Rémdésivir et éolien, figures du monde d’après

par Rémy Prud’homme.

Le remdésivir est à la santé ce que l’éolien est à l’énergie. Dans les deux cas, on a affaire : (i) à une fausse solution, (ii) imposée par des politiciens, (iii) au détriment de solutions classiques, (iv) pour enrichir des financiers. Ces quatre caractéristiques en font des modèles, des parangons, des symboles de la modernité.

Premièrement, l’éolien présenté comme une solution miracle à la demande d’énergie, et le remdésivir comme le remède miracle capable de soigner la covid, sont en réalité tous les deux largement inefficaces, coûteux, voire nuisibles. L’éolien produit une électricité intermittente et aléatoire, offerte seulement aux moments où le vent daigne souffler, qui ne sont pas nécessairement les moments où l’on a besoin d’électricité. Et il bousille les paysages, massacre les chauves-souris, bétonne les champs, ravage les écosystèmes marins, explose les réseaux électriques, creuse les balances des paiements. Le remdésivir n’a (heureusement) pas été largement utilisé. Les premiers essais effectués par son producteur, Gilead, ont été contestés. Des essais plus importants et plus indépendants ont « trouvé peu ou aucun bénéfices chez des patients hospitalisés », (comme l’écrit Fiona Godlee, la rédactrice en chef du vénérable British Medical Journal dans un éditorial du 3 novembre 2020). Il semble maintenant établi que ce médicament fait plus de mal aux reins des patients qu’au virus de la covid. C’est en tout cas ce que pense et dit l’Organisation Mondiale de la Santé, qui vient (20 novembre) de déconseiller formellement l’usage du remdésivir. Dans les deux cas, les prétendus rêves se transforment en vrais cauchemars.

Deuxièmement, ces nouveautés ne doivent rien au jeu du marché, et tout au pouvoir du politicien. L’éolien ne se développe que parce que des lois ou des décrets donnent à cette forme d’électricité une priorité d’achat (le secteur public achète tout ce qui est produit), ainsi qu’un prix élevé (le secteur public subventionne lourdement l’électricité éolienne). Pour un industriel, débouché assuré et prix juteux, c‘est le pied. Le remdésivir a besoin d’autorisations des agences de santé, et de pré-achats des gouvernements. Il a obtenu les deux. Le feu vert a été donné : aux Etats-Unis par la Food and Drug Administration en mai puis en octobre; en Europe par l’Agence Européenne du Médicament en juillet ; en France par le Haut Conseil de la Santé Publique en mars, puis par l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament en juillet. Des commandes massives ont été passées : aux Etats-Unis, où le Président Trump a été soigné à grands sons de trompe : en Europe, ou la Commission Européenne a négocié en octobre avec Gilead un marché de 1 milliard de dollars, permettant aux pays membres de s’approvisionner. La France, par prudence ou par lenteur administrative, on ne sait, n’a d’ailleurs pas bénéficié de cette opportunité. Le développement de nos deux miracles ne s’appuie pas sur l’innovation ou le management, mais principalement sur la proximité politique. Fiona Godlee, la rédactrice en chef du British Medical Journal n’hésite pas à parler « des machinations derrière l’ascension rapide du remdésivir ». L’homme-clé des firmes qui réussissent n’est plus l’ingénieur, ni le gestionnaire, c’est le directeur des relations institutionnelles.

Troisièmement, dans les deux cas, le succès se construit sur le dénigrement, voire la diabolisation, des produits concurrents : le nucléaire pour l’éolien, l’hydroxychloroquine pour le remdésivir. L’électricité nucléaire est la moins carbonée des électricités (même M. Macron a fini par le comprendre, ou en tout cas par le dire). Eh bien, les acteurs de l’éolien ont réussi à persuader 78% des Français que les centrales nucléaires rejettent beaucoup de CO2 : vous voulez sauver la planète ? militez contre le nucléaire – et donc pour l’éolien ! Afin de se protéger du paludisme, des centaines de millions de personnes ont pris de l’hydroxychloroquine, sans effets secondaires notables. Les tenants du remdésivir nous expliquent que ce médicament est extrêmement dangereux, et qu’il faut l’interdire. The Lancet publie à cet effet un article bidon (et reconnu comme tel, c’est-à-dire annulé, par la revue elle-même). En juillet 2020, les autorités de santé françaises interdisent l’hydroxychloroquine, et même temps autorisent le remdésivir. Cela n’a peut-être aucun rapport, mais Gilead a arrosé large : sur les 114 chercheurs et professeurs membres du CMIT (Collège des universitaires des Maladies Infectieuses et Tropicales), 97 ont perçu des sommes de Gilead.

