Débat sur CNews aujourd’hui à 12h20

Tout est dans le titre, je n’en sais pas plus pour l’instant à part le fait que mon contradicteur sera « un élu Vert ».

Mise à jour (13h30) : merci à Roby pour la capture vidéo de l’émission, que vous pouvez regarder ci-dessous.

68 réflexions au sujet de « Débat sur CNews aujourd’hui à 12h20 »

  1. J’espère qu’il connaîtra au moins la définition du climat et qu’il aura un discours sur les extrêmes sans contradiction par rapport à la définition.
    Bon courage

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  2. Un élu vert ? On peut s’attendre à de l’argument d’autorité en pagaille.
    Bons commentaires sur la météo de la semaine alors.
    La météo de l’été 1945:
    http://www.meteo-paris.com/chronique/annee/1945
    Extrait : «Fin juin : la canicule atteint des sommets dans le sud-est – le thermomètre dépasse parfois 40° à l’ombre, atteignant 42° à Montpellier ainsi qu’à Villefranche-de- Rouergue (Aveyron) – on mesure par ailleurs 37°à Nice ce qui constitue paradoxalement un record – dans le même temps, des orages particulièrement violents affectent le Massif Central et la Saône et Loire – des grêlons de 400 g ravagent la commune d’Antignac – Vichy et Feurs (Loire) sont également très éprouvés.»
    Celle de l’été 1947 (extrait) :
    «Du 27 juillet au 5 août : une chaleur véritablement saharienne envahit tout le pays – les journées du 27 et 28 juillet sont historiques avec des températures de 40° à Angoulême, Toulouse, Bourges, Angers, Tours, Château-Chinon, Orléans, Chartres et Paris (record absolu depuis 1873), 41° à Poitiers – les insolations sont très nombreuses et les marchants de glace pour réfrigérateurs sont assaillis – le 1er août, il fait encore 40° à Toulouse, Pau et Montélimar, 39° à Angers et Poitiers, 38° à Bourges, Limoges et Clermont Ferrand.»mmets dans le sud-est – le thermomètre dépasse parfois 40° à l’ombre, atteignant 42° à Montpellier ainsi qu’à Villefranche-de- Rouergue (Aveyron) – on mesure par ailleurs 37°à Nice ce qui constitue paradoxalement un record – dans le même temps, des orages particulièrement violents affectent le Massif Central et la Saône et Loire – des grêlons de 400 g ravagent la commune d’Antignac – Vichy et Feurs (Loire) sont également très éprouvés.»
    Celle de l’été 1947 (extrait) :
    «Du 27 juillet au 5 août : une chaleur véritablement saharienne envahit tout le pays – les journées du 27 et 28 juillet sont historiques avec des températures de 40° à Angoulême, Toulouse, Bourges, Angers, Tours, Château-Chinon, Orléans, Chartres et Paris (record absolu depuis 1873), 41° à Poitiers – les insolations sont très nombreuses et les marchants de glace pour réfrigérateurs sont assaillis – le 1er août, il fait encore 40° à Toulouse, Pau et Montélimar, 39° à Angers et Poitiers, 38° à Bourges, Limoges et Clermont Ferrand.»

    (décidément, il y a quelque chose qui se passe chaque fois de travers ce matin quand je laisse un commentaire)

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  3. Bravo Benoît !
    Je trouve que tes arguments étaient pertinents et que c’est courageux d’affronter des idéologues (consensus, agir tout de suite, la grenouille…). L’animateur du débat était honnête, ça fait plaisir.
    Vincent

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    • L’animateur était honnête, mais on le sentait très mal à l’aise. A chaque fois, il se sentait obliger de s’excuser d’avoir osé faire venir un invité inconvenant par des circonlocutions visant à dire qu’il faut prendre les affirmations climato-réalistes avec des pincettes (sinon il vont m’appliquer la cancel culture).
      Le vert joué à fond l’argument du genre : il faut relier les points entre eux. Et comme d’habitude il a inséré quelques vérités au milieu de ses affirmations péremptoires. Je suis peut-être un peu de parti pris, mais je dirais bien Rittaud 3 – Durand 1.

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  4. BRAVOOOO… un journaliste qui semble se questionner raisonnablement, un éminent réaliste sur un plateau, quel bonheur. Bon, ça fait mal d’entendre l’abruti de service égrener ses absurdités , avec un temps de parole supérieur mais c’est pris.

