Déclaration climato-réaliste : de nouvelles signatures… moins une

Depuis la publication hier soir d’une première liste de climato-réalistes ayant signé la Déclaration adressée lundi à l’ONU, plusieurs personnes m’ont écrit, ainsi qu’à l’Association des climato-réalistes, pour signer à leur tour. Merci à tous ! Les nouveaux noms vont être intégrés à la liste dans la journée. Une première version à l’échelle mondiale va peut-être publiée très bientôt.

Il est encore possible d’apporter votre soutien, et cela continuera à être possible par la suite, toutefois si vous avez l’intention de nous rejoindre, le plus tôt sera le mieux. Pour cela, si vous répondez aux critères, envoyez vos noms et CV (une seule ligne, en anglais), soit à moi-même (benoit.rittaud@gmail.com), soit à l’Association des climato-réalistes (contact@climato-realistes.fr).

Si vous ne remplissez pas les conditions de la liste française pour une simple question de nationalité (le cas s’est présenté), vous pouvez nous écrire quand même, nous transmettrons à l’ambassadeur du pays qui vous correspond. S’il n’y a pas d’ambassadeur pour votre pays, alors nous vous proposerons sans doute de le devenir, et votre pays apparaîtra en tant que tel dans la liste. (Le cas va peut-être se produire très bientôt.)

« Moins une », dit le titre du présent article. Car il y a une signature qui va nous manquer. L’anecdote que j’ai rapidement signalée au HuffPost dans mon interview d’hier est à la fois triste et révélatrice.

Anonymisée pour éviter de valoir à son auteur les ennuis qu’il tâche justement d’éviter, la lettre reproduite ci-dessous avec son accord m’a été adressée par un collègue universitaire qui a spontanément souhaité m’expliquer pourquoi il ne pouvait pas signer.

Lire ce courrier est la meilleure façon de voir pourquoi si peu de chercheurs en activité affichent explicitement leurs doutes. Notez que, pour être sûr que personne ne puisse identifier l’auteur, d’autres morceaux conséquents de son courrier ont dû être retirés. (Dont certains ne manquaient pas de comique…)

La signature de ce collègue manquera à notre liste. Heureusement, son propos nous offre une contribution au débat qui fait bien davantage que compenser ce manque.

Que ceux qui ont des yeux pour lire lisent.

Cher Benoît,

Merci infiniment pour votre courriel. *** a eu raison de vous donner mon nom. Je partage très largement votre point de vue, même si certains points ne me conviennent pas parfaitement, mais cela reste mineur. Néanmoins, je me dois malheureusement de refuser de figurer sur votre liste, non pour des questions de désaccord, mais simplement pour une question de survie au sein de mon institution. En effet, mes principales sources de financement pour la recherche viennent du **** d’une part et de *** d’autre part. Du côté du ****, je suis certain qu’une telle prise de position serait vue d’un très mauvais œil. […]. Donc je vous laisse imaginer l’ambiance dans notre institution où [la présidence] a nommé, en charge de la durabilité […], un [responsable] groupie de ********. Enfin, il ne faut pas oublier que **** abrite une forte communauté de l’IPCC, le lobby *****, et le centre ******. L’ambiance est donc peu propice à des prises de position « réalistes ». C’est sans doute une attitude lâche, mais je ne tiens pas pour le moment à mettre en péril mon groupe de [chercheurs] (c’est fondamentalement à eux que je pense). Cette position traduit aussi malheureusement le climat de quasi-terrorisme intellectuel qui prévaut actuellement dans les milieux des sciences naturelles.

Vous pouvez cependant contacter mon collègue et ami *******. Il sera bientôt à la retraite et est actif dans le domaine ******* et du climat. Ses positions sont connues et il lui sera sans doute plus facile de signer cette déclaration.

49 réflexions au sujet de « Déclaration climato-réaliste : de nouvelles signatures… moins une »

  1. et oui …et c’est valable dans tous les domaines..
    Ma fille beneficie d’un financement pour une these de doctorat..
    Le sujet concerne la pax economica de l’UE.
    Financé par des credits issus..de l’UE..
    les scientifiques ne servent que de justification à des theories politicodogmatiques.
    et bien entendu le jury de these sera constitué de fervents defenseurs de l’UE

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  2. Je ne suis pas trop surpris. On peut contester une théorie, pas la religion d’Etat.
    Sous l’empire romain, ceux qui ne sacrifiaient pas sur l’autel d’Auguste pouvaient être condamnés à mort. On y revient, même si ce n’est que la mort sociale.

