proposition de loi dans les arcanes du Parlement. J’espère qu’elle sera l’occasion de débats rationnels, prenant en compte les réalités scientifiques, techniques et économiques dans l’intérêt des Français.

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  3. Bonjour

    C’est la même chose pour les panneaux solaires PV.

    Les ENR intermittentes sont des investissements inutiles qu’il faut stopper. En effet, contrairement à l’intox des écolos et des profiteurs, il n’y a pas de foisonnement entre les installations, même à l’échelle de l’Europe. Il y a des nuits d’hiver sans vent sur toute l’Europe pour lesquelles il faut la totalité des besoins de consommation assurés par des centrales pilotables (hydraulique, thermiques fossiles ou nucléaires). De ce fait, les ENR intermittentes sont un surinvestissement.

    Qu’est ce que ça rapporte?

    Sur le plan environnemental, c’est contre productif puisque nous avons le nucléaire. Cela conduit à avoir plus de centrales à gaz pour suivre leurs fluctuations rapides!

    Sur le plan économique, pour que ça rapporte, il faudrait que le coût complet des ENR (y compris adaptation du réseau ) soit inférieur au coût marginal des centrales pilotables.

    Dans le texte de loi proposé on ne parle pas de la mesure qui favorise le plus (et indûment) les ENR: l’obligation d’achat de l’électricité produite quelquesoit le besoin. Cela fausse complètement le marché et rend non rentable les investissements en centrales pilotables, ce qui conduit inévitablement au black out.

    Il faut arrêter définitivement toute cette gabegie, tous les experts en énergie ont écrit cela des dizaines de fois depuis vingt ans….

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  4. Magnifique démonstration !
    J’aime la comparaison d’émissions de carbone entre l’éolien en le nucléaire
    j’aimerais une comparaison de l’émissions de radioactivité entre ces deux secteurs

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    • Elle ne dit pas pourquoi 72% de nucléaire c’est trop. Elle ne dit pas non plus pourquoi 50% c’est bien. Zéro argumentation technique, c’est de la pure politique et c’est d’ailleurs absurde de vouloir réduire sa part alors qu’il n’émet pas de CO₂ quand on prétend par ailleurs vouloir atteindre la « neutralité carbone » pour « lutter contre le changement climatique ».
      Personnellement, je pense qu’on a effectivement été un peu trop loin avec le nuke, mais simplement parce-qu’il est surdimensionné la moitié de l’année (d’avril à octobre). On aurait un coût de revient du kWh encore plus bas avec un peu de moins de nuke et un peu plus de charbon/gaz/fuel qui seraient aujourd’hui mieux adaptés que le nuke pour pallier l’intermittence de l’éolien et du solaire.

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    • La compétence de Mme Wargon se situe bien davantage dans le lobbying que dans la technique. C’est une sous-ministre qui agit pour l’intérêt manifeste d’une filière et cela s’appelle un abus de pouvoir.

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  5. Très bon texte mais on peut même estimer qu’il est trop gentil.
    La distance minimale aux habitations de 8 fois la hauteur de l’éolienne (j’aurai même proposé 10 fois) aurait dû être imposée dès le début du développement de l’éolien, mais mieux vaut tard que jamais.
    Un reproche: il n’y a pas de limite de puissance proposée comme la LTECV le fait pour le nucléaire. Une limitation à 20 GW (voire même moins) de l’éolien et autant ou même moins pour le solaire est vivement souhaitable. Mais la proposition de suppression des subventions, qui est une excellente chose, pourrait de fait arrêter le développement de ces énergies coûteuses et peu efficaces.
    Le texte aurait pu aussi faire remarquer qu’on peut accuser l’éolien de ne pas respecter l’article 6 de la charte de l’environnement, ce qui milite pour une réduction de l’éolien et non une poursuite de son développement.

