« Analyser les discours climato-sceptiques » : connais ton ennemi et connais-toi toi-même

par Jean-Louis Legrand.

Lundi 27 mars 2023 en fin de journée, X-Environnement, un groupe thématique de l’amicale des anciens élèves de l’Ecole polytechnique créé en 1990 puis devenu une association, a organisé une conférence-débat sur le thème « Analyser les discours climato-sceptiques ». Cette conférence-débat, enregistrée, a rassemblé plusieurs dizaines de participants en présentiel à la Maison des Ponts et à distance sur Zoom.

Dans le texte qui suit, le temps utilisé est le présent, les notes du rédacteur figurent entre crochets et sont précédées de NDR.

I) Le premier intervenant est François-Marie Bréon [NDR F-M B par la suite], climatologue du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE), président de l’Association française de l’information scientifique (AFIS). 

En introduction, J-M B déclare que le scepticisme peut être une bonne attitude scientifique et qu’il préfère parler de climato-dénialisme. [NDR Un grand merci à René Descartes, mathématicien, physicien et philosophe français (1596 – 1650), mais le recours au fondateur de la philosophie moderne sera de courte durée. J-M B, lui, laisse peu de place au doute.] J-M B proclamera ensuite que les climato-réalistes sont tous des climato-dénialistes.

F-M B distingue quatre niveaux de climato-dénialisme.

Au premier niveau, l’augmentation du CO2 résulte exclusivement du dégazage par les eaux, essentiellement celles des océans. Pour F-M B, ce niveau est stupide car on connaît bien les quantités de CO2 émises ou absorbées ici où là. L’acidité des océansaugmente et témoigne qu’ils absorbent du CO2. [NDR Les océans ne sont pas acides mais alcalins. Durant la période industrielle, le potentiel hydrogène (PH) moyen à leur surface a baissé de 8,2 à 8,1. Soit de 26 % car l’échelle est logarithmique.]  

Au deuxième niveau, les émissions de CO2 sont reconnues mais la responsabilité de l’homme est négligeable. F-M B reconnaît que le climat a toujours varié mais il ajoute que ces mêmes variations sont aujourd’hui secondaires par rapport aux émissions des énergies fossiles. F-M B cite El Niño en 2016, qui n’a pas eu un impact déterminant. [NDR Ce réchauffement des eaux de surface de l’océan Pacifique équatorial se produit tous les 2 à 7 ans. Il s’installera progressivement en 2023 avant de se stabiliser jusqu’à l’hiver. Son intensité devrait être modérée, loin de l’épisode précité, effectivement l’un des plus intenses que l’on ait jamais enregistré.] F-M B fustige ceux qui justifient tout par le soleil ou qui ne jurent que par des données satellitaires ignorant la surface de la Terre, là où la biodiversité joue. Il dira ensuite qu’il faut se placer et mesurer la température entre 5 et 10 kilomètres d’altitude. [NDR Ce n’était pas l’objet de la réunion, mais il est frustrant qu’aucune argumentation scientifique ne soit développée quand un discours est si catégorique.]                                                                                                                     

Au troisième niveau, il est impossible de prédire le futur au delà d’une semaine. [NDR Il s’agit de la mission de la météorologie.]J-M B mentionne un modèle climatique de 1988, celui de James Hansen, qui a eu de la chance, puis quelques modèles de 2000 qui font leur preuve et qui sont en train d’être affinés. Aujourd’hui, ils deviennent cohérents avec ce que l’on observe. Ceux retenus par le GIEC sont fiables à 20 ans. [NDR La modélisation climatique doit prévoir à au moins 30 ans. La comparaison du réalisé à la prévision, dont l’antériorité est faible, est loin de faire l’unanimité. Certains reprochent même aux modèles d’adapter leurs résultats, pas seulement leurs hypothèses, en fonction des mesures actuelles. Au vu de l’inflexion progressive des communications chiffrées du GIEC sur ce sujet, il est permis de douter.]

Au quatrième niveau, les émissions de CO2 sont somme toute bénéfiques, il existe des problèmes plus importants à traiter, les Chinois et d’autres sont de loin les premiers responsables. Bref, nous n’y pouvons pas grand-chose en France. J-M B dit que l’idée des émissions de CO2 bénéfiques doit être combattue car de nombreux contre-arguments existent. Pour le reste, J-M B s’exprime moins nettement et semble comprendre la plupart des arguments, qualifiés de politiques. [NDR Comme cette opinion est largement partagée chez les climato-réalistes, ils ne sont peut-être pas pleinement climato-dénialistes…]

[NDR Nous ne rapportons pas ici certains propos agressifs tenus contre deux scientifiques climato-réalistes qui développeraient des arguments potentiellement intéressants mais complètement rejetés, passés de mode voire spécieux.]                                                                                    

Selon F-M B, l’idée que le GIEC soit piloté par un complot d’ONG est farfelue. Ce sont les climato-dénialistes qui complotent. F-M B donne deux exemples, graphique à l’appui. L’un avec Claude Allègre (un ensemble de données remontant à 1951 caché derrière une zone à problèmes 1998-2012) et l’autre avec Étienne Vernaz (températures médiévales en ordonnée d’un relevé historique). 

F-M B énumère plusieurs raisons pour lesquelles on est climato-dénialiste. [NDR À nouveau, nous ne rapportons pas ici les noms cités.] 

  • Pour raison financière car les industries du charbon et du pétrole payent bien. Cette catégorie, peu présente en France, est importante aux USA et plus généralement dans les pays anglo-saxons.
  • Par jalousie, en particulier de ceux qui ont souffert de la relégation de la géophysique au second plan.
  • Pour une raison médiatique. Certains se prennent pour une vedette dans des revues et des chaînes TV de seconde zone. Ceci les flatte, mais l’accès aux grands canaux d’information leur est désormais barré. Tout le monde sait qu’untel ou untel raconte des bêtises.
  • Par ego personnel contre les autres.
  • Par bonne conscience quand on ne comprend pas grand-chose à la climatologie qui est trop complexe.
  • Par refus de principe, souvent inspiré par une idéologie libérale.
  • Par naïveté sur les réseaux sociaux, par négation de la science.  

F-M B conclut en exprimant que, pour être honnête, il reste tout de même des incertitudes. Elles ne portent pas sur les grands sujets de controverse mais sur des détails comme par exemple le rôle de la végétation marine, les cyclones et les tornades [NDR Vortex atmosphériques]. 