Quatrièmement, les vrais bénéficiaires de l’éolien et du remdésivir sont des financiers. Les prix de ces produits, fixés par les politiciens, sont bien supérieurs à leurs coûts. Le remdésivir bat des records : le prix de vente est de 2100 euros par traitement, pour un coût de production de 4 euros. Même si ce coût ne prend pas en compte le coût de la recherche-développement, ni les risques d’échec, qui sont tous les deux élevés, on voit que la marge bénéficiaire est extravagante. A titre de comparaison, le prix de vente d’un traitement d’hydroxychloroquine est de 5 euros, avec une marge bénéficiaire très faible car le produit n’est plus protégé par un brevet. Cette comparaison peut aider à comprendre l’acharnement mis par certains à éliminer l’hydroxychloroquine et à lui substituer le remdésivir. Autrefois, on préférait ce qui coûte 5 à ce qui coûte 2100 ; aujourd’hui, c’est le contraire. Si les bénéfices du remdésivir s’expriment en milliards, ceux de l’éolien, qui sont bien connus, se mesurent en dizaines de milliards. Cerise sur le gâteau : dans les deux cas, ces gains bénéficient principalement à des financiers internationaux. Gilead est une firme américaine. Les fabricants d’éoliennes sont presque tous allemands, espagnols, ou encore danois. Certains, heureux de la mondialisation, s’en réjouissent ; d’autres, en pensant que ces bénéfices sont financés par le contribuable français, s’en désolent.

Si remdésivir et éoliennes étaient des cas rares, isolés, non significatifs, on pourrait faire l’économie de leur analyse. Il n’en est malheureusement rien. Ces objets-là, et les conditions de leur production, sont au contraire représentatifs du nouveau monde en gestation : big business travaille au corps la science, les médias, l’opinion, les associations, les administrations, pour obtenir des politiciens les décisions qui vont lui permettre de gagner beaucoup d’argent, et de continuer à travailler au corps la science, les médias, etc. Oubliez ce qu’on a pu vous raconter sur la souveraineté du consommateur, l’efficacité de la concurrence, le rôle clé de l’innovation, ou l’intérêt général incarné par le système politique : c’était l’ancien monde. Tournez la page. Ecoutez Baudelaire : « Il est temps ! levons l’ancre ! ô Mort appareillons ! ».

32 réflexions au sujet de « Rémdésivir et éolien, figures du monde d’après »

    • Très déçu aussi par l’AFIS sur ce coup là. J’étais habitué à mieux.
      M’enfin, ici je préfère quand ça cause énergie et climat pour défoncer les « politiques climatiques » absurdes et mortifères qui nous sont imposées par les réactionnaires écolos.
      Merci encore à Benoît et logue vie et prospérité à lui.
      Je vais de ce pas régler ma cotisation.
      Mes meilleurs voeux à tous !

      J’aime

  1. L’ironie du sort… Un des notables soutiens du Pr Raoult est Michel Onfray. Qui a choppé le covid en Arménie…

    https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/cinq-cents-heures-sous-covid

    « Mon premier mouvement consiste à joindre le professeur Raoult. Mon médecin entre en contact avec l’équipe marseillaise. Il a cru à l’hydroxychloroquine, y croit moins, voire n’y croit plus beaucoup, mais m’expose les faits: mon passé de cardiaque m’expose à un risque de mortalité induite par l’usage de ce médicament. «Torsades de pointe» est-il dit pour caractériser la mort qu’on risque en prenant cette thérapie dont on ne sait, finalement, si elle soigne ou non. Pour l’heure, je n’ai pas envie de mourir en martyr de l’hydroxychloroquine! Passer l’arme à gauche non pas à cause du Covid mais à cause du médicament censé le soigner, c’est plus d’ironie que je n’en peux ces temps-ci! »

    Onfray a fait un infarctus à 29 ans, et des AVC ces dernières années.

    Comme la Dépakine dont on découvre aujourd’hui les dégâts chez les enfants des femme épileptiques, traitement qui leur a rendu la vie vivable, tout en risquant de leur faire engendrer des enfants handicapés, rien n’est simple.

