Conférence à l’Assemblée nationale lundi 29 juin

La censure (ou plutôt l’embargo, comme me l’avait fait observer le Gars Buzaume) de mon dernier livre par une radio de radio France m’a valu quantité de marques de soutien. La dernière en date est la traduction anglaise de Geoff de l’article relatant l’événement. Merci à lui, merci à tous.

Ceux que l’affaire a rendu le plus furax sont probablement les responsables de l’institut Turgot. Histoire de marquer le coup, ils ont carrément modifié leur programmation de conférences de fin d’année pour me donner la parole. Ceux qui seront à Paris le 29 juin seront peut-être intéressés par leur annonce qui suit.

« Les climato-réalistes » est le nom d’un nouveau collectif d’action et d’expression à la naissance duquel l’Institut Turgot apporte son concours pour essayer de contrer l’insupportable campagne idéologique et médiatique à laquelle nous allons être soumis jusqu’à la rencontre au mois de décembre prochain, à Paris, de la 21ème  réunion mondiale sur le climat (COP21).
C’est dans cette perspective que nous avons, tour à tour, demandé au Professeur Istvan Marko de  présenter son livre « Climat : 15 vérités qui dérangent« , puis reçu Drieu Godefridi venu dénoncer les déviations scientistes du GIEC.
Aujourd’hui, nous vous invitons à nous retrouver à l’Assemblée nationale le lundi 29 juin 2015, de 19h15 à 21h30 (entrée Place du Palais Bourbon) pour écouter Benoît Rittaud nous parler du Mythe climatique comme exemple emblématique des grandes peurs collectives et irrationnelles nourries par le vertige de la figure exponentielle.
Benoît Rittaud est un mathématicien, maître de conférence hors-classe à l’Université Sorbonne Paris-Cité, auteur de nombreux ouvrages dont « Le Mythe climatique » (Seuil 2010) et « La Peur exponentielle » (PUF, 2015). Si ses travaux académiques concernent des sujets très spécifiques (systèmes dynamiques, théorie des nombres, mathématiques discrètes), il présente aussi et surtout la caractéristique d’être un conférencier et un vulgarisateur hors pair lorsqu’il s’agit d’expliciter les arguments épistémologiques justifiant les prises de position climato-sceptiques qui lui valent aujourd’hui d’être désormais ouvertement boycotté par les médias qui, auparavant, faisaient fréquemment appel à lui.
Cette conférence s’inscrit ainsi directement dans la continuité des précédentes consacrées à dénoncer les impostures scientifiques du réchauffisme, mais aussi les intolérables atteintes à la liberté d’expression qui sont en train de se répandre sous l’effet d’une conception de plus en plus totalitaire de la vérité scientifique.
Si vous désirez participer à cette réunion, prière de nous faire parvenir au plus vite votre réponse à mfsuivre@hotmail.fr . Nous vous rappelons qu’en raison du renforcement des consignes de sécurité à l’Assemblée nationale, ne pourront avoir accès à la salle de conférence que ceux qui, dans leur réponse, auront indiqué leur lieu et date de naissance.
Bien cordialement,
Maris-France Suivre & Henri Lepage.

14 réflexions au sujet de « Conférence à l’Assemblée nationale lundi 29 juin »

  1. Coucou,

    Oh non, pas l’instiut turgot ! quelques clic sur mr google nous dirigent vers les galvaudos pseudo liberaux mais surtout trés trés conservateurs voit même madelin !

    please mr rittaud., don’t i beg you.

    un dialogue avec Mr jancovici,(http://www.manicore.com) serait d’un autre niveau, non ? par exemple vous aimez les courbes tous les deux !