II) Le second intervenant est Thierry Libaert [NDR T L par la suite], président de l’Académie des controverses et de la communication sensible (ACCS). T L aborde la rhétorique et les tactiques de communication. Son discours, plus nuancé que le précédent, est assez robuste au niveau des références. Mais il considère comme acquise la doxa du réchauffement climatique.

T L cite la convention citoyenne sur le climat. Dès la deuxième séance, elle propose d’interdire la publicité. Pour l’intervenant, cela prouve que le dénialisme climatique n’a pas vraiment prise sur l’opinion publique. [NDR On peut estimer que certains membres de cette convention sont peu au fait du sujet et prennent pour argent comptant les informations puis les idées qui leur sont fournies.]

T L se réfère à un baromètre international sur 30 pays et 25000 personnes, actualisé en septembre 2022. Le pourcentage du panel qui pense que le réchauffement climatique en cours est dû à l’homme augmente, mais reste plutôt faible, 28% en France. Surtout, il existe de grandes disparités entre pays. Très élevé au Chili, très faible dans les pays du Golfe, aux USA et en Russie. Contrairement à une idée reçue, Norvège et Suède, comme la Belgique, sont à un niveau faible.

Selon T L, le principal moteur du moment est la souveraineté énergétique, à cause du révélateur de la guerre en Ukraine. Malheureusement, ce moteur fonctionne en faveur du charbon, du gaz de schistes, et finalement des politiques ultralibérales que l’on veut combattre. Néanmoins, certaines conséquences sont positives, comme par exemple le discours techno-solutionniste qui a pris de l’ampleur aux USA et en Allemagne. [NDR Certains s’opposent à la géo-ingénierie climatique au motif qu’elle est trop limitée par rapport à la dimension du problème, trop lointaine par rapport à l’urgence du réchauffement et trop risquée.]

T L ne souhaite pas parler de climato-dénialisme, mais plutôt de climato-confusionnisme. Les scientifiques qui ne connaissent pas suffisamment la climatologie mélangent tout, commettent des erreurs. Et le grand-public bien plus encore.

T L énumère les techniques des manipulateurs

  • Isoler un cas particulier et le mettre sans cesse en avant. Il donne l’exemple de la fonte des glaciers de l’Himalaya, qui avait pour origine une faute de typographie sur l’année prévue puis une erreur de relecture.
  • Qualifier de scientifiques des personnes qui ne le sont pas. Par exemple dans un think-tank, une fondation, un institut, une association qui émet un bulletin.
  • Organiser l’installation du doute, pointer les incertitudes davantage que les certitudes.
  • Avoir une vision de la vie, du bonheur qui rend optimiste. Par opposition au réchauffement climatique qui serait véhiculé par des pessimistes de nature.

T L énumère les erreurs à ne pas commettre par un communicant sur le sujet [NDR en faveur de la doxa].

  • Ne pas croire ce que l’on nous dit. Une personne interrogée peut être pleine de bonnes intentions. Puis elle fonce faire ses courses au supermarché, et c’est alors le prix de son caddie qui fait la loi. Il suffit d’observer la faillite en cours du bio. Le comportement est différent du déclaratif.
  • Une information descendante ne fait plus bouger. La stratégie d’un récepteur ciblé par un émetteur ne marche pas toujours. T L donne l’exemple récent de la relance du photovoltaïque aux USA. Républicains et démocrates – fait rare – ont communiqué à l’unisson. Le résultat a été un fiasco car l’entente a été jugée suspecte. Par contre, l’exemplarité au niveau du quartier où l’on habite fonctionne bien.
  • Être contre intuitif. Les personnes qui sont les plus sensibles à la doxa et les plus proactives en faveur de l’argumentation peuvent aussi être les pires si l’on consolide leurs réalités de vie. La même personne qui fait des bons gestes écologiques au quotidien part en vacances à l’autre bout du monde en émettant beaucoup plus qu’elle n’a économisé.                                                                                                  

III) Suivent des questions de la salle puis en ligne.

Ces questions ne sont pas reprises ici. Les points saillants des réponses formulées par F-M B et T L sont affectées respectivement au premier puis au second.

F- M B

  • La température doit être mesurée à 2 mètres du sol. Une moyenne en °C ne veut rien dire de plus qu’une moyenne en 1,8 bouteilles de parfum par femme par an. Tout modèle du climat est spatialisé.
  • Oui, les Chinois sont les mauvais élèves, mais l’européen moyen doit aussi faire des efforts car il n’est pas aussi bon qu’il ne le croit.
  • Il faudrait interdire l’automatisme de fonctionnement des publicités sur les réseaux sociaux, ce serait une bonne idée.
  • Pour la première fois, le GIEC vient de faire appel à des communicants de bonne envergure [NDR IPCC AR6 SYR].
  • Steve Koonin est un véritable climato-dénialiste, intelligent et dangereux. C’est un manipulateur de haut niveau car il connaît très bien le sujet. Par exemple, quand il parle de la canicule vue par le GIEC, il ne parle que des USA, alors que c’est quasiment le seul endroit au monde où l’on ne peut rien prouver. Je ne débattrai jamais contre lui car il est trop susceptible de me piéger. Il fait du cherry-picking sur tout un tas de sujets secondaires. Son idée sur la non-décidabilité de l’urgence climatique et sur l’utilisation accrue d’énergies fossiles, du gaz, dans certaines configurations, ainsi que son idée sur l’adaptation plutôt que sur l’opposition forcenée aux émissions, sont défendables. Le problème est que si la catastrophe se produit effectivement, alors personne n’ira le chercher car il sera trop tard.
  • Dire que le CO2 sature dans l’atmosphère, c’est simplement nier la science. Il y a beaucoup de forçages radiatifs possibles mais aucun n’égale, ni surtout ne compense celui du CO2.
  • Il y a foule de professeurs émérites qui se proclament experts sans avoir suivi les derniers développements de la science.