    J’aime

      • Je suppose que c’est le médecin, qui a le cas Onfray dans son escarcelle ! Cas intéressant dans la mesure où la précarité de sa santé ne doit pas être sans conséquence sur sa vision maussade du monde… Il est parfaitement nietzschéen en appliquant l’adage « Il faut vivre dangereusement » ! [Titre d’un film de Claude Makowski, mort du Parkinson cet été, sa femme Nelly Kaplan l’ayant suivi il y a peu, elle du covid]. Il avait attrapé la dengue précédemment à la Réunion, je crois, il va vadrouiller dans l’Arménie en guerre, alors qu’il peut péter une durite à tout moment, du fait de ses fragilités circulatoires; en plus en pleine pandémie, à défaut d’avenir, il semble se chercher un destin…

        J’aime

    • Il ne faudrait pas se laisser piéger par une certaine frivolité, laquelle commence par celle des supports… Prenons un média qui fait référence… TMZ !

      https://www.tmz.com/2020/12/11/steve-wozniak-covid-19-patient-zero-hong-kong-plane-coughing/

      (Pour ceux qui seraient nés après l’an 2000, Wozniak est une sorte de Léonard de Vinci de l’informatique…)

      Tout un avion qui tousse comme un crevé revenant de Chine ne saurait émouvoir rétrospectivement le cédécé (Ces décès…) d’Atlanta ou d’ailleurs…

      J’aime

  2. Pour l’éolien, ces jours-ci, Naval Groupe, qui vient de se voir commander un porte-avion nucléaire, semble accablé de supporter une filiale dédiée à l’éolien flottant, qui accumule les pertes, et dans laquelle elle a sans doute dû s’engager sur injonction de l’état. Le groupe industriel qui a les mains dans le cambouis sait bien, lui, que jamais il n’équilibrera ses comptes dans cette activité dispendieuse. Au plus haut niveau, des énarques incompétents envoient des entreprises nationales dans le mur, tout en en exigeant des bénéfices, le présent président de Naval Groupe se retrouvant à assumer les assentiments serviles d’un prédécesseur qui abdiquant de son savoir et de son intelligence aura « fait carrière », sachant que son successeur aurait le boulet à tirer !

    J’aime

  3. Un article comme on les aime. Tout se passe comme si nos gouvernants cherchaient à ruiner le plus rapidement possible l’économie de notre pays. S’ils voulaient aller encore plus vite, il interdiraient à des secteurs entiers d’activités de fonctionner en trouvant un prétexte quelconque, comme une épidémie par exemple. Mais là, on serait en pleine science-fiction, il ne faut pas non plus exagérer…

    J’aime

  4. Quand allez-vous comprendre que vous êtes en train de ruiner tous les efforts des climato-réalistes pour arriver à se faire entendre en persistant à défendre l’indéfendable ?
    Comment pouvez-vous exprimer de telles opinions sur le blog du président d’une association qui déclare favoriser l’expression sous toutes ses formes d’avis sérieux et argumentés. Ne vous étonnez pas si Benoît Rittaud n’est plus invité sur aucun plateau, Vous voila rangés au rang des complotistes les plus grotesque tels les créationnistes et les terreplatistes.
    Didier Raoult a peut-être raison, le problème est qu’il n’a toujours pas fourni les raisons valables de le croire si comme moi on a la faiblesse de croire aux principes élémentaires de la science.
    La fameuse étude foireuse du Lancet était mauvaise ? Le Lancet a réagi immédiatement et l’a rétractée.Le Lancet a-t-il déjà publié de mauvaises études ? Oui (celle d’Andrew Wakefield en particulier). Le Lancet a-t-il corrigé ses erreurs ? Oui. C’est comme ça que se fait la science.
    Malheureusement, à la déontologie du Lancet, vous semblez préférer la ligne éditoriale de France Soir.
    Pour des postures idéologiques et/ou politiques, vous êtes en train de planter les derniers clous dans le cercueil d’un mouvement qui méritait d’être entendu. Pardonnez-moi de ne pas aller jusqu’au cimetière.