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    • il me semble que le nombre de retraités s’interessant au climat tient au fait qu’ils ont assez de recul en âge pour se rendre compte que celui-ci ne change pas ou plutôt qu’il varie comme ils l’ont toujours vu varier. Leur réceptivité aux messages catastrophistes en est donc largement émoussée. Les plus jeunes n’ont pas le même recul, outre le fait qu’ils veulent se démarquer des générations précédentes ce qui est bien naturel…

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      • Ceux qui travaillent dans certains secteurs d’activités peuvent aussi avoir des difficultés s’il affichent une pensée non conformes. Ils attendent donc la retraite pour s’exprimer : ils ne risquent plus rien.
        Retraitement vôtre. JEAN

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  3. Sage décision ! Il faut se souvenir, dans le domaine journalistique, de la mésaventure survenue à Philippe Verdier, chef du service météo de France 2. Il a été proprement viré après avoir publié Climat investigation, (Ring éditions, 2015) sur le fonctionnement du Giec et bien que ne se disant pas « climato-sceptique ». Le silence de ses confrères a été assourdissant, eux si prompts à dénoncer toutes les atteintes à la liberté des journalistes ! On attend encore un « Cash investigation » d’Élise Lucet ou une émission d’Arte sur son cas…

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  4. Les scientifiques alarmistes ont franchit toutes les frontières de la déonthologie scientifique pour envahir le champ politique et cela fait un moment que ça dure. Les réalistes qui le peuvent sont obligés de sortir de leur réserve car les alarmistes communiquent au nom de la Science dans le but de faire passer un projet global que beaucoup de réalistes trouvent très dangereux.
    Pour ne rien ajouter à cette dérive déonthologique, qui n’aurait pu concerner que leur propre personne, les alarmistes font régner en plus un « terrorisme intellectuel » dans les labos (et dans la société surtout), avec la complicité de l’administration politisée qui finance et promeut, tout en osant se revendiquer de la Science, de surcroit d’une science qu’ils osent dire objective, indépendante et unanime sur les questions climatiques (tant qu’à faire).
    Quand les politiques auront pris conscience de cette dérive (grâce notamment aux réalistes qui osent afficher leur désaccord dans un tel contexte), il y aura certainement de profondes réformes à mener pour éviter ce genre de naufrage dans nos labos et retrouver un peu de sérénité dans la recherche scientifique et au delà, dans le champ social qui en est profondément affecté (dérive collapsologique).

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  5. Mais il n’y a pas que les chercheurs…
    C’est la même sérénade pour toutes les personnes ayant des comptes à rendre dans les domaines environnement, ICPE, services de l’état, collectivités territoriales, financements, et j’en passe sûrement plus qu’à mon tour, dans tous ces milieux il ne fait pas bon vivre sceptique !!
    Personnellement, à 6 mois de la retraite, je commence à me lâcher un peu, et les réactions sont violentes et démesurées. Désormais je dois dire que ça m’amuse un peu de titiller un inspecteur ou un fournisseur 😏…
    Je me contiens quand il s’agit de client, business is business ! Et je ne veux pas faire de tort à mes collègues.
    PS mon secteur est le déchet industriel.

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  6. Il est certain qu’il doit y avoir des excès dans certains organismes public surtout et même privés où on n’a pas trop intérêt à affirmer des choses contraires à la tendance actuelle. C’est d’ailleurs assez amusant de constater un retournement de situation par rapport à il y a 15 ou 20 ans, où ces sujets étaient nouveaux voire inconnus de la plupart des gens. Moi qui m’intéressais depuis déjà quelques temps aux relevés météorologiques et qui lisais des articles parlant du réchauffement encore assez rares à l’époque pour le grand public, j’ai souvent été moqué par des collègues ou des proches pour répéter ce que j’avais lu (GES et RCA) et les tendances des courbes de T° que j’avais tracées. Le temps a passé et la plupart de ces gens là ont modifié leurs points de vue et affirment haut et fort qu’ils ont toujours dit que ce RCA était très clair ! Bref quand on vous claironne à longueur de journal télévisé quelque chose vous finissez par y croire vous aussi. Mais pas ici, les climato réalistes sont toujours sceptiques de cette idée. Bon certes il y a eu au fil des années des concessions. De non ça n’augmente pas, c’est devenu oui mais c’est naturel. Puis bon c’est un peu anthropique mais pas beaucoup, on est pas sûr. Et on en est actuellement à oui bon l’analyse isotopique montre que c’est bien du CO2 anthropique mais la T° n’augmentera plus beaucoup et enfin on s’adaptera (à quoi ?) On sait pas trop. Et certains mêmes à penser que ça pourrait se refroidir !
    Pour en revenir au sujet de votre liste, je suis heureux que la liberté de penser et d’écrire vous permette de faire savoir vos positions, même si je les partage pas. Et ce que je souhaite depuis longtemps, c’est qu’un débat sérieux et posé ait lieu pour qu’enfin arguments contre arguments, on puisse au moins vous entendre face aux experts qui conseillent le GIEC en particulier.