TL

  • Les scientifiques sont souvent des mauvais communicants, fragiles par rapport aux climato-dénialistes.
  • Il n’y a pas assez de débats scientifiques dans les media. La Terre peut être plate pour certains, ce qui n’est guère étonnant s’il n’y a personne pour en débattre. La connaissance historique n’est pas acquise pour ceux qui ne vont pas à l’école ou qui dorment en classe.
  • Oui, les réseaux sociaux ont un impact, mais sans doute moins que ce que l’on imagine. Les jeunes sont souvent capables de décrypter les messages.
  • Par contre, il y a beaucoup de trolls. Et le financement de la publicité, programmatique à 80%, est aveugle. De bonne foi, les grandes entreprises sont capables de financer n’importe quel groupe, même débile, sur un réseau social.
  • Attention aux journaux télévisés. On nous parle de canicule, et en même temps on nous montre des enfants heureux de patauger dans l’eau en centre ville. L’ours polaire, il est loin. Les ressources halieutiques, elles, arrivent dans notre assiette.
  • Il ne faut pas se tromper de débat, confondre moyens et objectifs. La technique, les degrés Celsius, les ppm de CO2, c’est incompréhensible. Les controverses scientifiques, personne n’y comprend rien. Montrer des terrains de foot qui disparaissent dans la forêt amazonienne, c’est visualisable et mémorisable.
  • Il faut quand même avoir envie de vivre. Il faut un nouveau récit.
  • La fresque du climat, il y a une dérive de son utilisation. Je suis contre. Ce n’est qu’un bon point pour le manager qui l’organise. Et après, on fait quoi, concrètement ?
  • Les jeunes ne sont pas plus motivés que les anciens. Ce sont les jeunes des métropoles, dans certaines études supérieures et dans les grandes écoles qui sont motivés. Le gros des troupes ne suit pas. Il y a même des sujets, par exemple dans le domaine de la biodiversité, où les anciens sont plus motivés que les jeunes. En même temps, les anciens sont plus réservés que les jeunes sur le réchauffement climatique, ils sont moins dans l’instantané de la météorologie.
  • Il y a l’unanimité au plan scientifique. Maintenant, il faut développer les arguments sur l’économie, les maladies tropicales contre la santé humaine, etc.
  • Les influenceurs comme Di Caprio et Marion Cotillard n’ont aucun poids. Pour les gens, ils vivent dans un autre monde qu’eux.

60 réflexions au sujet de « « Analyser les discours climato-sceptiques » : connais ton ennemi et connais-toi toi-même »

  1. Les faits ne pénètrent pas dans le monde où vivent nos croyances, ils n’ont pas fait naître celles-ci, ils ne les détruisent pas ; ils peuvent leur infliger les plus constants démentis sans les affaiblir. (Marcel Proust)

    Les sots sont ici-bas pour nos menus plaisirs. (Jean-Louis Baptiste Gresset)

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  2. Si j’ai bien compris, il s’agit de deux scientifiques s’adressant à un groupe de jeunes scientifiques….
    Oú sont les expériences, les formules et théorèmes physiques, quelles sont les références, les travaux, les chiffres et courbes de données permettant d’appuyer le discours..????
    Ça me paraît bien maigre toit ça !
    C’est donc devenu ça l’enseignement ?!?

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    • Malheureusement oui. Je suis un autodidacte entouré de jeunes ingénieurs (y compris des X) et je suis quasiment le seul a faire de la science. Les autres font de la magie.

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  3. En guise d’illustration sur l’interaction « forte » science/politique/ONG à l’œuvre depuis plusieurs années je reporte ici in extenso un morceau de l’excellent rapport de la commission d’enquête parlementaire sur la souveraineté énergétique (j’ai raccourci le titre) publié le 30/03 dernier. (ref page 21-22 du rapport):

    La société de communication dans laquelle nous sommes, conduit à certaines dérives dans l’interprétation de la parole des scientifiques. C’est ainsi que notre commission d’enquête a eu directement à y faire face et ce dès sa première audition. Ainsi, afin de dresser un tour d’horizon du rapport de la société à l’énergie, nous avions invité une anthropologue de l’énergie, fonctionnaire du ministère de la transition écologique.
    Bien loin de partager avec nous ses analyses sur sa matière d’expertise et de recherche, elle a préféré profiter du temps d’exposition médiatique permis par son audition pour faire valoir une opinion, appelant des études supposées au service de son raisonnement et jouant de son autorité de scientifique. À l’issue de l’audition et après un échange de courriers rappelant le cadre très formel d’une commission d’enquête, l’anthropologue nous a indiqué retirer ses propos, ceux-ci relevant de son opinion et de sa conviction et n’étant effectivement pas étayés scientifiquement. Elle s’était pourtant aidée de son statut de scientifique pour donner de l’autorité à son propos.

    Cela démontre une mécanique devenue courante dans le débat public où le scientifique se trouve parfois instrumentalisé et où son propos devient en réalité une opinion lorsqu’il s’éloigne de sa discipline. Admettons également que la communication et la participation au débat médiatique ne sont pas les compétences pour lesquelles on souhaite entendre un scientifique. Cela interroge donc bien la contextualisation des propos par les intermédiaires de médiation… qui sont de plus en plus absents notamment sur les réseaux sociaux.
    Dans ce contexte, c’est le rapport à la science qui en devient plus facilement instrumentalisé. Car plus que la connaissance scientifique en elle-même, c’est la démarche scientifique qui doit être partagée. Une meilleure connaissance de tous de l’histoire des sciences est un préalable absolument nécessaire pour un débat public dans une société totalement emprise par la technique et la technologie.
    De ce point de vue, l’irruption dans le débat public des Organisations Non Gouvernementales (ONG) peut, par moments, contribuer à l’incompréhension apparente de certaines contradictions techniques. Si la présence dans le débat public d’expertise issue de la société civile est nécessaire, elle doit aussi s’inscrire dans le cadre de transparence qui est celle du champ politique.
    Ainsi, en 2007, le lancement du Grenelle de l’environnement est l’occasion, pour la première fois, d’installer au tour de table un certain nombre d’ONG. L’audition de Mme Nathalie Kosciusko-Morizet, alors secrétaire d’État, nous a permis de revenir sur la nécessité de cette évolution. Depuis, leur participation aux décisions publiques s’est largement institutionnalisée, bien que le choix du tour de table reste composé sans réelle transparence. Cette contradiction a été largement pointée à l’occasion de l’échange entre la commission d’enquête et les branches énergies des organisations syndicales représentatives. Celles-ci ont pointé, légitimement, le décalage entre la démonstration de la représentativité pour les organisations syndicales et la discrimination qui conduit au choix des ONG. Il me semble important de corriger ce déséquilibre.

    PROPOSITION B : Imaginer un système garantissant la représentativité des Organisations Non Gouvernementales appelées à participer à l’élaboration des politiques publiques sur le modèle des règles de représentativité mises en place pour les syndicats à partir de 2010 et mettre en oeuvre la transparence de leurs financements sur le modèle du financement des partis politiques.

