« Le Monde » échoue à faire censurer les climato-réalistes sur Facebook

Dans la droite ligne de l’objectivité proverbiale de notre belle presse dont il a déjà été question avant-hier, voici un autre épisode illustrant l’ouverture d’esprit de certains journalistes vis-à-vis de ceux qui n’ont pas eu, comme eu, la chance de voir la lumière.

Il y a quelques semaines, un soutien des climato-réalistes publie sur son compte Facebook l’information sur la Déclaration climato-réaliste envoyée à António Guterres par le groupe Clintel.

La police de la pensée est alors entrée en action :

Les auteurs de cette sympathique délation ? Nulles autres que les « Décodeurs » du Journalderéférence :

On ne voit pas trop ce qui était jugé faux par les chiens de garde du carbocentrisme. Peut-être s’étaient-ils dit qu’il était impossible que tant de scientifiques prennent position contre leur doxa chérie ? Un peu comme l’AFP et Libé qui s’étaient mis en chasse des signataires français de la Déclaration climato-réaliste en salivant d’avance au dézinguage auquel ils ne doutaient pas de pouvoir se livrer…

L’épilogue de cette histoire est plutôt rassurant : une requête auprès de Facebook a suffi pour que l’interdit soit levé. Pour cette fois, donc, tout est rentré dans l’ordre. Pourvu que ça dure…

23 réflexions au sujet de « « Le Monde » échoue à faire censurer les climato-réalistes sur Facebook »

  1. How dare you’ How dare you ? ( mettre en cause le journal de référence )
    I want you to panic ( la fin du Monde est proche 😈)
    Tous copyright empruntés à qui vous savez.

    J’aime

  2. Coucou,

    Vous trouvez que c’est rassurant ?

    Moi, ce qui me géne le plus, ce n’est pas qu’un hebergeur de site censure, il fait ce qu’il veut, on est pas obliger d’acheter.

    Mais qu’un journaliste dénonce pour censurer des idées contraires à ce qu’il pense, alors la, çà m ‘époustoufle !

    Un geste qui ne grandit pas la personne qui l’a fait. çà rappelle des histoires nauséabondes .

    Bonne journée

    Stéphane

    Aimé par 1 personne

    • Cela n’a rien de courageux puisqu’il propose une autre manière de faire une gouvernance mondiale, ce qui est bien le même objectif final des « dingues » (mot de Georges Bush senior). « Quand tu me bloques par la gauche, je te passe par la droite… »

      J’aime

      • Avons-nous lu le même texte ? HA propose de remplacer les actuelles structures totalement iniques ONU + UNESCO + BM + FMI par une nouvelle structure DEMOCRATIQUE.
        Mais peut-être, satisfait, souhaitez-vous le statu quo, ou bien, opteriez-vous, purement et simplement, pour leurs suppressions et les remplacer par le … vide…

        J’aime

  3. En guise de fake news, on se souviendra notamment d’un article de la « Grande » reporter » du Monde du 16 août 2012, extrait :

    Le Monde : L’influence de djihadistes « salafistes » étrangers fait l’objet d’une controverse intense entre le pouvoir régulier et les rebelles. Avez-vous des éléments sur cette question ?

    Florence Aubenas : Oui, c’est l’argument principal du régime contre les rebelles. Dans la région du Nord où j’ai passé un mois, je n’en ai pas rencontré. Il serait impossible pour des combattants étrangers d’y passer inaperçus (…)

    J’ai longuement interrogé des commandants sur l’existence de camps d’entraînement ou de soldats venus d’ailleurs. Eux non plus n’en connaissaient pas.

    Tardieu – Elle fut la seule à ne pas les rencontrer ! Chacun connaît depuis la vérité sur Alep.

    Maintenant je vous propose une réponse :

    – Tribune. Pourquoi les affirmations catastrophistes sur le climat sont fausses – lepoint.fr 09.12

    Pour l’écologiste pragmatique Michael Shellenberger, les déclarations apocalyptiques s’avèrent scientifiquement erronées et politiquement contre-productives. Par Michael Shellenberger.