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    • Je ne crois pas qu’un débat fasse avancer quoi que ce soit en la matière..?
      La – plutôt les sciences ne sont pas là pour assener, mais pour observer, chercher à comprendre, et éventuellement pouvoir établir une relation de cause à effet, qui ne sera vérifiée et vérifiable que dans un domaine définit, et pour des grandeurs établies.
      Aujourd’hui on met la charrue avant les bœufs et on prétend affirmer un résultat invérifiable, dans un domaine floue, cerné par des grandeurs indéfinies.
      Je m’explique => on donne la longueur d’un élastique au micron, mesurée par un aveugle, avec un palmer en bois.
      On ne connait pas le millième des paramètres interagissants, et on en est déjà aux conclusions !
      On ne connait même pas, ni de façon qualitative ni quantitative, l’effet thermique réel d’un GES :
      On sait dire quel est son absorption et donc son réchauffement, mais absolument pas quelle en est la conséquence sur une colonne d’air de 35km avec inversion des températures.
      On sait qu’un gaz a un albédo nul, mais on continu de mettre des flèches dans tous les sens sur des dessins stériles.
      On sait que l’effet de serre est une équation de convection, mais on a aucune espèce d’idée de la variabilité de celle-ci, ni de l’explication de l’hétérogénéité ou du mélange des masses atmosphériques.
      On sait que des paramètres extérieurs à la physique des fluides interviennent de façon majeure sans pour l’instant avoir pu établir des lois de quantification de leurs effets (rayonnement cosmique, ionisation, électrons, magnétisme…)
      J’en passe bien d’autres… Alors je peux vous le dire on ne sait RIEN.
      L’heure n’est pas au débat de croyances.
      L’heure est au travail. Travaillons.

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      • Il faut rester réaliste, les gaz n’ont pas une albédo nulle, sinon on ne verrait pas les géantes gazeuses dans le ciel, nos futures poubelles nucléaires.

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      • À lecteur : je crois que vous ne maîtrisez pas le sens physique du terme albedo.
        Je ne vous en veux pas, vous faites partie des millions de gens dans ce cas.
        L’albedo est la capacité à réfléchir un rayonnement à certaines fréquence (genre une densité de réflexion) cette grandeur ne s’applique dans nos références mesurables qu’aux corps dits solides. Même s’ils sont infinitésimaux comme les aérosols.
        Ce n’est pas du tout la capacité à rayonner en fonction de la température. Généralement les gaz commencent à rayonner lorsque leur température devient supérieure à 1000 degrés… Ce qui n’est pas du tout pareil.

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      • je ne veux pas ne lancer dans une polémique avec vous sur l’albédo, je vais vous donner mon point de vue et commenter notre différent dans le cadre de ce blog:
        mon point de vue est de confronter la définition de l’albédo, quantité de lumiere réfléchie par un astre à celle de la définition du spectre d’absorbtion/emmission d’un gaz.
        Je pense rapprocher les 2 définitions, démontre que j’ai raison, MAIS, je ne suis ni physicien, ni astronome, et finallement, seulement eux pourront trancher la question.

        Pour revenir dans l’esprit du problème du climat, c’est le meme probleme du constat sur « la preuve » ou pas, d’un rechauffement.
        Je ne suis pas d’accord avec la definition meme de rechauffement du climat quand on entend les valeurs annoncées et que je les applique dans ma definition d’un rechauffement.
        on est pas d’accord sur les definitions, on ne pourra jamais etre d’accord.
        Sans definition commune pour désigner les faits, impossible de s’entendre.

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      • Sur ce point nous sommes d’accord : pour échanger tout type d’idée il faut bien partager les mêmes références aux mots, et aux definitions de base…
        À bientôt sur d’autres sujets.

