EXCLUSIF : les principaux éditos de la semaine prochaine en avant-première

Dans ma boule de cristal, je vois, je vois… ce que vont écrire les principaux quotidiens nationaux à l’occasion de la parution de la première partie du prochain rapport du GIEC, annoncée pour lundi. On parie que ça va ressembler à ça ?

Le Monde : « Sixième rapport du GIEC : un changement de paradigme »

Les personnes informées savaient déjà que le nouveau rapport du GIEC (nos éditions d’hier) brosserait un portrait particulièrement alarmant de la situation. Personne n’avait imaginé qu’il irait aussi loin.
Divulgué lundi, ce rapport scientifique de la respectable institution, sixième du nom, n’est pas une litanie de plus sur la catastrophe qui se prépare, car cette fois-ci le GIEC ne se contente plus de présenter les trajectoires climatiques qui conduiront au pire vers 2050 ou 2100. C’est au présent que les scientifiques conjuguent désormais leurs analyses, pour insister sur les effets déjà palpables et dramatiques des bouleversements globaux.
La science vient donc d’acter définitivement son changement de paradigme. Le nouvel axe de la climatologie appliquée est que la crise ne doit plus être pensée comme un événement à venir, mais bel et bien actuel. Les messages d’alerte ne font plus qu’annoncer la tempête, ils en appellent au secours face à la tempête qui est déjà là. Nous ne pouvons plus nous contenter de tenter de réorienter l’avenir, nous devons aussi lutter contre les effets déjà délétères d’une situation presque hors de contrôle.
Comme on le sait, l’impéritie des gouvernements, l’inertie collective et les politiques de courte vue sont les principaux obstacles qui freinent encore les actions efficaces face à l’urgence qui n’est plus à démontrer depuis longtemps. La triste synthèse de ce que la politique actuelle peut produire de pire est actuellement incarnée par le gouvernement britannique de Boris Johnson qui, prisonnier de sa base populiste pro-Brexit, se prépare à faire de la COP26 de novembre à Glasgow un bourbier inextricable, dont l’issue pourrait être la même que celle de la conférence de Copenhague de 2009, de triste mémoire. En ces temps où la canicule a frappé l’Amérique du nord de façon inédite, où les incendies font rage et où les événements climatiques extrêmes se font plus intenses que jamais, une telle éventualité est la pire chose dont l’humanité a besoin.
L’Europe, et notamment la France qui fut l’efficace organsatrice de la COP21 en 2015, doit trouver l’énergie et la volonté de faire valoir son esprit de responsabilité. La volonté de plus en plus affichée d’Ursula von der Leyen de faire de l’Union européenne la locomotive de l’action, ainsi que l’adoption en juillet de la loi climat et résilience en France sont autant de signaux, timides mais positifs. Cela sera insuffisant mais, face à l’égoïsme et au déni, l’espérance continue à tracer son modeste sillon. ONG, municipalités, entreprises… de plus en plus d’initiatives de par le monde montrent que l’humanité ne baisse pas les bras, et que la réintégration des États-Unis dans l’Accord de Paris après le catastrophique mandat de Donald Trump ou le développement de plus en plus considérable des énergies renouvelables (notamment en Chine) ne sont que des parties émergées d’une conscience écologique globale qui a définitivement conquis les cœurs et les esprits. Celle-ci, soutenue par une jeunesse mondiale parfaitement consciente des enjeux, se lance à présent à l’assaut de bien des forteresses jadis imprenables, telle l’industrie automobile.
Puisse donc le nouveau bilan scientifique du GIEC sur l’état de la planète non seulement ouvrir les yeux de ceux qui les gardent encore fermés, mais surtout appuyer ce grand mouvement collectif, qui ne manque désormais pas de soutien mais qui doit encore faire la preuve qu’il n’est pas cette tortue partie après le lièvre, et que la course contre la montre peut encore être gagnée.