    J’aime

    • Visiblement, vous êtes mal informé. Le mieux est d’aller lire les nombreux articles du docteur Gérard Maudrux sur son blog. Vous y verrez que l’efficacité des traitements précoces contre le covid19 est définitivement prouvée, que ce soient les macrolides, l’hydroxychloroquine, la chloroquine, l’ivermectine, le zinc, l’artémisia, la vitamine D, la vitamine C, le plus souvent en association. Benoît Rittaud n’a donc jamais perdu le nord et vous pouvez toujours lui faire confiance.

      J’aime

      • @Christophe Desmaris
        J’ai suivi votre conseil et je suis allé sur le blog de Gérard Maudrux. A défaut de preuve, j’y ai trouvé ce qui est une des meilleures illustrations de ce qu’est un mille-feuille argumentatif. Ce monsieur empile tout un tas d’informations censées aller de son côté sans pour autant qu’il y ait de lien cohérent entre elles.
        L’exemple de helicobacter pylorii est tout à fait parlant. Malgré une forte opposition de départ, la communauté scientifique a fini par changer une fois confrontée aux faits, au point d’attribuer aux promoteurs de cette théorie la plus haute récompense scientifique qui soit. Preuve encore une fois qu’en matière de science, ce ne sont pas les opinions ni les préjugés qui prévalent, et que la méthode scientifique fonctionne.
        Malheureusement, le temps de la science n’est pas celui de l’opinion publique (problème encore plus aigu à l’heure des réseaux sociaux).
        Vous me semblez commettre l’erreur fréquente qui est de mettre en valeur les cas qui arrangent votre argumentaire tout en ignorant l’immense majorité des cas où les personnes qui entraient en conflit avec l’avis scientifique établi avaient finalement tort.
        Plutôt que de me voir brandie la référence d’un blog, je préférerais que vous m’expliquiez clairement les raisons qui étaient votre croyance.
        Cordialement.

        J’aime

      • En 2h20, vous pensez avoir fait le tour de l’ensemble des références citées par Gérard Maudrux depuis le mois de mars. Vous n’êtes pas sérieux ? Je suis très déçu. Moi qui croyais que vous étiez attaché à l’esprit scientifique. Gérard Maudrux est médecin, ainsi que Didier Raoult, Louis Fouché, Pascal Sacré, etc. Et vous?

        J’aime

    • parfois… on s’demande?

      concernant raoult, vous ,vous faites, comme tous les « suiveurs serviles », une erreur fondamentale de raisonnement concernant ces études en double aveugle
      on a enfin les données sur le nouveau vaccin miracle
      on peut y lire
      traités 0 mort
      non traités 0 mort
      et heureusement, je n’ose imaginer votre défense s’il y avait 20 morts dans les non traités
      On comprend tout de suite que cette méthode est indéfendable dans le cas d’une maladie mortelle
      J’ai une connaissance qui a été inclue dans ce genre de protocole, pour un cancer, elle en est sortie, mais je ne vous dis pas le supplice qu’elle a eu à subir
      je n’imagine même pas que les patients puissent savoir dans quel groupe ils étaient
      Ce procédé est moralement indéfendable, et en plus , par exemple dans le cas présent, il ne nous apprend rien
      Raoult a raison, il soigne, il bricole, comme tous ceux qui tentent quelque chose, il n’en aurait sauvé qu’un que cela en valait la peine
      Par contre, des bons petits soldats comme vous, c’est sur qu’ils ont des morts sur la conscience

      https://joannenova.com.au/2020/12/ivermectin-obliterates-transmission-of-covid-but-its-too-cheap-to-be-used/
      https://www.lalibre.be/debats/opinions/lettre-ouverte-a-nos-responsables-politiques-il-est-urgent-de-revoir-totalement-la-gestion-de-la-crise-covid-19-5f467dfe7b50a677fb2b0d77
      l’inertie, pour resté poli, des autorités ,alors que ces infos commencent à se multiplier,est incompréhensible sinon à imaginer …
      c’est un scandale, et des gens comme vous y participent, mais tout au long de l’histoire, il n’en a pas manqué de vos semblables

      J’aime

      • « J’ai une connaissance qui a été inclue dans ce genre de protocole, pour un cancer, elle en est sortie, mais je ne vous dis pas le supplice qu’elle a eu à subir »

        Un détail bizarre de la langue française : inclus a comme féminin « incluse » alors qu’ « exclu » a comme féminin « exclue »

        J’aime

  5. Bonjour
    J’ai cherché à retrouver sur le site bmj.com l’éditorial du British Medical Journal du 3 novembre dont parle M. Prud’homme et je ne l’ai pas trouvé. Une bonne âme passant par ici pourrait-elle nous en donner copie ?