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  7. C’est malheureusement vrai dans beaucoup de disciplines universitaires. Du moins de toutes celles qui interfèrent avec des intérêts politiques…

    Je pense plus particulièrement a l’histoire, qui est la discipline que je connais le mieux. Il y est encore pratiquement impossible de tenir certains discours (pourtant corroborés par les archives) sur des événements qui se sont déroulés il y a 200, 300, 400 ans, sans être a minima pointé du doigt, et le plus souvent carrément ostracisé, avec le bon petit discours moralisant qui va bien…

    Le politique ne sait que très rarement se borner a son champ d’action.

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      • Pour la Révolution, c’est tout bon! Hé hé!

        Pour ce qui est de Galilée, vraiment, je ne sais quoi en penser. Je ne me suis pas confrontée directement aux sources. Mais j’ai tout de même le fort sentiment qu’il nous a été transmis une histoire très simpliste, fortement teintée d’anachronismes et de projections… Comme c’est trop souvent le cas, de manière générale. Il faudrait que je me penche plus sérieusement sur ce sujet.

        À vrai dire, je pensais plutôt aux guerres de religions, a la liberté de culte, et tout ce que cela a induit comme conséquences politiques et sociales. Mais aussi a la guerre de 30 ans, qui n’a jamais vraiment été clôturée a mon sens. Ou tout du moins, qui colore encore très fortement notre paysage politique…

        Que voulez-vous, l’université Française est un véritable champ de bataille idéologique. Et parfois, ça use vraiment de faire la guerre sur ce terrain là, qui est finalement beaucoup moins intéressant que celui des sources. Enfin, ça use de faire la guerre tout court…

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      • Pour Galilée, il ne faut rien exagérer, tout le monde sait maintenant que le débat n’est pas aussi simple que voulaient le faire croire les anticléricaux du XIXe, en-dehors sans doute de quelques laïcards raccornis et de rationalistes bornés résiduels (qui, certes, ont sans doute gardé un rond de serviette à l’Éducation nationale). Un excellent remue-méninges sur le sujet est le classique de Feyerabend, « Contre la méthode », où l’auteur en est presque à reprocher carrément à l’Église de ne pas avoir foutu Galilée au bûcher (j’exagère à peine). Un excellent bouquin pour secouer ses certitudes – ce qui ne veut pas dire qu’il a raison sur tout (je précise que j’adoooore Galilée).
        Il y a quelques années, à l’occasion des 450 ans de Galilée, un thésard de Dijon était venu nous faire un exposé sur l’histoire de la perception du procès Galilée à travers les siècles, c’était passionnant. Sa thèse doit se trouver à la fac de là-bas. (Pour ceux qui se demanderaient pourquoi on a fêté les 450 ans de Galilée dans ma fac, c’est parce que mon UFR s’appelle l’institut Galilée – même si icelui n’a jamais fichu les pieds dans le coin, que je sache.)

        Hum… en toute rigueur, en tant que taulier du blog, là je devrais répondre à mon propre commentaire pour me dire de ne pas trop donner dans le hors-sujet…😁 N’empêche, j’en apprendrais volontiers sur les guerres de religions😉

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      • Ha ha ha! Oui, effectivement (même si, en «capillotractant», on va sans aucun doute très facilement trouver un lien).

        Du coup, j’hésite a répondre! Mais merci pour les références!

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      • Ho mince! Un peu comme Dr Jekyll et Mr Hyde!

        Plus sérieusement, je vous dois aussi une réponse aussi sur la sociologie. Comme ce sont des sujets assez polémiques et largement hors sujet (même si mon mode de réflexion en arborescence trouve que c’est paaarfaitement en lien 😂 – on s’refait pas) et que vous avez manifestement déjà votre lot d’hostilité dans le domaine scientifique, je me dit qu’il est inutile d’en rajouter une couche dans celui des sciences humaines! Je tâcherai de vous répondre par mail. Ça me laissera le loisir de structurer ma pensée.

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    • Réponse à L’Étoilée :

      Bonjour Madame,

      Dans votre réponse du 26 septembre à 20 h 44 à Benoît Rittaud, qui suit votre message présent, vous écrivez :  » Pour ce qui est de Galilée, vraiment, je ne sais quoi en penser.  »
      Pour vous permettre d’approfondir vos connaissances de la polémique sur Galilée, je vous conseille le livre – absolument passionnant – intitulé  » Les somnambules  » d’Arthur Koestler (un intellectuel de formation scientifique et philosophique né en 1905) paru chez Presses Pocket, n° 2321, et plus spécialement les chapitres des pages 373 à 526 consacrées à Galilée et au contexte historique. Il en ressort que la quasi totalité de ce qui se dit aujourd’hui sur Galilée relève de la légende de combat, idéologique.