Libération : « Consommer, c’est consumer »

Plus besoin d’aller voir le dernier blockbuster : les chiffres du nouveau rapport du GIEC satisferont quiconque est en manque d’émotions fortes. Le problème, c’est que nous ne sommes pas au cinéma, et que la réalité est en train d’enfoncer la fiction. À voir l’évolution des courbes climatiques de notre monde, on se rend compte que Roland Emmerich ne s’était pas trompé. Cette fois, c’est le réel qui force le trait.
Cyclones, sécheresses, incendies, sixième extinction… Depuis bien longtemps le vrai visage de la mondialisation s’est installé dans notre quotidien et ne semble pas vouloir en sortir. Pendant que l’on se réjouit que le CAC40 ait retrouvé son niveau d’avant-covid, la sécheresse fait rage de par le monde et ruine les agriculteurs. Et tandis que les Jeux olympiques nous offrent notre divertissement pascalien estival, le site d’Olympie lui-même est ravagé par les flammes, conséquence directe du consumérisme global. On le sait maintenant : consommer, c’est consumer.
Face aux multinationales sans foi ni loi et aux cartels des industries fossiles, la science du GIEC pèse peanuts. Le climat, quel numéro de téléphone ? La biodiversité, combien de divisions ? Combien faut-il de Greta Thunberg pour faire bouger les GAFAM et les faire renoncer à leurs profits aussi mirobolants que climaticides ?
Tombé en plein cœur de l’été, ce nouveau bilan des scientifiques tout ausi catastrophique que les précédents ne pèsera à l’évidence pas lourd sur TikTok. Les grandes marques y auront sûrement plus profitable à faire que de nous vendre de la déforestation ou de la canicule. Tant que le tiroir-caisse restera au-dessus du niveau de la mer montante, le spectacle continuera, à peine interrompu de temps en temps par un bref tweet greenwasheur destiné à éviter que trop de consciences s’éveillent. Achetez votre vélo électrique braves gens, et dormez en paix. Sans oublier d’installer la clim, parce qu’à ce qu’on dit, bientôt les nuits vont être chaudes.

Le Figaro : « Innover pour avancer »

La transition écologique est en marche, le moteur électrique va remplacer le moteur à explosion, la loi climat et résilience vient d’être promulguée tandis que le Green Deal européen est dans les tuyaux… Mais le volet scientifique du sixième rapport du GIEC qui vient d’être publié est là pour nous rappeler, en pleine saison olympique, que comme aux Jeux il faut faire « plus vite, plus haut, plus fort ». Et de beaucoup.
Là où les éternels râleurs écologistes ne sauront que voir le verre à moitié vide, les personnes plus raisonnables conviendront que des choses ont été faites ces dernières années, même si elles sont insuffisantes, que bien des annonces sont restées lettre morte et que les efforts déjà consentis n’ont pas été équitablement répartis.
La nécessité de préserver le climat n’ayant jamais été aussi pressante, il est plus que temps de se poser la question de la levée d’un certain nombre de tabous, le premier d’entre eux concernant le souverainisme économique et la relocalisation. Produire local, taxer nos concurrents étrangers aux normes environnementales indigentes, réindustrialiser le pays par des mesures fiscales ambitieuses, voilà des sujets qui ne peuvent plus être évités pour corriger les effets pernicieux d’une mondialisation devenue folle. Plutôt que de démanteler son parc nucléaire qui permet à notre pays de produire une électricité décarbonée et à bas coût, la France a tout à gagner à une politique industrielle nationale qui limitera ses émissions de CO2 tout en mettant au rebut les mythes néolibéraux à l’accablant bilan écologique. À moins d’un an de la présidentielle, se trouvera-t-il un candidat qui aura le courage de le dire aux Français ?

58 réflexions au sujet de « EXCLUSIF : les principaux éditos de la semaine prochaine en avant-première »

  1. On pourrait rajouter une numéro spécial du Bon Pote sur ce rapport du GIEC : « La science a parlé, l’heure est grave et il n’est plus questions de demi-mesures : notre survie à tous est en jeu. Nous déclinons ici notre plan d’urgence :
    – censure de tous les climato-réalistes
    … »

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  2. Bravo.
    mais si, au moins le rapport du GIEC insistait « lourdement » sur le besoin d’adaptation aux changements climatiques qui arriveront, mais on ne sait pas dans « quel sens » et quand ?
    (Non là, je vais un peu trop loin…)

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  3. L’humanité, par ses actions au XXe siècle, a provoqué la sortie du Petit Âge Glacière !
    Certainement le titre du septième rapport du GIEC !
    Certain appelle ça la double causalité , le futur existe déjà et il peut faire bouger le présent ainsi que le passé !  » Philippe Guillemant  »
    Tout est possible par le raisonnement, même les rapports alarmistes du GIEC !

