Le missionnaire 2.0 de l’inquisition climatique

Il y a des types qui se pensent du côté du bien comme des curés du temps de l’inquisition. Dans cette lignée bien française qui ne doit rien aux lumières, Rodolphe Meyer, avec son site le Réveilleur, aime se parer des habits du missionnaire, prêchant la sainte parole à ses 115 000 abonnés YouTube mais au-delà, en professant ses ex-communions scientifiques au sujet du climat dans les revues en ligne bien-pensantes. 

Car il faut bien voir que dans le jugement binaire de Rodolphe Meyer, il y a forcément la bonne science, celle du bien, du salut de l’humanité, donc « forcément » celle du vrai (les vrais « sites scientifiques » gentils) et la mauvaise science, qui n’en serait pas une, celle du mal absolu qui, en tant que telle, dit toujours le faux (les trompeurs « sites dénialistes » maléfiques).

Vision binaire de la question scientifique

La purulence de Rodolphe Meyer dégouline sur le nom de Susan Crockford

Comme tout inquisiteur, Rodolphe Meyer a pour sacerdoce d’oeuvrer au buchet 2.0 des hérétiques, comme il le fait sur le site bonpote.com au sujet de la zoologue Susan Crockford, traitée comme une sorcière de la science.

Tel un nervis de big-brother, à l’œil éreinté par la lecture de trop nombreux articles scientifiques déviants, il dégouline sur le web le pus de sa conjonctivite en écrivant en gras :

Pathologie occulaire de Big brother (NDLR : désolé pour le côté trash de cette photo mais c’est ce que m’inspire le regard de Rodolphe Meyer sur le débat scientifique)

« Susan Crockford n’a jamais conduit de recherches originales, n’a jamais publié d’articles scientifiques dans des revues à comité de lecture et s’oppose systématiquement au consensus scientifique sur le sujet. »

« Jamais », « jamais », jamais, assène t-il, sauf que la bio de son blog est farcie d’articles sourcés, agrémentée de liens, permettant de vérifier qu’elle a bien écrit et co-écrit dans de nombreuses revues à comité de lecture dont la prestigieuse revue « Science », de surcroit sur les mammifères en milieu arctique.

Evidemment, l’injustice du cas Crockford n’émeut pas notre lyncheur de service

Susan Crockford a été virée de l’université Victoria pour avoir soutenu que les ours polaires n’étaient pas en danger et que leur nombre augmentait sensiblement. D’ailleurs, les décodeurs du Monde se sont fendus d’un article spécial pour dire qu’elle avait bien tort, que le nombre d’ours polaires n’était pas en augmentation.

Mais, les fact-checkeurs de service se contredisant d’un jour sur l’autre sans que cela ne les perturbe le moins du monde, Rodolphe Meyer souligne maintenant :  « L’estimation actuelle est, d’après l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) dans un rapport de 2017, de 26 000 ours (22 000 – 31 000). En 2014, l’IUCN avait avancé le chiffre de 22 000 ours. Il y a donc bien eu une augmentation de l’estimation de la population mondiale d’ours polaires entre 2014 et 2017. »

Ainsi, pour la doxa, le nouveau message scientifique est que le nombre d’ours polaires augmente bien statistiquement, peu importe qui a été châtié en son temps pour l’avoir déclaré trop précocément. Ce qui ne change pas par contre, c’est l’alarmisme. En effet, comme le dit l’article, cette augmentation statistique masquerait les vrais enjeux de « la survie de l’ours polaire » liés à la détérioration alarmante de la banquise arctique.

Donc, avec Rodolphe Meyer, les ours polaires augmentent statistiquement mais ayons la certitude qu’ils disparaissent. C’est ça la science !

Bonus : naufrage de la « com » du CNRS sur cet article

55 réflexions au sujet de « Le missionnaire 2.0 de l’inquisition climatique »

  1. Comment peut il encore en parler alors que la question a été réglée depuis longtemps, après le scandaleux montage photo « d’Ursus bogus » ?…C’est à désespérer, même si ce n’est pas étonnant tant est sans fin la mauvaise foi de l’écologisme, c’est même minable.