    Ce phénomène d’instrumentalisation de la science n’a pas épargné le monde politique. La politique énergétique de ces dernières années est, comme toute autre politique, profondément ancrée dans son époque. La présentation de faits partiels pour justifier la prise de décision trouve de nombreux exemples. Il en est ainsi de Mme Dominique Voynet qui au cours de son audition a eu une explication partielle et erronée pour justifier le fonctionnement et la fermeture de Superphénix.
    Dans le rapport à la science et à la technique, nous avons également pu constater une attitude qui me semble bien plus grave encore, lorsqu’on tâche d’élaborer des politiques de temps long : la désinvolture et le mépris des faits et des contraintes physiques et techniques. Pour Mme Ségolène Royal, le sujet énergétique lors de la campagne de 2007 n’était à l’époque « pas un sujet archi prioritaire » alors qu’elle portera pourtant des objectifs lourds de conséquences pour la filière nucléaire et nos besoins énergétiques.
    Mme Élisabeth Borne a eu, quant à elle, bien du mal à justifier sur un plan technique et scientifique la fermeture des deux réacteurs de la centrale de Fessenheim en 2020 (Décret de fermeture signé en 2019 par le Premier Ministre de l’époque, M. Édouard Philippe, et Mme Élisabeth Borne, alors Ministre de la Transition écologique et solidaire). Elle justifiera devant les membres de la commission cette décision selon un critère d’ancienneté quelque peu arbitraire ; du moins sans fondement technique et rationnel.
    Le problème réside, dans ce cas, dans la mobilisation d’arguments scientifiques pour justifier ce qui n’est qu’un choix politique. Ce serait redonner de la noblesse à la politique que d’éviter de se cacher derrière des arguments techniques lorsque cela ne relève que d’un choix politique.

    Je vous conseille largement la lecture (45 premières pages c’est déjà bien) et le visionnage de quelques auditions (Montebourg, bréchet, voynet, Royal, Hollande, Proglio, Jancovici par ex) pour entrevoir à quel point le Politique perd la tête sur un sujet aussi important que l’énergie. D’autant que cette attitude trouve écho dans bien d’autres sujets et au hasard celui du climat.

    Amicalement
    Tristan

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  4. Je ne sais pas trop ce que vaut ce site que vous connaissez certainement

    UAH Global Temperature:


    Si j’ai bien compris la noaa dispose d’un ensemble de stations terrestres aux USA choisies pour ne pas être influencées par leur environnement immédiat (le cas classique étant la station météo placée initialement à la campagne et rattrapée par le dôme de chaleur d’une ville voisine qui s’étend). Et selon ce réseau, il n’y a aucune tendance à l’augmentation de température au sol depuis 2005 (seulement des fluctuations sans tendance de long terme). De telles mesures sont relativement directes, sans les modèles complexes d’interprétation des mesures satellitaires et les dérives de leurs capteurs. Et c’est évidemment plus fiable que les modèles très rudimentaires des climatologues de tendance GIEC dont je doute qu’ils puissent aller jusqu’au W.m-2 (l’ordre de grandeur du forçage CO2) alors que la seule albedo (sol+atmosphère) représente une centaine de W.m-2 et que les transferts thermiques non radiatifs (turbulence, évaporation-condensation) représentent aussi autour de la centaine de W.m-2. Tant que l’on ne maitrisera pas ces deux facteurs majeurs à moins de 1% d’erreur près, il est illusoire de compter sur la modélisation pour quantifier un effet du deuxième ordre.

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    • De fait, la précision de toutes les mesures est inférieure à l’estimation du déséquilibre énergétique. En toute bonne logique ce déséquilibre devrait se réduire suite à la diminution logarithmique de l’efficacité du CO2 et au fait que si la terre se réchauffe elle doit logiquement émettre davantage de rayonnement vers l’espace. Sous peu (quand) le réchauffement devrait s’arrêter.

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    • Il s’agit de l’US climate référence network
      https://www.ncei.noaa.gov/access/crn/
      Leurs courbes depuis 2005 sont effectivement très parlantes, si l’on peut dire, à savoir qu’elle ne disent rien sur une augmentation de température depuis 20 ans.
      Mais je ne sais pas qui finance et dirige cette organisation, certains internautes plus perspicaces le sauront peut être?

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      • Bonjour,
        C’est le météorologue Anthony WATTS qui édite ce site. (Lire About du site)
        Il faut éviter de lire le site Wikipedia qui comme dans son habitude insulte et salit toutes personnes qui s’oppose au RCA … Réchauffisme oblige. On sait que ce site alimente les mensonges climatiques.
        Vous trouverez sur internet des sites qui parlent honnêtement de ce monsieur.
        Bien cordialement

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  5. FM Bréon est ENS Ulm.
    A l’X, il y a surtout un groupe X-Climat, auquel Camille Veyres contribue, qui produit des papiers un peu plus travaillés, même des militants réchauffistes essaient d’en brouiller la portée..

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  6. Pas étonnant ! FM Breon est l’un des sachants avec Valerie Masson Delmotte et Jan Jouzel, quasi seul.es a avoir le droit de dire la Vérité dans les médias, et les conférences itou.
    Noter le mot denialisme, qui n est même pas français, et qui traduit en langue de Molière donnerait négationniste, ce qui permettrait de l’attaquer pour diffamation, suite a la loi Gayssot.
    Les (pseudo) arguments développés sont facilement retournables a l’envoyeur, pour la plupart.
    Quant a des sujets tels que : a quelle hauteur doit-on mesurer la température, on peut gloser dessus sans fin, tout le monde aura raison, mais pas pour la même signification (température locale ou globale par exemple).
    Depuis que le GIEC a dit… plus ou si peu d’influence du soleil, de la circulation océanique, des nuages, du volcanisme sous-marin, de la tectonique des plaques etc.
    Homme (Femme ?) coupable, rémission des péchés etc.
    Bref : moi je sais et vous taisez-vous.
    PS; la charge contre S Koonin ressemble beaucoup a une peur de ne plus être le premier de la classe, a supposer qu il le fut (et pourquoi pas par ailleurs ?)
    (désolé, mon a accentué ne marche plus)

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    • Il y a quand même une entrée dans Wikipedia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9nialisme
      Mettre « science » et « consensus scientifique » dans la même phrase il fallait oser
      « Face à la science, le dénialisme est, le rejet du consensus scientifique sur un sujet donné »

      ou
      https://fr.wiktionary.org/wiki/d%C3%A9nialisme
      Le dénialisme peut être compris si on se le représente comme une prise de position, soutenue par des motifs idéologiques, économiques ou religieux, visant à s’« autocréditer » en attaquant le consensus scientifique au moyen d’un arsenal de stratégies rhétoriques soigneusement mises au point.

      Vous voulez qu’on parle économie et idéologie? mais parlons-en!