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  4. Vouq avez raison, il n’y a plus vraiment besoin de rapport du Giec pour se rendre compte de la situation. Et même du fait qu’ils avaient sous-estimé la rapidité et l’ampleur des effets du RCA, probablement à cause des effets de boucles de réaction bien souvent discutées ici. Leur appel aussi répétitif que totalement inefficace aux gouvernements à « diminuer » les GES, c’est toujours le contraire !
    Les futurs rapports consisteront simplement à faire des états des lieux, à répertorier les surfaces cramées cumulées, fontes des glaces, les records de températures ou de régions devenues quasi inhabitables qui commencent. En somme rien de bien nouveau (sous le soleil), et quand l’été sera passé, après futures les inondations automnales en Méditerranée, on oubliera assez vite (ce sera alors à nouveau le tour des Australiens), pour quelques mois…
    Ça roule ma poule !

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    • N’oublions pas la Grande Sécheresse Mondiale de 1876 à 1879 qui fit 30 millions de morts , avec absences de moussons en Asie , les 3 océans ,Pacifique,Indien et Atlantique qui ont été anormalement chaud en même temps ( événement jugé exceptionnel tous les 1000 ans peut-être ) . Ces sécheresses ont commencé vers 1870 pour s’arrêter avec celle de 1920 à 1922 qui elle a fait 10 millions de morts . Cela a été sans commune mesure avec nos événements actuels naturels surmédiatisés ,imaginez un seul instant un rapport du GIEC en 1930 !!! Ainsi que les titres des journaux ! Les ONG diraient : voici les preuves de la fin du Monde ,,nous payons nos excès de consommation d’énergie fossile ,….

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      • Il est probable que ces sécheresses passées étaient liées à des phénomènes el nino très marqués, et des productions agricoles fragiles. C’est ce qui a entraîné les famines et le bilan humain. Ce qui est très différent aujourd’hui, ce sont les températures bien plus élevées qu’en 1876. Cette année 2021 est une année la Nina, et pourtant les canicules, sécheresses, incendies sont extrêmement importants. La durée aussi est telle que d’année en année, de nombreux pays connaissent de gros problèmes d’approvisionnement d’eau potable, aux états-unis, en Afrique du sud, et au moyen-Orient.

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    • « répertorier les surfaces cramées cumulées », « et pourtant les canicules, sécheresses, incendies sont extrêmement importants », « de nombreux pays connaissent de gros problèmes d’approvisionnement d’eau potable, aux états-unis, en Afrique du sud, et au moyen-Orient »

      Comme d’habitude, Zimba affirme des contre-vérités sans aucune autre source que la rumeur populaire.

      Evolution de la surface brûlée globale : https://pbs.twimg.com/media/E7nrS3vWQAA2Ee2?format=jpg&name=medium

      Evolution des précipitations globales :

      Evolution de l’indice de Palmer aux US :

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      • C’est vrai que Montpellier a connu une période de chaleur remarquable, mais plutôt début 20è. Les années de sécheresse dont vous parliez 1876 entre autres, étaient « normales » à 14°C exactement la moyenne habituelle, juste un manque cruel de pluie. Par contre le début 20è avait été chaud en particulier 1903, 1904,1907,1911, puis c’était revenu aux habituelles 14°C.
        1904 était vraiment une année exceptionnelle (là-bas), très chaude, avec 15.8°C de moyenne (avec un record en juillet). Et c’est là où le constat est accablant, car depuis 10 ans TOUTES les années ont été au dessus de cette valeur, à plus de 16°C, le record en 2014 à 16.7°C !

        http://meteo-climat-bzh.dyndns.org/mete3-92-1705-2021.php

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      • @Zimba

        En ce qui concerne Montpellier, comme Laurent Saez vous l’a expliqué, ce n’était pas du tout un îlot de chaleur urbain au début du 20e siècle (c’était même quasiment un village, entouré de champs et de forêts). Aujourd’hui, c’est une mégalopole extrêmement bétonnée avec un étalement urbain immense (et qui s’étend encore), donc un authentique îlot de chaleur urbain. Pour faire une étude pertinente, regardez donc plutôt sur le lien que vous avez fourni l’évolution de la moyenne des maximales (et pas seulement de la moyenne des moyennes, qui est biaisée par l’augmentation artificielle très prononcée de la moyenne des minimales). Vous y observerez que oui, Montpellier était plus chaude qu’actuellement au début du 20e siècle.

