par Rémy Prud’homme.
Le discours macronien sur les retraites repose sur deux piliers, deux « éléments de réponse » comme ils disent, présentés comme irréfutables. Tout d’abord : l ’âge de la retraite est bien plus élevé ailleurs qu’en France, il nous faut donc nécessairement augmenter le nôtre. Une minute de réflexion suggère pourtant que l’âge de la retraite dépend – et doit dépendre – du poids des retraités dans la population, et que ce poids varie d’un pays à un autre.
L’âge de la retraite est plus élevé en Allemagne et en Italie qu’en France, mais le poids des vieux (des plus de 65 ans) y est aussi plus grand. Ensuite : puisque le ratio retraités sur actifs augmente inexorablement en France, il n’y a pour rétablir l’équilibre d’un système par répartition, que trois solutions : diminuer les retraites, augmenter les cotisations, ou travailler plus longtemps. Nous, qui voulons votre bien, avons décidé de ne pas diminuer vos retraites ni d’augmenter vos cotisations ; il n’y a donc qu’une solution : vous faire travailler plus longtemps. C’est mathématique. Si vous ne comprenez pas cela, c’est que vous êtes un imbécile borné ou/et un opposant malhonnête. Circulez, il n’y a rien à voir.
Cette argumentation péremptoire est malheureusement fausse. Il y a au moins trois autres solutions.
La première est évidemment d’augmenter l’immigration. Les immigrés qui viennent en France sont très majoritairement des actifs, pas des retraités. L’immigration contribue donc à modifier en faveur des actifs le fameux ratio retraités sur actifs, et à régler au moins partiellement le problème posé par la démographie de la France. Bien entendu, l’augmentation de l’immigration n’est pas sans poser d’autres problèmes, au moins aussi sérieux.
La deuxième est l’augmentation de la productivité, c’est-à-dire de la production par actif. L’augmentation de la production de la France résulte de l’augmentation du nombre d’actifs et aussi de l’augmentation de la productivité. Travailler mieux (au sens de : avec une productivité plus élevée) est pour la production exactement la même chose que travailler plus. On a honte d’écrire cette banalité, mais on ne le fait quequ’elle a été complètement passée sous silence dans le débat sur les retraites. L’argumentation macronienne postule – sans le dire, du reste – une productivité donnée et constante dans le temps. Cette solution « productivité » n’a rien d’original : depuis deux siècles en France (et ailleurs) l’amélioration de la condition humaine est venue de l’amélioration de la productivité du travail. Grâce à cette amélioration, on a travaillé de moins en moins, et cependant produit de plus en plus. En principe, Il y a donc une augmentation de la productivité qui permet de maintenir (voire d’augmenter) le niveau des retraites et en même temps de maintenir (voire de diminuer) le poids des cotisations, même dans un pays où le ratio retraités sur actifs évolue défavorablement.
Certes, l’augmentation de la productivité ne se décrète pas d’un claquement de doigts. Le fait est qu’elle tent actuellement à stagner en France. Les raisons en sont multiples, et mal connues : le recul de l’industrie, la multiplication des règlementations climatiques, l’effondrement du système éducatif, le principe de précaution, l’inefficacité des bureaucraties, la prolifération des contrôleurs, des inspecteurs et et des instructeurs (dans certains départements, il y a davantage de fonctionnaires du ministère de l’Agriculture que d’exploitations agricoles), la juridisation galopantes, etc., tout cela, et bien d’autres choses, freine l’innovation, l’investissement et la production, et donc la productivité. Raison de plus pour ne pas mettre sous le tapis, cette possibilité de solution au problème des retraite.
La troisième solution est l’introduction d’une dose de capitalisation dans le système des retraites. On peut discuter de l’ampleur de la dose, et des modalités de la capitalisation. Mais refuser de prononcer le mot même de capitalisation, pour écarter plus sûrement la chose, n’est pas très responsable.