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      • Le dénialisme est un mot issu de l’anglicisme. Il n’existe pas de définition dans les dictionnaires français. Faire confiance aux informations issues de Wikipédia et Wiktionary, vous fait prendre des risques
        Au sujet du prétendu consensus, je vous invite à lire : « Climate Consensus and ‘Misinformation’: A Rejoinder to Agnotology, Scientific Consensus, and the Teaching and Learning of Climate Change » de LEGATES & Al. Après, vous pourrez effectivement nous démontrer le contraire. J’attends avec délectation votre raisonnement qui prouvera le contraire.
        Au sujet du nombre de scientifiques qui validerait le prétendu consensus, je vous rappelle juste que Galilée était un des rares à affirmer que la terre tourne autour du soleil mais pas l’inverse. Puisque vous lisez avez assiduité Wikipédia, je cite ses infos : « Les partisans de la théorie géocentrique sont devenus les ennemis acharnés de Galilée et les attaques contre lui ont commencé dès la parution du Sidereus Nuncius. Ils ne peuvent pas se permettre de perdre la face et ne veulent pas voir leur science remise en question.  » c’est justement votre cas.

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    • Ce qui et normal, puisque Valérie Masson-Delmotte et Jean Jouzel sont des experts des sciences du climat.

      Valérie Masson-Delmotte a contribué à plus deux cent publications scientifiques et ses travaux scientifiques sur les climats passés et ce qu’on apprend sur le système climatique font partis des travaux qui sont les plus cités dans le monde ce qui fait de Valérie Masson-Delmotte une des paléoclimatologues les plus influentes au monde dans le domaine scientifique.

      Jean Jouzel est reconnu mondialement pour ses analyses de la glace de l’Antarctique et du Groenland permettant de connaître le climat terrestre passé et a publié en tant que coauteur près de quarante-cinq articles dans les prestigieuses revues scientifiques Nature et Science.

      Valérie Masson-Delmotte et Jean Jouzel font partie du classement la liste des meilleurs climatologues au monde de 2021 publié par Reuters qui est un classement de 1 000 spécialistes du climat en fonction du nombre d’articles scientifique publiés, la fréquence à laquelle ces articles sont cités par d’autres scientifiques dans des domaines d’étude similaire, etc. Parmi ces 1 000 meilleurs climatologues au monde, vous ne trouverez aucun scientifique qui réfute le consensus scientifique sur le réchauffement climatique.

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      • La paléoclimatologie et la géochimie isotopique sont des sciences intéressantes mais elles ne font que donner de faibles indices qui ne sont interprétables qu’indirectement. A mon avis la science qui devrait être reine en climatologie c’est la physique atmosphérique et de préférence la physique « concrète » plutôt que le moulinage de codes bourrés de paramètres ajustables et de modélisations sous-maille qui ne sont que de la cuisine. J’ajoute que plutôt que remonter à des milliers d’années, on peut aussi avec profit étudier des traces historiques bien plus récentes. Les 2000 années qui nous ont précédés ont aussi connu des variations climatiques.

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  7. Bonjour,

    Bon, il y a beaucoup d’ignorance et d’insultes dans leur propos, comme d’habitude. Mais rien (à part les glaciers de l’Himalaya) sur l’historique des erreurs du GIEC, par exemple :
    – corrélation CO2-T° sur 400 000 ans, CO2 en retard.
    – courbe de Mann remise en question.
    Rien sur les extrêmes à part les vagues de chaleur (normal en période de réchauffement). Donc, on ne parle pas des « low confidence » de l’AR6 associés aux hypothèses de tendance éventuelles pour les cyclones, les tempêtes, les crues, les sècheresses météorologiques. Et rien sur l’histoire des extrêmes.
    Très peu de chose sur les incertitudes des modèles et le chaos et rien sur :
    – Les problèmes de modélisations des nuages.
    – Rien sur le problème du hot-spot.
    – Rien sur le problème des « hot model ».
    – Rien sur le manque de connaissance (Antarctique par ex).
    – Rien sur la modélisation des indices océaniques.
    Rien sur l’invraisemblance du pire scénario d’émission RCP8.5.
    Rien sur l’optimum médiéval ou romain (en T° et niveau marin).
    Rien sur le « global greening ».
    Etc …
    Bref, c’est du très bas niveau.

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  8. Battons nous pour que le GIEC et ses membres, qui se permettent d’imposer des contraintes à des gouvernements démocratiquement élus, deviennent responsables pénalement et civilement des conséquences de leurs décisions et exigeons des chiffrages précis. Telle décision implique tant de millionième de degré en moins. Le ton changerait.

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    • Bonjour Docteur Dupuy, parfaitement, un Nuremberg Carbo-climatique doit voir le jour et vite, si l’on ne veut pas sombrer définitivement et irrémédiablement. Cela étant dit, les carbo-réchauffistes doivent craindre d’être démasqués pour se donner la peine de faire une conférence-débat sur le désastre qu’ils perpètrent. C’est pour se donner bonne conscience, le jour du jugement, ils diront aux juges « mais vous voyez, il y avait des arguments et puis cela rapportait gros, énormément, de plus notre avancement était assuré ». Merci. Bien à vous

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      • Bonjour JR et docteur Dupuy,
        Je valide vos propos. Rendre pénalement et civilement les scientifiques et politiciens qui se livrent à un mensonge au nom d’une idéologie.

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      • Faut pas rêver, tant que le climat ne se sera pas rafraichi de manière suffisamment sensible pour que le grand public se rende compte de la supercherie, les climastrologues du giec et autres nombreux charlatans qui ont fait de cette imposture leur gagne-pain n’ont rien à craindre.

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  9. La bonne nouvelle est que les catastrophistes ont atteint l’effet Streisand, d’où le redoublement d’efforts des facts checkeurs pour faire face à la fronde des citoyens qui ne croient plus aux experts de la catastrophe et à sa mise en scène hollywoodienne.

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    • Bonjour, vous avez raison. Je suis aussi étonné, même nos concitoyens contribuables non initiés à la question carbo-climatique, rencontrés lors d’évènements sans rapports, ne croient plus en cette propagande digne d’un pays communiste. Ils en ont trop fait, tous les jours, sur presque toutes les chaines ou sur les médias aux ordres et subventionnés, dont France télévisions. Il faut dire qu’après toutes les salades Macroniennes successives, il y a de quoi refouler le plus croyant des disciples. Comme cela ne fonctionne plus, ils vont ressortir une crise de l’eau, par exemple… Et l’eau cela peut rapporter gros aussi. Luttons contre cette supercherie. Bien à vous

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  10. Il y a tellement de choses à contester dans ce discours…
    Si l’affaire était pliée, cela s’imposerait à tout le monde, et les discussions seraient closes.
    A chaque argument scientifique j’ai l’impression de voir partir à la poubelle tout ce qu’on m’a appris en termes de rigueur et d’honnêteté scientifique.