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  5. Pour ceux qui ont débarqués après la bataille :

    Il serait intéressant de connaître ce qui s’est passé en Norvège, Suède, en Patagonie, en Australie, et Amérique du Nord ; pour faire le contrepoint avec la canicule actuelle, limitée dans le temps — d’après les prévisions –, dans notre toute petite France !
    Bravo à Mr Rittaud, égal à lui-même, c.a.d. : génial !
    Quant au journaliste, il s’est montré neutre dans le débat. C’est un bon point. Souvent ceux-ci se place délibérément du côté du militant climato-réchauffiste !
    Climatiquement vôtre. JEAN

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  6. Merci Benoit Rittaud pour cette excellente prestation sur CNews.
    C’était particulièrement bien vu de terminer et d’insister sur la notion de Slogan, technique de communication utilisée par les pastèques pour manipuler la société.

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  7. Merci Benoit d’avoir affronté l’écologiste militant. Mais le vrai débat n’est pas celui-là: comment peut-on mettre sur le dos du réchauffement climatique des périodes de forte chaleur journalière dues à des situations anticycloniques stables au cours desquelles il se passe un refroidissement énorme au cours de la nuit. Les records pour moi sont au niveau des différences entre le maximum de l’après-midi (toujours présenté comme si c’était la température de la journée) et le minimum atteint au matin au lever du soleil. On arrive à 18°C de différence. Cela signifie que la perte de température se fait aussi bien que l’apport de température par le soleil de la journée complète. Cela montre que l’effet de serre n’a aucun effet dans cette situation. La question est donc d’expliquer pourquoi il y a beaucoup de situations anticycloniques, tant en été qu’en hiver ou plutôt en automne. Cela conduit à considérer l’évolution de la couverture nuageuse qui diminue depuis quarante ans. Cela conduit aussi aux autres recherches sur le magnétisme cosmique et solaire, sur le spectre solaire reçu suite au changement de l’atmosphère en particules et en ozone etc. Je me permets de rappeler que la canicule est définie par les températures de nuit qui ne tombent pas en dessous de 20°C. Ce n’est pas le cas actuellement. Pour y arriver il faut du soleil le jour et des nuages la nuit, de façon à ce que les nuages jouent le rôle de « serre ».

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    • Il y a une multitude d’endroits où la canicule (>35°C en milieu d’après-midi, >20°C la nuit) est permanente depuis des siècles. C’est à peu près le cas de toutes les destinations de vacances tropicales. Il m’a semblé que des millions de gens résidaient dans ces zones sans que leur sommeil en soit troublé.

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    • « comment peut-on mettre sur le dos du réchauffement climatique des périodes de forte chaleur journalière dues à des situations anticycloniques stables au cours desquelles il se passe un refroidissement énorme au cours de la nuit »
      Les objections basées sur des considérations météorologiques deviennent problématiques lorsqu’elles deviennent systématiques. L’année dernière aussi on nous disait que la canicule était due à un phénomène anticyclonique. Dans un contexte ou la France s’est déjà réchauffée d’1.5 degré, la récurrence de ces étés très chauds doit plutôt nous amener à incriminer le réchauffement climatique . En plus , ce qui se passe en ce moment était prévisible. Avec une température dépassant les 20 degrés en février on pouvait légitimement s’attendre à un été très chaud .

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      • Alors pourquoi débrancher Fessenheim I et II, et programmer 14 autres arrêts sans programmer la moindre mise en chantier de réacteur EPR?
        L’urgence serait donc une flopée de moulins à vents accompagnée de centrale à gaz?
        C’est le bon vouloir/délire de notre prince Soleil?

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      • Joachim Laurbis a eu le front d’écrire:«Avec une température dépassant les 20 degrés en février on pouvait légitimement s’attendre à un été très chaud.»
        Rien ne permet de justifier ce genre de croyances totalement irrationnelle.

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      • Johachim Laurbis a dit: «Avec une température dépassant les 20 degrés en février on pouvait légitimement s’attendre à un été très chaud.»
        J’ai récupéré les données quotidiennes de plusieurs stations météo pour février. Elle ne confirment en aucun cas vos 20°C. Par exemple j’ai trouvé une température moyenne de 7,8°C à la station de Tours.
        # coordinates: 47.44N, 0.73E, 108.0m; GHCN-D station code: FRE00106190 TOURS France
        # WMO station 7240

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    • Oui, dans la Nièvre canicule annoncée (prédite). Au niveau des observations réelles : effectivement très chaud le jour mais nuits à 18°C donc pas de canicule selon la définition classique (bien qu’ils en aient plusieurs. Avec plusieurs définitions de la canicule, plus facile de la faire apparaitre).

