Ségo en campagne – épisode 1

Après Le Référendum maudit (une fiction politique parue en 2015 dans L’Opinion qui pourrait bien devenir réalité si Emmanuel Macron va au bout du projet annoncé le 145 juillet), j’ai le plaisir de publier un nouveaéu feuilleton politique pour l’été, cette fois dans Valeurs Actuelles. J’espère qu’il vous plaira.

Nous sommes à l’automne 2021. Toute la Gaule est occupée par le duel annoncé entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen à la prochaine élection présidentielle. Toute ? Non. Le jeune parti de Ségolène Royal, « Désir de France, Avenir de la Planète », résiste encore et toujours à la submersion médiatique. Mais la vie n’est pas toujours facile au sein de l’appareil politique que l’ancienne ministre de l’Écologie a mis en place pour servir ses ambitions…


Une future candidate à la présidentielle dont le parti s’appelle « Désir de France, Avenir de la planète » ne peut qu’accorder une importance prépondérante aux thématiques environnementales. En introduction à la réunion du jour à son QG, Ségolène Royal avait à nouveau martelé ce message avec force. Elle était même allée plus loin : l’écologie constituerait la colonne vertébrale, l’horizon indépassable de son programme. On frapperait fort. On montrerait aux citoyens qu’on n’aurait pas peur des lobbys. L’ancienne ministre de l’Environnement demandait à tout le monde d’avoir des idées à la hauteur des fortes paroles qu’elle avait lancées lors de sa dernière réunion publique, où elle avait annoncé des propositions « tournées vers les solutions disruptives », car, avait-elle précisé, « les demi-mesures sont toujours les alliées objectives de l’immobilisme ».

Dans le groupe de réflexion, c’était donc à qui proposerait les idées les plus hardies. Le premier point, la pollution, fit consensus en un temps record. La conversation parvint rapidement à l’idée qu’il convenait de bannir à peu près tous les composés aux noms compliqués susceptibles d’être soupçonnés de quelque chose.
— On ne va quand même pas interdire toutes les molécules, tempéra l’un.
— Non, bien sûr, concéda l’autre. Seulement les molécules chimiques. Nuance.
— Il faut éviter de se disperser, dit Ségolène Royal. Dans un premier temps, on va se focaliser sur le CO2, qui est la molécule la plus emblématique. D’ailleurs j’ai réfléchi à un slogan, qu’on pourrait décliner en hashtag : « Pour un monde sans CO2 ! »
— Ah, ça c’est pas de chance, EDF l’utilise déjà !
— Ça prouve au moins que c’est un bon slogan !
— Le problème d’interdire le CO2, c’est que les agriculteurs risquent de gueuler…
— Pourquoi ?
— Le CO2, ils en injectent dans leurs serres.
— QUOI ?
— Oui, il paraît que ça augmente les rendements.

La stupéfaction envahit les visages, un concours d’indignation s’improvisa :
— C’est pas possible, c’est une fake news ?
— Non mais sérieux ils sont vraiment prêts à tout pour faire du profit ! Le capitalisme, voilà l’ennemi !
— Ils ont le droit de faire ça ?
— À tous les coups il y a eu une manœuvre des lobbys des pesticides chimiques à Bruxelles !
— CO2 plus glyphosate, on parlerait d’effet cocktail que ça m’étonnerait pas !

Une minute plus tard, un lien était fermement établi avec la recrudescence des cancers. Un projet de pétition commençait à prendre forme quand Gilles Bœuf, le seul membre du groupe avec le climatologue Jean Jouzel à disposer d’une formation scientifique, lâcha une autre bombe :
— Dans le même registre, on peut aussi évoquer le DHMO ! Les agriculteurs l’utilisent en grandes quantités alors qu’il provoque chaque année des suffocations mortelles ! Question lobbys, avec le DHMO on est servis : c’est silence radio. Aucun élu n’a le courage d’en proposer l’interdiction.

Le groupe s’électrisa. L’ancien président du Muséum national d’histoire naturelle ne se fit pas prier pour détailler les risques associés à ce solvant, « tueur invisible » qui, sous sa forme gazeuse, était susceptible de provoquer de graves brûlures. Ses effets sur l’érosion des sols étaient avérés. On le retrouvait dans toutes les rivières. Il serait virtuellement impossible de s’en débarrasser.

— C’est très grave ! Comment dis-tu que cette saloperie s’appelle ?
— DHMO. Le sigle anglais pour dihydrogen monoxide. Regardez : di…

Au milieu d’une feuille vierge il dessina en grand un chiffre 2.

— …hydrogen

Il inscrivit un H plus gros, à gauche et légèrement au-dessus du 2.

— …monoxide.

Un O compléta l’ensemble. Sur la feuille apparaissait ainsi la formule « H2O ».

— On peut désigner cette molécule de différentes manières, ajouta-t-il imperturbablement. Envisagé comme un atome d’hydrogène lié au groupe OH, le DHMO est l’« acide oxhydrique ». Si on prend le point de vue de l’autoprotolyse et des joueurs de Scrabble, on l’appelle « hydroxyde d’hydronium ». Et quand on veut faire court on emploie la dénomination vernaculaire, « eau ».

Un silence pénible s’installa que vint rompre un coup de tonnerre.

— Gilles, vous croyez que c’est le moment pour des enfantillages ?

Ségolène Royal venait de siffler la fin de la récréation.

— Notre réunion est sérieuse !, ajouta-t-elle d’une voix blanche. Le CO2 nous empoisonne tous ! L’urgence écologique ne nous donne pas le temps de nous amuser ! Si tout ce que vous inspire notre discussion ce sont des plaisanteries de collégiens, je ne comprends pas le sens de votre présence ici !

Le souffle de cette claque verbale fut ressenti par tous les participants. Ségolène Royal comptait décidément éviter amateurisme et dérapages. Il n’était pas question de revivre le terrible trou d’air de 2007 symbolisé par son directeur de campagne d’alors, Arnaud Montebourg, qui s’était laissé aller en plein direct à une blague plus que douteuse (« le défaut de Ségolène Royal, c’est son compagnon ! »). Trou d’air sans lequel elle aurait peut-être gagné face à Nicolas Sarkozy. Pour garder une bonne dynamique, elle avait décidé d’imposer à ses troupes une discipline de fer.

— Je voulais juste faire comprendre qu’il faut faire attention quand on parle de chimie, plaida un Gilles Bœuf qui, tout professeur à l’université et vieux compagnon de route qu’il était, se retrouvait soudain KO debout. Ce n’est pas parce qu’une molécule a un nom compliqué qu’il faut en avoir peur. Ce n’est pas parce qu’un composé est naturel qu’il est bon, ni parce qu’il est artificiel qu’il est mauvais. Surtout, un produit n’est pas bon ou mauvais en soi. Paracelse le savait déjà au XVIe siècle : « Seule la dose fait qu’une chose n’est pas poison. »

La pièce se constella de regards accusateurs. Comment pouvait-on encore défendre la chimie alors que la dévastation écologique était partout ? Face à l’urgence de l’action, qui donc osait encore se vautrer dans des arguties intellectualisantes ?