    Nommé « héros de l’environnement » par le magazine Time en 2008 et fondateur du think thank Environmental Progress, Michael Shellenberger se définit comme un écologiste pragmatique et pro-nucléaire. Il est un fréquent contributeur de Forbes, du New York Times et du Washington Post.

    L’article est trop dense et long pour le reproduire. Quelques extraits.

    – L’approche catastrophiste du changement climatique est autodestructrice

    – Les scientifiques du climat commencent à repousser les exagérations des militants, des journalistes et des autres scientifiques.

    – J’ai demandé au climatologue australien Tom Wigley ce qu’il pensait de l’affirmation selon laquelle le changement climatique menace la civilisation. « Ça me dérange vraiment parce que c’est faux », a-t-il dit. « Tous ces jeunes ont été mal informés. Et c’est en partie la faute de Greta Thunberg. Pas délibérément. Mais elle a tort. »

    – Et exagérer le risque et suggérer que le changement climatique est plus important que des choses comme la destruction de l’habitat sont contre-productifs.

    – Ce qui me dérange pour partie dans la rhétorique apocalyptique des activistes du climat, c’est qu’elle s’accompagne souvent d’exigences visant à refuser aux pays pauvres les sources d’énergie bon marché dont ils ont besoin pour se développer. J’ai constaté que de nombreux scientifiques partagent mes préoccupations.

    – « Si vous voulez minimiser la proportion de dioxyde de carbone dans l’atmosphère en 2070, vous pourriez bien être amené à accélérer la combustion du charbon en Inde aujourd’hui », a déclaré Kerry Emanuel, climatologue du MIT. «

    Cela semble paradoxal. Le charbon est terrible pour le carbone. Mais c’est en brûlant beaucoup de charbon que les Indiens s’enrichissent, et en s’enrichissant ils ont moins d’enfants, et en n’ayant pas autant de gens qui brûlent du carbone, on sera peut-être en meilleure position en 2070. »

    – « Il faut trouver un terrain d’entente où l’on peut faire des choses raisonnables pour atténuer les risques et essayer en même temps de sortir les gens de la pauvreté et les rendre plus résilients », dit Emanuel. « Nous ne devrions pas être forcés de choisir entre sortir les gens de la pauvreté et faire quelque chose pour le climat. »

    Fort heureusement, il y a une grande marge de manœuvre entre l’apocalypse climatique et le déni climatique.

    J’aime

  4. On n’arrête pas le délire !

    Le réchauffement climatique réduirait la durée des grossesses et augmenterait le nombre de bébés prématurés – yahoo.com 9 décembre 2019

    Extrait. Alan Barreca – chercheur à l’université de Californie – et Jessamyn Schaller (qui officie au Bureau national de recherche économique de Cambridge) ont découvert que le taux de natalité avait augmenté de 5% les jours où il faisait plus de 32,2 °C aux États-Unis, entre 1969 et 1988, et encore plus en cas de canicule. Avec en moyenne un accouchement qui s’est déroulé 6,1 jours avant la date prévue.

    Ce phénomène risque donc potentiellement d’accroître le nombre de bébés prématurés et les soucis de santé et de développement que cela sous-entend.

    Pour le moment, rien n’a été prouvé scientifiquement, ce ne sont donc que des hypothèses émises par les spécialistes. yahoo.com 9 décembre 2019

    Ouf ! Tu parles, 6 jours de plus ou de moins, comme si on savait au jour près combien dure une grossesse !

    J’ai l’impression (sic!) que certaines recherches sont effectuées et orientées de telle sorte que leurs conclusions finiront par coïncider avec l’objectif recherché ou par confirmer les a priori des chercheurs en dehors de toute objectivité scientifique ou en recourant à des moyens plus que contestables, condamnables.