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  6. Ayant durant trente ans travaillé dans la réalité de la distribution électrique sur de vastes territoires, dans une de ces « tours de contrôle » qui en supervisent le fonctionnement, un jour m’appelle le responsable technique de l’hôpital Poincaré de Garches, qui se plaint : « Mais qu’arrive-t-il ? Mon électricien mesure 440 Volts entre phases (Et pas 380) en ce moment, on a des appareillages qui s’arrêtent tout seul, par leur protection, qu’est-ce qui se passe ?». L’hôpital était alimenté en 20 000 volts par un câble issu d’une sous-station toute proche, elle-même alimentée en 63 000 volts. Je suis à deux doigts d’expliquer à ces braves que ça doit venir de chez eux, avant même que j’ai eu le temps de vérifier nos télémesures, j’entends mon chef, passant derrière moi, qui avant entendu la conversation, et qui me chuchote « Ah ouais, faut que je vous le montre ! J’ai oublié… »
    Et là il me tend une brochure très technique, et nationale, qui explique qu’il a été décidé de rehausser la tension de distribution globale en France de 2 %. Ce sont les transformateurs HT/MT qui régulent au final, et donc leur régleur verront leur référence augmentée d’autant. Et pourquoi ? Parce que l’on subodore (Sur modélisation globale) que l’émergence d’une production délocalisée dans tous mes coins du réseau, surtout en basse tension, en des lieux reculés où le réseau est un peu à la peine, risque de provoquer des variations telles que l’on va possiblement flirter vers le très bas au gré des à coups de soleil ou de vent. On préfère donc doper la tension plutôt que de risquer un creux faisant flancher les lointaines trayeuses et autres quincailleries plus ou moins datées.
    Ainsi, selon un tableau de marche laborieux, on a augmenté de 2 % la totalité de la tension finale des presque 100 000 mégawatts français. Ce qui fait que sur des charges non régulées, on en a augmenté les consommations ! Pour digérer la chouette énergie propre et si verte, et si gratuite et si vertueuse. Cette augmentation n’est pas proportionnelle mais quadratique ! C’est le carré de la tension qui est prendre en compte dans la formule. Donc, on permet aux lampes à incandescence de mieux rayonner, et de consommer, etc.

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    • Super témoignage technique.Qui peut m’expliquer (j’aimerais tant comprendre) comment nos députés, qui consultent des spécialistes (ou sont censés le faire), continuent à faire des choix énergétiques aussi catastrophiques ?

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      • Ils ont plus confiance dans les propos de Corinne Lepage qui se répand partout pour dire que le stockage de masse de l’électricité dans des batteries, c’est dans la poche, et que l’intermittence éolienne n’est plus un problème ! Sous peu, l’Europe sera sur onduleur, et la planète sera sauvée… J’ai mis en œuvre des onduleurs, je sais ce qu’il en est dans les « centres de calculs » (Dites « data centers »…), et savent-ils, les « gens », que les énormes batteries qui secourent les serveurs ne sont là que pour donner aux gros moteurs des groupes électrogènes le temps de se mettre en route, soit une dizaine de minutes… De bon gros moteurs bien fumant, au gabarit de ceux des caboteurs grecs, autres merveilles sauvant la planète.

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      • cela fait 20 ans que les « sachant » ‘ ont démontré l’inanité des filières renouvelables en France(cela s’applique, et devient évident partout ou, contre toute logique, des gouvernements guidés par quelque avantage électoral ont voulu imposer ces filières)
        https://www.sauvonsleclimat.org/fr/base-documentaire/eolien-et-systeme-de-production-delectricite
        toute énergie « fatale  » qui vient sur le réseau le fait en effaçant une source de base, qui de toute façon continue à tourner,
        Les réserves indispensables à la stabilité doivent de toute façon être assurées par des sources pilotables
        On comprend tout de suite que ces filières sont parfaitement inutiles, bien que très coûteuses
        Tous les gens qui ont 2 neurones peuvent comprendre , mais ces raisonnements ne peuvent franchir le mur de l’idéologie
        On payera donc ,encore une fois, pour les lubies des crétins vertrs, cela devient une facheuse habitude

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      • « ils » mettent leur carrière politique prioritaire sur l’intérêt du citoyen, même genre de comportement que le mafieux loyal envers Don Corleone avant la loi.
        Bon on peut aussi leur laisser la présomption de simple bêtise crasse.