L’accusé implora du regard le soutien de Jean Jouzel, mais celui-ci semblait loin de la conversation. Il avait l’air distrait de celui qui n’était pas concerné par la discussion. Le terrible DHMO fit donc sa nouvelle victime en la personne de Gilles Bœuf, qui à l’instant venait de perdre sa place dans l’équipe de campagne. Il ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même. La sagesse n’est pas synonyme de science : le vrai sage est celui qui comprend l’ignorance.

Quand fusèrent quolibets et rires mauvais, le spécialiste reconnu de la biodiversité marine sut qu’il ne pourrait même pas rester jusqu’à la fin de la réunion.
— Tu devrais postuler dans l’industrie des pesticides, ils te feront un pont d’or !
— Si ça se trouve ils te payent déjà. Eh, tous : en fait c’est une taupe qu’ils nous ont envoyée !
— Bientôt il va nous expliquer que le CO2 est bon pour la planète !

Résigné, l’accusé rassembla ses affaires, se leva puis, parvenu au seuil de la porte, se retourna une dernière fois et lança d’un ton bravache :
— Pour votre gouverne, sachez que oui, le CO2 a des qualités. Tapez donc « cycle de Calvin » sur Wikipédia, vous apprendrez un tas de trucs sur ce qu’on appelle la photosynthèse. Ce n’est pas pour rien qu’on injecte du CO2 dans les serres : ça nourrit les plantes ! C’est en bonne partie pour ça que les rendements agricoles augmentent et que la Terre a verdi de 18 millions de kilomètres carrés en 35 ans ! Oui, oui, grâce au CO2 que nous émettons ! Le slogan d’EDF est de la pure désinformation, la vérité c’est que sans CO2 il n’y aurait pas un seul arbre ! Pas une seule plante ! Pas de vie sur Terre ! Et le CO2 n’a jamais tué personne, nom de Dieu ! La preuve ? Tous autant que vous êtes, vous en produisez en grande quantité en ce moment même simplement en respirant ! Ridiculisez-vous si vous voulez, mais si votre programme c’est d’interdire les « molécules chimiques » vous ne mériterez que de finir ex æquo avec Asselineau !
— C’est ça. Nos amitiés à Bayer-Monsanto !

La porte claqua.

Jean Jouzel, le grand spécialiste français du climat et de son dérèglement, n’avait toujours pas prononcé le moindre mot. Sollicité par tous les visages pour qu’il délivre son verdict, il évacua d’un geste les paroles du traître :
— Il y a deux sujets, c’est tout… Le problème du CO2 c’est l’effet de serre… La photosynthèse ça n’a rien à voir…

Même dits d’une voix absente, les mots apaisèrent. L’académicien validait l’expulsion de l’importun, rien d’autre ne comptait. Une onde de soulagement traversa la pièce. D’un sourire mécanique Ségolène Royal marqua la fin de la séquence, et la discussion reprit :
— Alors pour le CO2, on fait quoi ?
— Ben… on l’interdit, comme on a dit.
— Dans un premier temps on devrait peut-être restreindre cette interdiction aux grandes agglomérations ?
— Bonne idée. Ça évitera qu’on nous traite d’extrémistes.

Prochain épisode : « Il y a un défaut de parité dans la Sainte Trinité ! »


Quelques liens pour accompagner la lecture :

Le slogan d’EDF « Embarquez pour un monde sans CO2 » : https://twitter.com/edfofficiel/status/1050366712267370497

Le DHMO : https://fr.wikipedia.org/wiki/Canular_du_monoxyde_de_dihydrog%C3%A8ne

Le verdissement de la planète provoqué par l’augmentation du taux de CO2 atmosphérique : https://www.nature.com/articles/nclimate3004

L’association des climato-réalistes : https://www.climato-realistes.fr/

80 réflexions au sujet de « Ségo en campagne – épisode 1 »

  1. Daaaallllaaassss, ton univers impitoyaaaaaaa – aaaaaaa – bleuuu

    J’ai bien aimé la lecture, concentré sur les trouvailles et réactions des intervenants !
    Malheureusement on n’est pas très loin de la réalité… mais au moins elle est dite ici.
    Et j’ai vu venir le DHMO, juste quelques secondes après avoir vu le terme 😉

    dov : oui, peut-être ; mais si l’idéologue se manifeste, je lui dirais pour qui j’ai voté.

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  2. Pas compris l’humour de ce texte. Mais je comprends bien le risque de retrouver une opposition Emmanuel Macron avec un programme aussi inconsistant que celui qu’il a eu lors de ce mandat (en gros tout miser sur la croissance, la relance économique puis tout le reste à la porte, d’autant que la relance est maintenant nettement compliquée par le Coronavirus) contre Marine le Pen qui a un programme inconsistant tout court. D’ailleurs on me dira que ce sont des considérations peut-être un peu folle mais je n’adhère pas au racisme même comme stratégie planifiée admettons, puisque à long terme le racisme fini par intégrer les populations « victime » (la France est un des pays les moins raciste de l’Histoire dans la période post-guerre…) de xénophobie. J’estime que nous devrions être capable à notre niveau de civilisation de quitter un pays si sa culture ne nous convient pas sans en passer par des luttes sociales inutiles. Même si des réflexions sur l’immigration massive comme causée directement ou favorisée à un haut degré par les énergies fossiles et le mode de vie qui en découle devrait être fait.

    Ma micro-hypothèse épistémologique à votre propos : En gros d’un point de vue mathématique on peut toujours interpréter un fait différemment, on peut toujours faire varier infiniment la structure mathématique qui décrit un fait sans jamais trouver si on a des critères d’exactitude nécessaire et suffisant pour dire que la structure mathématique correspond tout pour tout au fait. Si je continue cette attitude épistémologique mathématique aussi au niveau psychologique et logique, cela suppose que je puisse faire varier indéfiniment les entrées terminologiques du domaine scientifique dont je traite. La différence entre un sceptique qui ne sait rien et un génie qui sait qu’il ne sait rien de définitif face au mystère insondable de l’Existence, c’est que le dernier est capable de réutiliser les entrées terminologiques de ses prédécesseurs pour les relier à d’autres entrées qui créées ensemble un schéma plus fécond tandis que le premier n’utilise même pas les mêmes entrées terminologiques que ses contemporains.
    Une raison possible que « les faits sont têtus » en science, réside peut-être que dans la pratique mathématique qui lui est associée les relations mathématiques, logiques et psychologiques dans le schéma représentatif font toujours référence à un objet quelconque dans le monde. J’insiste là-dessus qu’il s’agit bien de la pratique mathématique et non pas la théorie, les relations (mathématiques, logiques et psychologiques) et non pas les symboles pour eux-mêmes qui donnent valeur de vérité au discours scientifique. Si pour moi « poulet » veux dire « marteau » quand je dis « passe-moi le poulet », c’est une possibilité liée à la pratique du bricolage, par contre c’est une impossibilité liée à la pratique des mathématiques avec un discours scientifique sur le monde. Donc en un sens je ne dis pas que ce sont les scientifiques qui donnent la valeur de la science à la science mais je dis que c’est la pratique scientifique.
    Par exemple : du point de vue scientifique ici dans votre article vous sélectionnez aléatoirement des faits, sans les ré-ordonner, si bien que je ne vois pas de relations (mathématiques, logiques, psychologiques) qui permettrait de voir une théorie concurrente à la marche actuelle de la science. Si vous avez des meilleurs modèles climatiques que ceux du GIEC la communauté scientifique vous attend avec impatience.

