Vincent Courtillot à la matinée climato-réaliste

L’événement climato-réaliste du 19 octobre a été filmé, voici donc la vidéo de Vincent Courtillot ainsi que son diaporama.

Pour télécharger le diaporama, cliquer ici.

NB : pour la vidéo de Richard Lindzen, merci de patienter encore un peu, elle sera mise en ligne dès que possible.

7 réflexions au sujet de « Vincent Courtillot à la matinée climato-réaliste »

  1. Excellent comme d’hab Courtillot;
    Ce qui est déprimant, ce sont les images de l’assistance. On croirait une après-midi à l’EHPAD.
    Je ne pourrais pas assister à ce type de raout, on me retirerait mon éméritat fissa, je ne suis pas assez à la retraite, c’est dingue si on y réfléchit ; enfin, Spes est dum anima est …

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  2. J’ai regardé moi aussi, et je n’ai pas été déçu, d’autant que ma remarque concernant la sonorisation a bien été prise en compte (Merci ! le son était clair et le message très audible, donc entendu). J’attends avec impatience la vidéo avec Richard Lindzen, en espérant qu’il y aura des sous-titres car mon anglais n’est pas assez bon pour saisir toutes les subtilités de langage.
    Un réflexion qui me vient à propos des climato-réalistes : je trouve qu’il se plaisent facilement dans un certain entre-soi, chacun (en vidéo ou sur ce blog) mettant en avant ses divers titres ronflants et prix scientifiques ou autres (je ne parle pas des gens du niveau de Courtillot , mais des intervenants lambda).
    Si on veut faire connaître les arguments des réalistes dans le grand public, il va falloir faire preuve d’un peu plus de modestie en général, car les « élites » ou ceux qui se présentent comme tels n’ont pas trop la cote et sont de moins en moins écoutées.
    Je pense que beaucoup de français n’ayant pas fait de hautes études sont loin d’être stupides et ont bien compris que cette histoire écolo est une escroquerie.
    Le challenge, c’est par exemple de fournir des arguments simples comme le fait que les voitures Françaises ne représentant que ~0,1% des émissions mondiales, ça ne changera rien qu’on réduise d’une fraction cette part déjà insignifiante, d’autant que d’autres pays bien plus grands que le nôtre vont se charger de compenser ces efforts en augmentant leur émissions de 10 fois plus que ce que nous aurons économisé.
    Bref, ne pas oublier de rester les pieds sur Terre et faire preuve de pédagogie et de clarté envers le grand public, avec des argument imparables (plus que des titres…).

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    • Cher monsieur,

      Le piège est qu’il n’y a pas d’argument imparable, ni d’un côté ni de l’autre. Si il y a débat il devrait être scientifique et il a été confisqué par le politique et l’économique.

      Du point de vue scientifique, comme le soulignent Courtillot et Lindzen, en matière de climat, notre ignorance est grande car les phénomènes physiques sont extraordinairement complexes et sans doute encore mal connus. Les mesures physiques précises sont assez récentes et les échelles de temps font que celles dont on dispose ne peuvent pas être analysées de façon probante.

      Du point de vue politique, la puissance de feu de la doxa actuelle rend toute tentative de débat argumenté voué à la gesticulation. Mes jeunes collègues scientifiques -dans un labo assez prestigieux je vous l’affirme- sont tous « réchauffistes ». Et ceux, comme moi, plus près de Dieu que de la physique, sont tout juste tolérés tant qu’ils ferment leur gueule.

      Enfin, du point de vue épistémologique, ou historique selon le degré d’importance qu’on accorde à cette agitation, ce n’est pas si étrange, quand on a connu la théorie des cordes, le barnum de la matière et de l’énergie noire on est blindé contre la bétise de l’intelligence.

      Voyez, c’est un peu pour ça, cher Monsieur, que je soulignais avec amertume, le quant-à-soi d’un débat que je m’amuse à suivre mais auquel je ne participe pas tant il est biaisé.

      Cordialement.

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    • Oui :
      – il faut faire oeuvre de pédagogie ;
      – la différence d’intelligence entre les élites et les français n’est pas aussi grande que no grosses têtes ne le pensent ;
      – la population est capable de comprendre beaucoup de choses, souvent avant même que les élites l’aient vu venir ;
      – et l’élite, dans sa forme grégaire, capable de se comporter comme de vrais crétins;
      sur ces points je vous suis.
      Cependant :
      – il y a un débat scientifique, qui peut être de haut niveau, pour lesquels nous n’avons pas forcément les bagages, mais il est également important que ces discussions scientifiques pointues se tiennent ici aussi car dans le cas des alarmistes, il y a aussi des scientifiques de haut niveau et il est impensable qu’on les laissent seuls tenir le discours sur les avancés de la recherche scientifique autour du climat.
      – je crois pour ma part qu’un pays a besoin d’une élite, mais une élite qui écoute sa population, donc pas comme celle qu’on se cogne depuis trop longtemps, qui se croient si supérieurement intelligente qu’elle n’écoute plus la base.
      Mais c’est entendu, l’asso des CR devrait penser à faire plus de vulgarisation.