    Bonne journée

    Stéphane

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    • Cher Stéphane-Baloo, je comprends votre réaction et je la respecte. Mais elle aurait plus de poids si mon emploi du temps débordait. Un débat avec Jean-Marc Jancovici (ou autre) ? J’accepte volontiers l’invitation. Ah mais zut : en fait, personne ne m’invite à un tel débat.
      Comprenez que, pour l’instant, c’est le black-out total sur mon livre. Trois ans de travail et de recherche acharnée, un éditeur (les PUF) tout à fait respectable, et à l’arrivée zéro interview, zéro compte-rendu, zéro débat. Alors maintenant qu’on m’offre une tribune à l’Assemblée nationale, je me vois mal faire la coquette.
      Il reste que j’aimerais bien me faire entendre d’autres bords aussi. Entre autres, d’éventuels lecteurs de ce blog et militants « à gauche de la gauche » (parti communiste, notamment — je sais qu’il y en a au moins un, qui se reconnaîtra peut-être et pour qui j’ai d’ailleurs beaucoup d’estime) seront peut-être intéressés de savoir que, de mon point de vue, les prémisses l’affaire du climat me semblent parfaitement contraires à leur cadre idéologique (n’en déplaise à Jean-Luc Mélenchon). Je serais ravi d’avoir l’opportunité d’en discuter avec eux. D’ailleurs, Marx comme Proudhon ont dit des choses intéressantes sur l’exponentielle.

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      • Le site http://rolandsimion.org/ ne fait vraiment l’apologie du libéralisme, au contraire : Marc Girard voudrait voir une bonne régulation étatique et non la réduction du pouvoir étatique.

        Il est très critique contre l’évaluation et l’expertise officielle, l’Académie (de médecine); à lire absolument : les critiques des médicaments sont souvent applicables au climat.

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  2. J’ habite hors de France et n’ai pas encore pu me procurer vos livres. S’ils sont disponibles en version numérique, pourriez vous recommander un lien? Trois remarques toutefois par rapport à vos contributions en général…
    a) un grand bravo pour l’énergie d’aller à contre courant. Ce siècle est définitivement marqué par deux caractéristiques déplorables: le panurgisme, et (ceci explique peut-être cela) la dictature de la pensée et des comportements. Les auteurs de votre trempe ne sont pas assez nombreux, notre société en a un besoin essentiel.
    b) comme cela a été bien décrit pour les marchés financiers, les systèmes ou “chacun tire sa croyance de la croyance de chacun” ont une propension a basculer de façon aléatoire dans un état extrême ou un autre. Il semble que ce soit le cas pour l’interprétation du changement climatique, et que le consensus soit pour l’instant “calé” dans une position que la rationalité ne justifie pas. On ressent clairement des tensions analogues à celles que décrivait Thomas Khun dans son analyse du progrès scientifique, et il est évident que les craquèlements vont se faire de plus en plus nombreux malgré le déni obstiné de certains.
    c) si (parmi bien d’autres) Syun-Ichi Akasofu a raison, et qu’un cycle long de variations naturelles entrainera un refroidissement pendant les prochaines décennies, il est évident que la position actuelle ne sera pas tenable (la peur décroitra). Mais en fait avec un peu de patience on n’a même pas besoin de ça. Un scientifique de renom m’avait un jour fait la remarque que “les positions et jugements, y compris scientifiques, évoluent avec les générations. La raison en est simple: nous nous efforçons naturellement de distancer nos croyances de celles que nous ont transmises nos parents, et trouvons l’énergie d’innover en remettant systématiquement en cause ce qu’ils tenaient pour acquis”.
    Une réflexion… il semble qu’il y ait une corrélation entre les attitudes libérales, sceptiques, favorables à la prise de risque, anti-environnementalistes, et dans une certaine mesure conservatrices. Mais comment l’expliquer? Vous exprimez votre souhait de vous faire entendre par « d’autres bords”, mais n’y at-il pas un obstacle fondamental à cela?…

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    • Cher Francis, merci beaucoup.
      Non hélas, mes livres ne sont que sur ce ringard de support papier.
      Effectivement, le panurgisme est un élément fort d’explication. Il sera intéressant de voir jusqu’où cela ira, et de quelle manière nous en sortirons. Je ne m’attends pas à quelque chose de fracassant genre Ségo faisant son coming out climatosceptique. Plutôt un étouffement progressif du sujet.
      Je ne sais plus qui disait qu’un physicien ne change jamais d’avis, et que si la physique avance, c’est parce que les physiciens vieillissent et prennent leur retraite. Il faut souhaiter en effet que les jeunes générations de climatologues regardent le GIEC avec moins de révérence que leurs aînés. Mais ça risque quand même d’être un processus assez long…
      Pour la corrélation que vous évoquez, je suis plutôt méfiant. Je pense que beaucoup de postures actuelles sont tactiques bien davantage qu’idéologiques (quel que soit le camp). En France, par exemple, les climatosceptiques les plus influents sont Claude Allègre et Vincent Courtillot, qui viennent tous deux de la gauche, alors que c’est Nicolas Sarkozy qui avait invité Al Gore en grande pompe lors du « Grenelle de l’Environnement ».