    Donc entrée terminologique N°1, fixée comme fait par la pratique scientifique, l’effet de serre :
    « Plaçons-nous dans une voiture : nous voyons la lumière du soleil pénétrer à l’intérieur, car le verre est transparent dans le domaine du visible. L’intérieur de la voiture et notre propre corps en absorbent alors une grande partie, d’autant plus que les couleurs sont noires : le reste est réexpédié vers l’extérieur.
    Qui dit absorption dit apport d’énergie : l’intérieur de la voiture se met à chauffer.
    Aux températures usuelles, les objets émettent dans l’infrarouge : plus ils sont chauds, plus ils en émettent. En émettant ce rayonnement, ces objets reperdent de l’énergie : ils tendent donc à se refroidir. Nous voyons qu’il y a un équilibre naturel qui se crée entre la lumière visible du soleil, qui nous chauffe, et les infrarouges que nous émettons, qui nous refroidissent.
    Mais le verre arrête les infrarouges : dans une voiture, aucune énergie ne peut être rayonnée, et l’équilibre est rompu. Nous ne faisons que chauffer à cause de la lumière visible du soleil, sans pouvoir nous refroidir par l’émission d’infrarouges. La température à l’intérieur de la voiture peut alors s’élever jusqu’à des valeurs importantes.
    Le verre contient notamment de la silice SIO2, et c’est cette molécule qui provoque de l’absorption dans l’infrarouge. La molécule qui lui ressemble le plus est le CO2 : effectivement, chacun sait que le CO2 (dioxyde de carbone) arrête lui aussi les infrarouges, et constitue donc un gaz à effet de serre. Bien sûr, la concentration de CO2 dans l’atmosphère est très faible comparée à celle de SIO2 dans le verre ; mais en revanche l’épaisseur de l’atmosphère est très supérieure à l’épaisseur d’une vitre… Le taux de CO2 dans l’atmosphère est donc un paramètre critique pour l’équilibre de la température sur Terre… » Toute la physique à portée de main, Vincent Boqueho, nouvelle édition 2019
    Réseaux de propositions scientifiques sur lesquelles on peut aboutir à partir de l’entrée « effet de serre » :

    Cliquer pour accéder à radiatifNN.pdf

    La phrase de Paracelse « Seule la dose fait qu’une chose est poison. », n’est pas valide pour les pesticides et perturbateurs endocriniens où l’on constate des effets non proportionnels sur l’homme. Une petite dose de certains perturbateurs endocriniens peut avoir de grand effets sur plusieurs générations. Il y a peu de temps encore on croyait à des modèles d’interactions chimiques types clefs-serrures pour les pesticides et perturbateurs endocriniens. Les molécules ne devaient donc pas rentrer en interaction avec le système physiologique des êtres vivants puisqu’ils ne possédaient pas les récepteurs liés à ces molécules… On a fini par savoir et observer qu’indépendamment de la correspondance entre récepteurs et molécules il y a assimilation par les organisme vivants…

    Si quelqu’un me donne 1e et que je lui donne 100e j’ai globalement perdu 99e. Si il y a un seul effet bénéfique à l’augmentation de la concentration de CO2 dans l’atmosphère et globalement que des effets négatifs, il y a au final globalement que des effets négatifs. La vraie question est donc comment nourrit-on 8Milliards d’humains avec des terres bio-chimiquement de plus en plus dégradées, une bio-diversité qui rend des services non comptabilisés par l’économie en déclin (je pense particulièrement aux insectes, aux pollinisateurs) global et un réchauffement climatique qui augmente le stress hydrique dans certains régions (Maghreb, Afrique en général, Moyen-Orient par exemple) et qui affectent globalement la faune et la flore ? Je n’attends pas particulièrement une réponse de votre part.

    Personne ne dit aujourd’hui « l’effet de serre dans une serre de tomates ou de salades est négatif pour l’ensemble de la communauté humaine » mais « l’effet de serre à l’échelle du climat de la planète Terre est négatif pour l’ensemble de la communauté humaine » ce qui n’est franchement pas pareil en terme d’échelle de grandeur (un des grands atout de la pensée scientifique, les échelles de grandeur).

    Résumons la base du problème :
    Si on part du principe de conservation de la masse en chimie, on peut s’imaginer un grand trait qui relie toutes les molécules chimiques existantes de l’Univers. Toutes les molécules pour (se) transformer constamment ont besoin d’énergie, d’une source d’énergie extérieure. Ou plutôt en entrée d’une source d’énergie initiale de qualité et en sortie d’une source d’énergie dégradée. Les énergies fossiles sont cette énergie de qualité nécessaire à toutes les transformations sur l’environnement exercées par l’homme. Après le principe de conservation de la masse ne s’applique pas aux échelles atomiques et quantiques. Au niveau de l’atome on constate expérimentalement un défaut de masse, est associé à cette variation de masse l’énergie de liaison. C’est cette énergie qu’on exploite avec la fission et que l’on voudrait exploiter avec la fusion nucléaire. En théorie, du vide quantique peut émerger une quantité d’énergie quasi-infinie. C’est sur ce principe que l’on fait émerger des particules dans les accélérateurs de particules.

    De Newton à la relativité restreinte d’Einstein et Minkowski le paradigme physique reste relativement le même finalement : Un principe intensif quasi-nulle qui s’applique sur toute l’extension. Newton avec la force, la force de gravitation dit « Tout tombe sur tout, tout le temps. », la relativité restreinte avec le référentiel de la vitesse de la lumière et le photon dit « Tout va à la vitesse de la lumière, tout le temps. »

    Pour l’exploitation de l’énergie ce qui est important c’est d’avoir un convertisseur efficace et optimisé. C’est d’ailleurs là le problème de la fusion nucléaire (le projet ITER par exemple), nous n’arrivons pas à créer un convertisseur assez efficace et optimal pour mettre à profit l’énergie de fusion nucléaire. Nous devrions alors nous étonner de voir à quel point les plantes avec la photosynthèse sont un convertisseur particulièrement efficace et optimisé de l’énergie (à la base de fusion thermonucléaire) du soleil (heureusement que la Terre a une atmosphère et un bouclier magnétique). Nous remarquerions par la suite à quel point la dégradation de l’énergie dans les chaînes trophiques est aussi particulièrement bien faite dans le règne animal, jusqu’à l’homme – poussif tresseur de vitesse – un des seuls animaux à manier des objets techniques et à utiliser des sources d’énergies extra-corporelles, exosomatiques.

    Le problème étant que nous avons dégradé et nous dégradons encore une immense quantité de ces énergies fossiles dans l’atmosphère. Mais pas seulement, d’où la quantité colossale de déchets, dans l’océan, le cycle de l’eau, dans l’exosphère, etc… Le règne des plantes survivra sûrement à l’humanité mondialisée mais beaucoup d’espèces ont disparus et vont disparaître. Les plantes n’absorbent pas assez de quantité de dioxyde de carbone atmosphérique pour compenser les effets de l’activité humaine. Le changement climatique les affectent particulièrement en tant qu’elles ne peuvent pas se déplacer et suivre leur zone climatique comme les animaux qui eux peuvent migrer vers le Nord par exemple. Cela est plus largement caractéristique d’une politique et d’une économie qui va de moins en moins au rythme des contraintes bio-physiques de l’environnement.

