Ségo en campagne, épisode 2 : « Il y a un défaut de parité dans la Sainte-Trinité »

Mise à jour (13/08) : l’épisode est désormais disponible en intégralité ci-dessous. (l’Épisode 1 est ici)

Feuilleton politique d’été publié sur le site internet de Valeurs Actuelles.

Notre-Dame de Paris étant encore fermée, il avait fallu choisir une autre cathédrale de prestige pour y organiser une rencontre avec quelques dignitaires ecclésiastiques et ainsi permettre à Ségolène Royal de montrer combien elle se sentait concernée par les catholiques. Chartres avait été préférée à Reims pour éviter les moqueries faciles sur Royal réclamant sa couronne. Soucieuse de la distinction entre pouvoirs spirituel et temporel, l’Église ne souhaitait pas s’impliquer dans la campagne, bien entendu, mais ne pouvait refuser de rencontrer une future candidate et ancienne ministre. Après la visite de la cathédrale, une réunion était prévue au diocèse, lieu plus informel quoique moins propice à une séance photos.

Chartres avait été identifié comme terre de mission lorsque l’équipe de campagne de Ségolène Royal avait remarqué que l’évêque local, monseigneur Philippe Christory, avait lancé en 2019 une initiative intitulée « écologie et Église ». L’intitulé avait paru excellent aux militants parce qu’il accordait la première place à l’écologie. En baptisant son parti « Désir de France, Avenir de la planète », Ségolène elle-même n’avait pas fait montre d’une telle audace.

Ainsi donc, lors d’un après-midi maussade qui ne mettait pas les vitraux à leur meilleur, Ségolène Royal et quelques membres de son comité de pré-campagne discutaient avec trois membres du diocèse tout en visitant la cathédrale qui, en tout et pour tout, n’avait jamais couronné qu’Henri IV. Parvenus du côté sud de la nef, l’un des prêtres s’arrêta devant l’un des vitraux pour en expliquer le sens.

— La fameuse parabole du Bon Samaritain, dit-il. Un homme blessé par des bandits est abandonné sur le bord de la route, deux religieux passent et l’ignorent. Le troisième, un simple Samaritain, le conduit à une hôtellerie pour qu’on prenne soin de lui. En ces temps où la Terre subit les outrages de la cupidité des hommes, ne trouvez-vous pas que nous aurions bien besoin d’un Bon Samaritain pour qu’il soit pris soin de notre planète ?

Après un temps, il ajouta : « Ou d’une Bonne Samaritaine, bien entendu… »

Ségolène Royal fit mine de prendre la remarque pour un gentil trait d’humour, mais fut secrètement ravie. Elle s’enhardit :

— Vous mettez le doigt sur un des problèmes dans l’Église, dit-elle d’une voix trop forte pour le lieu. Tout y est encore trop masculin. Au nom du Père, du Fils, et du Saint-Esprit, par exemple, c’est très patriarcal. Il y a un défaut de parité dans la Sainte Trinité. Je ne demande pas à ce qu’on se mette à dire « au nom de la Mère, de la Fille et de la Sainte-Pensée », mais on pourrait quand même songer à un rééquilibrage. Et comme nous parlons d’écologie, on pourrait ajouter la Terre-Mère, par exemple. Qui donc ferait un fromage s’il fallait désormais parler de Sainte Quadrinité ?

Soudain, au mépris des convenances, Guillaume Garot se saisit exagérément vite de son téléphone, y lut ce qui était écrit sur l’écran tout en s’approchant vivement de Ségolène Royal. « Excusez-nous un instant, dit-il hâtivement au petit groupe, mais le ministère de l’Environnement a immédiatement besoin de s’entretenir avec madame Royal sur une question importante. Rassurez-vous, nous sortons de la cathédrale pour respecter le silence du lieu et nous revenons dans un instant. »

Ravie de cette occasion de montrer son importance, l’intéressée se dirigea aussitôt vers la sortie tandis que l’ancien maire de Laval, s’apprêtant à la suivre, bafouilla en hâte une excuse improvisée à leurs hôtes. Il était fréquent que l’administration d’un ministère souhaitât à l’occasion contacter de façon urgente l’une de ses anciennes ministres, surtout aussi éminente. Il ne fallait y voir nulle impolitesse mais seulement l’impérieuse nécessité pour madame Royal, à la fois en tant qu’ancienne membre du Gouvernement et ancienne ambassadrice pour les pôles, de se montrer en toutes circonstances disponible pour favoriser la bonne marche du pays.