    J’aime

    • Oui, et alors ?
      Ne savez-vous pas que « le Climat » dans sa forme réchauffement catastrophique dû à l’Homme est la cause de toutes les « anomalies » qu’on ne sait pas encore expliquer ?
      Je vais vous dénoncer à Brune Lat*our si vous continuez. 🙂

      J’aime

  5. En tout cas ça clarifie la position de Macron sur le sujet: j’avais des doutes sur son engagement réel dans le barnum écolo dont la France est une cible par cet hallucinant bombardement médiatique quotidien. Visiblement, il se contente d’éviter un conflit stérile avec la frange de l’opinion sous emprise des médias catastrophistes, en leur donnant la parole qu’elle veut entendre. Mais au jour des engagements plus personne. Bref son écologisme est une posture. Etonné quand même que la couverture médiatique de la cop 25 ait été a ce point inexistante, les politiques français si peu présents. Calendrier national plus important?

    Ou alors le vent tourne vraiment?

    C’est vrai que quand on voit la teneur des commentaires dans les articles catastrophistes, dans les media neutres type 20 minutes ou le parisien, ou même militants comme le monde l’obs libé, la masse des sceptiques dépasse largement celle des angoissés et autres sauveurs de la planète, avec d’ailleurs le même genre d’arguments de bon sens ou les mêmes goguenardises que l’on trouve sur ce blog. Preuve peut être que la masse des silencieux commence a réagir pour dire stop a cet invraisemblable cirque gauchiste.

    Je dis ça d’autant plus qu’a l’origine je fais partie de cette masse de silencieux que n’ont pas de compte tweeter et réagissent modérément a la politique; et que c’est précisément l’émergence de cette consternante propagande, ses moyens médiatiques démesurés, l’absence totale de limites aux exagérations que le succès lui permet de proférer – devenue avec le temps impudence qu’aucune énormité ne dissuade – et qu’aucun média d’ailleurs de critique, les solutions absurdes et mortifères prônées par les habituels champions du clientélisme – en poste ou aspirant à le devenir, toute choses qui m’ont insufflées l’urgence de s’opposer à cette bouffée de délire suicidaire.

    En fait une chose en particulier a mis le feu aux poudres pour moi : une double page que j’ai trouvée un jour dans le cahier de Cm2 de mon gamin. Un petit bréviaire d’instillation de la terreur de la fin du monde a destination des jeunes enfants. J’ai été outré. La chine sur d’autre sujets ne fait certainement pas pires manipulations dans ses écoles primaires. On est a la limite du criminel. Non la défense de prétendues grandes idées et de fins radieuses ne permet pas de s’affranchir de l’éthique des moyens.

    J’aime

  6. Tout le monde ou presque s’en fout des aléas climatiques, de la pollution et du saccage de l’environnement beaucoup moins car ils affectent directement le mode de vie de chacun, il en va de même dans une certaine mesure des questions économiques ou sociales à caractère collectif, donc politique.

    Le cerveau des hommes n’a pas été formaté par la société telle qu’elle existe ou fonctionne pour concevoir l’ensemble du processus historique auquel ils participent, d’où leur difficulté à en prendre conscience pour transformer la société en fonction des besoins de tous les hommes et non seulement ceux d’une certaine catégorie d’entre eux ultra minoritaires.

    Ils ne parviennent même pas à avoir conscience des différents stades par lesquels ils passeront au cours de leur existence et auxquels correspondent des besoins spécifiques, d’où la difficulté à agir ou à se mobiliser pour les défendre dans leur intégralité. Pourquoi ? Parce qu’ils ignorent que dans le monde dans lequel nous vivons, tout ramène à l’économie, et par conséquent à la politique. Tout est fait pour qu’ils en restent éloignés ou n’y comprennent rien, afin qu’ils ne puissent pas prendre en mains leur destin, du coup ils le subissent ou sont facilement manipulables à leur insu.

