Climathon : le champion d’été

par le jury du Climathon (qui soutient le Collectif des climato-réalistes).

Le vainqueur a été implacable. Dieu lui-même n’y pouvait rien.

L’Appel pour stopper les crimes climatiques a été sans pitié pour son adversaire du jour, qui était pourtant le pape François en personne. Pendant plusieurs heures, l’Appel est allé jusqu’à afficher un insolent 100% des voix !

Finalement, en fin de matinée, un vote a enfin débloqué le compteur du souverain pontife. L’Appel voyait ainsi définitivement s’envoler ses rêves de consensus mais, à ce moment, il lui restait tout de même à 97% des voix, soit la même proportion que celle des climatologues carbocentristes – du moins selon le tract délirant de Cook et al. servilement repris partout un article de recherche bien connu et souvent cité.

C’est un long chemin de croix que le pape a alors entamé pour tenter de revenir dans la partie et sauver l’honneur. En vrai gentleman, il savait sans doute que seules les causes perdues sont dignes d’être défendues. Avec une remarquable bravoure, l’auteur de l’innénarable Laudato Si a patiemment grignoté chaque parcelle de terrain, finissant l’épreuve avec un total de 25% qu’on ne lui aurait pas pronostiqué quelques heures plus tôt.

Avec un score impressionnant de 75% qui vient confirmer de la plus belle des façons son excellent score du premier tour, c’est donc l’Appel pour stopper les crimes climatiques qui devient notre champion d’été. C’est là la récompense d’un remarquable travail d’équipe, qui a vu l’union de tout le gratin de la pensée mondiale, Nicolas Hulot en tête, pour se faire les hérauts d’une propagande climatique qui ne recule désormais devant aucune ignominie. La criminalisation de la pensée déviante est en marche, et l’on peut compter sur nos intellectuels pour aider avec enthousiasme à sa mise en place.

À mesure que le championnat progresse, c’est donc la brutalité qui impose de plus en plus sa marque et façonne les vainqueurs. Qu’il est loin notre champion d’hiver, Jean Jouzel, qui l’avait emporté pour une photo dont la caractéristique principale était le ridicule ! Dès le printemps et la victoire de Najat Vallaud-Belkacem s’entamait cette inflexion vers une propagande plus substantiellement odieuse, à savoir le conditionnement l’éducation des élèves.

En récompensant cet été l’appel à une forme de criminalisation du climatoscepticisme, le Climathon rend cette fois hommage à une pure abjection, qui rappelle les plus belles heures du siècle dernier. Reflet de la surenchère qui devrait continuer encore avant la conférence Paris Climat de fin novembre, cette évolution laisse espérer le meilleur pour le championnat d’automne de propagande climatique qui commence dès lundi.

Avec de telles splendeurs qui nous sont offertes, l’impatience grandit. Vivement que vienne la COP21 !