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  8. Il fait plus chaud à Paris parce qu’il y a plus de goudron !!? Mais en 1980 c’était que des prairies et des forêts ???
    Ça chauffe et ça refroidit. Il y a des records de froid et des records de chaud. Oui, mais combien de chaque depuis 30 ans ?
    Quels seront les valeurs moyennes, mini, maxi qui ne seront vraiment plus « réalistes » ? Personne n’a parlé de sécheresse non plus, tant que le robinet coule à Paris , tout va bien.

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    • Le « dérèglement climatique » n’a pas commencé il y a 20 ans. Il date de beaucoup, beaucoup plus vieux. Tenez:

      Du 27 juillet au 5 août : une chaleur véritablement saharienne envahit tout le pays – les journées du 27 et 28 juillet sont historiques avec des températures de 40° à Angoulême, Toulouse, Bourges, Angers, Tours, Château-Chinon, Orléans, Chartres et Paris (record absolu depuis 1873), 41° à Poitiers – les insolations sont très nombreuses et les marchants de glace pour réfrigérateurs sont assaillis – le 1er août, il fait encore 40° à Toulouse, Pau et Montélimar, 39° à Angers et Poitiers, 38° à Bourges, Limoges et Clermont Ferrand.
      Citation de la section chronique du site météo-Paris (qui n’est en rien climato-réaliste) pour l’année 1947.

      Autre citation:
      Fin juin [1945] : la canicule atteint des sommets dans le sud-est – le thermomètre dépasse parfois 40° à l’ombre, atteignant 42° à Montpellier ainsi qu’à Villefranche-de- Rouergue (Aveyron) – on mesure par ailleurs 37°à Nice ce qui constitue paradoxalement un record – dans le même temps, des orages particulièrement violents affectent le Massif Central et la Saône et Loire – des grêlons de 400 g ravagent la commune d’Antignac – Vichy et Feurs (Loire) sont également très éprouvés.
      L’année 1945
      est la plus sèche depuis 1921 – à Paris, il ne tombe que 475 mm d’eau (alors que la moyenne est de l’ordre de 625 mm) – c’est également l’année la plus chaude jamais enregistrée depuis le début des relevés météo en 1873.

      Extrait du site prevision-meteo.ch :
      printemps 1540: printemps très chaud et extrêmement sec
      été 1540: été brûlant et sec à l’extrême, vendanges très précoces sécheresse, « été du siècle », Rhin franchissable à pied sec vin extrêmement chargé de sucre. La « chaude année ». Anticyclone bloquant dominant toute l’Europe occidentale. Mois de juin très chaud tout du long
      Automne 1540: septembre et octobre chaud et sec

      C’est déjà bien long, mais il y a eu des centaines d’étés avec des épisodes caniculaires. Sans compter qu’on ne sais pas grand-chose sur l’époque romaine, sinon que les températures étaient 2°C supérieures aux actuelles en méditerranée.

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    • Les vagues de chaleur de 2003 en Europe occidentale et de 2010 en Russie, communément qualifiées de rares anomalies climatiques en dehors de toute expérience antérieure, sont souvent considérées comme des signes avant-coureurs d’un réchauffement futur plus fréquent. Cependant, une récente reconstruction des températures printemps-été pour l’Europe occidentale a montré la probabilité de températures nettement plus élevées en 1540. Afin de vérifier la plausibilité de ce résultat, nous avons étudié la gravité de la sécheresse de 1540 en avançant l’argument de la rétroaction connue entre la dessiccation du sol et la température. En nous basant sur plus de 300 sources de renseignements météorologiques écrits de première main provenant d’une zone de 2 à 3 millions de km2, nous montrons que l’Europe a été touchée par une méga-sècheresse sans précédent de 11 mois. Le nombre estimé de jours de précipitation et la quantité de précipitations pour l’Europe centrale et occidentale en 1540 est nettement inférieur aux minima centennaux de la période de mesure instrumentale pour le printemps, l’été et l’automne. Ce résultat est étayé par des preuves documentaires indépendantes concernant les débits extrêmement faibles des rivières et les incendies de forêt et de colonies de peuplement à l’échelle européenne. Nous avons constaté qu’un événement de cette gravité ne peut être simulé par les modèles climatiques les plus récents.
      Traduction automatisée. Source:
      Wetter, Oliver & Pfister, Christian & Werner, Johannes & Zorita, Eduardo & Wagner, Sebastian & Seneviratne, Sonia & Herget, Jürgen. (2014). The year-long unprecedented European heat and drought of 1540-a worst case. 349-363.