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  2. bonjour Cédric et bravo, j’ai eu bon pote et sa meute sur le dos après avoir publié les fiches des climatoréalistes sur Linkedin… Il a érigé le lynchage en système d’échange. Il désigne la cible sans même argumenter et attend les j’aime d’une masse d’abrutis pour qui l’épistémologie reste un concept flou : un fait n’est exact, pour ces prodiges, que parce que cité par un « scientifique » ami, un auteur certifié par la bande… bref, un vide sidéral ou plutôt, une infinie bêtise, amitiés

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    • Bienvenue au club !
      Moi, c’est mon grand frère, anthropologue avec qui j’ai failli me fâcher « grave ».
      il est vrai que son fils et son gendre travaillent à L’AFD, et qu’il est un fervent lecteur du journalderéférence, du Nouvel obs et parfois de Libé, tous média bien connu pour leur probité scientifique idéologiquement et politiquement correctes;
      (ce que je regrette de devoir dire/écrire ainsi…)

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  3. Vous semblez plus attaquer les messagers que le message en lui même. Cela pollue votre article, qui n’est finalement pas très étayé. Étonnant d’attaquer plutôt que d’argumenter constructivement et succinctement.
    Devons nous comprendre entre les lignes que vous niez le changement climatique ?

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    • comment nier le changement qui est une constante du climat depuis toujours… L’arnaque c’est de penser ce changement comme une anomalie, ce que vous avez l’air de penser. Je me trompe ?

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      • Des changements qui se déroulent sur deux siècles à tout casser contre plusieurs millénaires en temps normal. Oui, la vitesse de ce changement est une anomalie.

        Ce qui ne veut pas dire que notre bonne Terre n’a pas connu son lot d’anomalies, son lot de changement très rapides de la température. En général, des changements aussi rapides de températures s’observent lors d’évènements assez rares, comme l’explosion de certains supervolcans, dont les poussières bloquent le ciel d’une fraction significative de la Terre pendant quelques années, assez pour provoquer des changements de l’ordre de plusieurs degrés en moins.

        En dehors de ces évènements (qui ont, à chaque fois, été assez traumatiques pour le vivant, provoquant des extinctions, etc), les changements de température varient bien plus lentement. L’impact de l’homme sur les moyennes de température que l’on observe depuis ces dernières décennies ne fait plus le moindre doute. Les bouleversements que cela provoquent ne vous sautent peut être pas encore aux yeux, pourtant ils ont déjà commencé à se manifester. La canicule qui nous a surpris en 2003 et qui é provoqué un pic significatif des décès a déjà été battue par plusieurs années depuis. On s’est juste habitué. On est mieux préparés, on met en place des campagnes de communication en amont, sur l’importance de boire, de rester à l’ombre si possible, d’éviter de trop gros efforts si possibles. On est plus attentifs aux personnes agées, on s’assure qu’elles s’hydratent bien. On s’adapte, c’est pas le souci, mais on doit s’adapter, et assez vite. Hors, les nouvelles manifestations et conséquence de ces changements ne vont a priori pas aller en s’améliorant, surtout si l’immobilisme prime comme aujourd’hui.

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      • Là où nous ne serons pas d’accord c’est sur » l’impact de l’homme sur la moyenne des températures qui ne fait aucun doute » selon vous. Malheureusement ou heureusement le doute persiste aucune preuve n’ayant été fournie à ce sujet. Si vous l’avez faites-nous en part.
        La seule preuve que l’on aie c’est que logique avait pour mission de déterminer les causes humaines concernant le climat et que la seule qu’il avait à sa disposition c’était le CO2. Ce biais épistémologique suffit à expliquer la suite.

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      • Bonjour 2nivopiveauto, https://static.climato-realistes.fr/2021/01/FicheACR6-1.pdf
        C’est pas tout à fait pertinent de dire que la vitesse de changement est inhabituelle. Ne vous faites pas de souci, dormez sur vos deux oreilles, ni vous, ni le Giec ne règlera le climat. Cette prétention est une pure supercherie, mais une vraie réalité pour votre porte monnaie, vos libertés et la décadence de notre pays. Merci. Bien à vous . JR

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      • 2nopiveteau a dit «Des changements qui se déroulent sur deux siècles à tout casser contre plusieurs millénaires en temps normal. Oui, la vitesse de ce changement est une anomalie.»