    Quand on en est encore au stade de l’enfance, on ne nous enseigne pas tout cela, ni plus tard, jamais ou nulle part en réalité… On nous ment par omission, on nous expose le monde dans lequel nous allons vivre comme s’il existait depuis l’éternité, on peut l’affirmer sans craindre d’être contredit, puisque tout le monde ou presque a pour horizon indépassable le capitalisme, ce qui en soi est terrifiant, passons.

    On est donc d’autant plus destiné à faire avec ou à s’en accommoder qu’il n’existe aucune société fonctionnant sur la base d’autres rapports sociaux, bien que toutes les sociétés correspondent à des degrés différents de développement économique, toutes ont adopté les mêmes rapports sociaux basés sur les inégalités entre les classes, de sorte que tous les hommes adoptent finalement les mêmes comportements selon la classe à laquelle ils appartiennent.

    Personnellement, pour vivre dans un village du sud de l’Inde, je ne vois pas de différences entre l’état d’esprit et le comportement d’un Indien et d’un Français. Leurs cerveaux ont été formatés sensiblement de la même manière, comme si un régime républicain et réputé démocratique et laïc ne présentait aucun avantage sur un régime archaïque ou semi-féodal, et ils sont tout autant ignorants du fonctionnement de la société ; Je préciserai que ma compagne indienne est illettrée, superstitieuse, croyante, profondément arriérée, bref, on en vient à se demander à quoi a servi le développement économique des derniers millénaires et plus particulièrement depuis le XVIIIe siècle jusqu’à nos jours, s’il ne permettait pas de prendre conscience de ses contradictions pour y mettre un terme.

    Les Français, qui en général se croient supérieurs aux autres, ne leur a-t-on pas enseigné également ou répété régulièrement si bien qu’ils ont fini par le croire, sont à tout prendre stupides dès qu’on aborde la question de cette prise de conscience, au mieux ils en acquièrent (temporairement et superficiellement) des petits bouts en fonction des circonstances ou de leurs intérêts particuliers, mais ils demeurent incapables de prendre conscience de l’ensemble du processus historique pour envisager d’en modifier l’orientation, autrement dit mettre un terme au règne de l’exploitation de l’homme par l’homme ou le règne de la nécessité pour atteindre celui de la liberté, on ne peut pas dire qu’il leur semblerait inaccessible, puisqu’ils ne sont tout simplement pas foutus de le concevoir, et je crois que c’est cela le plus préoccupant.

    J’aime

    • Il y a, en gros, deux façons de se comporter : 1) selon les théories de Darwin, pas besoin de faire un dessin ! Darwin avec un léger vernis sociologique pour masquer en Occident ce qui est perçu comme fatalité dans les sociétés plus archaïques, mais c’est la même chose, et

      2) pour ceux qui sont conscient qu’il y aurait peut-être quand même un p’tit problème à la base, et qu’il n’est pas normal qu’on s’entre-bouffent avec autant de constance et d’énergie, la recherche d’une voie de sortie vers plus de liberté. En être conscient, c’est déjà beaucoup.

      J’aime

    • JCT
      Vous faites dans votre précedent post le constat désabusé de l’absence de prise de conscience sur le long terme historique du fait que l’homme est un loup pour l’homme et que l’on ne puisse pas en sortir par le biais si j’ai bien compris d’une autre forme de société que le capitalisme. Mais le capitalisme n’est pas une théorie, c’est un constat, celui des fondamentaux humains que cous retrouvez aussi bien en Europe qu’en Inde… (je vous cite) On peut s’en désoler mais c’est ainsi. Cela signifie qu’il faut prendre les périodes de paix comme la nôtre pour une bénédiction, essayer d’en garder les conditions d’existence (Europe, coexistence consciente et ferme sur les valeurs de civilisation, dialogue entre nations qu’elle qu’elle soit etc…) et éviter les guerres de religions dont l’écologie fait partie.
      Mais je m’égare ! dommage c’est interressant

      J’aime

      • A Philippe Catier.