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    • La petite période un peu chaude de ce mois d’août n’a rien d’exceptionnel, ni non plus l’occurrence de quelques étés chauds et secs consécutifs. En fait c’est plutôt la situation normale dans les périodes chaudes du cycle océanique de 70 ans.
      Exemple:
      Au cours des 500 dernières années, la sécheresse a régulièrement sévi en Suisse. Selon les recherches historiques des climatologues, 1540 et 1616 (été caniculaire) représentent des années record. En 1540, le Moyen Pays ne connut que six demi-journées de pluie entre mars et septembre. Depuis la fin du XIXe s., d’intenses sécheresses estivales se sont produites: en 1893, 1904, 1911, 1921, 1934, 1945, 1947, 1949, 1950, 1952, 1959, 1976, 1983 et 2003. Le printemps 1843, l’été 1947 (qualifié « d’été du siècle »), ainsi que les années 1949 et 1976 causèrent les plus grands ravages.
      Source : https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/007778/2012-06-11/

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      • Oui il y a eu des sécheresses sans doute aussi sévères en France, et probablement plus et plus longues dans certains endroits. C’est assez bien décrit par MF et autres. Des températures très élevées aussi. Ce qui fait la différence c’est l’occurrence de ces facteurs , et l’absence de variabilité inverse avant et après qui annulerait ces extrêmes. Par exemple MF cite 1793 je crois ou l’été avait été très chaud et très sec (juillet-aout). Mais en mai et juin, il avait gelé très fortement. Difficile de porter un jugement précis avec même un bon nombre d’exemples donnés du passé. Il faudrait une base de données colossale pour faire la part des choses. Dans les siècles passés, seuls des événements extrêmes marquants étaient écrits. On ne sait pas si le reste de l’année (et les suivantes) compensaient ou pas. Les proxys semblent montrer que oui d’après leurs analyses. Pour Août 2020 on n’est qu’au début, attendons la suite.

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      • Zimba a dit: «Difficile de porter un jugement précis avec même un bon nombre d’exemples donnés du passé.»
        Les canicules de 1945 et 1947 sont bien connues. En particulier les relevés météo sont accessibles publiquement sur KNMI (mais peut-être s’agit-il de températures « ajustées » par le GHCN). En 1945, les températures ont été supérieures aux moyennes de saison d’environ 2°C sauf janvier et bizarrement août. Les précipitations ont été assez fortement déficitaires sauf en janvier, mai et août.
        Le 16ème siècle a connu plusieurs étés torrides et secs. Le pire 1540 a fait l’objet d’études assez détaillées, de la part des historiens, et des climatologues. Les publications sont sans appel : l’année 1540 fait partie des « cygnes noirs », on n’en avait jamais vu de telle dans toute l’Europe, on n’en a pas revu depuis.

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      • paulaubrin
        Êtes-vous au courant que la France a déjà gagné 1.5 degré depuis l’ère pré-industrielle ? Si vous pensez que la situation actuelle n’a rien d’exceptionnelle ca veut dire logiquement que vous contestez ce chiffre. On ne peut pas avoir en même temps une hausse de la température moyenne, et des anomalies de température qui soient uniquement liées à des phénomènes météorologiques. A un .moment donné il faut bien que ce surcroit d’énergie se manifeste par des records de chaleur .

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      • A Joachim Laurbis : L’ère pré-industrielle correspond à une période remarquablement froide qui a été appelée le petit âge glaciaire. Durant cette période, certains hivers, le vin gelait dans le verre du roi et même, l’hiver 1709, le froid tua 600.000 personnes en France (le covid19 a côté est une broutille).
        Le réchauffement qui a suivi est donc le bienvenu, comme celui de l’optimum (*) du moyen-âge.
        (*) les historiens appellent optimum climatique les période de réchauffement. Optimum en latin est le superlatif de bon.