Pourquoi le pouvoir macroniste refuse-t-il d’envisager ces solutions alternatives, de les mettre sur la table, d’en débattre, quitte à les écarter si elles apparaissent inutilisables ? Il est difficile de croire que ce déni s’explique par l’ignorance, tant ces solutions sont simples et évidentes. Ne faut-il pas plutôt penser que ce refus reflète chez nos dirigeants : un désir de combattre plutôt que de dialoguer, une volonté de passer en force ; une envie de vaincre et d’humilier ; une façon de s’affirmer comme chef ; un stratagème pour prouver ou établir une supériorité, une autorité, une virilité mal assises; en résumé, une tentative de dompter la France comme le cowboy dompte un cheval sauvage. Si tel était le cas, c’est raté. La solution choisie, présentée et imposée comme la seule, a été largement rejetée. Le cheval s’est cabré. Le célèbre aphorisme de la science : « on ne commande à la nature qu’en lui obéissant » vaut aussi pour la politique : on ne commande à la France qu’en lui obéissant.
La retraite par capitalisation est condamnée par la gauche, car la capitalisation, c’est mal et de plus inégalitaire. Car seuls ceux qui auront les moyens de mettre de côté pourront avoir plus que les autres.
Donc plutôt que de favoriser certaines catégories de personnes, il vaut mieux, comme on aime à le faire en France, niveler par le bas.
Ce qui est un mauvais calcul, car les retraités ayant plus d’argent consommeront plus et injecteront donc plus d’argent dans l’économie.
Il y a des exemples pourtant dans d’autres pays, comme la Suisse, où il y a une part de répartition et une part de capitalisation.
Mais comme tout exemple qui ne va pas dans le sens voulu, on préfère l’ignorer.
Un grand classique de la politique.
De plus, on agite également le spectre de la peur (encore une fois, ça devient un tic!)), en disant qu’il y a un risque, en misant sur un fonds de pension, que celui-ci fasse faillite et que les capitaux engagés soient perdus. Il y a eu un précédent au moins en France, ça suffit donc pour agiter cette carte.
En gros, c’est plus idéologique qu’autre chose.
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Capitalisation présentée comme « le Mal » (avec une majuscule, bien sûr) alors que… les fonctionnaires bénéficient d’un régime complémentaire par capitalisation, qui se paierait en prime le luxe de très bien fonctionner.
Mais il est vrai que les syndicats pourraient plus difficilement taper sur les grands méchants actionnaires si toute la population devait adhérer (en connaissance de cause) à des fonds de pension français…
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En quoi la capitalisation serait une solution? Les inactifs sont toujours pris (plus ou moins bien) en charge par les actifs du moment. Amettons qu’une dose de capitalisation soit obligatoire, pendant sa mise en place il y aura plus d’acheteurs de produit d’épargne que de vendeurs:les cours augmentent.puis viendra le moment où les actifs prendrons leur retraite, il y aura plus de vendeur,les cours baisse!
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pas le meilleur Rémy. Le problème majeur des retraites en France réside dans la toise unique pour toutes les populations , alors qu’il y a des différences considérables entre elles. La retraite est devenue un droit à une vie de rentier. La durée de vie à la retraite mériterait peut être d’être un critère clé ? 13 ans de différences d’espérance de vie entre ouvriers et cadres. Et avant l’accélération de la croissance de la productivité ya peut être des pistes en augmentant le taux d’emploi de la population en age de travailler, très bas en France = 5 millions de disponibles .
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Bonjour,
Voilà une analyse rationnelle, claire et argumentée, en particulier en ce qui concerne la stagnation de la productivité qui est, en effet, un vrai problème.
Alors pourquoi se livrer en conclusion à des élucubrations relevant de la psychologie de comptoir (y en a-t-il une autre?) sur les motivations supposées du pouvoir.
A mon sens, il vaudrait mieux s’en tenir au climat, on ne peut pas être compétent sur tout.
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« » » » » » » » » » » » » » » » »Le discours macronien sur les retraites repose sur deux piliers, « » » » »
1: faire chier les Français
2: Payer moins de retraites en faisant travailler les gens plus longtemps , et remplir les caisses de l’état pour payer des fonctionnaires qui ne branlent rien et ne répondent même plus au téléphone quand vous les appellez
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Un peu lapidaire, cher fritz, mais pas faux non plus.