    J’aime

  6. @Christophe Desmaris
    Nous pourrions passer des heures à nous balancer à la figure les CV des personnes que nous prenons en référence, Cela ne ferait pas avancer d’un pouce le débat. Après tout, les détracteurs des médecins que vous prenez pour référence ne sont-ils pas médecins eux aussi ?
    La vérité, si toutefois on peut parler de vérité en matière de sciences, ne se préoccupe pas des diplômes.. Je pourrais brandir la longue liste des scientifiques, certains auréolés des prix les plus prestigieux, qui se sont fourvoyés dans des théories plus ou moins fumeuses et n’ont jamais fourni de preuves satisfaisantes de leurs affirmations. Je pourrais aussi vous demander en quoi un urologue serait compétent en matière de virologie. Ce qui m’intéresse, ce sont les raisons qui vous amènent à croire ce que vous croyez.
    Cordialement.
    PS , je soumets à votre réflexion cette petite vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=PK9y9gZyOzs

    J’aime

    • Je me rends compte qu’il existe un immense malentendu existant entre les cultures scientifiques des sciences dures et la pratique médicale. La médecine, dans nos démocraties occidentales, n’est pas d’essence fasciste et repose sur le colloque singulier. Il s’agit du premier principe, duquel tout découle. C’est le tête-à-tête du malade avec son praticien qui crée, chaque fois, la nouvelle solution médicale et non un quelconque « avis scientifique établi » selon l’expression que vous avez utilisée. A savoir que quand une controverse médicale apparaît et peine à se résoudre, on a depuis longtemps la méthode pour trouver quoi faire du malade qui se présente avec sa souffrance. Cette méthode repose sur quatre autres principes:
      – Le premier est le secret médical, qui va permettre que la solution soit bien le fruit du colloque singulier et ne soit pas perturbée par des injonctions extérieures, qu’elles soient politiques ou économiques.
      – Le deuxième est la liberté de choix du praticien par le malade.
      – Le troisième est la liberté de prescription par le praticien. Le praticien est donc considéré comme « intégré », en cela qu’il a intégré les données acquises de la science et en est l’incarnation la plus fiable. Cette autonomie totale a pour conséquence qu’il est tenu juridiquement responsable de ses actes.
      – Le quatrième est la nécessité pour le praticien d’obtenir de façon loyale le consentement éclairé de son malade. De sorte que tout malade a le droit de refuser un traitement, quand bien même « l’avis scientifique établi » en aurait démontré le total bien fondé.
      La médecine est donc une pratique douce destinée à faire du bien à l’autre et non à l’obliger à guérir contre son gré. Il vous reste – vous tous en tant que physiciens adeptes du « vrai ou faux » – à comprendre que la médecine autoritaire ne fait pas le bonheur et ne présente aucun intérêt.
      Le scandale du Covid réside évidemment dans la tentative des différents Etats occidentaux, qui sont en train de s’abîmer dans la dictature sanitaire jusqu’à vouloir imposer des « thérapies » géniques non maîtrisées à des populations saines entières, d’imposer cette vision fasciste de la médecine. Même si l’on supposait que cette dérive serait imposée de bonne foi, hypothèse très faiblement crédible, ce serait une erreur monumentale.

      Aimé par 3 personnes

      • https://www.lalibre.be/debats/opinions/lettre-ouverte-a-nos-responsables-politiques-il-est-urgent-de-revoir-totalement-la-gestion-de-la-crise-covid-19-5f467dfe7b50a677fb2b0d77
        comme pour le climat, cette situation est devenue tout à fait incompréhensible et inabordable parle raisonnement et la logique
        il y a vraiment de quoi être inquiet