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    • Il fait plus chaud à Paris parce que c’est une cuvette. Comme à Metz ou Nancy. Nous avons souvent des températures plus basses de 4 degrés. Si en plus vous parsemez la campagne de moulins à vents gigantesques, vous modifiez le régime des vents.
      Et comment expliquez vous les coups de froids sur de long mois, qui se sont produits par le passé?

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      • Vous avez trop froid à Brest? Filez sur Avranches, c’est un poil plus chaud.
        Plus frais là, plus chaud ici.
        Et votre chapeau avec le fan Noctua, il fonctionne bien?

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      • @Paul Aubrin
        Oui c’est vrai, il avait fait chaud en 1945, près de de 12.6°C je crois sur l’ensemble de la France, pour des moyennes de l’époque plutôt de 11 à 11.5°C. Ces dernières années on a dépassé 13°C .Voyons 2020 ?

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    • On oublie surtout qu’à Paris cette année, le mois de juillet a été idéal (pour moi) : très peu chaud (autour de 26° voire moins), le temps souvent maussade. Il a dû faire très chaud un ou deux jours seulement. Ce serait intéressant d’avoir les données de Paris sur ce mois de juillet 2020.

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    • Zimba a dit:«Oui c’est vrai, il avait fait chaud en 1945, près de de 12.6°C je crois sur l’ensemble de la France, pour des moyennes de l’époque plutôt de 11 à 11.5°C. Ces dernières années on a dépassé 13°C .Voyons 2020 ?»
      Excellente noyade de poisson. L’hiver 1945 avait été froid, en revanche, il y a eu plusieurs périodes caniculaires l’été. La moyenne sur l’année ne dit rien sur les épisodes « extrêmes » estivaux.
      Nombre de jours avec température > 35°C à Lyon :
      1945 10
      1921 11
      1928 12
      1947 13
      2003 23
      Jusqu’au 31 juillet en 2020 : 3

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  9. Pendant que certains déblatèrent sur l’occurrence des températures chaudes sur la France, en Tasmanie, on se les gèle… -14.2 C le matin à 6:01 sur le plateau central. Si c’est pas un record, c’est de la mauvaise foi?

    Visiblement, on affaire avec des locavores…

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    • Oui déjà on sait que l’hémisphère sud se réchauffe moins vite que le nord. Ensuite il peut y avoir un coup de froid, un coup de chaud qui ne prouvent rien. Mais si vous me montrez que depuis 40 ans ,Hobart a battu 30 ou 40 fois des records de froid, sérieux je vais avoir des doutes sur le réchauffement. Ceci dit ,il y a de sacrés trous dans leurs relevés. Mais depuis 40 ans ??

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      • Il n’y a pas plus de réchauffement climatique que de beurre en branche. Vous opérez la confusion classique entre climat et météo. La météo est le résultat de déplacement de masse d’air résultant de la direction vents. Si vous pouvez démontrer une quelconque influence d’un réchauffement climatique sur le déplacement des masses d’air : bravo. Vous serez un bon candidat au Nobel de physique.

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  10. Bravo à Benoît qui maîtrise l’exercice!
    Point intéressant que j’ai noté depuis quelque temps de la part des journalistes qui invitent des experts aux avis divergents : ils posent une question à l’un des débatteurs, et une fois la réponse donnée, se retournent vers l’autre débatteur non pas en lui demandant son avis sur la même question, mais en synthétisant la réponse comme fait acquis puis posent une question différente au second contradicteur.
    Je trouve cette technique assez pernicieuse et frustrante. Et je pense qu’il n’est pas facile pour le second invité de dire qu’avant de répondre à cette dernière question, il répondra à la première question.
    Je remarque que cet élu vert était assez malin pour ne pas être en frontal contre Benoît. Ces politiques ont peut-être remarqué que les dernières interventions hystériques étaient contre-productives?

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    • Je pense qu’il faut venir sur un plateau télé avec des graphiques pour les montrer de manière à relativiser les propos des réchauffistes voire les contredire. Les simples paroles sans données ne suffisent pas.