      Comme le titre exact du livre est :  » Génie et folie de l’homme _ Les somnambules _ Essai sur l’histoire des conceptions de l’Univers  » et que ce n’est pas sans rapport avec les débats actuel entre réchauffistes et climato-sceptiques dont le site Benoît Rittaud se fait l’écho, je ne résiste pas au plaisir de vous recopier ci-après un paragraphe de l’article que Wikipédia consacre à Arthur Koestler ; les cinq dernières lignes et plus particulièrement les six derniers mots sont savoureux :

       » En 1940, il publie Darkness at noon, traduit en 1945 sous le titre Le Zéro et l’Infini. Ce texte, qui préfigure de vingt ans le récit L’Aveu d’Arthur London, décrit l’emprisonnement, le procès stalinien et l’exécution d’un haut responsable soviétique, inspiré des procès de Moscou, dont il a été témoin. Ce décodage du stalinisme lui vaut beaucoup d’inimitiés parmi les intellectuels français de gauche (Simone de Beauvoir en particulier). Francine Bloch figure parmi les très rares journalistes sympathisants communistes qui prennent la défense de l’œuvre et de l’homme. Koestler veut dénoncer tous les totalitarismes et au-delà de ceux-ci, ce qu’il appelle « les systèmes clos », qu’il considère comme des perversions dangereuses. Il englobe sous cette appellation le nazisme, le totalitarisme stalinien, la pensée psychanalytique, voire certaines conceptions de la science.  »

      Bien cordialement,

      Eric Monard

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      • Permettez-moi de rectifier mon orthographe :

        1.  » les chapitres des pages 373 à 526 consacrés à Galilée » pour :  » les chapitres consacrés à Galilée, allant des pages 373 à 526, …. »
        2.  » les débats actuels  » : de l’adjectif.

        Se relire est un travail de bénédictin.

        Cordialement.

        Eric Monard.

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      • Savoureux, effectivement! Un grand merci pour la référence. C’est très gentil de votre part d’avoir pris le temps de rédiger ce message! Je note, donc…

        Je suis bien certaine que la relation entre les débats science/religion d’hier peuvent effectivement nous éclairer sur nos enjeux et débats actuels. Car c’est une sacrée responsabilité qu’endossent ceux qui croient pouvoir expliquer aux foules comment fonctionne le Monde… Et la philanthropie en est rarement le déclencheur.

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      • Madame,

        Vous avez bien raison.
        Ce livre, et particulièrement les chapitres en question, est une mine d’arguments historiques dans l’affaire Galilée.
        Cordialement,

        Eric Monard

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    • Je vais me procurer l’ouvrage de Koestler, ainsi que celui de Feyerabend, conseillé par le Taulier de ces lieux!

      Je sens que de fréquenter ce blog ne va ni améliorer l’état de ma pile à lire, ni celle de mon porte-monnaie! 😂 Mais c’est une telle joie d’apprendre… Et puis, il semblerait que se profilent désormais de fort sympathiques week-ends pluvieux, propices à la lecture.

      Bonne journée à vous, messieurs!

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  8. Si l’ Inserm mettait sur la touche un chercheur en immunologie qui aurait signé une pétition appelant à réexaminer les causes du sida , monteriez-vous au créneau pour dénoncer une censure honteuse ? Les institutions académiques tiennent à leur respectabilité ,c’est normal.

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    • @tolnus: sur le SIDA certainement pas car sur ce sujet la certitude est acquise, alors que pour le RCA les doutes et les incertitudes des modèles qui sont des prévisions sur l’avenir sont toujours là, sauf pour vous c’est évident.

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      • Il existe des scientifiques pour qui les preuves démontrant l’origine virale du sida ne sont pas probantes. On beau essayé de les convaincre avec des arguments en or massif (comme l’éfficacité des trithérapies , les études épidémiologiques , les observations faites en laboratoire etc…) , ils continuent de prétendre que les tests de dépistage ne seraient pas spécifiques ,ou encore, que les méthodes d’isolation du VIH n’auraient pas été rigoureusement respectées. Le cas des négateurs du sida est intéressant parce ca illustre le problème de la controverse en science. Peut-on considérer une théorie scientifique comme controversée sous prétexte qu’il existe une minorité de dissidents pour qui la preuve n’a pas été correctement administrée ? Pour moi, lorsque le doute devient excessif et conduit à ne jamais être satisfait des preuves qu’on vous apporte ,on ne peut plus se réclamer de la science.