L’assistance approuva respectueusement, et le député de la Mayenne fila rejoindre Ségolène. À peine dehors, il rangea son téléphone dans sa poche et tâcha d’éteindre l’incendie par des mots choisis. Certes, là où il y en avait pour trois il y en avait pour quatre, dit-il. Toutefois, il convenait de prendre acte que le dieu quadrine, par-delà sa séduisante nouveauté, devrait attendre encore quelques siècles et quelques conciles avant de disposer d’un socle doctrinal en mesure de faire abdiquer le dieu trine intronisé au concile de Nicée. D’autre part, il n’était pas très prudent de suggérer à brûle-pourpoint aux dignitaires ecclésiastiques de revenir sur leurs dogmes, qui ne regardaient qu’eux en vertu de la loi de 1905.

Le plus difficile pour Garot fut de distiller ces évidences sans froisser l’ego de sa patronne. Un travail d’orfèvre dont il se tira remarquablement bien en ponctuant ses propos de « Il paraît qu’ici ils sont un peu à cheval sur certains principes » et autres « C’est ma faute, j’ai oublié d’en parler à l’équipe à la réunion d’hier ».

L’incendie éteint, les deux retournèrent dans la cathédrale.

— Au ministère ils ne peuvent pas se passer de moi !, dit Ségolène Royal d’une voix toujours trop forte. De quoi parlions-nous ?

— De la Bonne Samaritaine, répondit un prêtre sur un ton volontairement doux qui appelait à ce qu’on l’imite.

— Ah, c’est ça !, reprit la future candidate toujours comme si elle était en meeting. Au-delà de la plaisanterie, l’écologie et le féminisme sont une seule et même lutte. Le christianisme a un rôle pour rassembler tout cela. L’encyclique du pape François ne nous rappelle-t-elle pas que « tout est lié » ?

Toutes les têtes approuvèrent. Étant donné que la phrase « tout est lié » apparaissait pas moins de neuf fois dans Laudato si’, les chances d’être tombée dessus par hasard auraient été élevées même si Ségolène Royal n’avait fait que la feuilleter rapidement. En l’occurrence toutefois, elle l’avait lue pour de bon. Désireuse de placer sa campagne sous le signe de la compétence, elle avait lancé la conversation sur l’encyclique pour se livrer à une petite exégèse, comptant bien que le correspondant local de La Croix qui accompagnait le groupe ne manquerait pas d’en faire admirativement état à ses lecteurs.

— Je pense aussi à l’épître de Paul aux Romains où il est question de la planète qui « gémit en travail d’enfantement », dit-elle. Cette image de la féminité courageuse qui porte la lutte écologique est éloquente. Il est remarquable que l’apôtre Paul ait eu à ce point conscience des dangers que l’humanité faisait peser sur la Terre à cause de la pollution.

Un ange passa. Quelle mouche avait encore piqué Ségolène ? Quel rapport voyait-elle donc entre la préservation de l’environnement et saint Paul évoquant la douloureuse attente qui précède l’acceptation du message de Dieu ?

Pour dissiper la gêne, l’un des prêtres chercha un autre vitrail à commenter comme si de rien n’était. Le journaliste de La Croix, lui, gardait son crayon en suspension dans l’air, signe d’incompréhension. Guillaume Garot se demanda comment détourner une nouvelle fois la conversation sans fâcher sa patronne.

— Je n’invente rien, insista Ségolène Royal. D’ailleurs le pape en parle, lui aussi. J’ai même marqué le passage, attendez… Voilà. Encyclique, paragraphe 2 : « parmi les pauvres les plus abandonnés et maltraités, se trouve notre terre opprimée et dévastée, qui « gémit en travail d’enfantement » ». Avec la référence : « Romains 8, 22 ».