        On ne peut comparer que ce qui est comparable. En particulier, quand on compare deux séries temporelles, il faut au moins qu’elles aient la même fréquence d’échantillonnage. Or les données indirectes (proxies) ont des fréquences d’échantillonnage très faible. On ne peut donc pas comparer directement les variations, ni les tendances, ni la valeur des extrema avec des séries instrumentales.
        À titre de contre-exemple, les vitesses de variation dans le passé de la série CET (centre de l’Angleterre) n’ont rien de différent de celles plus récentes (voire elles sont parfois plus brutales). Exemple : la tendance sur trente ans de 1684 à 1714 était 0,0355 (3,55 °C/siècle) ; la tendance sur trente ans de 1984 à 2014 était 0,0270 (2,7 °C/siècle).

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      • Bravo. C’est exactement ce que je voulais répondre à ce monsieur, mais je n’avais pas de données à fournir en exemple. De nombreux négateurs (ou minimisateurs) des variations climatiques passées oublient ce détail essentiel et comparent allègrement notre variation semi-séculaire actuelle à des variations multi-millénaires passées, ce qui n’a aucun sens. Par exemple Bourg dans le débat qui l’opposait à Rémy Prud’homme. Même le Réveilleur, qui pourtant a potassé le sujet, se laisse berner.
        J’apporterais toutefois deux bémols:
        1) la série CET que vous mentionnez devrait être comparée à d’autres séries locales actuelles, et non à la moyenne globale;
        2) certains proxys ont une résolution temporelle excellente, par exemple les carottes de glace. D’ailleurs si vous zoomez sur de courtes périodes dans la carotte Vostok, vous voyez des variations multi-décennales qui sont bien du même ordre de grandeur, jusqu’à 4°/siècle pour la température polaire australe (soit peut-être 2 à 3°/siècle pour la moyenne globale). Et c’est un minorant, car plus on va profond (donc plus loin dans le passé) plus des oscillations basse fréquence sont atténuées.

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      • À Vincent : j’ai comparé les tendances de la série CET du passé à celles de la série CET du présent. En gros, les tendances sont à peu près les mêmes du début à la fin de la série, les variations les plus brutales remontant plutôt à 2 ou 3 siècles.
        Les carottes de glace ont une résolution presque annuelle au début, mais comme les gaz ne sont censés être emprisonnés qu’au bout d’un grand nombre d’années (50 ou 70, je ne me souviens plus), on doit considérer que les teneurs en isotopes sont des moyennes sur des décennies.

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      • Ce qui signifierait que le signal température (déduit de O18 si je ne me trompe?) serait intégré sur une 60aine d’années? Les pentes réelles de température à l’échelle du siècle seraient donc encore plus importantes que ce qu’on voit sur la série isotopique.

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    • J’ai l’impression que le bas du front c’est vous.
      Le climat change en permanence et ici personne ne le nie.
      Il a fait bien plus chaud, de 2 à 3 degrés, que maintenant dans le passé, et nous sommes encore là, y compris les ours blancs.

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      • @Michel C
        Oui, une bonne partie de l’holocène a été plus chaude qu’actuellement, la banquise arctique fondait alors totalement en été.
        Et l’éemien (le précédent interglaciaire) il y a un peu plus de 100.000 ans a été plus chaud que l’holocène.
        L’ours blanc apparu il y a au moins 150.000 ans a donc déjà connu des périodes sans banquise en été.

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  4. Je me suis donné la peine sur une vidéo youtube du réveilleur (attaque contre François Gervais) de démontrer que le CO2 ne pouvait pas donner d’effet de serre. Je n’ai eu évidemment aucune réponse.
    J’ai plusieurs fois essayé de joindre le référence d’un site : Effet de serre -l Le bilan énergétique de la terre du professeur Geuskens à chaque fois le lien disparaissait. Censure du réveilleur ?

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  5. La population des ours blancs augmente depuis les années 50, mais attention : cette augmentation pourrait vous faire croire qu’ils ne sont pas en danger du fait du réchauffement.
    En fait cela peut paraître contre intuitif mais cette hausse cache une baisse, une baisse statistique, démontrée et structurelle mais une baisse indubitable.
    C’est catastrophique.

    Heureusement que les vrais scientifiques sont là pour tout vous expliquer.
    Tenez :

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    • Excellent !
      Savez-vous que des écologistes (je ne sais plus lesquels malheureusement) on proposé d’euthanasier tous les ours polaires pour leur éviter d’agoniser dans d’atroces souffrances? Ainsi, leur extinction sera certaine !