    Rien que cette histoire de « moyenne » de pH qui serait passé de 8,2 à 8,1…
    Une « moyenne » de pH ! Y a de quoi se poignarder avec une saucisse plate.

    Allez hop ! un litre à pH 8,2 plus un litre à pH 8,0, ca nous fait… voyons… Eh ben 2 litres à pH 8,1 ma bonne Dame !!
    Comment ça, non ????

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  11. François-Marie Bréon (F-MB) « climatologie » – guillemets de doute- « Au premier niveau, l’augmentation du CO2 résulte exclusivement du dégazage par les eaux, essentiellement celles des océans. Pour F-M B, ce niveau est stupide car on connaît bien les quantités de CO2 émises ou absorbées ici où là. L’acidité des océansaugmente et témoigne qu’ils absorbent du CO2.
    On ne connait pres

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  12. François-Marie Bréon (F-MB) « climatologie » – ce sont des guillemets de doute- « Au premier niveau, l’augmentation du CO2 résulte exclusivement du dégazage par les eaux, essentiellement celles des océans. Pour F-M B, ce niveau est stupide car on connaît bien les quantités de CO2 émises ou absorbées ici où là. L’acidité des océans augmente et témoigne qu’ils absorbent du CO2.
    On n’en connait presque rien. 74 000 km de dorsales avec des niveaux d’activité volcanique et hydrothermales très inégales le long de ces 74 000 km. Une « ceinture de feu » inexplorée. Aucun robot ni aucune sonde n’a fait l’INVENTAIRE de ces sources de volcanisme et d’activité hydrothermale pour en déterminer l’importance et la contribution gazière et thermique. On n’a aussi aucun BILAN ( quantités de CO2 et H2O ajoutées quotidiennement) qui varient dans le temps et l’espace. Aucun bilan THERMIQUE non plus. Combien de milliards de tonnes de CO2 ? de H2O ? quelle est la nature du brassage qui amène cela en surface ? et cela prend combien de temps ? Ce « climatologue » a-t-il des réponses ?

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    • Pourquoi doutez-vous du fait que François-Marie Bréon soit climatologue ? François-Marie Bréon est physicien-climatologue, chercheur au laboratoire des sciences du climat et de l’environnement et a été auteur principal du chapitre « Anthropogenic and Natural Radiative Forcing » du rapport AR5 WGI du GIEC. Par ailleurs François-Marie Bréon a contribué à 192 études scientifiques sur le climat. François-Marie Bréon doit en connaître mille fois plus sur les sciences du climat que que vous et que tous les membres des climato-réalistes qui n’ont ne sont pas des experts des sciences du climat.

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  13. F-MB sera crédible le jour où il apportera des arguments fondés (scientifiquement) sur la relation entre l’augmentation du CO2 et de celle des T° (autrement dit la modélisation de l’effet de serre lié au CO2 … on devrait pouvoir démontrer que x ppm de CO2 entraîne une hausse de Y °C de l’atmosphère). En attendant, un « scientifique de renom » peut tout démontrer en se reposant sur une idéologie !

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  14. Salut les poteaux,
    Sur « European Scientist », une réponse intelligente mais non exhaustive, au papier ci-dessus:
    https://www.europeanscientist.com/fr/opinion/les-premiers-de-la-classe-doivent-se-preoccuper-de-lavenir-des-petites-gens/

    Quant à la réponse pénale aux scientifiques égarés, c’est du grand n’importe quoi; la justice n’a rien à faire dans cette galère. Convoquons la raison et laissons faire le temps qui efface la plupart des con….ies

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      • Bonjour JR,
        faire dépenser de l’argent aux contribuables français dans le but d’enrichir les milliardaires et autres politiciens véreux au travers de rapports vérolés constitue une infraction pénale. Les scientifiques sont donc de faite coupables de vols et autres joyeusetés comme le recel et abus de biens sociaux.
        Ils sont donc complices et pénalement responsables de leurs actes et écrits.
        C’est d’ailleurs ce qui est en train de se passer au USA au sujet de la COVID pour les fabricants des prétendus vaccins. (Pas un seul mot en France)
        https://reseauinternational.net/des-nouvelles-du-proces-contre-pfizer-intente-par-a-mccarthy-et-p-najadi/
        Bonne libération de CO2.

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      • Pénale s’il y a délit ou crime, civile s’il y a plainte. L’égarement n’a jamais été un délit mais s’il cause un préjudice, il peut entraîner une plainte.
        Par conséquent, je verrais bien une plainte, voire une action de groupe, contre ceux qui ont démoli le nucléaire français, car là, le préjudice est gigantesque.

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      • Bonjour Nounours, bonjour Andqui, il est certain qu’il va y avoir du rififi dans quelque temps. Les vaccins imaginaires, le nucléaire, l’escroquerie Carbo-climatique et j’en passe. Pour eux et pour la Macronie verdâtre en particulier, le mieux est le chaos, c’est le seul moyen de s’en sortir. Notre pays a pourri par la tête. L’action de groupe proposée par Andqui me ravi à merveille, en attendant un grand Nuremberg des escrocs climatiques en bande organisée, ainsi que les néo-religieux carbo-climatique. Il va y avoir du monde à la barre ! Quelle serait la ville idéale pour organiser ce procès retentissant ? Merci. Bonne libération de C02

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      • Bonsoir JR et Andqui,
        Faire payer les démolisseurs de notre industrie (nucléaire compris) devant un tribunal pénal ou civil ne peut que me ravir mais j’en doute. Par contre, l’égarement auquel andqui fait référence, nous coûtera dans les années à venir 130000 milliard de dollars. Ce n’est plus un égarement mais bien une arnaque donc un délit, une infraction… Mais, je ne suis pas magistrat pour prononcer une qualification juridique sur ces points. Pour éviter qu’une autre collusion et trahison, contre les peuples, entre les politiciens dirigeants et ceux qui tirent les manettes dans le noir et les scientifiques militants, ne se reproduise, il sera impératif de taper fort. Je trouve la qualification d’égarement trop gentille.
        Bien cordialement.
        Et surtout, bonne libération de CO2 à vous.