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    • Mr Valentin, par pitié, cessez de parler de physique, ça fait saigner mes oreilles de physicien. Necnon, la longueur de votre texte est sans rapport avec son maigre contenu.

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    • Valentin,

      Concernant votre démonstration de l’effet de serre dans votre voiture vous avez oublié de nous dire que si vos vitres laissaient passer les IR, il aurait fait la même chaleur dans votre voiture. C’est qu’a démontré Wood en 1909 :
      https://planet-terre.ens-lyon.fr/article/effet-de-serre-wood.xml

      Concernant la façon de nourrir la totalité des humains, il est clair qu’avec les rendements de production de l’agriculture biologique, on ne pourrait pas nourrir l’humanité actuelle. Quant à l’augmentation de population, bien sûr qu’on peut la nourrir : https://climatosceptique.wordpress.com/2019/05/08/les-ecolos-veulent-nous-faire-bouffer-moins-de-viande-et-restreindre-les-naissances/

      Quant à la diversité, elle n’a jamais été aussi élevée qu’aujourd’hui !
      https://ibb.co/6HMPm0D

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      • Pour bien poser le problème (j’essaye de comprendre en même temps que vous), il faut distinguer :
        – Rayonnement incident et rayonnement réfléchi
        – émission et absorption de la lumière
        – La conduction : Transport de chaleur sans mouvement de matière, « la conduction (ou diffusion) est le transport relatif par rapport au milieu environnant en mouvement ». La convection : Transport de chaleur par mouvement de matière, « la convection est donc un mouvement qui résulte d’une instabilité gravitaire à l’intérieur d’un système déformable ». L’advection : » est le transport de chaleur, de matière, etc à la vitesse du milieu environnant », « L’advection est donc le transport d’une quantité additive (la chaleur, l’énergie interne, un élément chimique arbitraire, les charges électriques) par le mouvement du milieu, quelle que soit l’origine de ce mouvement (instabilité gravitaire ou entraînement forcé). », « La vitesse de l’advection est donc la vitesse locale de la matière » entre guillemet il s’agit de votre source à vous bien entendu.

        D’après le résumé de votre article cette expérience prouve :
        « Importance de l’absence d’advection dans l’élévation de la température dans une serre. »

        Pour le climat, la voiture et la serre il faut distinguer :
        énergie du sol vers l’atmosphère, de l’atmosphère vers le sol. intérieur de la voiture vers l’extérieur (environnement), extérieur de la voiture (environnement) vers l’intérieur. Intérieur de la serre vers l’extérieur (environnement), extérieur de la serre (environnement) vers l’intérieur.

        De l’atmosphère vers le sol ; de l’extérieur de la voiture (environnement) vers l’intérieur ; de l’extérieur de la serre (environnement) vers l’intérieur ; l’énergie est uniquement sous forme d’infrarouge.

        Le CO2 dans l’atmosphère ou la silice dans le pare-brise les rend plus opaque aux infrarouges émis par le sol ou l’habitacle. Ce qui diminue le rayonnement du sol ou de l’habitacle qui passe au travers l’atmosphère ou le pare-brise sans être intercepté mais augmente le rayonnement du sol ou de l’habitacle intercepté par l’atmosphère et l’effet de serre, le para-brise et la silice. Le sol ou l’habitacle reçoit alors plus d’énergie et augmente sa température jusqu’à un nouvel équilibre où l’effet de serre a bel et bien augmenté pour le climat.

        Donc là SUPER votre article devrait prendre tout son sens. « Il me semble beaucoup plus probable que le rôle joué par le verre est d’empêcher la sortie d’air réchauffé par le sol dans l’enceinte. » là on se retrouve. « Si on ouvre les portes d’une serre un jour froid et venteux, le piégeage du rayonnement perd beaucoup de son efficacité. » Certes, chose un peu plus difficile à faire avec l’atmosphère terrestre et l’espace.
        « L’écran de verre transparent permet au rayonnement solaire de chauffer le sol, et le sol réchauffe à son tour l’air, mais seulement la quantité d’air limitée à l’enceinte. Dans une serre ouverte, le sol est continuellement en contact avec l’air froid transporté par des courants de convection. »
        « Ceci nous montre que la perte d’énergie par rayonnement du sol est très faible par rapport à la perte par convection, en d’autres termes que nous gagnons très peu par emprisonnement du rayonnement […]. » Je suppose que ce « très peu » correspond au « 1°C (actuel) à 4°C (2100) » que le climat a gagné et risque de gagner. En gros il y a pas d’advection dans l’effet de serre donc logiquement il doit s’agir de conduction (ou de convection). En tout cas l’air froid transporté par des courants de convection en contact avec le sol lié à l’ouverture de la serre n’ont pas directement à voir avec l’effet de serre, ces courants de convections discriminent l’effet de serre et donc l’absence d’advection si j’ai bien compris

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      • Pour que la chute de biodiversité actuelle soit significative et visible sur l’échelle de temps géologique (10^6 années) il faut regarder la proportion d’espèce éteinte en % plutôt que le nombre de familles, j’ai un graphique sous le nez dans un livre, je ne le trouve pas sur le Web.

        Mais j’ai celui-ci

        Je cite mon livre :
         » Si les niveaux d’extinctions observés dans ces cas-là sont représentatifs d’espèces similaires à travers le monde, alors l’extinction en cours est 1000 à 10000 fois plus rapide que l’extinction « de fond ». Les sceptiques pourront contester que ces exemples ne sont pas représentatifs et prétendre que leur niveau d’extinction est bien trop élevé. Quand bien même, disent Pimm et ses collègues, on supposerait que ces extinctions attestées soient les seules qui se produisent dans ces groupes d’espèces à travers le monde – ce qui est hautement improbable – le taux de disparition est encore 200 à 1000 fois plus élevé que le taux « de fond ». Il s’agit bien d’une extinction de masse. Les auteurs attirent l’attention sur le fait qu’aucune des extinctions qu’ils ont analysées ne se sont produites dans des zones où la densité de population était particulièrement élevée, ce qui souligne que le bras de la mort frappe à distance. A quel niveau d’extinction faudrait-il s’attendre là où l’humanité est très concentrée ? Pimm ajoute en conclusion de cette étude : « Ceux qui laissent entendre que les extinctions accélérées sont de pures inventions semblent curieusement oublieux des faits. » Ou peut-être préfèrent-ils ne pas savoir. » La sixième extinction, évolution et catastrophes, Richard Leakey et Roger Lewin

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      • C’est précisément ce que ne dit pas le rapport Meadows, la climatologie, la pédologie, en bref les faits. On ne peut pas nourrir ni 8, ni 10, ni même 7 milliards d’humains en 2100, d’après le rapport Meadows on pourrait nourrir 4 à 5 Milliards d’humains. Couplé à ce que dit actuellement la climatologie et la pédologie on va largement vers 4 Milliards à ne supposer que le système Terre ne devienne pas tout simplement trop chaotique. L’agriculture bio a de ce que j’ai ouï dire des rendements relativement bons, peut-être lié au fait qu’on y utilise quand même des pesticides comme le sulfate de cuivre par exemple. Même une agriculture bio détruit le sol. Même i le taux de verre de terre par cm^3 est bien plus élevé que pour l’agriculture de la révolution verte. Je pense que la vérité c’est qu’il s’agit juste du biais cognitif qui fait que nous préférons garder des anciennes habitudes même en les sachant contre-productive. Même si le sujet est très compliqué de ce que j’avais pu lire de certaines personnes mieux renseignées que moi. Surtout quand on sait que déjà maintenant, les agriculteurs ont un très haut taux de suicide. L’avenir risque de compliquer la tâche, nous devrions tous être avec et derrière eux pour changer radicalement et vite de modèle agricole (sans passer par des inepties à la Lyssenko).