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    • Votre propension à accepter que des chercheurs soient mis sur la touche pour penser non conforme en climatologie en dit long sur le jusqu’au boutisme des idées que vous défendez. Au fond, avec les propos que vous tenez, qui ne vous honorent pas, vous renforcez un peu plus ma conviction d’être du bon côté sur ce sujet. Il nous faudra juste du temps pour gagner.

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      • ce que ce triste sire oublie de dire, c’est l’exitence de médecins ou chercheurs niant la cause virale n’est pas une condition suffisante pour justifier le doute sur une théorie scientique d’autant (d’autant plus si cette théorie touche le médicale), la seule condition que je connaisse et qu’un medecin pourra confirmer, c’est qu’il existe des patients qui ont été guerri du SIDA SANS avoir besion de l’hypothèse virale.
        Et comme ces patients n’existe pas, dans le milieu medicale, ces gens ne peuvent d’etre que considéré QUE comme des chercheurs farfelus, et qu’un medecin soignant des patients SANS l’hypothèse virale serait coupable d’avoir rompu son serment dHypocrate.

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  9. Ingénieur travaillant dans le secteur privé, afficher son climato réalisme est quelque chose que j’évite pour différentes raisons a) caractérisation de facto dans un bord de l’échiquier politique b) véhicule des valeurs d’égoïsme (chacun veut sa part de Gaia) c) à contre-courant de tous les projets Green de la boîte d) passer pour un obscurantiste de la science officielle.

    Donc la chappe de plomb insidieuse est partout. Même au niveau des amis, si ce n’est pas un tabou, c’est implicitement des regards d’interrogations voire des légères moqueries.

    Je permet néanmoins de corriger mon fils quand il rentre de l’école en affirmant que le réchauffement climatique entraîne une multiplication des tremblements de terre. J attends juste que la femme quitte la pièce

    Pour vivre heureux, vivons cacher (et lâche pour ma part).

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    • Puisque c’est la guerre du climat il faut maintenant savoir si l’on est résistant, planqué, ou collabo… comme pendant la guerre je pense que la plupart resteront planqués en attendant la libération. (Ceci dit je ne sais pas ce que j’aurais fait à l’époque…)

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  10. ce que ce triste sire oublie de dire, c’est l’exitence de médecins ou chercheurs niant la cause virale n’est pas une condition suffisante pour justifier le doute sur une théorie scientifique d’autant (d’autant plus si cette théorie touche le médicale), la seule condition que je connaisse et qu’un medecin pourra confirmer, c’est qu’il existe des patients qui ont été guerri du SIDA SANS avoir besoin de l’hypothèse virale.
    Et comme ces patients n’existe pas, dans le milieu medicale, ces gens ne peuvent d’etre que considéré QUE comme des chercheurs farfelus, et qu’un medecin soignant des patients SANS l’hypothèse virale serait coupable d’avoir rompu son serment dHypocrate.

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      • Qu’en Medecine, on ne devrait plus pouvoir tenir des propos négationiste comme les vôtres en climatologie, sans en payer cash devant le conseil de l’ordre des medecins, parce qu’actuellement, il n’existe aucune serieuse validant cette thèse.
        Vous n’avez aucun compte à rendre à personne à part à vos chefs, vous pouvez donc raconter n’importe quoi comme un medecin negationiste qui ne serait pas puni par le conseil de l’ordre, et c’est pour cela que vous prennez un exemple qui n’existe pas.
        Je vous met au defi de trouver un medecin avec le droit d’exercer, qui soigne des patients et qui soutient cette thèse de SIDA non viral (pensez aussi à l’étude qui va avec le medecin)

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      • Je n’ai aucun doute sur le fait qu’un médecin posant des actes médicaux contraires à la théorie VHI/SIDA aurait des problèmes avec le conseil de l’ordre, mais en quoi ca invalide la remarque que j’ai formulé précemment ? Il existe des dissidents du sida qui ne sont pas médecins (comme Peter Duesberg qui est professeur de biologie moléculaire à Berkeley)et qui pensent comme les climatosceptiques qu’ils sont du côté de la vrai science. Si j’ai utilisé l’exemple des dissidents du sida , c’est simplement pour montrer qu’il peut être abusif de considérer une théorie scientifique comme controversée sous prétexte qu’il subsiste une poignée de chercheurs qui la contestent ?

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