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    • En 1756 et 1806, le niveau de l’Alzette est monté de 3 à 4 m plus haut que l’inondation de juillet 2021. Mais alors, s’ils nont consommé que 2 ou 3 seaux de charbon à cette époque, qu’est-ce à dire pour aujourd’hui?
      Ohhhhh, mais je réalise tout soudain : on va tous griller instantanément noyés de surcroit, pire qu’une omelette norvégienne. Cétroporribl 😦

      La mer de glace qui était un alpage au Moyen-Âge, le pré de madame Carle.
      les lieux dit dans la caillasse au-dessus de Bour-St-Pierre, ce sont les Eloïms pardi.

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    • Il fait plus chaud en moyenne de nos jours ? C’est certainement dû aux mesures plus nombreuses et plus précises ainsi que cette envie exacerbée de démontrer qu’il y a un réchauffement anormal . Nous sommes sortis du PAG ,donc nous sommes entrés dans autre chose , c’est tout , comme il y a 12 mille ans il y a eu une sortie de l’ère glaciaire pour entrer dans autre chose . Et alors ?

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    • Ils pourraient tout aussi bien, à ce compte-là, passer directement aux mesures radicales qui, si l’on pousse leur logique à fond, consisteront à éliminer les 9/10èmes – voire davantage – de l’humanité, puisque cette méchante humanité a le si grand tort, pour vivre dignement, d’émettre du CO2.
      « L’an prochain, euthanasie de tous les gens âgés de plus de 55 ans »
      « L’année suivante, stérilisation forcée de tous les individus âgés entre 15 et 45 ans »
      etc.
      Autant être directs et arrêter de tourner autour du pot, non ?

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    • Zimba a dit :« Ce qui est très différent aujourd’hui, ce sont les températures bien plus élevées qu’en 1876. »
      Savez-vous que les journaux australiens de la fin du XIXe siècle rapportent une quantité incroyable de records de chaleurs qui n’ont jamais été dépassés, par exemple les 51,3 °C à Bourke le 3 juillet 1909 ? L’ensemble de l’Australie cet été-là a battu des records tant de températures que de nombre de jours consécutifs de canicule.

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      • Vous avez raison , de toute manière si l’Australie est ce qu’elle est aujourd’hui ,semi-aride, c’est que la chaleur, le déficit de pluie ainsi que les grands incendies qui devaient durer des mois sont une vieille affaire comme la calotte glaciaire de l’Antarctique . Ces paysages sont plus que millénaires avec de petites fluctuations qui accaparent l’attention ,ça nous occupe que l’on soit réchauffiste ou contre – réchauffiste ! On s’écoute parler en somme !

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  5. Comment peut-on être aussi vaniteux pour croire que l’homme a modifié le climat en moins de 100 ans sur 4 milliards d’existence de la terre et comment être encore plus vaniteux et prétentieux pour croire qu’on va à nouveau tout changer en 20 où 30 ans? Et même, si tel était le cas les carottes seraient cuites.
    Cette génération clic and collect est à gerber.

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  6. Après la parution des unes très attendues du Monde, de Libé et du Figaro, il faudra inspecter les articles des échos et de la Tribune (entre autre) sur l’évolution du cours du carbone, le prix de la tonne en CO2eq au fil du temps. Pour favoriser en urgence l’achat de quotas sur un marché créé de toute pièce sur la peur climatique, dont l’objet est de vendre des tonnes d’air, les manchettes alarmistes suggérant aux décideurs d’investir dans ces titres feront florès.
    On pourra rappeler que le marché du carbone n’est pas qu’un marché de gré à gré, mais suppose produits dérivés, chambre de compensation, création d’une monnaie CO2 coin, indexée au CO2eq, d’émission de « certificat » et de « mesures » produites par des sociétés sans grande transparence.
    On rappellera qu’Interpol en 2013 indiquait aux investisseurs que ce marché frétillant et très volatile était perçu par ses acteurs comme une fiction juridique mal comprise et sujette à la fraude.
    Il suffit alors d’apprécier les unes alarmistes remises dans la chronique de la création d’un marché et de ses dérivés jusqu’en 2030 dont aucun législateur ne saura contenir les dérives, jusqu’à sa purge finale.
    Et là, la soupe risque d’être encore plus amère.