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    • Valentin a dit que d’après le rapport Meadows on pourrait nourrir 4 à 5 Milliards d’humains en 2100.
      Encore une preuve que le rapport Meadows ne disait que des inepties qui se sont toutes avérées fausses.

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      • Nous sommes en train de vérifier très exactement le modèle World3, ne serait-ce que sur la dynamique des pollutions… Comment pouvez-vous le savoir ? êtes-vous allez en 2100 et qu’avez-vous vérifié expérimentalement par votre propre expérience ?

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      • Par exemple, j’ai parlé de pédologie aussi. Cette science n’intéresse que très peu de personne et c’est bien dommage

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    • Valentin a dit:«êtes-vous allez en 2100 et qu’avez-vous vérifié expérimentalement par votre propre expérience ? »(sic).
      Certains climatologues sont allés, en 2018, consulter les prédictions des modèles climatiques de 1990. Ils ont trouvé qu’ils ne correspondaient pas aux observations avec un réchauffement (voyez la publication DOI:10.1029/2018EA000401). En 2020, ils ont repris leurs investigations et confirment leurs résultats dans une publication (à venir, acceptée) dont on peut trouver le texte ici:

      Cliquer pour accéder à cmip6-ess-acceptedversion.pdf

      Les modèles climatiques actuels ne sont pas validés pour faire des prédictions en 2100 et ne sont pas adaptés pour en faire, quelque soit leur intérêt pour la recherche en climatologie. Il est même prouvé que leurs prédictions sont fausses (erreur de 1 à 2 ou 3, voire plus).

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  3. 2 remarques à Valentin :
    – La différence entre une vitre (qui contient du SiO2) et l’atmosphère (qui contient du CO2), c’est, entre autres, que l’une est solide quand l’autre est gazeuse. Les gaz permettent la convection, pas une barrière solide. Donc cette comparaison n’a aucun sens.
    – « l’on constate des effets non proportionnels » : ça n’est pas parce que les effets ne sont pas proportionnels à la dose que la dose n’a pas d’influence !

    Pour le reste, je le reconnais, je n’ai pas tout compris.

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    • – D’après vous les continents sont fixes, immuables ou ils bougent et dérivent ?
      – L’interprétation usuelle de cette phrase de Paracelse est sa vérité en médecine, en toxicologie pour la plupart des poisons et médicaments. Une autre interprétation intéressante est faite en philosophie qui exemplifie l’argument 1 : que le bien et le mal est réductible au bon et au mauvais et que le bon et le mauvais est une question d’agencement des rapports constitutifs des objets et que c’est une question de composition (médicament) ou de décomposition (poison) entre des rapports constitutifs d’objets que le bon et le mauvais. Ou encore l’argument 2 : Que la distinction entre philosophe et sophiste, raison et bêtise est arbitraire plutôt que garante d’une justice implacable au même titre qu’une même substance peut être arbitrairement poison, non-poison ou médicament. Sauf que dans le cas des perturbateurs endocriniens indépendamment de la quantification de la dose (aussi arbitraire puisse-t-elle paraître du point de vue de l’argument 2) il peut y avoir des grands effets. Une petite dose de cyanure (dans des pépins de pommes par exemple) ne fait de mal à personne, un bol de pépin de pomme peut en théorie tuer un homme. Une petite dose de certains perturbateurs endocriniens ou pesticides (comme le DDT il me semble) peut avoir de grand effet sur plusieurs générations, ici la dose ne fait pas le poison.

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      • Pas sérieux, tout ça !
        – Vous comparez le déplacement des continents solides avec le déplacement des masses d’air, gazeuses, c’est bien ça ? Avez-vous une idée des vitesses de déplacement dont on parle ?
        – Une petite dose de DDT peut avoir un grand effet ? Ok, mais alors quid d’une dose encore plus petite qu’une petite dose ? Vous voyez où je veux en venir, ou pas ?

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      • vous fumez quoi? en tout cas c’est de la bonne, mais n’abusez pas tout de même

        concernant le DDT, vous avez un exemple d’effet néfaste pour l’homme?
        pour les perturbateurs, c’est encore plus rigolo dans le mesure où on ne sait même pas les définir

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      • à joletaxi
        – Le DDT est interdit en France depuis 1972 en raison de ses propriétés cancérigènes. Le DDT est cancérigène et reprotoxique.
        – « – La Recherche Pouvez-vous expliquer en quelques mots ce que sont les perturbateurs endocriniens et comment ils agissent ?
        – Barbara Demeneix Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques qui affectent le système hormonal d’un individu. J’ai l’habitude de dire qu’ils sont similaires aux hackers sur Internet : ils viennent brouiller les informations reçues par le système. Une bonne manière de l’illustrer est de considérer leurs effets sur l’hormone thyroïdienne, sur laquelle je travaille, et qui et particulièrement touchée. En effet, elle est produite à partir d’iode et de tyrosine, un acide aminé. Or, dans le tableau périodique des éléments, l’iode se trouve dans la même catégorie que le brome, le fluor et le chlore, molécules très utilisées par l’industrie chimique et donc massivement présentes dans l’environnement. Les hormones thyroïdiennes ont une structure en forme de lunette, grâce à leurs deux groupes de benzyles substitués en iode (portant un ou deux atomes d’iode chacun). Le problème est que d’autres molécules formées de deux groupes benzyles substitués cette fois-ci avec d’autres halogènes, tels que le brome ou le chlore, ont une structure en lunette un peu similaire et peuvent prendre la place de l’hormone thyroïdienne dans différentes situations. Elles agissent ainsi à plusieurs niveaux, en empêchant la fixation de l’iode par la glande thyroïde ou en prenant la place de l’hormone thyroïdienne ailleurs dans le corps. La production et l’action de cette hormone, indispensable au bon développement cérébral, peuvent être fortement diminuées.
        – Où se trouvent ces perturbateurs endocriniens ?
        partout autour de nous ! ils sont présents dans la nourriture, l’eau, les cosmétiques, les sprays, dans les retardateurs de flamme qui sont intégrés dans l’ameublement et les appareils électroniques, dans les revêtements de poêles, etc.
        Un perturbateur endocrinien assez répandu – pour n’en citer qu’un – est le perchlorate, que l’on trouve dans les combustibles, dans les feux d’artifice ou encore dans les voitures, voire dans le packaging des aliments. C’est une molécule bien connue pour sa capacité à inhiber directement la prise d’iode par la thyroïde.
        – Combien de ces molécules existent aujourd’hui ?
        Le règlement européen Reach [Registration, Evaluation, Authorisation and Restriction of Chemicals] rencense aujourd’hui 143 000 substances utilisées dans l’Union européenne. On estime, en outre, que la production chimique mondiale a été multipliée par 300 depuis 1970. Mais, problème : jusqu’à présent, nous ne disposions pas de tests suffisamment performants pour évaluer toutes ces substances, qui peuvent interagir entre elles – ils sont actuellement en développement. Il était donc impossible d’apprécier correctement la toxicité de ces substances pour la santé. Ce que l’on a pu établir, en revanche, c’est la présence de plus d’une centaine d’entre elles dans notre organisme. En 2011, TraceyWoodruff, de l’école de médecine de Californie à San Francisco, et son équipe ont recherché la présence de 163 agents chimiques dans l’organisme de 268 femmes enceintes et 1489 femmes qui ne l’étaient pas, toutes d’un âge compris entre 15 et 44 ans. Ils ont montré que plus de 90% de ces femmes étaient contaminées par au moins 62 de ces produits, dont deux tiers peuvent interférer avec l’hormone thyroïdienne. Nous avons également testés un mélange de 15 substances les plus communes sur des embryons de xénopes [terme vernaculaire désignant certaines espèces d’amphibiens] et ceci à des concentrations documentées dans le liquide amniotique humain. On a observé que le mélange perturbe la signalisation thyroïdienne, modifie l’expression de gènes dans le cerveau des embryons de xénope et altères leur comportement. »