Le proverbe désuet qui enjoint de ne pas parler latin devant les clercs ne prévoit pas le cas de figure d’un laïc qui, sans le vouloir, met le doigt précisément sur le gros problème que les clercs en question eussent préféré voir laissé sous le tapis. Ceux-ci savaient parfaitement que l’interprétation faite par le souverain pontife de ce passage de Paul était complètement hors de propos, indigne même d’un étudiant en première année de théologie. Lors de la publication de l’encyclique, bien des spécialistes avaient été surpris de voir les Saintes Écritures ainsi maltraitées, mais personne n’avait eu le courage d’aller au-delà des murmures. Toute entière consacrée à la « conversion du pape à l’écologie », la sphère médiatique n’avait elle non plus rien dit. Pour que sa jeune foi se fasse plus fervente, au nouveau converti point de questions gênantes. Telles ces bombes de la Seconde Guerre mondiale jamais explosées, les contresens de l’encyclique sur Deutéronome 22, 4, Deutéronome 22, 6 ou encore Exode 23, 12 étaient donc demeurés enfouis sans faire de dommages.

Certains y avaient vu une nouvelle preuve que, décidément, plus personne ne lisait la Bible. D’autres avaient ajouté que ceux qui la lisaient ne la comprenaient plus. Et tous s’étaient dit que le courage de dire tout haut la vérité n’était pas la disposition de caractère la plus répandue.

Au sein du groupe parvenu à la croisée du transept, certains regards évitèrent la croix.

(prochain épisode : « Un macroniste, c’est quelqu’un qui n’a jamais connu l’échec ! »)

Post-scriptum :

• L’initiative « écologie et Église » du diocèse de Chartres

• L’encyclique Laudato si’

33 réflexions au sujet de « Ségo en campagne, épisode 2 : « Il y a un défaut de parité dans la Sainte-Trinité » »

  1. Plutôt que de vous moquer de la cruche du Poutou , ce qui équivaut à tirer sur une ambulance , interrogez vous plutôt sur le nouvel épisode caniculaire que nous connaissons en ce moment. Avec un 3 ème été caniculaire de suite il ne me semble plus pertinent d’invoquer encore la différence entre météo et climat. Le caractère répétitif de ces canicules en France n’est que la conséquence logique d’un réchauffement qui dans nos contrées a déjà atteint 1.5 degré. Les minimisateurs vont devoir réaliser que ce qui se passe en ce moment devient tout simplement la norme. Je veux dire par là que chaque année maintenant on connaîtra au moins un épisode caniculaire.

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    • @Joachim tibi adnuo. oculos habent et not videbunt …
      @ Benoit errare humanum est perseverare diabolicum. necnon quotienscumque irasceris alicui sententiam tuam non adsentatur.

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    • Bonjour
      J’habite en France mais je n’ai quasiment jamais connu d’épisodes caniculaires (ou alors très courts) au cours des trois dernières années.
      Dois-je en conclure que ma région n’est pas concernée par le réchauffement climatique ou que les canicules sont des phénomènes météorologiques (types anticyclone par exemple) ?

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      • Nico
        Il n’y a pas si longtemps , vous disiez que si la France connaissait une grosse vague de chaleur similaire à celle de 2019 , le message des climatosceptiques deviendrait inaudible . Et bien voilà, on y est ! Le discours consistant à dire que le réchauffement s’est arrêté ne pouvait faire illusion qu’à condition que le changement climatique demeure imperceptible . Aujourd’hui ce n’est plus le cas.Votre combat pour conquérir l’opinion est donc désormais perdu.

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      • @ Joachim Laurbis,
        Pour commencer, je n’ai pas de combat pour conquérir l’opinion.
        Miguel de Cervantes, s’il était encore de ce monde, ne pourrait me prendre pour exemple de son plus célèbre livre !
        Par ailleurs, la répétition des épisodes caniculaires peut être le signe du réchauffement. Il est évident que si réchauffement il y a il y aura des pics de chaleur régionaux.
        Mais en sens inverse, ce n’est pas parce qu’il y a des pics de chaleur régionaux qu’ils sont obligatoirement dus au réchauffement climatique.
        Or, dans les médias, ces jours-ci, le discours dominant consiste à rattacher l’épisode caniculaire actuel au réchauffement climatique, sans la moindre nuance.
        Et c’est bien le problème, il n’y a aucune nuance dans le discours sur le réchauffement climatique !