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  11. http://bb26300.free.fr/plugins/diaporama/diaporama.php?lng=fr&diapo_id=25
    Les évènements extrèmes en Drôme et en France de l’an 400 à 1800.
    Les extrèmes de chaleur et sècheresses ne sont pas rares en périodes froides ! ( PAG )
    Les vagues de froid ne sont pas rares en périodes chaudes ! ( optimum médiéval )
    Les canicules actuelles ne sont donc pas nécessairement liées au réchauffement climatique, et ne préjugent en rien sur l’avenir épouvantable prédit — et souhaité — par « nos » écolos !
    Climatiquement vôtre. JEAN

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  12. Je ne suis pas expert loin de là. Je compare les données disponibles « fiables « . Ceux qui sont des professionnels de la climatologie affirment qu’en effet, il peut se produire des événements dits « extrêmes » dans les 2 sens, froid et chaud. Mais il est évident que si les moyennes sont supérieures (de +1.5° à +2° dans l’Hémisphère Nord), un peu plus en arctique, il y a nécessairement plus de vagues de chaleur que d’épisodes de froid intense en hiver). Je suppose que vous êtes d’accord avec ça. Mais c’est complexe météo et climat. Les courants marins qui protègent l’Europe (gulf stream) et qui déclenchent des blizzards extrêmes (labrador) sur l’est des états-unis même ces dernières années brouillent un peu les cartes. Mais c’est le bilan global précis qui compte. On n’est pas à l’abri d’un hiver très rude même en France, mais force est de constater que depuis 30 ans, même les régions froides du pays n’ont pas connu de périodes de froid intense. On a déjà parlé ici de ces périodes de plus en plus rares. Vous pouvez toujours argumenter sur la cause de ce réchauffement, mais franchement, les cycles solaires (au plus bas actuellement), les el nino (absent actuellement), ou les effets naturels ne sont pas crédibles pour moi. Il faut se rendre à l’évidence, il va falloir s’adapter à un futur plus chaud. J’aimerais bien savoir combien de climatisations (même réversibles) ont été, et seront installées dans les années à venir. Après, on est dans un pays tempéré malgré tout, ca restera très « vivable ». Mais beaucoup s’intéressent à la Bretagne depuis quelques temps.

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    • J’aimerais bien savoir combien de climatisations (même réversibles) ont été, et seront installées dans les années à venir.

      Grosse tranche de rigolade. Climatisation !!!
      Mais ils ont débranché Fessenheim I et II, vos amis. Et ils vont remettre cela avec 14 réacteurs arrêtés ces prochaines années. Seules les Teslas des milliardaires et des polytocards pourront être rechargées, car ils auront des passes-droits ou de quoi se payer la carte d’accès heure de pointe. La climatisation prendra ce qui reste soit pas grand-chose.

      A moins que l’on plante des centrales à charbons émettrices de CO2? Cohérence…

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    • moi, je fais confiance aux scientifiques, surtout s’ils se mêlent de faire des prévisions, on a bien vu avec le corona combien leurs avis , modèles, ont été bénéfiques, judicieux,merci à eux
      par exemple , une étude( faut suivre hein, car il n’y a pas eu d’effet covid sur la production de daube)

      https://www.lalibre.be/planete/environnement/la-baisse-des-emissions-dues-au-covid-19-n-aura-aucun-effet-sur-le-climat-5f2d339c9978e2322f08362b

      admirez la précision chirurgicale

      Et même si les restrictions de voyages, en particulier aériens, et la distanciation physique se poursuivent jusqu’à fin 2021, cela permettrait seulement d’économiser 0,01°C de réchauffement d’ici 2030, estiment les chercheurs.

      ah s’ils avaient pu faire preuve d’autant de discernement avec le covid

      ainsi donc, le saccage de nos économies, la pauvreté à la porte(attendons septembre, et la rentrée, cela va être « intéressant ») cela fait 0.01 ° de gagné
      et ils publient ce genre d’imbécilité, et cela est accepté, repris dans la presse?
      Ces gens sont des extraterrestres?

      par contre pas un mot sur cette « curiosité »
      la baisse de 20 % des émissions de CO2 pendant 3/4 mois, n’a pas modifié d’un iota la progression de la courbe de CO2;doivent drôlement « étudier » pour trouver une combine pour nous expliquer ce petit bug dans la modélisation, mais je leur fais confiance, quand on voit comment ils peaufinent avec acharnement les courbes de t°

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      • Les courbes sont tellement moyennées dans le temps et l’espace qu’on peut leur faire dire à peu près ce qui vous convient.
        Elles ne représentent pas le « système dynamique » climatique, elles n’ont qu’une valeur statistique douteuse.
        Elles ne valent pas un clou, c’est de la divination.