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      • Franchement, un jeune qui choisit la spécialité le fait en toute connaissance de cause concernant :
        – la difficulté technique du domaine
        – l’exigence de justification des affirmations (et la possibilité de faire des conclusions subjectives basées sur rien)
        – le consensus plus ou moins forcé
        – la possibilité de faire des choses originales

        Un jeune qui s’engage dans la marine climato sait qu’il a intérêt à ne pas avoir le mal de mer trop de scrupules.

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  3. Cher Benoît,
    Je trouve admirable que vous preniez le temps de répondre aux commentaries laissés sur votre blog. Votre dernier point m’a fait réfléchir, et je vous livre mon analyse, pour ce qu’elle vaut: vu de Wellington ou de Berne il n’y a guère de distinguo entre la gauche et la droite française. L’ensemble des partis sont dirigistes (étatistes) et les idéologies, qu’elles soient progressistes ou conservatrices sont toujours teintées d’une empreinte égalitariste plus ou mois marxiste (communisme mou, comme dit Franz-Olivier Giesbert. En France on préfère Trotsky à Lénine mais la doctrine est la même…). Il n’y a pas de libéraux en France, à l’exception de quelques agitateurs remarquables dont mon ami Gaspard Koenig. Mon hypothèse de corrélation ne s’applique donc pas aussi nettement que dans d’autres régions du monde, mais je crois (ce n’est qu’une conjoncture) qu’il y a un fondement socio-politique à l’attitude envers la mythologie climatique. Les Trotskistes, purs ou très dilués, n’ont pas digéré l’échec des théories marxistes et sont en quête (ce qui est bien sur légitime) d’une grande cause fédératrice. Ils ont donc une propension naturelle à adhérer à la théorie RGA qu’ils perçoivent comme une méga-distorsion de marché (bien mieux que dans Marx, les capitalistes d’aujourd’hui pénalisent les travailleurs du futur !). Un libéral (mais encore une fois ça n’existe pas en France) sera lui aussi sensible à cette distorsion potentielle mais l’analysera avec objectivité, en laissant la décision d’agir ou pas au citoyen électeur: si ce dernier est convaincu, qu’il ait tort ou raison, c’est lui qui est souverain. L’état doit simplement garantir un débat serein et sans biais. D’après mon hypothèse, on doit donc avoir une opinion beaucoup plus tranchée (et sensibles la thèse réchauffementiste) dans les milieux ‘égalitaristes’ que dans des milieux plus libéraux, au sein desquels les attitudes devraient être plus partagées (j’ai plusieurs fois lu qu’Allègre était étiqueté de libéral)…

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    • Bonjour cher Francis, et merci de cette discussion.
      Je pense que nous sommes sur le fond assez d’accord, même si nous ne disons pas les choses exactement de la même manière. J’adhère tout à fait à l’idée que des courants marxistes ou trotskystes ont vu dans l’écologisme une sorte de nouvelle jeunesse. Mais, au vu du « cœur de doctrine », il ne peut s’agir à mon sens que d’une tactique ponctuelle, et plutôt contre-productive sur le long terme. À moins de renoncer définitivement aux classes populaires, un Mélenchon ne pourra pas continuer très longtemps à essayer de vendre sa « planification écologique », car l’écologisme intéresse un tout autre segment de l’électorat.
      Côté libéral, je n’ai rien à ajouter à votre analyse, qui me semble très pertinente.
      D’accord, enfin, pour dire que la politique française donne à voir des différences de style bien plus que de fond. Les libéraux aiment partager les choses en étatisme/libéralisme, pour ma part, pour analyser les opinions qu’induit la question du climat, je partagerais plutôt selon la puissance prêtée à l’espèce humaine. Il y a les « modernes » qui se disent qu’on est les plus forts. Ceux-là estiment que le climat n’est même pas un sujet et que si un problème se pose, on saura faire face. À l’opposé, il y a les « archaïques » qui voient l’homme comme une toute petite bestiole, et considèrent donc que nous ne sommes pas en capacité de dérégler le climat. Et enfin, catégorie intermédiaire dominante, il y a les « postmodernes » : ceux pour qui l’homme est puissant mais pas à la hauteur de sa propre puissance. C’est là que se trouvent les gros bataillons des carbocentristes.
      Un libéral comme un égalitariste sera, en principe, soit moderne soit postmoderne. Signe de la mort de Dieu : la dernière encyclique du pape fait de l’Église le porte-voix de la postmodernité (alors qu’elle appartient a priori plutôt à la catégorie des archaïques, le terme n’étant pas ici péjoratif). Tous les libéraux ne sont pas modernes : h16, le talentueux éditorialiste de Contrepoints et libéral pur jus affiche à chaque article sa postmodernité craintive en affirmant que « ce pays est foutu » – au grand contentement, d’ailleurs, de ses lecteurs, tout aussi libéraux que lui.