        Cordialement

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    • Avant de conclure, il faudrait déterminer la probabilité d’apparition d’un épisode caniculaire au cours d’un été, puis tester si la suite d’étés que nous connaissons est hors normes vis-à-vis de ce critère. J’ai souvent entendu ma grand-mère parler des étés sahariens de l’après seconde guerre mondiale. 1945 et 1947 ont été exceptionnellement chauds et secs. Vous devriez comparer.

      Aux USA, le nombre de jours avec des températures plus grande que 100°F a été très élevé pendant les années 1930 (le dust bowl). Cette augmentation statistique n’a pas été surpassée depuis. Doit-on en conclure que 350ppm de CO2 induit des étés caniculaires aux USA?

      Par ailleurs, je doute fort qu’un événement qui semble rare, quel qu’il soit, puisse servir de base à une preuve statistique.
      Enfin, les thermomètres à mercure à maxima-minima des stations météo ont été remplacés à la fin du 20ème siècle par des thermomètres Pt100, à faible inertie, qui sont relevés toutes les minutes. Un relevé haute fréquence favorise beaucoup les records (à la hausse comme à la baisse).
      Exemple de l’effet d’une fréquence d’échantillonnage élevée sur les valeurs crête d’un signal:

      doublon?

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      • Paul je voudrais vous rappeler que vous avez découvert que la fonction detrend sur les données woodfortrees inverse les tendances des courbes de température classiques. Je remets ici des réflexions sur cette inversion. https://tinyurl.com/yyepua8t mais j’en ai donné bien d’autres dans diverses réponses à vos commentaires. Cette découverte est fondamentale.

        Le température et la variation du CO2 qui en dépend, en froid comme en chaud sont des variation de données volumiques dont il faut prendre les racines cubiques par la fonction detrend avant de faire une interprétation globale.
        Par ex ici : https://tinyurl.com/yyepua8t

        L’El Niño de 2016-17 est moins chaud que celui de 1998 et nous sommes entrés dans une période froide entre les cycles solaires 24 et 25 qui se traduit en France par un caractère très mortifères des hivers, pas des étés, même si on meurt plus aussi l’été mais à mon avis de breton sédentaire, il n’y a pas de canicules depuis très longtemps en Bretagne. Je rappelle que du point de vue météorologique, c’est au moins 3 jours consécutifs avec plus de 30°C le jour et plus de 20°C la nuit.

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      • Paul Aubrin
        « thermomètres Pt100, à faible inertie, qui sont relevés toutes les minutes. Un relevé haute fréquence favorise beaucoup les records (à la hausse comme à la baisse).
        Oui l’échantillonnage à fréquence plus élevée améliore la précision des mesures, et le calcul des moyennes. Mais j’espère que vous n’affirmez pas que les températures bougent sensiblement en 8 minutes, et que les sondes platines capteraient ainsi des records qui n’étaient pas « vus » par les mercures ???

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      • Eh bien si Zimba.
        Un sous échantillonnage peut laisser passer pas mal d’événements. Voire faire apparaître des phénomènes fantômes.

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      • Zimba a dit: «Mais j’espère que vous n’affirmez pas que les températures bougent sensiblement en 8 minutes, et que les sondes platines capteraient ainsi des records qui n’étaient pas « vus » par les mercures ???»
        J’ai lu, sur le site de météo-France (me semble t-il) que localement, la température fluctuait rapidement de ±2°C sur une échelle de temps de l’ordre de la minute. L’inertie des thermomètres à mercure ne leur permettait pas de capturer de telles variations. Ce n’est pas le cas pour les thermomètres Pt100.
        J’ai fourni un graphique pour donner une idée de l’influence de la bande passante de la chaîne d’acquisition sur la capacité de mesurer des pics (les fameux records de chaleur dans le cas de la météo). La moyenne n’est pas trop affectée, mais les pics le sont énormément.
        NB: faute de bouton répondre au bon endroit, je réponds à Zimba en répondant à moi-même.

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      • La différences d’inertie des thermomètres et les petites fluctuations rapides de 1 ou 2°C autour de la valeur moyenne des températures sont documentées dans les guides de l’office météo mondial. Un thermomètre à faible inertie enregistrera donc des pointes 1 ou 2°C supérieures à celles d’un instrument doté d’une inertie thermique plus grande. Si l’instrument est échantillonné rapidement, la probabilité d’enregistrer une de ces fluctuations est augmentée.
        La comparaison entre les records enregistrés avec des thermomètres à mercure et ceux enregistrés avec des Pt100 peut ne pas être significative si l’écart est inférieur à 2°C.
        La mesure de la température moyenne d’un fluide volumineux est un casse-tête.