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      • Merci pour votre réponse. Je me suis exprimé de manière peut-être un peu abrupte, mais je voulais dire qu’il fallait aussi essayer d’élargir un peu le cercle des climato-réalistes, et vous m’avez bien compris.

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  3. J’aurais bien aimé être présent, j’aurais un peu rajeuni l’auditoire, mais 800km, c’est loin.
    J’ai une question un peu compliquée à poser à Mr Courtillot, et il n’est pas obligé de répondre, parce qu’il ne connaitra pas forcement la réponse, mais j’espère que cette question stimulera son esprit, et ceux des autres lecteurs.
    Pour me situer, je n’ai jamais fait d’étude de géoscience, mais je connais la thermodynamique, et je suis plongeur sous-marin, c’est cette dernière qualification qui m’invite à vous poser ma question.
    En plongée, nous avons une loi très importante qui contraint nos activités, c’est la Loi de Henry:
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Henry
    C’est cette loi qui nous oblige à faire des paliers de décompression, et pour le calcul des tables de plongées, le corps humain est assimilé à un liquide (à mon époque), ce qui est une grossière aproximation, mais qui fonctionne pour les plongeurs.
    La loi de Henry implique l’existence d’une seconde atmosphère sur Terre, celle qui est dissoute dans les oceans et qui sert à la respiration de la faune et de la flore marine, à l’exception biensûr des mamifères marins avec des poumons, qui eux, respirent l’atmosphère gazeuse..
    Pour obtenir cette atmosphère, il suffit de prendre 1 litre d’eau mer, de mettre dans du vide avec la plus grande surface d’échange avec ce vide, d’attendre, un certain temps que le gaz sorte de l’eau, comme une limonade qui dégaze, et ensuite de récupérer le gaz. C’est la méthode la plus rudimentaire.
    Je viens d’apprendre que la concentration de CO2 dans les eaux de surfaces oceaniques, est, tenez vous bien, 140 fois supèrieur à celle de l’atmosphère, au point que l’US Navy planifie de l’utiliser pour produire du carburant de synthèse pour ses avions:

    http://science.dodlive.mil/2014/04/11/energy-independence-creating-fuel-from-sea-water/

    « There are 100 milligrams of CO2 in seawater, which is 140 times more concentrated in seawater than it is in air,”

    Quand j’ai appris cette concentration, j’ai eu du mal à le coire, je ne m’attendais pas à un tel déséquilibre par rapport à l’atmosphere qu’on respire, mais il peut s’expliquer par la présence de la faune marine, qui chargerait excéssivement les eaux oceaniques de CO2 mais il y a aussi une autre source potentielle, ce sont les fumeurs noirs, les gaz issus du volcanisme sous marin, qui à grande profondeur, 6000m, facilite la dissolution des gaz dans l’eau.
    La loi de Henry avec le facteur 140 de concentration de CO2, implique que c’est forcément l’ocean qui physiquement dégaze du CO2 dans l’atmosphère, et en très grande quantité.
    Ma question est alors toute simple: Sachant que les oceans couvrent les 2/3 de la surface globe, que l’eau de mer présente une surface 140 fois plus concentré en CO2 que l’atmosphère, pour que je me fasse une idée, quelle est la quantité de CO2 emis du simple échange physique des eaux oceaniques à la surface du globle, et cela par rapport aux emissions humaines ?

    Sujet polémique, parce que ce chiffre de 140 qui est donné par ce site web militaire US, (j’espere pas une fake news) est en contradiction avec le modèle de l’IFREMER présenté ici par exemple:

    https://wwz.ifremer.fr/L-ocean-pour-tous/Nos-ressources-pedagogiques/Comprendre-les-oceans/Ocean-et-climat/Absorption-de-CO2-comment-l-ocean-regule-le-climat

    Vous imaginez bien que jusqu’à que je tombe sur ce site web, je pensais sincèrement que les oceans captaient le CO2, dans leur bilan d’echange vis à vis de l’atmosphère, mais ce n’est pas le cas si je crois le chiffre fournis par les militaires US.

    Qui dit vrai ?

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