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      • Cher Benoît,
        Classifier les climato-attitudes par rapport aux phases d’évolution culturelle des sociétés (classique/archaïque, moderne, post-moderne) est extrêmement pertinent. Je voudrais y ajouter mon grain de sel.
        Sur le plan philosophique il semble curieux que les post-modernes, dont la posture est supposée incrédule à l’égard des métarécits (comme le formule Jean-François Lyotard), aient sacralisé la fable RGA pour en faire un pilier de leur système de croyances. Luc Ferry, qui décrit depuis bien longtemps le transfert du sacré du transcendant vers l’immanent, fournit une grille d’analyse utile. Le sacré est peut-être est une invariance anthropologique, et toute tentative de le supprimer n’aboutirait qu’à en déplacer le champ d’application… En tout cas on voit bien que l’église a bien compris qu’il vaut mieux le partager que de l’abandonner tout entier.
        Il me semble que la dimension sociologique de la modernité est plus importante. Pour moi, sa caractéristique principale est l’importante aversion au risque qui s’est développée au cours des 30 dernières années, atteignant un point culminant avec l’expression politique du principe de précaution. Les sociétés urbaines occidentales sont devenues des élevages d’autruches qui passent la majeure partie de leur existence la tête dans le sable (avec des écouteurs MP3 toutefois). Contrairement à nos grand-parents qui risquaient gros pour avoir beaucoup, et aux ancêtres de ces derniers qui risquaient tout pour avoir peu, les post-modernes ont déjà beaucoup et leur intérêt à risquer quoique ce soit est devenu très faible. Dans cette société sans risque, l’image du danger s’est hypertrophiée a tel point qu’il a dans le discours commun quitté le champ de la rationalité.
        J’aime bien votre remarque sur les ‘archaïques’… en fait, ils seraient les seuls a avoir conservé quelque bon sens: sans les moyens de s’attaquer à une modélisation compliquée des phénomènes en jeu, le commun des mortels ne devrait-il pas ‘naturellement’ avoir du mal à gober le fait que quelques pour cent additionnels de gaz carbonique puissent mettre notre civilisation en danger? Soit les post-modernes on perdu tout esprit critique, soit ils ont une prédisposition mystérieuse à accepter le dogme sans discuter…

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      • Tout cela est extrêmement intéressant. Mille mercis.
        Je cherche à mon tour un grain de sel à y ajouter histoire de prolonger cette conversation, mais je ne trouve pas trop, zut de zut.
        Allez, j’essaye quand même (mais en me relisant je me dis que c’est très brouillon, pour ne pas dire mal ficelé, vous êtes prévenu).
        « Tout métarécit est suspect », n’est-ce pas ce que Lewis Carroll aurait pu appeler un « méta-métarécit » ? (Lui parlait de métalangages puis de méta-métalangages, et ainsi de suite, dans une perspective de logicien : il s’agissait d’expliquer des paradoxes du genre « Soit N le plus grand nombre entier qu’on peut décrire en moins de mille mots. Ajoutons-lui 1 : tiens, je viens de définir N+1 en moins de mille mots. Caramba : contradiction ! »)
        Si la définition de la postmodernité peut être qualifiée de « méta-métarécit », alors la sacralisation de l’affaire du climat chez les postmodernes doit correspondre à une forme de dégénérescence : le « méta-métarécit » définitoire perd son statut trop complexe (c’est difficile, de se maintenir à l’altitude d’un « méta-métarécit »), il se simplifie en descendant d’un étage, en se faisant simple métarécit. Celui-ci mêle sentiment de puissance (il n’y a rien au-dessus de nous : ni dieu, ni mythe) et de désenchantement (nous ne savons pas quoi faire, nous n’avons pas de repères, nous ne sommes pas à la hauteur). Avec un tel métarécit, le coup du climat, c’est no problemo.