Je considère qu’il faut une réforme des retraites, mais ma confiance dans la macronie pour en concevoir une est nulle.
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Bonjour, c’est clair, plus aucune confiance en cette Macronie. Cela a commencé avec le mauvais coup de E. Philippe 1 er et son absurde 80 km/h, qui a mis le pays sans dessus dessous pendant 18 mois. Episode stoppé grâce au Macronovirus, dont nous retenons les explications alambiquées à mourir de rire, sur l’usage d’un masque par Sibeth Ndiaye. Merci
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Voilà le risque de telles communications: commentaires lapidaires, infantiles, « café du commerce »; Ah, Macron, il est méchant, y fait rien qu’à nous embêter et pis, y prend tout notre argent! Et pis, les hommes politiques, c’est tous des pourris, et pis les journalistes aussi, et pis les fonctionnaires!
Comment voulez-vous qu’on nous prenne au sérieux?
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JE VOIS QUE VOUS EN FAITE PARTIE
Selon le culte Koshin, les trois singes pourraient signifier « ne pas vouloir voir ce qui pourrait poser problème, ne rien vouloir dire de ce qu’on sait pour ne pas prendre de risque et ne pas vouloir entendre pour pouvoir faire comme si on ne savait pas »
https://la-maison-de-bouddha.fr/blogs/blog-bouddha/quelle-est-la-signification-des-3-singes-de-la-sagesse
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Merci pour le lien, mais j’ai une autre interprétation des 3 singes (de la sagesse, n’est ce pas?): Prendre avec prudence ce qu’on entend, ne pas croire tout ce qu’on voit et ne pas parler à tort et à travers.
A part ça, je vois pas de quoi je fait partie, mais c’est sans importance.
Mes amitiés à votre belle province.
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Le GROS problème du système de retraite français, c’est l’absence totale de capitalisation.
Dans les années 90 quand la droite a commencé à essayer de rééquilibrer le système (balladur 93 et projet juppé 95) gravement mis à mal par Mitterrand, on parlait déjà de ce problème, il est regrettable que rien n’ait été initié à cette époque pour instaurer une dose de capitalisation.
Toutes les réformes qui se sont succédées depuis pour allonger un peu plus à chaque fois la durée de cotisation et retarder l’âge de départ en retraite, ne permettent que de retarder le moment où il faudra réformer en profondeur le système.
Un bon système de retraite est basé sur la capitalisation. Les cotisations investies via des fonds de pension dans le capital des entreprises (c’est à dire dans l’économie) fructifient avec la croissance économique mondiale et permettent de procurer des pensions beaucoup moins dépendantes de la démographie que celles d’un système par répartition. Une dose de répartition (30% environ) reste néanmoins utile pour limiter l’effet néfaste de l’inflation quand elle se fait sentir.
Mais en France, capitalisation, fonds de pension, actionnaires, sont des gros mots, du coup les bénéfices de nos entreprises profitent très majoritairement aux retraités des pays ayant un système de retraites par capitalisation, puisque leurs fonds de pension sont très présents dans le capital de nos entreprises.
La France est foutue.
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« Capital » est un gros mot en France.
Et comme l’inculture économique et scientifique est un sport national chez nos élus, nos journalistes et nos intellectuels, notre note a été dégradée par Fitch.
Un scénario à la grecque nous pend au nez.
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C’est atrocement cynique, mais ça me fait rire tout de même 🙂

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Coucou,
Pour les « figaristes » qui bêlent systematiquement Capitalisme capitalisme privatisation etc etc
« Le système de retraite américain se divise en quatre éléments principaux (Béland, 2009) :
4
le régime fédéral d’assurance vieillesse ;
le SSI (Supplemental Security Income) fédéral, qui est un « revenu garanti supplémentaire » d’aide sociale pour les invalides et les personnes âgées les plus pauvres ;
les régimes d’entreprise à prestations définies et à cotisations définies ;
l’épargne retraite individuelle. »
Voila.