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      • Bonsoir Laurent, et il parait même que les escrologistes veulent faire baisser le taux de C02 afin d’affamer la population planétaire ! Merci. Bien à vous. JR

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  6. Au début je trouvais que Rodolphe Meyer faisait du bon boulot, mais j’ai vite remarqué qu’il employait lui-même des arguments fallacieux et, en bon zététicien, je lui en ai fait part. Sans résultat. Et puis il a fini par adopter une posture d’inquisiteur, instruisant toujours à charge, à sens unique, non plus pour contrer des arguments pseudo-scientifiques mais pour dénigrer des personnes. Et j’ai donc arrêté de le suivre.
    En ce qui concerne plus spécifiquement le cas de l’ours polaire, je ne connais aucun fact-checker qui se soit ému de ce que toute la communication scientifique sur le sujet ait été confisquée par le PBSG, groupe académique fermé, limité à 35 membres, qui ne sont pas admis par adhésion libre ou par cooptation, mais nommés et révoqués par le Président. C’est ainsi que certains membres en ont été virés (tel Mitchell Tayor en 2009) parce qu’ils refusaient de propager le mythe selon lequel l’espèce serait en déclin ou en grand danger. Le PBSG n’est donc pas un modèle de démocratie et il n’est absolument pas représentatif de l’ensemble de la communauté scientifique travaillant sur l’ours polaire. Il serait d’ailleurs intéressant de demander à Susan Crockford ou à Mitchell Taylor combien les revues spécialisées à comité de lecture leur ont adressé de manuscrits à référer ces dix dernières années…
    Voici une courte interview de l’ancien Président du PBSG (Ian Stirling) par le magazine québécois Metro:
    https://journalmetro.com/monde/1096110/ours-%E2%80%A8polaires%E2%80%A8-en-danger/
    Elle illustre de la plus belle manière ce qu’est devenu Ursus Maritimus pour le PBSG: non plus un simple sujet d’étude, mais un emblème de propagande.
    L’article de Théo Mercadier dans Le Monde, intitulé « Non, les ours polaires ne sont pas en augmentation », fournit aussi un remarquable exemple de prétendu fact-checking, délibérément orienté. L’article aurait pu aussi bien s’intituler « Non, les ours polaires ne sont pas en déclin », ou de façon plus neutre, « Quel est finalement le statut des ours polaires? ». Car en l’occurrence notre fact-checker oublie un petit détail : ce sont bien des scientifiques peu scrupuleux qui, à l’origine, ont allumé la mèche, en assénant sans la moindre preuve que la régression de la banquise allait nécessairement conduire à un déclin rapide des ours polaires et à leur extinction certaine. Et ensuite, des journalistes « scientifiques » – généralement du même bord – ont propagé cette spéculation sans se soucier de son bien-fondé. Si ces journalistes ou Youtubeurs faisaient leur travail en toute impartialité, dans les deux sens, c’est-à-dire à charge et à décharge quand il y a controverse, il y aurait certainement moins de clivages politiques autour de ces questions.

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  7. Pour finir voici ce que dit Mitchell Taylor dans un de ses articles à propos des « méthodes » d’investigation en vigueur dans une équipe canadienne du PBSG. Les chercheurs demandent à des communautés autochtones du Grand Nord de comptabiliser les observations d’ours. Si les observations sont en baisse, alors les témoignages sont versés au dossier pour confirmer que la sous-population d’ours est bien en déclin; si les observations sont en hausse, alors on n’en tient pas compte, et on laisse entendre aux journalistes que les autochtones observent davantage d’ours parce que ceux-ci sont affamés et se rapprochent des humains… ou pire, que les observations des autochtones sont biaisées du fait qu’ils souhaitent récupérer des quotas de chasse !
    Bon, ça reste à vérifier, évidemment…

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  8. Je ne sais pas si la population d’Ours blancs diminue ou pas, mais franchement sans minimiser ce problème, il y a bien plus grave. C’est une obsession des bobos écolos de Paris et Bruxelles, les mêmes qui ont mis un paquet de fric pour réintroduire les ours Slovènes (bruns ceux-là), dans nos Pyrénées. Au grand dam des éleveurs locaux qui voient leurs brebis de plus en plus souvent attaquées et estropiées. Sans faire trop de supériorité de l’espèce humaine sur les espèces animales, il faut être pragmatique et rationnel pour assurer notre survie et notre bien-être.
    Mieux vaudrait traiter les vrais sujets bien plus préoccupants pour nous, comme le RCA, son évolution, les boucles de réaction (évaporation, albedo, etc…) et des conséquences à venir.