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  15. Je commence à être passablement fatigué de tous ces « scientifiques » qui ont oublié depuis bien longtemps leurs cours de physique et thermodynamique élémentaires, et par la même occasion font fi de Gay-Lussac, JH Lambert, Carnot, ou pourraient bien leur couper la tête comme à Lavoisier…
    Quelque soit les sites dits de référence, on voit partout une maudite flèche qui descend de la stratosphère vers le sol indiquant le rayonnement d’un hypothétique effet de serre des gaz comme pour celui bien réel des nuages.
    Quand est-ce que quelqu’un finira par expliquer que c’est une absurdité grossière.
    Par définition et quelque soit le gaz, l’Albedo d’un corps à l’état de gaz est nul. Même la vapeur d’eau n’a d’Albedo que si de micro-goutelettes se forment par condensation pour devenir visibles et avoir de la réflectance.
    Et par conséquent, si effet de serre il doit y avoir de la part de gaz, ce ne pourrait être que par son réchauffement lié à l’absorption d’IR. et donc par convection en réchauffant la source froide du gradiant de température entre sol et atmosphère.
    C’est à dire quelque chose d’extrêmement faible. Et qui n’a toujours pas été constaté par les innombrables mesures satellitaires !
    Mais il en faudra bien plus pour décourager monsieur Jourdain…

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    • Sur l’albedo, vous vous trompez. Les nuages sont le contributeur principal mais les molécules gazeuses sont aussi responsables de diffusion raleight (exemple le bleu du ciel). Cela joue peu dans l’infrarouge mais significativement pour les photons plus énergiques. A supposer que l’accroissement de co2 induise un réchauffement, cela induira aussi un changement dans la couche nuageuse et donc un changement d’albedo pouvant réduire ou augmenter le flux pouvant atteindre le sol. Tant que nos modélisations (les nuages, les transferts non radiatif…) sont contestables sur les phénomènes majeurs, il est inutile de trop raffiner sur des phénomènes mineurs.

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  16. Attention, le GIEC a fait des petits!
    Nous avons des « Giec locaux »…

    hier dans le Figaro, un Giec-local-Pays de Loire,
    Mais aussi en Normandie, w.normandie.fr/giec-normand

    Le rouleau compresseur de la ré-éducation se met en place.

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  17. « J-M B dit que l’idée des émissions de CO2 bénéfiques doit être combattue car de nombreux contre-arguments existent. »

    J’aimerais bien lire ces nombreux contre-arguments. La civilisation moderne repose en très grande partie sur une énergie fiable, abondante et bon marché principalement issue des combustibles fossiles. Stopper les émissions de CO2 brutalement c’est la famine et la misère garanties.

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  18. Pour FMB, il doit taper plus fort sur les CR fr : Benoît, Rémy, Christian, moi et bien d’autres avons toujours accès à quelques grands canaux d’info, malgré ses tombereaux d’insultes avec sa meute docile sur les réseaux sociaux.
    Ces gens passent plus de temps sur les réseaux sociaux à faire de l’influence qu’à bosser, c’est dingue quand même !
    Un type qui pense sauver la planète en disant à l’humanité qu’il faut arrêter la combustion (qui a été un des plus grands bons dans l’espérance de vie de l’humanité), même aux prix des libertés individuelles et de la démocratie, comme il l’avait déclaré à l’Assemblée nationale et à Libé.
    Cet effort est si immense qu’il ne faut pas être très futé pour comprendre qu’il s’agit d’une idéologie de bourrin comme l’Europe sait si bien en générer.
    Et si après la nazisme et le stalinisme, la grande idéologie mortifère mondiale ne naîtrait pas cette fois en France ? Il faut dire qu’on tient le flambeau pour le moment… Vu l’agressivité dont font preuves les meutes de FMB sur ce point, on voit dans quels pas ils souhaitent marcher.
    Mais bon, avec la chute des niveaux de vie e France, le retour à la raison pragmatique devrait vite arriver, façon gilets jaunes et taxe carbone puissance 10…
    X ne s’honore pas à l’inviter mais je suis sûr qu’ils auraient invité des eugénistes dans les années 30.
    Quant à TL, sa position reflète bien pourquoi je ne fais plus de colloques internationaux (et que je n’ai presque plus d’échanges) avec les experts de la communication sensible et de crise alors qu’avant que je me déclare CR, j’étais invité.

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    • « Et si après la nazisme et le stalinisme, la grande idéologie mortifère mondiale ne naîtrait pas cette fois en France ? Il faut dire qu’on tient le flambeau pour le moment…  »
      Je ne suis pas certain que les français soient champions toutes catégories en la matière, les USA et les pays du Commonwealth sont bien placés pour remporter la queue de Mickey également, ainsi que certains pays scandinaves.
      Mais vous dites vrai, cette idéologie écologiste s’est substituée au communisme ou plutôt l’a phagocytée puis mutée en une bête incontrôlable.

      Un de nos philosophes à la mode du XX ème siècle avait prophétisé « que le XXI ème serait religieux ou ne serait pas. »
      Bien vu !!

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      • Pourtant, la France se distingue des autres pays à l’international sur la question climatique :

        1/ Les accords de Paris : Rien que parler des objectifs climatiques à l’international fait explicitement référence à la France. D’ailleurs, sa diplomatie et son aide au développement tourne maintenant bcp autour de sujet, ce qui lui cause beaucoup de tort en comparaison à ses anciennes politiques de développement basée sur les Droits de l’homme ou sur la réduction de la pauvreté.

        2/ La révolte des Gilets Jaunes : l’Histoire retiendra que la première révolte d’envergure contre le carbocentrisme dans le monde est naît en France, avec un soulèvement de plusieurs millions de personnes contre la taxe carbone sur les carburants, à deux doigts de faire vaciller le pouvoir. Cela a été assez médiatisé à l’international et il n’y a pas eu d’autres révoltes de cette envergure dans d’autres pays à ce sujet. Aux USA par exemple, la politique carbo-coercitive est bcp plus modérée.

        Enfin oui, il y a l’Europe en tête de pont au niveau mondial mais sans les deux événements majeurs que je viens de citer, qui distinguent la France comme porteur du flambeau de l’alarmisme climatique.

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      • L’auteur de l’aphorisme en question semble être A Malraux, je ne sais pas si mon Général l’aurait qualifié de philosophe à la mode …

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  19. JMB a loupé le cinquième niveau où je me situerais volontiers (et je me moque bien de l’étiquette de « dénialiste »).

    La physique du climat commence à être bien connue, malgré des incertitudes énormes. Je n’ai aucun doute sur le fait que l’activité humaine influe sur le climat.

    Les conséquences économiques et sociales, elles, sont beaucoup moins connues. Ces sciences sociales (certains diront « sciences molles ») sont très loin de faire la preuve de leur efficacité en matière de compréhension de l’activité humaine, et encore moins en matière de prévision.