Après on peut faire semblant de ne pas comprendre pourquoi les gens qui gagnent le smic ou un peu plus ne peuvent pas avoir des comptes de placement dans les banques …
La paupérisation du peuple est une façon de le faire avancer ou produire, un peu comme l’âne avec la carotte .
Je n’ai pas de solution, mais faire travailler plus longtemps des gens qui sont cassé , je trouve çà injuste. C’est tout. je crois que cela se joue à la redistribution de quelque % de pib, alors pourquoi ce tintouin ?
Alors que le maboule de russie nous entraine dans une guerre de 30 ans, le pouvoir décide de fragmenter le pays. Drôle de décision.
Bonne journée
STéphane
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@ andqui,
apparemment vous êtes sourd , du moins vous entendez mal ou simplement ce que vous voulez, vous êtes aveugle ou vous ne voyez que ce que vous voulez, et puis vous êtes muet et heureusement que vous savez encore taper sur un clavier ; d’ailleurs après votre message est apparu le lien suivant
Liste des EHPAD
Obtenez les tarifs en EHPAD partout en France
https://www.les-maisons-de-retraite.com/EHPAD-.html?&campaignid=17059528734&adgroupid=&network=x&keyword=&placement=&adposition=&device=c&matchtype=&AdID=&gclid=EAIaIQobChMIxa_7hYXZ_gIVDWzTCh1bGQw-EAEYASAAEgLL3PD_BwE
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Cum Tres Simiae in Iaponiâ signifcent praeceptum mala negiigendi , in
mundo ociidentaii e contrario pro symbolo habentur vituperationis
istorum hominum, qui ignaviae aut iuiriiupidinis causâ simulant se
aiiquod maium ignorare . Apud nos hae simiae monent homines, ne
deiicta , quae vident feri , taiiturnitate praetermitant, ut victimae
serventur, deiictores puniantur ideoque soiietas fat meiior.
Puto Fritz ista verba non intellecturum esse …
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Red Elsässich met mir wen du verstande wet sin
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« » » » » » »Je ne pense pas que Fritz comprendra ces mots.. » » » » » » » » » »
Je n’ai même pas compris la traduction
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J’apprécie, vous avez l’âme délicate.
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Bonjour, afin d’être complet, il manque le taux de prélèvement dédié à l’assurance retraite, qui a priori, est le plus élevé d’Europe. Toutes choses égales par ailleurs, les médias subventionnés et aux ordres, omettent d’énoncer ce paramètre. La comparaison systématique avec nos voisins européens, et ce, dans tous les domaines, n’inspirent pas ces mêmes mérdias à comparer les vitesses sur routes nationales de 100 km/h en Allemagne et de 96 km/h en Angleterre, face à nos désormais médiocres 80 km/h de la France Macronienne. N’évoquons pas et surtout pas nos malus à 50 000 € ! Ces remarques sont indépendantes du bien fondé ou non de la réforme, sachant que pour décider, il convient en premier lieu de connaître les vrais chiffres, ça c’est une autre histoire. Merci
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La capitalisation : il faudrait donc et payer pour les retraités actuels (comme le veut le système actuel) et en plus payer pour soit ! On voit donc, dès qu’on réfléchit un tant soit peu, que c’est stupide. Ce serait aberrant comme système sans compter les risques que l’on connait en cas d’un système défaillant (comme on l’a vu x fois aux US). Les quelques 10 milliards qui manqueraient dans un futur proche au système des retraites (si la modélisation est bien faite…) est facilement récupérable si on arrête de donner du pognon à l’Europe (chaque année la France perd 13 milliards d’euros entre ce qu’elle donne à l’Europe et ce que l’Europe lui reverse). Macron a non seulement fait la retraite à 64 ans que lui-même trouvait stupide il y a 5 ans mais pire il a rajouté une annuité. Autrement dit pour partir à 64 ans avec une retraite pleine en ayant travaillé 43 ans sans interruption, il faut avoir commencé à 21 ans et sans aucun arrêt de cotisation. La question que personne ne pose c’est : combien de personnes en France arrive à réunir ces conditions ? D’après moi pas grand monde. Et donc les gens vont devoir travailler plus longtemps que les 64 ans ou bien partir avec une retraite incomplète et dans quelques années on nous dira : « vous voyez les gens partent en majorité à 67 ans donc faisons de cet âge l’âge légal de départ à la retraite ». On voit l’arnaque venir. Macron est non seulement un mauvais gestionnaire (« quoi qu’il VOUS en coûte ») mais en plus il ne cherche pas à améliorer ce qui existe. Nous voilà revenu à avant 1981. Où est le progrès social ?