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  7. @Benoît Rittaud,
    Quand le résumé du GIEC sortira dans les journaux probablement lundi, il y’aura forcément des photographies symbolisant la catastrophe.
    Par exemple, un zoom sur une mare de boue craquelée et desséchée pour illustrer la planète devenue inhospitalière.
    Après le climathon, il faut un prix de l’esthétisation de la catastrophe à base de photographies. Il y’a eût le célèbre Ours, les mares desséchées, je pense que pour égayer notre été les journalistes militants sauront illustrer cet adage qu’une image peut valoir mille mots. Le côté scientiste sera un graphique de températures moyennes dans un repère orthogonal 🙂

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  8. PAS DU TOUT !!!
    Le cousin du beau frère de l’amie de mon copain l’éboueur a entendu de source très sure que bien au contraire le GIEC avait refait tourner les ordinateurs, et qu’ils se sont aperçus qu’en fait il y avait un bug à l’instruction 2047912, tout est remis en cause, en fait tout va bien pour la planète, le GIEC a donc décidé à l’unanimité de s’auto-dissoudre.
    Pfffttt plus de GIEC !

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    • Mon Dieu, quand « Zimba » va apprendre ça…… !
      Lui qui ne jurait que par les prédictions du GIEC.
      Il va devoir changer de religion. Ca tombe bien, la liberté de culte exciste encore en France.
      Respect à Zimba.
      Climatiquement vôtre. JEAN

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  9. Re coucou les papys cacochymes à la droite du figaro !

    Bon en fait ils me font ch. grave ! tous !
    Les conservateurs de tous poils qui disent que la voiture electrique pollue autant que le moteur à explosion !
    Les mêmes, qui ne veulent que du nucléaire et ou du pétrole qu’on aura plus parce que l’asie va tout siphoner. Les autres qui ne veulent ni du nucléaire, ni du pétrole, ni de l’éolien, parce que ce ci, par ce que ce la.

    Quand je lis les projets des docteurs maboules qui veulent envoyer du souffre dans l’atmosphere …
    Alors qu’on ne sais rien sur le fonctionnement du climat, sinon que çà monte et que çà descend !

    Les medecins de molière emploient les mots savants, nous expliquent avec moult concepts , et qui retro truc, et qui équation différentielles , et qui machin de moyenne moyennée ecart -typant pondérée à l’inégalité gaussinenne quantique et j’en passe,; même pas capable de prévoir la météo à trois mois, se gonfflent de certitude quant au climat à 30 ans !
    ON confond allégrement les causes avec les phénoménes… La nina, el nino, la goutte froide …

    Voyez comme il fait chaud en été et froid en hiver ! çà se dérègle on vous dit, mais on ne connait pas vraiment le règlement, surtout dans un climat tempéré !

    Bref, heureusement, pas d’internet ni de journaux pendant 2 semaines. entre les délires covidiens et climatiques, je vais plonger dans l’atlantique.

    Comment disait descartes déja ?  » le bon sens est la chose au monde la mieux partagée … »

    Bonne journée

    Stéphane

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      • Pareil,11°2 ce matin à 7h à Montauban (82) et ça plus ou moins depuis un mois 1/2,on nous avait promis la canicule…Je suis producteur de fruits,gros retard de maturité,les vendanges?ça fera pas les gros titres mais elles seront pas précoces

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    • J’avais conservé un article de la presse locale qui fin mai relayait les prévisions de Météo-France pour les mois de juin, juillet et août, avec ce titre « Vers un été plus chaud que la normale ».
      Au vu de la réalité du temps qu’il a fait depuis début juin, je m’apprêtais à écrire un mot à Météo-France, début septembre, avec un lien vers cet article et ce simple commentaire : bravo.
      J’ai vu que d’autres m’avaient devancé… et que Météo-France, bien sûr, se justifie de façon assez pitoyable : ah ben oui, mais vous savez, c’est la loi des probabilités, la probabilité que la météo de l’été serait médiocre existait mais elle était faible, patati patata. Le contraste entre leur assurance quand ils émettent des prévisions catastrophistes GIEC-compatibles et la réalité, ils s’en tamponnent.