    Les « solutions » réclamées par les climato-alarmistes sont pratiquement toutes autoritaires: interdire, taxer, contraindre, punir les récalcitrants. On veut nous priver d’une grande partie des bienfaits de l’activité humaine au nom d’un danger futur hypothétique.

    Je peux imaginer de faire des efforts aujourd’hui (de ma propre initiative) pour profiter d’un avenir meilleur. Mais ce n’est pas ce qu’on nous demande: on veut nous faire souffrir aujourd’hui (et certains se passeraient bien de notre accord) pour éviter (peut-être) des souffrances plus tard. C’est un pari de Pascal mal compris et totalement pervers.

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    • Bonjour fm06, effectivement toutes les mesures que vous citez (interdire, taxer, contraindre, punir les récalcitrants), je rajoute l’assignation à résidence, sont dignes d’une force d’occupation d’un état. Sauf que dans le cas de l’escroquerie carbo-climatique en bande organisée, l’ennemi est aussi à l’intérieur, pour ne pas dire essentiellement à l’intérieur. Mais n’oublions pas que de tous temps, l’occupation à générée une résistance. Merci. Bien à vous

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  20. Coucou,

    un comte-rendu d’un article dans l’obs dont j’aimerai connaitre vos avis.
    https://www.science.org/doi/10.1126/science.abn6301

    « We therefore conclude that the global transition to more frequent flash droughts during the past 64 years is influenced by anthropogenic climate change. »

    Mais avant il cite les etudes du giec pour conclure que cela correspond aux resutats du giec. on se mord la queue , non ?

    En plus une étude sur 70 ans. Comment peut on faire une étude sur le climat avec si peu de données ?

    bonne soirée

    Stéphane

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  21. Selon certains journalistes, les climato-sceptiques seraient des fachos racistes…

    https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/200423/lutter-pour-le-climat-est-inherent-au-combat-contre-l-extreme-droite

    On peut lire :
    « Lutter pour le climat est inhérent au combat contre l’extrême droite
    Vivement critiqué pour avoir participé à un débat organisé par « Valeurs actuelles », le journaliste Hugo Clément s’est défendu en arguant que l’écologie doit dépasser les clivages partisans. C’est oublier que la catastrophe climatique est structurellement raciste. »

    L’article est derrière un paywall, mais j’imagine que la dimension raciste de la « catastrophe climatique » a pour origine le turbo-capitalisme des occidentaux qui multiplie les évènements météorologiques extrêmes dans les pays du sud…

    A ce niveau, c’est de l’intégrisme religieux, impossible de discuter avec des Savonarole de ce calibre.

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    • On ne discute pas avec Savonarole. On le pend et on le brûle.
      Pour rester sérieux, il est classique depuis très longtemps que les « progressistes » (rien à voir avec le vrai progrès mais c’est le terme consacré) ont l’injure facile et qualifient volontiers de fachistes tous ceux qui ne sont pas 100% d’accord avec eux. Il ne faut pas s’en émouvoir, c’est dans leur nature. Ils tentent de compenser la faiblesse de leurs arguments par une agressivité extrême.

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      • Bonjour, cet a.m. j’écoutais tranquillement RTL et voilà qu’un commentateur (sans doute subventionné), annonce que la fonte des glaciers et la résultante de l’augmentation du taux de C02 qui est devenu insupportable. Incroyable, mais vrai. Merci. Bien à vous

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  22. Reste toujours le même problème qui me rend toujours sceptique : comment 3,7 W/m2 d’énergie supplémentaire, en cas de doublement du taux de CO2 atmosphérique, peut avoir un quelconque impact majeur sur une atmosphère contenant déjà une énergie de 390 W/m2 ? Tant que les réchauffistes ne répondent pas à cette question simple, les conférences sur être dénialiste ou être croyant ou non n’ont aucun intérêt pour moi.

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    • Pour une telle question, il y a une réponse toute simple : 3,7 W/m2 c’est 1° d’énergie en plus. Rajoutez 1° à 290 Kelvin et vous aurez une augmentation de près de 3°. Mais le problème n’est pas là, il se trouve dans la balance énergétique de la terre. Le déséquilibre énergétique ne serait que de 0,6 W/m2…
      Bien à vous.

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  23. Fastoche la physique radiative.
    On rajoute 1% à l’irradiance d’une surface et hop ! ca correspond à de « l’énergie en plus » dans l’air qui est tout autour, et en plus c’est proportionnel !
    Le fait que ça ne soit pas les mêmes unités n’a aucune importance, c’est de la physique du climat donc on a le droit de prendre des distances avec la réalité et les calculs.

    Je me demande pourquoi on s’embête avec Stefan-Boltzmann, ses puissances quatrièmes de la température et je ne parle même pas de Navier-Stokes et sa saloperie d’équation non linéaire…

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    • Bonjour,
      Ce machin nommé Climate Action Against Disinformation est chapeauté par l’Institute for Strategic Dialogue, une branche véreuse supplémentaire des Amis de la Terre. (https://www.isdglobal.org/disinformation/climate-disinformation/)
      Climate Action Against Disinformation est financé par un mort nommé : Arthur George Weidenfeld, baron Weidenfeld de Chelsea, né le 13 septembre 1919 à Vienne en Autriche et mort le 20 janvier 2016 à Londres, est un éditeur, politicien, philanthrope et chroniqueur de presse britannique. Ses médailles sans doute donnée pour services rendus sont la Médaille Charlemagne pour les médias européens (Oups!!! Pour les faire taire sans doute) et il est Chevalier de la légion d’honneur. Il a eu les équivalents en Allemagne et en Angleterre. Un vrai scandale !
      CAAD est encore une nébuleuse de l’escrologie mondialiste sans aucun doute misanthrope. Elle prétend être financée par 50 autres associations.
      Voici ce que nous trouvons sur le site CAN.
      Conscious Advertising Network est une « coalition internationale » basée au Royaume-Uni de plus de 150 annonceurs, agences, fournisseurs de technologie et groupes de la société civile. Des voyous ? Sans doute !
      Nous *brisons* le lien économique entre la publicité et le contenu préjudiciable qui divise les communautés, exclut les voix diverses, exploite les enfants et sape le consensus scientifique.
      En clair il veulent la peau des climato-réalistes, ils ont les moyens car c’est l’état profond des mondialistes qui le finance, autrement dit les milliardaires de l’Occident Global !
      Saper un consensus qui n’existe pas ! Ils n’ont pas peur du ridicule !

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  24. Ping : Jean Jouzel à Janzé | Mythes, Mancies & Mathématiques

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