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    • C’est vrai faudrait arrêter d’irriguer , faire des barrages , bétonner et faire des routes , sauf si vous admettez que évaporation = augmentation de l’albédo ; enfin je ne sais pas ce que vous voulez , mais je pense que tout cela ne change rien au RC sans A
      Moi , la seule population que j’aimerai voir diminuer , c’est celle des politiciens et des fonctionnaires , et éventuellement celle qui s’occupe de nous infantiliser via la radio les journaux et la télé

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  9. Le réveilleur marche avec Jancovici , ils sont pour l’électro-nucléaire ( ils ont raison) ,donc contre les éoliennes et le photovoltaïque ( ils ont raison ) , ils martèlent que le Co2 anthropique va détruire le monde ( ils ont tort ) . Leur tactique est de mettre au pied du mur les écologistes Français pour qu’ils acceptent l’électro-nucléaire tout en reniant les productions intermittentes (ça va être difficile), pour être crédible , ces deux comparses tapent le plus fort possible sur les climato-réalistes qui veulent continuer à utiliser les énergies fossiles et donc à détruire le Monde ! C’est un jeux à trois : Les bons ,les brutes et les truands.Nous sommes les bons, les deux athlètes sont les brutes et les écologistes les truands !! Qui va remporter le victoire ?

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  10. La thèse du rôle important du CO2 atmosphérique dans l’explication du réchauffement global a été réfutée par plusieurs grands physiciens alors que l’explication donnée par ces mêmes personnes (voir Geuskens, par exemple) n’a pas été réfutée. Si Jancovici, qui est très fort par ailleurs, est certain de la responsabilité du CO2, il faudrait qu’il explique les raisons scientifiques qui l’amènent à cette « certitude ». A mon avis, il est dans ce domaine « croyant » comme beaucoup d’autres, subjugués par la crainte de l’avenir.

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    • Pour réfuter il faut que ce soit réfutable…
      Affirmer « la température moyenne du globe est reliée avec les ppm moyens de CO2 de l’atmosphère » est improuvable dans un sens comme dans l’autre.
      C’est trop vague, sans relation de cause à effet clairement observable et sans reproductibilité de l’expérience.

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  11. Etant donné que son activité lucrative principale (si ce n’est exclusive) est son cabinet de conseil http://www.carbone4.com/ qu’il a fondé en 2007 avec son pote Alain Grandjean, et qui est spécialisé en bilans carbone et autre débilités, il ne faut pas espérer de sa part autre chose qu’un renvoi vers les rapports du GIEC comme raisons scientifiques expliquant cette « certitude » et un gros éclat de rire à l’évocation d’une réfutation de l’impact du CO2 sur le climat.

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  12. La dissonance cognitive c’est toujours violent et ça provoque souvent des remontées de bile. Ca n’est pas grave Cédric, ça passera dès que vous ferrez l’effort de sortir de vos certitudes moisies.
    D’un point de vue purement factuel Susan n’a effectivement rien publié sur l’ours blanc dans une revue à comité de lecture. Ca n’est pas son blog qui vous l’apprendra mais par exemple Google Scholar ou Web Of Science. Le point reste à Rodolphe.
    En ce qui concerne les comptages, vous ne reprenez qu’une toute petite partie de ce qui est dit et expliqué (ce qui vous arrange en somme). Le point reste encore à Rodolphe.
    Donc merci pour ce billet d’humeur qui, faute d’argument, s’attaque au messager. C’est grâce à des gens comme vous que les climatosceptiques perdent tous les jours des points.

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    • Vous n’êtes pas le Têtard mouillé ?
      Pour ce qui est de la diminution des ours polaires ,les phoques ne s’en plaindront pas à l’inverse de leurs proies préférées qui elles finiront moins nombreuses en quelques années et harcèleront moins les tout-petits poissons qui pourront s’en donner à cœur joie sur le zoo et phytoplancton !
      La vie en vase clos sur nôtre planète est terrible, sans pitié mais sans haine et sans passion ,nos schémas de pensée sont futiles ,demandez aux dinosaures si leur disparition était juste ?Aujourd’hui les mammifères placentaires ne s’en plaignent pas !
      Cordialement.
      Un Climato-écolo-biolo-astro-sceptique .
      les Hommes ont même déclassé Pluton ,un vrai planétocide !