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      • J’ai « pratiqué » l’électricité sous bien des formes, et selon différents niveaux « physiques », programmateur informatique au départ (J’écrivais des programmes en assembleur pour faire fonctionner des imprimantes) puis suis rentré dans le domaine de l’énergie, avec des passages dans la téléphonie et autres moyens d’action à distance, bref, du milliwatt aux milliers de mégawatts, pour finir. J’ai été « manœuvrier », au contact de la haute tension, pour « dépanner » par tous les temps, de jour comme de nuit, puis ensuite j’ai, durant quinze ans, été « dispatcher », pour faire court, en distribution on dit « technicien de conduite », en régime 3×8. Aussi je m’intéresse à toutes ces questions avec regard indécrottablement réaliste ; je sais, moi, ce à quoi ressemblent électriquement 7 hectares de panneaux solaires installés par Renault, dans les Yvelines et qui produisent par bouffées de 7 MW, et puis soudainement plus rien ! A cause d’un nuage ; ce que consomme une usine de réfrigération (Pour climatiser) à la Défense, quand il fait 30°, j’ai assisté à l’extinction électrique progressive des usines Peugeot à Poissy, et à l’essor des data centers, parallèlement, en direct. Je travaillais dans l’entité qui supervisait le réseau électrique de la partie ouest de l’île de France. Pour fixer les idées, on frisait les 5 000 MW de puissance les soirs de grand froid. Il y a trente « agences » de ce type en France, avec un seul agent en poste, en dehors des heures ouvrables.

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  7. Le début difficile de changement d’époque. Toujours la même opposition aux éoliennes. Certes vous soulignez avec raison que la consommation d’électricité en France n’est pour l’instant que le quart de l’énergie totale, les 75 % étant les fossiles, pétrole en majorité gaz et charbon. Si l’éolien arrive un jour à la moitié du mix électrique produit (il y a du boulot), ce ne sera que 12.5% du total énergétique. En effet, le plus urgent étant de decarboner, c’est remplacer les fossiles, donc il faudra beaucoup beaucoup plus d’Enr !! Et il faudra en parallèle développer l’électrification de l’industrie, du transport, du chauffage bâtiments,…etc. Pour le transport aérien, la seule solution sera les bio carburants de nouvelles générations , pour faire décoller les gros porteurs. Quand on met tout ça sur la table, ça paraît être un immense défi pour l’avenir. Encore une fois, on n’arrête pas l’évolution. Mais il y a encore des freins, des questions, du conservatisme… est-ce qu’on a vraiment le choix ?

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    • Pauvre Zimba !
      Vos voulez changer d’époque mais vous ne savez ni pourquoi ni comment.
      Où est le défi pour l’avenir alors que nous avons à disposition une énergie nucléaire complètement décarbonnée, p

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    • « changement d’époque. […] Mais il y a encore des freins, des questions, du conservatisme… »

      Air connu, à la mode « Mai 68 » – au moins pour ma génération –, pas mort ? :
      « Cours, cours camarade, le vieux monde est derrière toi ! »

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    • @ZImba: En effet, le plus urgent étant de decarboner, c’est remplacer les fossiles, donc il faudra beaucoup beaucoup plus d’Enr !

      Quel étrange raisonnement. Remplacer les énergies fossiles par de l’électricité, admettons, mais pourquoi des Enr ???

      Présenter l’éolien comme une techno disruptive c’est assez hilarant. Les moulins à vent ont été inventés au mouen âge et si on les a abandonnés les uns après les autres c’est bien parce qu’ils ne répondent pas aux besoins de production d’énergie fiable et bon marché.

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  8. Mais pourquoi tenez-vous absolument à « décarboner » une électricité qui l’est quasi-totalement ??
    Si je comprend bien, il faudrait augmenter le taux d’ENR sur le réseau pour faire baisser le pourcentage de consommation des hydrocarbures dans les autres branches ?

    Et pourquoi comparer l’énergie électrique avec le reste des énergies consommées dans le pays ?
    A part la même unité qu’elles partagent, le Joule (ou le kWh…) il n’y a aucun rapport entres elles en terme de production, d’usage technique ou social et d’économie ; on ne parle tout simplement pas de la même chose.

    Tous ces discours d’illuminés qui parlent de « freins face aux enjeux » quand on est pas de leur avis, qui sont persuadés d’avoir parfaitement tout compris, c’est terrifiant.

    Cette volonté de changer le fonctionnement de la société en s’affranchissant des règles économiques et sociales et en ignorant les lois de la physique s’apparente à un délire sectaire.