        je ne résiste pas à vous signaler ceci

        https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/on-a-les-resultats-du-vaccin-229334#forum5929903
        0 morts dans les 2 groupes!
        je n’ai pas vérifié?
        par contre, si cela est avéré, cette « méthode » en double aveugle est scandaleuse
        en effet, imaginons qu’il y ait eu 5 morts dans le groupe non traité
        cela veut dire que l’on a laissé mourir 5 personnes, pour… ben ici, pour rien
        j’ai une connaissance qui a été incluse dans ce genre de pratique pour un cancer, je ne vous dis pas à quel supplice elle a été soumise
        pour une maladie, potentiellement mortelle, on soigne, ici avec ce que l’on a,on n’en guérirait qu’un que cela vaudrait la peine
        après, quand les choses se sont « calmées », on évalue
        tout le reste est un véritable scandale
        le moment de stupeur passé, de partout remontent des infos sur des méthodes, des protocoles, qui soignent, sans que cela ne puisse franchir la barrière bien fermée, de la technocratie médicale
        l’attitude des « autorités est ici incompréhensible,,pour le moins, mais certains commentaires m’inclinent à croire que le matraquage bien orchestré par certains groupes, pour nous vendre la solution miracle , avec les manoeuvres de dénigrement et de désinformations bien distillées, porte ses fruits
        tiens, c’est comme pour les éoliennes?

        Aimé par 2 personnes

      • Effectivement, si on réalisait que la médecine se situe dans la zone grise à l’intersection de l’art et de la science, comme l’agronomie, la sylviculture, la climatologie ou la police dite scientifique, on éviterait bien des erreurs basiques. La méthode scientifique a ses limites et dans la pratique, on les atteint vite, sorti des sciences très très dures, la pointe du sommet de l’iceberg de la connaissance permise par nos modestes capacités. Kant a eu besoin de 200 000 mots pour le dire : c’est très long et très mal écrit (comme un philosophe allemand) mais ça reste vrai.

        J’aime

      • Je pense qu’il faut déjà faire la distinctions entre deux choses. La première est la pratique de la médecine, domaine dans lequel la relation entre le médecin et le patient est fondamentale. La médecine dite officielle l’oublie un peu trop souvent. La deuxième est la façon dont on acquiert des connaissances médicales et là, désolé, il va bien falloir faire appel aux sciences « dures ».
        Que je sache, Alexander Fleming n’a jamais eu besoin de rencontrer un malade pour découvrir la pénicilline ; de plus, tout comme Pasteur d’ailleurs, il n’était même pas médecin.
        La relation médecin/patient est très importante. Cependant, les essais randomisés en double aveugle, une des bases de la recherche médicale, ont été conçus pour éliminer cette relation de l’équation parce qu’elle fait partie des effets contextuels dont fait partie l’effet placébo.
        Vous dîtes : « La médecine est donc une pratique douce… ». Dois-je en déduire que la chirurgie invasive, la chimiothérapie ou la radiothérapie n’en font pas partie ?
        Quand le plus grand spécialiste mondial autoproclamé se permet de retirer des personnes de sa cohorte pour arranger ses résultats, mon bullshitomètre part dans le rouge, pas le vôtre ? En plus, il ne faut pas oublier qu’il avait dit qu’il n’y aurait pas de deuxième vague alors qu’on nous en prédit une troisième ?
        Ce qui caractérise les grands scientifiques, c’est leur capacité à reconnaître leurs erreurs et à avouer qu’ils ne savent pas quand c’est le cas.
        Je l’ais déjà citée, mais je ne résiste pas à l’envie de rappeler cette phrase de Stephen Jay Gould : « Il ne suffit pas d’être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison. ».
        L’incompétence notoire de notre classe politique ne valide pas pour autant les déclarations à l’emporte-pièce de médecins qui profitent d’avoir micro ouvert sur tous les plateaux pour se plaindre de ne pas pouvoir s’exprimer.
        Et dîtes-moi si je me trompe, mais il ne me semble pas que les résultats spectaculaires de l’Australie, la Nouvelle-Zélande ou Taiwan pour ne citer que ceux-là, l’aient été en utilisant les traitement à l’hydroxychloroquine.

        J’aime

  7. Oui une démonstration de première qui dit tout ce qu’il faut(drait) savoir. Merci.
    Par contre j’ai cru comprendre que l’ONU en gageait l’urgence climatique planétaire voire inter galactique de -50% de CO2 pour 2030. Au-delà des chiffres, c’est un engagement aussi idiot que stupide qui a pour inconvénient (pour nous) l’avantage (pour les mêmes financiers Covid, éoliennes) de se faire du fric.
    Alors si on réagit à la chose, c’est une prune de 135 € et la prison sans passer par la case départ.

    Aimé par 1 personne

Laisser un commentaire