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Opposer la Répartition en général et la Capitalisation en général ne permet pas d’imaginer des améliorations pour les retraites de base en France. Ce qui est clair est que la France, en déficit de partout, c’est à dire sans capital ne peut pas facilement passer de la répartition à la capitalisation : il faudrait emprunter 2 à 3 PIB pour servir les retraites dues tout en investissant pour les retraites futures. Etant donné l’humeur des français, cela serait de la capitalisation collective et pas individuelle, où chacun se débrouille tout seul face aux commerciaux des assureurs..
L’anomalie de la réforme 2023 et de continuer à cumuler durée de cotisations et age, alors que certains ont commencé à travailler à 16 ans et d’autres largement après 25 . Et de ne pas prendre en compte que le français moyen voit la retraite comme une vie de rentier : la durée de celle-ci devrait être prise en compte alors que les épérances de vie en bonne santé et autonome varient beaucoup entre métiers et classes sociales . Les Assureurs savent sur avis médical évaluer cette espérance de vie. Mettons les en concurrence pour servir une rente qui dépend de la durée de vie annoncée pour laquelle la société paiera l’assureur élu la quantité de versements calculés , l’assureur prentant à sa charge les durées plus longues grâce aux durées plus courtes. . Bien sur , les rentiers de ce type choisissant une mutuelle pas au courant du deal … Ce dispositif permettrait à chacun de partir quand il veut avec la retraite qu’on lui calcule sur son espérance de vie à lui.
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Je n’ai rien compris. ça sent l’arnaque aussi.
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J’ai l’impression que le problème est bien plus vaste que celui des retraites. Nos sociétés modernes fonctionnent avec une faible partie de la population qui pourrait parfaitement mieux vivre si l’autre partie de population disparaissait brutalement. Pour avoir la paix sociale (ou au moins l’absence d’une révolution sanglante), les états font en sorte de faire un maximum de redistribution vers les catégories ne servant à rien mais ayant un pouvoir de nuisance. Et il n’y a pas pour cela que les retraites et allocations diverses. Une économie dans laquelle le secteur vraiment productif (notamment l’industrie) est toujours plus faible et les emplois de complaisance toujours plus nombreux est une tentative de repousser l’inéluctable.
Que se passerait il si les véritables élites productives (pas les élites prédatrices) décidaient un jour d’émigrer simultanément vers un pays ayant une autre philosophie et d’abandonner à leur sort ceux qui n’apportent rien ?
Les techniques modernes permettent un accroissement considérable de la productivité. Si globalement celle-ci n’augmente pas, c’est que le nombre de parasites consomme cette augmentation. Que va t’il se passer maintenant avec le développement exponentiel (là j’utilise cet adjectif dans son sens réel et non à la façon de ceux qui ignorent ce qu’est une exponentielle) du numérique et de la robotique ? Ceux qui ne maitrisent pas ces outils ont ils un avenir ?
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Responsabilité collective : bcp d’acteurs ne veulent pas de concurrence et s’organisent pour que leurs affaires ne soient pas trop challengées par les sans job. C’est Bergeron de FO qui a convaincu dans les années 70 qu’il fallait mettre les personnes en excédent en jachère avec 1 an d’indemnités chômage à 90 % du salaire. Bcp est fait en France pour ne pas faciliter la création d’emplois pour accueillir les jeunes arrivant sur le marché du travail. Les entreprises font leur tri en éjectant les moins « vaillants ». Mais le problème est dans notre incapacité collective à créer des emplois pour les personnes en age et capacité de travailler…. Plusieurs millions si on compare les taux d’activité avec ceux de nos voisins proches où se font une bonne partie des délocalisations. Le problème est collectif..