    Impossible de ne pas penser au Grand Bon en avant…

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    • Le politiques en sont tellement à tordre le réel, à le considérer comme une simple vision dépendant de la position de l’observateur, qu’ils appliquent cette -je ne sais encore comment la nommer : stupidité, folie, débilité, ignorance…????- dans le domaine de la science et des techniques.
      Les faits objectifs n’existent plus : oser leur dire que les faits, l’observation sans à priori, l’humilité face à l’inconnue et sa propre ignorance, les pousse à vous accuser de ne pas « faire face aux nouveaux enjeux environnementaux ».
      D’ailleurs, pour l’anecdote : je considère que la doctrine n’a pas changée. Il suffit de remplacer « Kapital » par « dérèglement climatique » (plus anxiogène que « changement »), et on à le Marx « nouveau ». La couleur rouge du sang des millions de victimes, camouflée de vert d’une espérance aussi cruelle et criminelle.

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  9. Dans l’air du temps, ou l’ampleur du désastre…

    https://www.voici.fr/bios-people/henri-landes#

    « Maître de conférence en développement durable à Sciences Po Paris, »

    Il y a une dizaine d’années, le regretté journaliste Philippe Cohen observait goguenard, et affligé, que Richard Descoings, alors star-directeur de Sciences Po, avait sabordé l’école ! Se remplir les poches avec le vent, c’est l’objet essentiel de l’éolo-bizness, mais en vendre dans les « grandes écoles », ce n’est pas mal non-plus… Avec en prime le glamour d’une miss météo.

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  10. Tout çà donne de l’espoir, et résonne parfaitement à la remarque que fait Jacques Henry dans son article (https://jacqueshenry.wordpress.com/2020/01/25/les-marchands-de-malheur-de-davos-inaugurent-une-nouvelle-ere-moyenageuse-pour-la-science-du-climat/):

    Comme Galilée et Descartes à la veille des Lumières, les érudits ont trouvé des moyens subtils pour esquiver les soupçons des réactionnaires inquisitoires. Ils publient discrètement des articles sans communiqué de presse, ou avec des encarts «éco-consensuels» incongrus, même si ceux-ci sont souvent en contradiction avec leurs résultats.

    A la lecture de nos 27 dépités (oups députés), je m’attendais à ce qu’ils concluent par un « arrêtons ces conn… », et non voilà leur conclusion:

    Dans ces conditions, une réforme globale et profonde du système éolien est nécessaire. La présente proposition de loi n’est pas une tentative d’opposition à la filière éolienne, dont les vertus sont reconnues, notamment la diversification de notre bouquet énergétique. Il s’agit simplement d’ancrer son développement dans une série de règles plus respectueuses de l’argent public, du cadre de vie de nos concitoyens et des impératifs de notre équilibre énergétique.

    Franchement bravo à eux (ce n’est pas du second degré), typiquement ce que je n’arrive pas à faire quand j’essaie de convaincre autrui.

    Encore une fois bravo aux 27 !
    Peux-être cela deviendra le manifest des 27.

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    • Je ne comprend pas très bien votre point de vue.

      Il ne faudrait pas nous prendre pour des ravis de la crèche : l’application des propositions de loi citées dans l’article ci-dessus se traduirait par la mort de l’industrie éolienne.

      C’est une industrie qui n’est rentable que par le fait du prince, si ses avantages indus disparaissent… Patatras !

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  11. Je vais être assez discordant au sein de ce bel espace d’échange mais je suis plutôt un Pro Enr.
    D’ailleurs, par mon travail, ingénieur en énergie, j’implante des EnR (majoritairement des panneaux PV) dans absolument tout mes projets. Mon ambition, effacer durant la journée les habitats qui mangent 2/3kW par heure juste pour le frigo/radiateurs et autres chargeurs inutile de la maison.

    Pour l’éolien, je suis pour également, mais la filière doit arrêter d’être subventionné, je reste choqué des coût pour implanter une éolienne pour un chemin de terre et 3 câble électrique.