        2.1.3.3
        Response times
        For routine meteorological observations there is no advantage in using thermometers with a very short time constant or lag coefficient, since the temperature of the air continually fluctuates up to one or two degrees within a few seconds. Thus, obtaining a representative reading with such a thermometer requires taking the mean of a number of readings, whereas a thermometer with a longer time constant tend to smooth out the rapid fluctuations.
        cf. GUIDE TO INSTRUMENTS AND METHODS OF OBSERVATION – VOLUME I page 82.

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    • Voici un graphique trouvé sur le blog de la climatologue Judith Curry qui donne le nombre de jours caniculaires aux USA:

      Il me semble que vous pouvez en conclure que le réchauffement climatique aux USA n’existe pas et que les efforts de la sénatrice Alexandria Ocasio-Cortez sont voués à l’échec. Qu’en pensez vous ?

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    • Après le petit âge de glace, nous venons de rentrer dans une période chaude de notre interglaciaire (comme il y en a eu tant d’autres) :
      https://ibb.co/RyYpVXY
      Au début de notre interglaciaire, la T° de l’hémisphère nord a été estimée à +19 °C contre +15 °C actuellement !

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  2. Une hirondelle ne fait pas le printemps, et on prouve pas une propriété avec un exemple. Mais on sait déjà qu’on ne pourra pas avoir une démonstration pour prouver le réchauffement. Mais sur un ensemble statistique assez représentatif, on peut assez facilement juger des tendances. Surtout quand n’apparaît plus la variabilité naturelle, d’une année à l’autre, voire d’une décennie à l’autre. Ainsi les plus âgés ont le souvenir de l’été chaud de 1947 par exemple (20.6°). Mais l’année d’avant et d’après étaient toutes les deux à 18°C. En 1976 aussi, je me souviens était chaud (19.8°C) et très sec,
    Mais les cinq suivantes, la moyenne d’été était de 16.5°C à 17.6°C. Puis 1983 (20.4°C), et bien sûr 2003 (22.3°C). Les 3 dernières années, ainsi que 2015 ont toutes eu un été à 21°C ou plus. Ce qui semblait être un été classé « plus chaud » en France est devenu la norme, et les très chauds de plus en plus fréquents. Passer de 18°C à 21°C ça fait une sacré différence. Mais on attend le redoux !!!

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    • Regardez ici https://tinyurl.com/y9l578kl ce qui s’est passé dans l’historique des stations de mesure françaises. Depuis 2003 nous ne savons rien quant au choix des stations pour des mesures quotidiennes. Je soupçonne un algorithme qui sélectionnerait des couples de stations adéquates en latitude pour orienter les variations à la hausse en presque continu. Mais je me trompe peut être, je croyais que c' »était toujours les mêmes stations mais apparemment non.

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  3. Regardez ici https://tinyurl.com/y9l578kl ce qui s’est passé dans l’historique des stations de mesure françaises. Depuis 2003 nous ne savons rien quant au choix des stations pour des mesures quotidiennes. Je soupçonne un algorithme qui sélectionnerait des couples de stations adéquates en latitude pour orienter les variations à la hausse en presque continu. Mais je me trompe peut être, je croyais que c' »était toujours les mêmes stations mais apparemment non.

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    • « Je soupçonne un algorithme qui sélectionnerait des couples de stations adéquates en latitude pour orienter les variations à la hausse en presque continu »
      Vous êtes sérieux ? MF dispose de plus de 500 stations, dont 50 ont été choisies pour donner une représentation répartie de tout l’hexagone. Il est évident que Montpellier et Lille n’ont pas le même climat. Mais la moyenne des 50 (identiques) donnera un bonne précision d’ensemble du pays. Après, si vous prenez des stations une par une, il y a des écarts entre elles depuis toujours, mais toutes ont subi un gradient du même ordre de grandeur.
      Non mais vous croyez que les ingénieurs de MF truquent les données avec des algorithmes complotistes dictés par EELV ou le GIEC ?
      Restez à l’ombre, et hydratez vous !!!

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