        Je crois que vous m’avez mal compris ou je ne me suis pas exprimé suffisamment clairement, et je m’en excuse si c’était le cas.

        « …on en vient à se demander à quoi a servi le développement économique des derniers millénaires et plus particulièrement depuis le XVIIIe siècle jusqu’à nos jours, s’il ne permettait pas de prendre conscience de ses contradictions pour y mettre un terme », signifiait que la période pendant laquelle le capitalisme avait une mission historique à accomplir est achevée ou qu’il faut lui porter le coup de grâce. Il a fait son temps et il doit disparaître.

        Je n’ai peut-être pas été assez précis pour ne pas être accusé de prosélytisme, ce blog n’étant pas destiné à des discussions politiques, ce que je me devais de respecter.

        C’était en quelque sorte un appel à passer à l’action contre le capitalisme sans le formuler aussi directement pour ne froisser personne, de la même manière que certains articles ou commentaires expriment un soutien explicite assez soutenu, voire implicite au capitalisme qui ne me gêne pas, même si je ne partage pas cette idéologie.

        Et je ne réduis pas le capitalisme à une idéologie, sans la négliger, je privilégie son aspect économique ou les rapports sociaux sur lesquels il repose, qui déterminent tous les autres rapports dans la société, non pas pour le préserver mais pour l’éradiquer de la surface de notre planète et le plus tôt sera le mieux. C’est parce que cette tâche est titanesque qu’on a autant de mal à l’imaginer ou à l’envisager sérieusement et qui plus est à l’accomplir, sans pour autant désespérer.

        Je ne sais pas si nous entendons exactement la même chose en matière de fondamentaux humains, peu importe.

        J’actualise seul un portail depuis 2004, et depuis 2008 j’ai produit plus de 17.000 pages de causeries dans lesquels je commente ou analyse l’actualité, et où ils figurent des extraits d’articles de presse qui traitent de tous les aspects de la société, et les archives contiennent plus de 15.000 articles ou textes d’horizons divers consacrés essentiellement à la politique et à l’économie, au social sous toutes ses formes. Ma contribution personnelle doit tourner autour de 5.000 pages, plus la correspondance qui s’est tarie au fil du temps. Vous savez ce que c’est, loin des yeux, loin du coeur, je plaisante.

        Tenez, je vous conseille la lecture de cet article révélateur, il vous fournira des indications précieuses sur l’orientation du monde qu’on nous promet. Attention, il est rempli de pièges et de boules puantes, un régal pour esprit critique aiguisé. Il confirme l’analyse de monsieur T. Meyssan (Réseau Voltaire).

        Koch – Soros : l’alliance de deux milliardaires que tout semble opposer – Le Point.fr 16.12

        J’aime

  7. « les media neutres type 20 minutes ou le parisien »,  » le monde l’obs libé », gauchistes dites-vous, vous n’y êtes pas du tout, vous ne devriez pas vous fier à la rumeur ou à ce que raconte Wikipédia notamment.

    Les caractérisations politiques communément admises ont été fabriquées par ceux qui détiennent le pouvoir ou ont été retenues par leurs idéologues attitrés, afin que les médias et les élites qui les servent docilement s’emploient à les répandre auprès de la population qui dans son immense majorité les adoptera sans se poser de questions, ce que vous illustrez ici.

    20 minutes fait partie du groupe de presse belge Rossel qui possède 86 journaux, magazines, radios et chaînes de télévision en France et en Belgique, plus sa participation dans 5 radios et chaînes de télévision avec RTL, alors de là à penser que sa ligne éditorial serait « neutre », apolitique, pourquoi pas philanthropique, il ne faut pas exagérer, non ?