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      • Très intéressante discussion, matière certainement à plusieurs articles…
        Un premier commentaire : Je ne lis pas h16 très régulièrement, mais je ne le rangerais pas dans les post-modernes. D’une part parce que le CPEF concerne dans ma compréhension le pays comme {modèle économique, modèle social, classe politique}, et non l’ensemble de sa population ou son histoire ou sa géographie, et qu’il cache même un espoir (la renaissance libérale après le mur socialiste). D’autre part parce qu’outre le climat, il a dans l’ensemble des positions modernes sur les nouvelles technologies, qu’il s’agisse des véhicules autonomes, du nucléaire (fission thorium ou fusion) ou des biotechnologies – ses quelques articles sur ces sujets sont d’ailleurs probablement ceux que je préfère.

        Pour participer au débat :
        Pourquoi les libéraux sont-ils les rares politiques (sauf en France ou justement il n’y en a pas) aussi impliqués dans le climatosceptisme ? A mon avis c’est l’idée (exprimée d’ailleurs par le premier ministre australien il y a quelques mois) que le RCA est un moyen d’imposer une autorité politique, qui par définition fait horreur aux libéraux. Le récent lapsus – en est-ce un ? – de Claude Bartolone et de « la dérèglementation climatique » ne leur donne peut-être pas tort d’ailleurs. A titre personnel, je suis sensible aux positions climatosceptiques scientifiques (les argumentations telles que les vôtres) plutôt que politiques, mais j’avoue me heurter souvent quand j’en parle en public à la question « mais à quoi ça leur servirait d’inventer tout ça ? », et outre le complot anti-libéral ou simplement la défense égoïste de son propre poste, je n’ai pas vraiment d’idée. L’idéologie éventuellement : quelqu’un devenu climatologue après le club de Rome et les premières craintes sur l’impact de l’homme sur le climat (soit maintenant plus d’une génération) avait certainement une idée derrière la tête, et il n’est peut-être pas anodin que les proportions de climatosceptiques soient si différentes entre climatologie et autres sciences.

        Sur la conversion des archaïques en post-modernes, je trouve très riche cette approche, mais je me demande quel évènement a pu déclencher cette évolution. Qu’est-ce qui a montré que le plus grand danger pour l’homme n’était plus la nature mais lui-même ? Je proposerais l’énergie nucléaire, mais je ne suis pas convaincu moi-même.

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  4. Bonjour,

    J’ai assisté à votre conférence à l’assemblée, et dans le dernier slide à propos de « que faire ? », il y a des idées qui me sont venues après et vu que vous travaillez pour l’éducation nationale et bien cela me parait pertinent de les suggérer : dans les études que j’ai faites (bac s + math sup, math spé + grande école), je n’ai pas vraiment eu l’impression que l’esprit critique était développé, de même que l’ouverture d’esprit (en école, on nous a jamais parlé des problèmes non résolus ou des problèmes limites consensus), et de même encore que la communication (ce qui pourrait aider dans le monde du travail pour discuter entre collègue de manière positive). Donc, voici 3 points qui vaudrait la peine d’être enseigné dans chaque discipline et qui aurait pu aider à mon avis à faire des débats ouverts et positifs sur la question du climat.

    Par ailleurs, j’aurais une question sur un des tout premier slide : vous montrez des températures à partie de 1850 je crois (ou plus peut être, je ne sais plus), j’aurai aimé savoir qu’elle courbe de température vous parait la plus pertinente pour représenter les 1000 dernières années ?

    D’avance merci.

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    • Bonjour,
      Oui, la question de l’éducation est importante.
      Il n’y a pas vraiment de courbe fiable avant le XIXe siècle, tout ce qu’on peut faire (à mon avis) est de raisonner qualitativement : Optimum médiéval (température comparable à celle d’aujourd’hui), suivi du Petit Âge glaciaire.

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