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    • Selon vous, rien de naturel ne peut plus expliquer le réchauffement. Pour moi c’est totalement le contraire : on a cumulé ces dernières années et décennies la totalité des « phases chaudes » des cycles naturels :
      – pour le soleil, je ne sais pas d’où vous tenez qu’ils sont « au plus bas actuellement », c’est même le contraire. Si la TSI a légèrement baissé depuis 2000, il n’en reste pas moins que nous somme toujours au coeur d’un maximum historique (qui selon certain papiers n’avait pas été atteint depuis des millénaires):


      Par ailleurs il est probable que le soleil ait aussi de très larges effets retardés sur le climat en modulant le rayonnement cosmique qui module lui même la couverture nuageuse, elle aussi à un niveau très bas actuellement :

      Même si la France n’est pas la Terre, je trouve ça assez cohérent avec le fait qu’on batte ici très souvent des records d’ensoleillement ces dernières années en plus des records de chaleur.

      – L’oscillation AMO qui module le climat de l’hémisphère Nord est toujours au maximum de sa phase chaude et n’a pas encore commencé à baisser :
      https://weather.plus/amo-index.php

      – Les El Nino ont été de plus en plus intenses, celui de 2016 a battu tous les records et le La Nina qui a suivi a été dérisoire et suivi rapidement d’un nouvel El Nino faible :
      https://ggweather.com/enso/oni.htm

      – Depuis le début du 19e siècle, l’activité volcanique a été très faible dans le monde :

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      • Vous avez accumulé beaucoup de données en acceptant par principe les justifications des auteurs, c’est normal, il est difficile de tout connaitre et, surtout les erreurs fondamentales, qui ont été faites depuis longtemps dans la relation température vs énergie cinétique, empêchent de pénétrer dans les arcanes de la physique du climat.

        Moi, à l’origine biologiste spécialisé dans les relations hôte/parasites, je me suis intéressé au climat il y a près de 20 ans après mon départ en retraite parce qu’il me semblait qu’ayant eu la responsabilité d’une serre, ce qui était dit de l’effet de serre dans une serre me semblait aberrant. Les parois vitrées sont froides en plein soleil, ce n’est pas elles qui chauffent l’enceinte vitrée.

        J’ai déjà donné les adresses de 3 documents qui résument mes positions actuelles et leur histoire. La question n’est pas simple et surtout les erreurs sont si énormes qu’il convient de douter, comme Kepler douta de la circularité des orbites planétaires cf le téléfilm sur arte hier soir. Il parait qu’il disait : « celui qui ne doute pas ne peut être certain de rien » mais je n’ai pas retrouvé où.

        Voici les docs que je propose : Retour sur une courbe T Hug https://tinyurl.com/y74fqfxo ; Deux grds absents Solvay 1911 Boltz et thermo https://tinyurl.com/y992nqca ; QQ courbes CLIMATIQUES tiny URL https://tinyurl.com/ycl8gxw7
        Pour les sous documents internes il faut copier les adresses et coller dans les navigateurs.

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  13. Je trouve que le débat a été de bonne tenue et chacun a respecté le temps de parole de l’autre ce qui bien rare. Les arguments étaient tout à fait convenus mais nous avons du chemin à faire pour corriger les affirmations grossièrement erronées des écolos, par exemple les réfugiés climatiques, la montée des océans, etc …Je crains que nous soyons trop « tendres » et pas assez agressifs !? Ce qui n’était pas le cas de Benoit mais en si peu de temps, c’est bien difficile !

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  14. « Le nombre de réfugiés climatiques est égal à zéro » : et paf, dans les dents, et l’escrologiste de service ne sait plus quoi dire, parce qu’il était à 100% dans le slogan et à 0% dans les faits.

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  15. Bonjour, avec du retard, Benoît était très concentré et juste sur le bon tempo entre attaque et défense. Pour moi, le clou du spectacle a été au moment ou le prêtre du climat dit « je ne dis pas que le climat se réchauffe, je dis qu’il se dérègle » à 03:14, dans l’erreur,c’est encore pire que de dire il fait un peu plus chaud.
    En tout cas félicitations, sur un plateau télé avec un temps réduit, l’exercice était difficile mais réussi. Bien à vous. JR

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