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    • A chacun ses sources. Pour ma part, j’ai aussi tapé son nom et prénom dans la presitigieuse revue « Science » (excusez du peu)
      https://search.sciencemag.org/?searchTerm=Susan%20Crockford&order=tfidf&limit=textFields&pageSize=10&&
      et je l’ai vue sortir à 2 reprises donc dire qu’elle « n’a jamais publié d’articles scientifiques dans des revues à comité de lecture » est tout simplement de la diffamation car elle l’a fait dans plein de revues de différentes et en plus dans les plus prestigieuses, en tant que zoologue.
      Donc vous accordez le point à Rodolphe par pure mauvaise foi.

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      • @ Cedric,
        Je suis souvent d’accord avec vous, mais là,franchement c’est un peu plus compliqué que ça.
        Susan Crockford n’a écrit aucun article dans une revue à comité de lecture relatif aux ours blancs.
        Que ce soit une zoologue reconnue et qu’elle puisse avoir son opinion sur des sujets autres que ceux qu’elle a eus à traiter directement, je l’entends.
        Mais elle n’est visiblement pas une spécialiste de la question.

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      • Mais depuis quand une zoologue reconnue ne peut-elle pas s’exprimer sur un sujet de zoologie ? Déjà que l’on nous fait le coup des scientifiques qui ne sont pas climatologues et qui n’ont donc pas le droit de discuter la méthodologie scientifique et les biais des études sur le climat alors maintenant, même des spécialistes reconnus d’une discipline n’ont pas le droit de critiquer les résultats de leurs confrères dans cette même discipline sous prétexte qu’ils ont publié sur d’autres sous catégories que celle dont il est question ? Où va t-on ? Vous rendez-vous compte que cet effet Silo est très préjudiciable à la Science ?

        Et bien entendu, cette manière de nier les oppositions avec une telle hargne ne concerne presque exclusivement que le domaine de l’écologie, qui est farci de militants. Est-ce raisonnable en science de faire virer un professeur/chercheur pour avoir exprimé cette position ? N’y voyez-vous pas un problème dans la liberté des chercheurs ? D’autant plus qu’elle avait raison, il y avait bien une augmentation statistique du nombre d’ours polaires. Non mais on rêve.

        Et cela ne remet pas en cause mon angle d’attaque, à savoir la diffamation de R. Meyer qui dit qu’elle n’a jamais publié dans des revues à comité de lecture. C’est faux, mensonger, à la limite mal écrit mais j’en doute.

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      • @Cédric
        Malheureusement, ces crétins ont réussi à tuer la liberté d’expression. La science en occident est défunte. Ã cause de cela, nous ne sommes pas sortis de l’auberge.

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      • @Michel. Oui, ce phénomène de restriction de liberté des d’expression des chercheurs est très visible avec l’écologie mais à vrai dire, il s’étend progressivement à la science en général, notamment à la médecine comme nous l’avons vu récemment. Mais l’écologie, c’est la seule science qui s’érige en parti politique, en programme global pour la société et rien que pour cela, on devrait se méfier de sa capacité d’analyse objective des problématiques qu’elle soulève. A t-on vu un parti politique de la chimie, de la physique, des mathématiques, de l’histoire, de la géographie… ? Cela suffit à mon avis à montrer qu’il y a un problème espistémilogique particulier et nouveau avec cette science ultra-politisée, que les rationnels ont du mal à contrer.

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      • « ce phénomène de restriction de liberté des d’expression des chercheurs est très visible avec l’écologie … bla bla bla »

        Ce qui est clair Cédric, c’est que vous n’y connaissez rien et n’y comprennez rien, ni à la science, ni à la recherche, et encore moins à l’écologie et la médecine.
        Les climatosceptiques s’enfoncent dans le deni de tout. C’est le grand naufrage.

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      • à Antisceptique :  » bla bla bla  » ???
        Il faut toujours dire ce que l’on voit.
        Surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit.
        Charles Péguy (Notre jeunesse)

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      • Dommage pour vous, j’ai un master « recherche » en environnement et j’ai fait de la climato depuis ma première année. De plus, je travaille toujours dans les risques majeurs, en totale indépendance, depuis que je suis sorti de mes études, spécialisées là-dessus. Donc, me traiter de type qui n’y connait rien en environnement, en recherche et pourquoi pas en risques, c’est de l’accusation purement gratuite, infondée et difamatoire, comme les écolos savent si bien le faire. Mais donnez votre nom, vous qui salissez sous-pseudo car c’est un peu facile dans ce cas.