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      • à Alouicas
        Pour bien comprendre les sujets dont vous parler vous avez besoin de comprendre : la thermodynamique, la mécanique des fluides, l’électromagnétisme (on reste dans la physique classique mais ici statistiques et probabilistes avec le concept de champs ou encore de fluide à bien saisir) et surtout le modèle de l’atome de la physique quantique/physique moderne. Je ne maîtrise pas ces domaines mais au moins je sais qu’il me faudrait les maîtriser pour en parler avec une grande aisance

        – Oui c’est la théorie de la dérive des continents de Wegener (1912) qui a été rejeté par les géologues majoritairement mais aussi les géophysiciens jusque dans les années 1945-1960. Il faut vraiment attendre les années 1970-1980 – où une communauté majoritairement de géophysiciens plus jeunes que la génération plus âgée de géologues qui tiennent les rênes du pouvoir scientifiques – pour que la théorie de la tectonique des plaques s’imposent définitivement. C’est bien la convection du manteau qui est le moteur de la tectonique des plaques.
        – Les perturbateurs endocriniens ont des effets non monotones (pas le DDT au fait) : même à faible dose, il peut y avoir de forts effets (contrairement à une relation dose/effet monotone, qui lie faible dose à faible effet et forte dose à fort effet). Oui, pour qu’il y ait poison il faut qu’il y ait une dose de poison mais le sens de la phrase de Paracelse n’est pas aussi trivial

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      • Valentin a dit :«Le DDT est interdit en France depuis 1972 en raison de ses propriétés cancérigènes. Le DDT est cancérigène et reprotoxique.»
        Que pensez vous de la position de l’OMS qui préconise l’utilisation du DDT (et d’une douzaine d’autres produits du même genre) dans la lutte contre la malaria?

        L’interdiction du DDT, par dévotion quasi-religieuse à ce qui est « naturel » et haine irraisonnée de ce qui est « artificiel », a causé des dizaines (centaines) de millions de décès pour un bénéfice nul. De nombreuses lubies « naturelles » actuellement à la mode risquent d’avoir des conséquences encore plus dramatiques.

        https://www.who.int/malaria/publications/atoz/who_htm_gmp_2011/en/

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    • à pauleaubrin
      Je ne cache pas que l’opposition « naturel »/ »chimique » dénote de la profonde mécompréhension scientifique du sujet de l’écologie. J’ai déjà dit dans des articles précédant que je pense que plus l’écart entre spécialistes, experts, scientifiques et citoyens sera grand sur ces sujets plus les gouvernements auront un pouvoir technocratique fort sur des populations qui risqueront de plus en plus d’être brisées par la pauvreté. Moins l’écart sera grand plus le peuple pourra s’autonomiser à partir de cette connaissance.
      Donc oui je sais très bien que la « nature » est remplie de parasites ; animaux, insectes, maladies, virus, bactéries armés par l’évolution, conçus pour persister dans l’être, parfois sans grande régulation et homéostasie…
      Donc oui je suis a priori d’accord avec l’OMS, mais pour ce qui est des pays européens où il s’agit de l’agriculture et non pas de la malaria je suis d’accord avec l’interdiction, je m’explique. Sur le long terme ces, les pesticides sont néfastes pour l’équilibre biologique global, il faut trouver une autre manière plus holistique de gérer les parasites. Je pense par exemple aux moustiques tigres dans le sud de la France, depuis des années des épandages chimiques et des actions techniques directes et ciblées sont faites sans succès. Des actions plus holistique, qui ciblerait les dynamiques des systèmes plutôt que l’insecte directement devrait être envisagées. Mais dans le cas de la malaria impossible de penser ainsi, la moindre inaction pourrait causer des dégâts et des morts irréversibles

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  4. La remarque de Valentin sur le CO2 est pertinente. Les gens qui injectent du CO2 dans leur serre pour faire pousser leur légumes ajoutent aussi de l’eau. Sinon, la récolte sera très maigre. Au dessus du Sahara, le CO2 ne fait pas de miracle. Et même chez nous, pour les vignes, le maïs, et autres, il faudra de l’eau. Beaucoup de départements français sont de plus en plus en manque d’eau dont les cycles semblent modifiés. L’équation n’est pas simple, elle ne l’a jamais été. Mais de ne parler que d’un seul paramètre (CO2), comme indispensable et bénéfique quelles que soient les conditions, est simpliste et erroné.

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    • Evidemment, les plantes n’ont pas besoin seulement de CO2 pour croître, mais aussi d’eau, de sels minéraux et de lumière. Je ne crois pas avoir lu quelqu’un écrivant le contraire. L’idée ici est simplement de faire remarquer que le CO2, présenté de plus en plus souvent comme un polluant dans les média, n’en est pas un.
      La question de l’augmentation de la température provoquée par l’augmentation de la teneur en CO2 dans l’atmosphère est un autre sujet.

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      • Personne n’affirme que le CO2 est un « polluant ». C’est un puissant gaz à effet de serre. Et là, point trop n’en faut !
        >> » l’augmentation de la température provoquée par l’augmentation de la teneur en CO2 dans l’atmosphère est un autre sujet »<<
        Non, c'est le sujet principal, qui a été, et est toujours contesté par certains (d'autres prudemment n'argumentent plus trop avec ces affirmations).

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    • On ne manque pas d’eau en France.
      Seulement, jusqu’à il y a 30 ans, les prix des céréales notamment étaient élevés (politique européeene de prix d’intervention élevé, idem pour le lait), ce n’est plus le cas aujourd’hui et les producteurs sont plus soumis à la concurrence internationale. Il faut donc éviter les aléas de production. Ces aléas étaient encore acceptables il y a 30/40 ans ne le sont plus aujourd’hui.
      C’est pour ces raisons qu’il y a une politique de gestion de l’eau avec la création de retenues qui sécurisent la production en stockant l’eau excédentaire .
      Un département comme le Gers, sans création de retenue, ne produirait que des céréales d’hiver.
      Le « manque d’eau » est un mythe.