    Quant au Parisien, depuis 2015, le titre est détenu par le groupe LVMH et fait partie du Groupe Les Échos, tous les deux bien connus pour leur engagement progressiste, social ou humaniste ! Dites-moi si je me trompe, Le Monde, l’Obs et Libération sont bien la propriété d’oligarques que vous accusez de se livrer à un « invraisemblable cirque gauchiste », et vous n’êtes pas sans ignorer que Bill Gates, Al Gore, Warren Buffett, Georges Soros, David Solomon (Goldman Sachs), Jamie Dimon (JPMorgan Chase & Co), et des dizaines d’autres banquiers ou patrons de multinationales font également partie du « cirque » du Green New Deal, franchement ne devrait-il pas y avoir là quelque chose qui cloche ou qui sonne faux et qui devrait vous interpeler, sachant que Macron, l’UE, la Banque mondiale, le FMI, le CFR et même la Commission Trilatérale, etc. en font également partie ?

    Cette remarque s’applique à l’ensemble des acteurs politiques, qui de l’extrême droite à l’extrême gauche, hormis quelques rares exceptions non sans arrière-pensées souvent inavouables, des syndicats et des ONG qui participent tous à cette manipulation du climat et des consciences, et qui entretiennent savamment la plus parfaite confusion quand il s’agit de caractériser précisément la nature sociale de chacun d’entre eux, on se demande bien pourquoi (je plaisante), au point précisément que la plupart des gens en arrivent à ne plus savoir très bien qui ou ce qui est de droite ou de gauche, comme si finalement cela ne voulait rien dire ou n’avait aucune espèce d’importance, ce qui à l’arrivée ne peut que servir les tenants du « ni de droite ni de gauche » ou du à la fois « de droite et de gauche », l’extrême centre en monsieur loyal qui gouverne.

    On a un peu trop tendance à croire que l’histoire ou la politique ne seraient pas des sciences dignes d’intérêt, ou à ignorer qu’elles sont régies par les mêmes lois dialectiques que la matière ou la nature, parce que les hommes les ont interprétées à tort et à travers sans même s’être donnés la peine de les étudier sérieusement ou sans tenir compte de ces lois, ce qui revient au même. On en arrive facilement et tout aussi inconsciemment à ce genre de confusions, qui fort heureusement n’est pas irrémédiable. Ce qui explique que certains se trompent de combats ou se retrouvent au côté d’alliés comptant parmi leurs ennemis (de classe).

    Par chance, ce n’est pas votre cas ici, donc ne vous sentez pas visé, ma contribution est amicale, parce qu’à partir d’une analyse fausse on peut parvenir à des conclusions correctes et vice versa, cela ne peut concerner que des aspects de la réalité pris isolément, mais en aucun cas l’ensemble du mouvement général de l’histoire, qui lorsqu’on entreprend de le faire tourner à l’envers ne peut conduire qu’à une catastrophe.

    Quant aux manuels scolaires d’histoire, ils ont toujours été abominables, et je ne vous parle pas des supports utilisés en cours de français au collège (public), des passages de la Bible et j’en passe, il suffit de consulter les notes biographiques qui les accompagnent, pour s’apercevoir au premier coup d’œil qu’on est en présence d’une histoire romancée qui ne présente qu’un rapport lointain avec la réalité. Un prof de français qui fait son boulot consciencieusement travaille plus de 60 ou 70 heures par semaine, je le dis par expérience, c’est épuisant.

    Pour répondre à un autre commentaire sur la discipline.

    Si le prof ne trouve pas des astuces pour se faire respecter et cela dès la seconde où il pénètre dans sa classe, il est foutu ! A chaque stade de la vie chacun à une place à occuper et un rôle à tenir, malheur à ceux qui n’ont pas eu la chance d’en prendre conscience, et cela quelle que soit la société dans laquelle nous vivions. Même dans la meilleure ou la plus juste du monde un enfant demeurera un enfant aux expériences de la vie limitées, et un adulte, un adulte dont la responsabilité sera de favoriser l’épanouissement de l’enfant, c’est ainsi, la nature est ainsi faite… Excusez la longueur !

    Aimé par 1 personne

  8. Ping : Coronavirus : quelques données pour la France | Mythes, Mancies & Mathématiques

Laisser un commentaire