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      • Bonjour Dov, ou une que j’aimais bien du même auteur: « Il y a quelque chose de pire que d’avoir une mauvaise pensée. C’est d’avoir une pensée toute faite».
        Et la pensée toute faite, n’en déplaise à Antiseptique est la pensée insufflée par les médias « mainstream », donc le réchauffement médiatique (euh.. climatique). Quoique, en ce moment, les écolos politiques n’ont pas de chance, il y a de l’eau, de la neige, il fait froid, il y a des particules fines mais c’est du sable qui vient du continent Africain, c’est ballot ! Mais déjà, des éscrolos usurpateurs (je ne parle pas des bons écolos censés comme nous) annoncent que le réchauffement peut faire aussi refroidir…. Chouette, si un refroidissement s’annonce, il faudra réchauffer avec du C02 n’est-ce pas ? L’état distribuera des primes aux producteurs de C02 ? Que fera le GIEC puisqu’il n’y aura plus à prouver l’existence d’un fait qui n’existe pas? ou s’attaqueront ils à l’Argon qui sera soupçonné de refroidir l’atmosphère ? A qui le tour, Messieurs les Gaz approchez vous, il faut reconvertir le GIEC, trouvez des taxes à créer et enrichir des nouveaux investisseurs à l’occasion de la prochaine COP ! Merci. Bien à vous. Résistons. JR

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      • Les climatosceptiques s’enfoncent dans le deni de tout. C’est le grand naufrage.

        Blablabla Blablabla Blablabla…
        Ah oui au fait il manque un accent à déni.

        Encore un pro-vaccin Pfizer et Moderna.

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  13. Bonjour Laurent, « qui va l’emporter », Nous, bien sûr, car la vérité rend libre. Ceci étant dit, nous voyons, que même les lobbys les plus puissants, n’ont pu venir à bout de cette idéologie extrémiste et pilotée par un réseau de mondialiste, Klaus Schwab en tête. Tous les historiens ou les passionnés d’histoire (dont je suis) vous diront que la diplomatie a ses limites, d’où le besoin de dissuasion nucléaire en son temps ou autres stratégies actuelles. Autour d’une table de négociation, ne se trouve que ceux qui ont qqc à négocier (une force, une puissance, une ressource, une opposition reconnue, un électorat, etc..). Il n’y a que les Français pour croire qu’il suffit de prêcher la bonne parole pour être respectés. Ce temps est révolu, d’autant plus que la France macronienne régressant à 80 km/h (alors que l’Autriche est passée de 130 à 140 km/h sur autoroute..) n’est plus la France de De Gaulle à l’heure atomique et des grands chantiers… La situation actuelle est clairement devenue insupportable et tous les fondamentaux d’un régime libéral et démocratique sont bafoués. Un régime communiste se met en place, là, sous nos yeux, av,ec le fruits de notre travail, du travail de nos alleux et en hypothéquant celui des jeunes endoctrinés depuis la maternelle, tel Hitler avec les jeunesses Hitlériennes. Il est grand temps de constituer une véritable force d’opposition et d’utiliser au minimum les mêmes outils que nos funestes adversaires idéologues, transfuges de l’époque Stalinienne (victimes ou manipulateurs).
    Il convient de remuer (comme une célèbre boisson) pour décoller non pas la pulpe, mais les neurones endormies du citoyen n’ayant pas pris le temps de s’interroger, ou trop influencé par les présentateurs télé, à la solde de la pensée unique et avides d’une très longue carrière sans encombre. Vive la molécule de C02, humm… on en raffole, c’est vraiment une molécule extraordinaire. Il serait dangereux de flirter avec le seuil déclenchant des famines (0,03 %), le petit 0,01 point de plus (0,04 %) assure notre sécurité alimentaire ! A la fin, c’est bien ce qui doit déranger les collapsologues, n’est-ce pas ! Autre question: quand est-ce que la voyoucratie VERTE internationale et les gouvernements corrompus ou/et incompétents vont-ils rendre l’argent aux contribuables Français? Bien à vous. Résistons. JR

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