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Coucou,
alors , la, c’est du lourd !
Vous pensez vraiment ce que vous écrivez ?
En fait çà doit être une plaisanterie, une ironie que je ne comprend pas.
une finesse dans l’analyse qui m’echappe .Sans doute. très certainement.
Bonen soirée
Stéphane
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Le ratio actifs / retraités n’est pas pertinent.C’est le ratio actif / inactif qui compte. Il faut prendre en compte les inaptes et les chômeurs. Si reculer l’âge de la retraite diminue bien le nombre de retraités, si cette mesure a pour effet d’augmenter le nombre d’inaptitudes ou de chômeurs, on transfert simplement le déficit du régime des retraites sur celui de l’assurance maladie et de l’Unédic.
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C’est pas la même caisse…
Pas comparable.
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Au moins pour l’assurance maladie, c’est le même organisme. Ce sont 2 branches de la Sécurité Sociale. L’Unedic a été crée en dehors de la sécurité sociale pour contrer l’influence de la CGT dans l’administration de la Sécurité Sociale. La plus grande partie des ressources des prestations sociales sont des cotisations sociales prélevés par un seul organisme, l’Union de Recouvrement des Cotisations de Sécurité Sociale et d’Allocations Familiales (URSSAF). Le résultat sur salaire net dépend du total des cotisations, pas de leur répartition.
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Tout à fait d’accord. Et même si ce ne sont pas les mêmes caisse, ça reste quand le même argent du même état et donc celui des français.
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Tous les commentateurs sont sympas. Chacun apporte des infos ou des hypothèses plausibles, mais, définitivement, ce forum est plus fort sur le climat et l’économie du climat et les fantasmes et croyances des alarmistes européens riches.. Lisez TELOS pour avoir de belles synthèses équilibrées sur le sujet des retraites et de l’emploi en France entre maintenant et 2070.. Par exemple https://www.telos-eu.com/fr/pourquoi-changer-les-hypotheses-du-cor.html https://www.telos-eu.com/fr/les-francais-ne-veulent-ils-plus-travailler.html https://www.telos-eu.com/fr/la-fin-du-travail-et-les-croyances-de-luxe.html
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L’emploi en 2070… encore des prédictions.
Je me rappelle de l’INSEE qui au début des années 90 prévoyait le plein emploi en 2000 si on augmentait l’immigration. Après coup, je me rends bien compte qu’ils étaient à côté de la plaque.
Les précédentes réformes des retraites devaient résoudre le pb des retraites… Ah Ah Ah !
J’observe surtout qu’on régresse.
Le politique (surtout de droite) n’a qu’une idée en tête : faire bosser les gens le plus possible et le plus longtemps possible. Pour réaliser cela il se cache derrière des prédictions de l’effondrement prochaine du système des retraites et sur l’augmentation de l’espérance de vie. On connait leurs ficelles. Pendant ce temps là les mêmes politiques s’en mettent plein les poches. On verra si Macron refuse sa retraite de président comme il l’avait annoncé en grande pompe dans tous les journaux il y a 3 ans.
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C’est mieux de prélever du fric sur les gens qui bossent que de payer des retraités qui vivront deux ans de moins
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Les syndicalistes et les artistes donnent leur avis sur le temps qu’il fait.
Les « spécialistes » du temps qu’il fait peuvent donner leur avis sur le temps de travail, non ?
Ben oui, nous sommes ici un panel d’experts nous aussi, spécialistes du temps qu’il fait ou qu’il a fait.
On devrait siéger au Conseil National de la Transition Ecologique au même titre que le fait l’association « Surfrider Foundation Europe », la « Ligue de Protection des Oiseaux » ou la « Caisse des Dépôts et Consignations »…
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