      Je le dis de temps à autre : le principal problème n’est pas tant que des scientifiques se prennent pour Dieu (ou pour Jupiter) et prétendent avoir une connaissance parfaite de la science climatique au point de nous annoncer sans sourciller le temps qu’il fera dans un siècle, que la puissance des médias et surtout le fait qu’ils sont entre les mains d’une oligarchie dont on voit de plus en plus clairement qu’elle ne place pas en priorité le bien-être des peuples. À cela on est obligé d’ajouter que trop de gens sont crédules et gobent trop facilement le narratif de ces médias aux ordres ; qu’ils n’ont pas assez l’esprit critique et ne font pas assez l’effort de confronter ce qu’ils lisent/entendent de ces médias avec des points de vue alternatifs (ceci est moins vrai aux USA, manifestement, qu’en Europe).

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  10. Le rapport du GIEC qui vient de sortir va priver les climatosceptiques de leur argument préféré , celui selon lequel il n’y aurait pas de lien clairement établi entre les évènements climatiques extrêmes et le réchauffement climatique . La prudence qui était de mise lors du précédent rapport a laissé la place à une certitude absolue. Vous n’allez de toute façon n’en tenir aucunement compte, je vous connais. Comme vous pratiquez la méthode hypercritique et que votre imagination est débordante , vous trouverez facilement de nouvelles objections stupides et à côté de la plaque.

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    • L’indice annuel des vagues de chaleur aux États-Unis dans les années 1930 ,c’était le réchauffement Anthropique peut-être ou plus certainement comme il est écrit ,la suite de nombreuses sécheresses , il est bien documenté que les sécheresses mondiales ont débuté vers 1870 pour se terminer vers 1930 , j’affirme que c’est dû à un Réchauffement Climatique lié au changement climatique de la sortie du Petit Âge Glacière !

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  11. La crise climatique s’aggrave partout, à des niveaux sans précédent, alerte le GIEC
    Le Monde

    INFOGRAPHIES. Rapport du Giec : comment le climat mondial a déjà changé depuis la première alerte des scientif
    franceinfo

    EN DIRECT – Écologie : certaines conséquences du réchauffement de la planète sont désormais « irréversibles »
    LCI

    Réchauffement climatique : les climatologues donnent « l’avertissement le plus sévère jamais lancé »
    LaDepeche.fr

    Climat : le rapport du Giec est « l’avertissement le plus sévère jamais lancé », selon le président de la COP26
    franceinfo

    Franchement c’était plus que prévisible mais bien vu M. Rittaud !

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  12. En admettant que l’analyse du GIEC soit correcte et que le CO2 soit le potentiomètre du climat (ce qui de mon point de vu est aussi certain que de dire que le neutrino est sa propre anti-particule); la seule question qui vaille est: pouvons nous mondialement réduire les émissions de ce gaz vital suffisamment et aux « conditions normales de niveaux de vie respectifs »?
    L’exemple récent du confinement mondial lors de la pandémie montre par l’exemple que la réponse est non. Hormis un gentil génocide global qui pour le moment n’est pas politiquement correct, manifestement la réponse est donc NON on ne peut pas.
    Alors à l’instar des fourmis de WERBER pourquoi ne pas plutôt agir sur les conséquences (supposées)?
    – les feu en Grèce, personne pour demander pourquoi les Grecs ont seulement 1200 pompiers et quasi rien comme matériel.
    – Aux USA personne pour demander quelle politique de gestion de la forêt est mis en place, ou encore pourquoi les gestionnaires de réseau n’entretiennent pas les lignes haute tension? Pour rappel un incendie ne se déclenche pas « climatiquement ».
    – En Australie, personne pour critiquer la politique de stockage « sauvage » d’hydrocarbure?