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      • « Un département comme le Gers, sans création de retenue, ne produirait que des céréales d’hiver. »
        Malheureux ! vous allez déclencher l’installation d’une ZAD avec des émeutes à la clef.
        Un barrage ! mais vous n’y pensez pas ! vous êtes totalement irresponsable mon pauvre ami. Avez-vous pensé à la Cordulie à corps fin ou au Caloptéryx occitan ? au campagnol amphibie nageant dans cette mer de pesticides ?
        La seule solution valable consiste à interdire le chauffage des terrasses, inaugurer l’académie du vélo et déboulonner la statue de d’Artagnan.

        Il faut voir loin, prendre de la hauteur mon bon Monsieur, ce qui ne semble pas être votre cas avec votre vision étriquée et passéiste de l’agriculture intensive.

        Pardonnez-moi mais vos manières un peu brutales font que je m’interroge quelque peu sur votre moralité.
        Seriez-vous un peu fasciste ? voire raciste ? ou pire… sexiste ? j’espère que non bien sûr.

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      • ah le manque d’eau
        mais le gouvernement s’en occupe
        le message est clair, et tout à fait dans l’air du temps
        pour palier au manque d’eau, il faut utiliser l’eau ayant servi à laver vos légumes,message entendu ad nauseum »dans le poste »
        il existe un embryon d’académie de lavage des légumes, en attente de financement, avec le délire de pognon de dingue actuel du président, cela devrait se faire rapidement

        En attendant, aucun écho de ma proposition 151 d’interdiction des camping cars, il y a certainement un lobby à l’oeuvre

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      • Perso je suis d’accord avec Murps (en somme, avec les « vieux ») sur le fait qu’aujourd’hui on ne peut plus rien dire. Aujourd’hui on va appeler la police pour une blague raciste, une remarque ou une pensée « sexiste », etc Pendant ce temps la chose la plus méprisable de l’histoire culturelle de l’europe à la porte ouverte et pignon sur rue partout, j’ai nommé « le rap ».
        Bon n’empêche que niveau violences sexuelles sur les femmes c’est la vérité (votre génération a été très conciliante à ce propos). Et il y a un problème écologique, réveillez-vous !!! Vous dites des sornettes à longueur de journée sur l’écologie !!!

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      • >> « Normalement ils n’arrosent pas… ». Mais si ils arrosent, allez un peu voir les productions de maïs, certains pompent dans les rivières ou les nappes pour obtenir des rendements bien supérieurs (Ceux qui ont encore les autorisations pour le moment). Dans certains départements touchés depuis le printemps par la sécheresse, les agriculteurs n’ont même pas semé, la terre était trop sèche. Et dans les prochains jours/semaines, ils vont encore souffrir. Et pas qu’eux.
        Bon mais cette année, pas de nino, on devrait avoir une année 2020 plus fraiche !!!

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    • Zimba a dit :«Personne n’affirme que le CO2 est un « polluant ». C’est un puissant gaz à effet de serre.»
      Le CO₂ n’est pas un polluant toutefois c’est un gaz à effet de serre (bien moins puissant que l’oxyde d’hydrogène appelé vulgairement vapeur d’eau).
      Calculons la quantité d’IR bloquée par l’atmosphère dans 2 situations différentes en utilisant le calculateur MODTRAN de l’université de Chicago:
      http://climatemodels.uchicago.edu/modtran/

      Eté aux latitudes moyennes, pas de nuages, CO₂ 0ppm, vapeur d’eau teneur standard : 312,3 W/m².
      Eté aux latitudes moyennes, pas de nuages, CO₂ 400ppm, vapeur d’eau teneur standard : 326,56 W/m²
      La vapeur d’eau bloque donc environ 22 fois (312,3/14,3) plus les radiations IR que le dioxyde de carbone. Comme la teneur en vapeur d’eau varie énormément d’un jour à l’autre (d’une heure à l’autre) et d’un endroit à l’autre, ses fluctuations ont bien plus d’influence que celle du CO₂.

      Avec le même calculateur, vous pouvez facilement déterminer la quantité d’IR bloqué par un doublement du CO2 (de 350 à 700ppm) suivant différents scénarios. Aux latitudes moyennes en été, on trouve 2,2W/m². Calculez ensuite la différence de température correspondante avec la loi de Stefan-Boltzman. Elle se chiffre en dixièmes de degrés (0,46°C). En réalité, l’élévation de température est moindre, car il y a 3 mécanismes qui évacuent la chaleur au niveau du sol : la convection, l’évaporation et les IR. Si un des canaux est bouché (par exemple les IR par la couverture nuageuses), le système ne s’emballe pas, la chaleur s’évacue par les 2 autres.
      Une sensibilité climatique de 0,46°C n’induit aucun problème. Il n’y a pas d’urgence à la combattre, au contraire, elle, et les autres effets du CO2, sont largement bénéfiques.

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      • Encore une fois, personne ne conteste que le H2O est le plus fort contributeur à effet de serre. Mais l’homme n’agit pas directement sur lui, mais sur le CO2, le méthane, les CFC, etc… Les savants calculs que vous nous sortez à chaque fois, tendent à montrer que les températures ont augmenté d’un petit chouïa à peine mesurable. Depuis 10ans, le changement est impressionnant, d’après vous Paul Aubrin, quelle sera la moyenne de 2020, sans nino ? Car c’était lui que vous évoquiez pour 1997 et 2016 , non ? Les 7 premiers mois de l’année 2020 sont largement supérieurs à 1997, le super el nino qui détient le record. Et surtout, ce n’est plus une exception, la moyenne glissante à 5 ans continue à dépasser chaque année son maximum depuis une décennie, annulant toute variabilité qui pourrait être évoquée. Bref, en hémisphère nord, les fameux +2°C vont pas tarder à être atteints dans beaucoup d’endroits.

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      • Les 7 premiers mois ❓ Pas impressionné :
        http://www.meteolux.lu/fr/filedownload/495/202007_R%C3%A9sum%C3%A9_mensuel_du_temps_juillet_2020.pdf

        En juillet, malgré une insolation infernale, moyenne de 18.7 contre une moyenne de 18.2 pour la période 1980-2010, cétroporrible, on va tous cramer comme dans une poêle… Hier soir, une veste aurait été bienvenue. Mais dans une semaine, personne n’en parlera.

        Arrrgggggghhhhhhhhhhhh, la moyenne glissante sur 5 ans. Ciel, on est cuits, archicuits. Cramés, brunis, noircis….
        En 2015, en juillet, moyenne de 20.3 degrés. Il avait fait plus chaud de 1.6 degrés.
        Voilà pour les 5 ans.

        Il va vous falloir vous balader avec un ventilateur sur le crâne pour vous rafraîchir.
        Je vous conseille la marque Noctua, très silencieuse, avec un petit panneau PV dessus, cela fera fureur. Déposez vite un brevet pour cette idée, la fortune vous attend 🙂

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    • Mais l’homme agit localement directement sur la teneur en vapeur d’eau de l’atmosphère par utilisation des sols. C’est d’ailleurs ce que font toutes les espèces végétales et beaucoup d’espèces animales.
      Ensuite le fait que l’homme n’agisse pas globalement sur la teneur en vapeur d’eau de l’atmosphère n’empêche pas les variations de celle-ci d’être énormes par rapport à l’effet limité du dioxyde de carbone. Et ne parlons pas de l’influence des nuages : un nuage bloque 100% des émissions radiatives du sol vers l’espace. Toute variation de la couverture nuageuse a bien plus d’influence sur le climat (local) que la variation de concentration de dioxyde de carbone.
      Par ailleurs, si vous avez observé les résultats du calculateur MODTRAN, vous savez que l’effet radiatif maximal d’un doublement des concentrations de dioxyde de carbone est inférieur localement à un demi-degré (au niveau du sol). Confirmation : les nuits d’été sans nuages, quand l’atmosphère est très sèche, la température chute rapidement, beaucoup moins si l’atmosphère est chargée d’humidité, et très peu s’il y a une couverture nuageuse.