    J’entends tout vos arguments, mais pour moi il faut qu’on diversifie notre énergie et plutôt la décentralisé pour la produire au cœur des villes là ou se trouve la consommation…

    Bon en espérant ne pas m’être fait trop de hatter avec mon commentaire,

    Climatiquement vôtre,

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    • Si une grue de cent tonnes doit arriver sur site pour ériger l’éolienne, le chemin de terre est ce que l’on appelle une voie lourde, et non plus une garenne, il faut un empierrement d’une certaine épaisseur, avec une noria de camions pour en amener les ingrédients, et ne parlons pas de l’éolien marin où il faudra des navettes d’hélicoptères genre Super Puma à 5 000 à 10 000 € l’heure de vol, avec deux turbines de 1500 cv émettant beaucoup de CO2…

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    • merci de votre commentaire. même si malheureusement sur ce blog ces chiffres sont contestés alors que vérifiables par 1000 sources, les tarifs de rachat des derniers contrats pour léolien offshore se sont négociés en France et au UK à moins de 50€/MWh. Je trouve d’ailleurs dommage que les grands défenseurs de la cause nucléaire (de ce site) aient la mémoire courte et oublient de dire qu’en son temps, le nucléaire, comme toute filière industrielle naissante, a été subventionné par les fonds publics pour son développement.

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      • Le programme nucléaire électrique français s’est plutôt fait sur emprunt, remboursé par prélèvement sur les factures de la clientèle. En ces temps glorieux, il se trouve qu’EDF avait une meilleure notation financière que l’état français, ceci expliquant cela, Par ailleurs, faire de l’électricité sur l’eau est une aberration totale, rien ne résiste à la mer. Il y a peu le journal « Le Télégramme » montrait un chercheur salarié par l’Ifremer tentant de mettre au point un câble à base de produits « naturels ». En éolien flottant, les câbles en nylon se dégradent en deux ans. Il faut les changer à ce rythme. Or, leur désagrégation dissémine donc des particules de nylon, soit du plastique. Alors qu’on nous bassine en permanence de la présence de ce plastique dans l’eau… Et je ne parle pas des revêtement chimique dont on enduit les structures immergées, à base de produit qui fixé sur les bateaux nous sont décrits hautement polluants, les peintures antifouling…

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  12. Pathétique. Quand le lobby du nucléaire contamine les députés, les climatosceptiques tombent dans ce piège grossier et applaudissent des 2 mains. Qui se fait manipuler? Réveillez-vous, le truc est vieux comme le monde: on accuse le voisin (en l’occurence l’éolien); et pourquoi ? pour construire des EPR à tout-va ? vaste fumisterie.
    Une question : pourquoi passez-vous sur ce blog votre temps à relayer des chiffres faux sur les éoliennes et à ne jamais parler du vrai prix du nucléaire ?
    Et pitié, un peu de fact-checking (mais ça ne rime pas avec lobbying manifestement), vérifiez les chiffres avant de relayer des messages. Certains ci-dessus sont honteux (plus c’est gros, plus ça passe, c’est ça).

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    • Chiffre « vrai » sur les éoliennes. La Bretagne ayant décidé de les « attirer » a « investi » plus de deux cents millions d’euros dans le confortement d’un délaissé du port de Brest, un « polder », auquel on a adjoint un vaste quai pour capter les flibustiers de l’éolobizness espagnol. Qui n’ont consenti à venir qu’en délégant pusillanimement aux brestois un rôle d’assemblage bas de gamme ! Les supports d’éoliennes seront alors vite fait réexpédiés en Espagne pour la partie « noble » de la fabrication. Or, le quai pas encore fini s’effondre déjà… On en parle moins qu’une clef à molette qui tombe par terre à Flamanville. On a dépensé collectivement plus de deux cents millions, et on espère créer 250 emplois. On aurait dû donner directement à ces braves cette somme, pour leur payer une préretraite dorée, pour aller à la pêche…

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  13. Bonjour,
    quelqu’un aurait la source pour ce passage svp :
    « le président de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) a indiqué que les sommes d’ores et déjà engagées pour la période 2019-2043 étaient, selon les hypothèses de prix du marché, entre 21 et 25 milliards pour l’éolien terrestre et entre 20 et 23 milliards pour l’éolien en mer »

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  14. Ping : Non, les feux en Australie n’ont pas été causés par un « dérèglement climatique » | Mythes, Mancies & Mathématiques – DE LA GRANDE VADROUILLE A LA LONGUE MARGE

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