    Les intervenants médiatiques se complaisent dans un râle permanent sur la cause du changement climatique et les politiques dépensent des milliards en pure perte pour réduire les émissions alors que la réalité (pas les modèles) montre qu’en aucun cas on les réduira suffisamment à l’échelle mondiale dans le potentiel temps imparti.
    Or traiter les éventuelles conséquences me semble nettement plus pragmatique que de demander à la Chine d’arrêter d’ouvrir une centrale à Charbon par semaine…

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  13. Benoît, tu as oublié « la Science est settlée (anglicisme jargonnat » et « je ne veux voir qu’une tête  » de ton « ami » François Gemmenne.
    Autrement dit LA Science (climatique) est parfaitement, totalement, complètement connue, il est temps de passer à l’action (voir plus bas).
    Au passage un zéro pointé au commentateur de Europe1 ce matin avec un « International » et « Expert » pour les lettres I et E de GIEC, mais on lui pardonnera cependant pour le E/Expert, tellement abusivement utilisé qu’il en devienbdrait presque légitime.
    Je passe sur les diverses « actions » ou « politiques » climatiques, dont je persiste à trouver la formulation complètement stupide, pour rester poli, et que je n’ai toujours pas compris en quoi elles consistaient, à part les moulins à vent et les grille-pains.

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  14. «  » » » »En admettant que l’analyse du Giec soit correcte…. » » » » » , Aie ! ça commence à prendre des pincettes au cas où…
    Je l’avais un peu pressenti, mais là ça se concrétise. Et donc ne reste plus que le  » mais de toute façon, on ne pourra rien changer…c’est la faute aux chinois et à leur charbon, etc…. »
    C’est pas moi m’sieur ! Que du positif en somme.

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    • Bonjour ZIMBA,

      tout à fait: en admettant, car jusqu’à preuve du contraire il n’y a pas d’équation valable du climat. Pour les autres domaines je ne sais pas mais dans le domaine scientifique il ne suffit pas d’avoir N modèles pour avoir démontré une théorie.
      Dans mon domaine si je calcul la surpression maximum d’un coup de bélier dans un écoulement énergétique, mon résultat se passe de « consensus » parce que les équations que j’applique ont une valeur prédictive opposable et expérimentalement démontrées. Sur ces bases solides je peux dimensionner un ouvrage qui dure dans le temps.

      En ce qui me concerne je n’écoute pas bêtement le dernier qui a parlé plus fort que les autres surtout quand les conclusions ont des répercussions aussi importantes.
      Quant aux exemples que j’ai exposé la liste n’était pas exhaustive au cas ou ça vous aurait échappé et je ne rejette la faute sur personne si tant est qu’on puisse caractériser une « faute », je ne suis pas un juge. J’illustrais l’idiotie de la réaction médiatique.

      Je m’inquiète de votre aveuglement tellement flagrant que vous n’êtes pas en capacité cognitive de penser autrement et de voir le sujet différemment. A la fin du 19 ième vous auriez sûrement fait parti du groupe de consensus à propos de l’ether gravitationnel. Je vous conseille vivement de vous renseigner sur cette partie épistémologique qui part bien des aspects ressemble au présent sujet et qui fut tranchée non par un quelconque consensus mais par un bouleversement théorique opposable et sans cesse remis en question depuis. Deux caractéristiques que n’a pas la « science du climat » à l’heure actuelle.

      Pour finir je vous saurais gré d’éviter de paraphraser mes propos.

      Cordialement

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  15. C’est bien si le Giec arrive enfin avec des preuves, les grands experts du giec vont enfin accepter le débat avec les sceptiques? Mais bon si ils arrivent à démontrer que les événements extrêmes sont bien liés à l’élévation de la température cela va t’il prouver que c’est bien le Co2 qui est le responsable ?

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  16. Une histoire de consensus meurtrier, à rapprocher de celui des idolatres du GIEC, extrait:
    Semmelweis est un cas important dans l’histoire de la médecine, parce qu’il était hors du consensus. C’est quelqu’un qui a eu un esprit scientifique d’une rationalité remarquable, à une époque où il était très difficile de faire valoir la raison.
    https://www.franceculture.fr/emissions/grande-traversee-docteur-semmelweis/1-le-mystere

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  17. Remarquez, foutu pour foutu, on peut maintenant brûler du pétrole à foison?
    Ça ne sert plus à rien de dépenser des milliards pour faire baisser les émissions de CO2 ?

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