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    • Désolé, Zimba, je ne vous parle pas de généralités. Je vous parle de l’absorption des IR par les « gaz à effet de serre ». Le calculateur MODTRAN permet de calculer avec une assez bonne précision la quantité de radiations bloquées par l’atmosphère. L’élévation de température, même si les radiations IR étaient la seule porte de sortie de l’énergie terrestre serait moindre que 0,5°C pour un doublement des teneurs en CO2. Mais comme les 2 autres portes de sorties ne sont pas affectées, la chaleur s’évacuera par là. C’est d’ailleurs ce qu’elle fait quand la couverture nuageuse bloque 100% des radiations IR.
      En ce qui concerne vos demandes de prédiction, adressez-vous à un climastrologue.

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      • N9n pas pour l’année entière (quoique si vous voulez parier). Je vous demande juste sur les relevés de MF (1er semestre) dont je vous ai donné le lien ci-dessus.
        Quel est l’écart entre 70-80 et 2015-2020. Vous savez lire les graphiques ?

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      • Et Zimba … toque ❗
        Oui, il sait lire les graphiques. Et il est trop tard docteur Schweitzer : remember la crosse de hockey. On va tous griller comme dans une poêle. Cétroporrible 😦
        Une seule solution, un seul espoir : se faire truffer de taxes pour que les océans ne relarguent pas tout leur CO2…, la loi de Henry, vous connaissez?

        à propos, le brevet pour le chapeau, vous en êtes où?

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    • Si votre maison est inondée et que les pompiers par exemple refusent de vider l’eau de votre maison avec une pompe en vous disant que « vous avez besoin d’eau pour boire et que votre corps est composé à 80% d’eau donc que la présence d’eau dans votre maison en grande quantité n’est pas contradictoire avec vos intérêts », vous leur répondez quoi ?

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      • Substitution causale. Va te faire suivre, perso j’ai 22ans si des soi-disant adultes ne sont même pas capable de répondre à mes objections que par des allusions diffamantes c’est indiciel de votre médiocrité.
        https://www.youtube.com/channel/UChFFI2gJFbOCRMapUxboIMA.
        Je n’attends (probabilité bayésienne) de votre part aucune argumentation structurée de plus de 200 mots.

        https://www.e-cancer.fr/Comprendre-prevenir-depister/Reduire-les-risques-de-cancer/Traitements-hormonaux/Pilules-contraceptives
        « Selon une expertise du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) menée en 2005 et actualisée en 2012, les pilules combinées entraîneraient une légère hausse du risque de cancers du sein, du col de l’utérus et du foie :

        une femme sous pilule combinée semble accroître légèrement son risque de cancer du sein, en particulier les jeunes femmes qui la prennent depuis peu et celles qui l’utilisent depuis 10 ans ou plus. Le risque revient à la normale 10 ans après avoir cessé de la prendre ;
        l’utilisation d’une pilule combinée à long terme, c’est-à-dire 5 ans ou plus, ferait augmenter le risque de cancer du col de l’utérus. Ce risque diminue au fil du temps après l’arrêt ;
        l’utilisation à long terme de la pilule fait légèrement augmenter le risque d’un type de cancer du foie appelé carcinome hépatocellulaire chez les femmes dont le risque d’être atteintes d’une hépatite B est faible. Dans la mesure où ce cancer est très peu fréquent (2 cas pour 100 000 femmes par an), il reste très rare parmi les jeunes femmes. »
        Savez-vous distinguer un facteur de risque et une cause ? Et entre les facteurs de risques savez-vous qu’il y a un classement ? Parce que oui, même les composés « naturels » présent dans les fruits (pommes, poires par exemple) sont cancérigènes mais simplement à un niveau extrêmement faible. La feuille de tabac fumée ou l’amiante sont des composés cancérigènes mais à un niveau très élevé. Mais cela reste toujours que des facteurs de risques du cancer, pas des causes du cancer.

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      • Par ailleurs que ce soit bien clair, je critique ce que vous dites ou votre manière de le dire (non scientifique), pas votre personne.

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      • @ Valentin,

        Vous avez 22 ans? J’en ai 20 de plus.
        Et savez-vous pourquoi je n’arrive pas à vous suivre dans vos raisonnements?
        Parce que vos logorrhées sont truffées de fautes de syntaxe, d’orthographe et de défauts de ponctuation.

        Relisez le premier texte que vous avez fait paraître sur ce fil : il est incompréhensible sur bien des points.

        Je suis sans doute un vieux qui ne comprend rien, mais un vieux à qui l’on a appris à structurer sa pensée à l’aide de phrases compréhensibles.

        Lorsque vous aurez fait ce premier travail, revenez nous voir ; nous débattrons avec plaisir.

        Cordialement.

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  5. Dommage que Valentin semble ne pas réaliser que le cuistre c’est lui et qu’il ferait mieux d’éviter de longs développements sur des sujets auxquels visiblement il ne comprend rien.

    J’ai pour ma part bien aimé l’article de Benoît Rittaud.
    Malheureusement les initiatives annoncées par le Président et le gouvernement suite aux affligeants délires de la CCC et leur accueil plutôt favorable par les médias et les multinationales montrent que nos élites pensent que les superstitions dénoncées dans cette saynète font encore recette auprès de l’électorat.
    Il est donc probable qu’aucun candidat à la présidence en 2022 n’osera proposer d’en finir avec toutes cette mythologie écologiste.

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    • Il est donc probable qu’aucun candidat à la présidence en 2022 n’osera proposer d’en finir avec toutes cette mythologie écologiste.

      Hélas.
      Pourtant je suis convaincu qu’un discours anti-écologiste bien charpenté a une place dans le paysage politique français.
      En fait, plus qu’une place, c’est même un boulevard.

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    • J’attends personnellement des arguments de votre part. Je ne m’attends (probabilité bayésienne) de votre part à aucune argumentation structurée de plus de 200 mots.

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  6. Si d’ici 2030 (si l’économie des Etats-unis ne s’effondre pas d’ici là emmenant le reste du monde avec elle) les prévisions du GIEC s’avèrent, je vous colle un procès Monsieur Rittaud

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    • «  » » » » »Si d’ici 2030 les prévisions du GIEC s’avèrent, je vous colle un procès Monsieur Rittaud » » » » »
      Collez donc un procès de suite au GIEC et à l’OMS qui nous racontent n’importe quoi concernant le RCA et le covid

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      • En gros, ça revient a judiciariser les décisions politiques qui ne nous conviennent pas.
        C’est bien là dedans que se sont lancées un certain nombre d’ONG au sujet du climat et à l’encontre du gouvernement, non ?

        On peut aussi judiciariser la connerie, mais ça risque de coûter cher au contribuable, une fois de plus.

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      • «  » » » » »le paradis des juges et avocats » » » » »
        Faut bien trouver du boulot pour ces gens là; sinon cela fera d’autant de chômeurs en plus .

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