EXCLU : un climategate français a commencé !

On se souvient de la « suspension » de la publication de l’article de Pascal Richet, celui-ci ayant eu l’outrecuidance de s’opposer au carbocentrisme régnant.
Les climatologues qui ont fait censurer cet article ont peut-être cru qu’une fois exercées quelques pressions aux bons endroits, tout rentrerait dans l’ordre sans laisser de traces. Eh bien c’est raté, car Pascal Richet n’est pas homme à se laisser marcher sur les pieds ! La contre-attaque qu’il vient de lancer, visiblement mûrie, a donc tout pour inquiéter nos chers adversaires.

Pascal Richet a constitué un rapport complet de 34 pages serrées, qu’il m’a transmis pour diffusion de son contenu. Ce rapport détaille les dessous de la censure exercée par l’éditeur de l’article, Copernicus, suite aux pressions de climatologues en vue. À sa lecture, ces derniers apparaissent comme constituant un véritable cartel de recherche, selon l’expression d’un remarquable article d’Henry Bauer récemment repris par Judith Curry. Voici le résumé introductif du document :

Compte tenu de l’absence de toute fraude ou inconduite, la réévaluation a posteriori de mon article de HGSS [History of Geo and Space Sciences] a été complètement injustifiée. Sa censure a ensuite clairement violé non seulement les règles immémoriales du débat scientifique, mais aussi les obligations fixées par Copernicus Publications eux-mêmes pour les éditeurs scientifiques et les rapporteurs d’études soumises pour publication. Contrairement aux engagements de Copernicus, la réévaluation a en outre été inéquitable, partiale et opaque et n’a par ailleurs pas respecté la nature contradictoire de toute procédure visant à résoudre des désaccords entre parties. Selon les obligations imposées par Copernicus lui-même, l’article doit être republié sans délai. Les rapporteurs seront alors libres de soumettre leurs commentaires auxquels je répondrai aussitôt que leur anonymat aura été levé.

Très bien écrit, le rapport détaille la position générale de l’article original, tout en ayant soin de ne pas entrer dans une discussion sur la validité des arguments scientifiques qui y sont présentés. L’objectif, en effet, est ailleurs : il s’agit de dénoncer la cancel culture climatique qui a sévi. Bonus : le rapport contient aussi quelques mails croustillants rédigés par les adversaires de Pascal Richet. Leur style n’est pas sans rappeler celle des courriers divulgués lors du fameux Climategate de 2009. Chassez le naturel, il revient au galop…

Je détaillerai dans les prochains jours les aspects les plus saillants de ce rapport, mais souhaite insister sur le point essentiel : cette affaire ne concerne pas le contenu à proprement parler de l’article de Pascal Richet, il n’y a donc pas besoin d’être climato-réaliste pour s’indigner de ce qui s’est passé. L’enjeu est bien plus important, il porte sur le sens même qu’on donne à l’entreprise scientifique en général. Pas plus que quiconque les climatologues ne sont des scientifiques assermentés dont les lettres de cachet pourraient effacer les points de vue divergents.

La lutte qui commence n’est donc pas « pour le climato-réalisme », mais en défense d’une certaine idée de la science, selon laquelle les controverses franches et ouvertes devront toujours avoir le dessus sur les consensus Potemkine.

36 réflexions au sujet de « EXCLU : un climategate français a commencé ! »

  1. Le consensus est par nature politique et non pas scientifique. Le consensus politique permet de prendre des mesures politiques immédiates et définitives.

    Lorsqu’on parle de consensus scientifique, celui-ci est toujours un état provisoire qui reste soumis à la critique et n’exclus en rien les théories divergentes. Au contraire, lorsqu’il y a consensus, la controverse est d’autant plus indispensable pour que le débat ne reste pas clos. En sciences clore un débat est une hérésie. Cela d’autant plus quand la théorie est récente, prétend répondre à un problème complexe fait de beaucoup d’incertitude et, a fortiori, lors que la discipline scientifique est jeune.

    Le besoin des réchauffistes de toujours se référer à un consensus ne fait que démontrer la fragilité de la théorie réchauffiste ou plutôt de la prophétie du réchauffement climatique anthropique apocalyptique et désormais inéluctable.

    Cette fragilité est même extrême vu que cette théorie prétend apporter une réponse (au surplus, très simple, plus de CO2=plus la t°est haute) à un problème particulièrement complexe (dont, au surplus, on ne connait même pas tous les paramètres) alors que la discipline climatique (peut-on même parler de science du climat ?) est extrêmement jeune et que la dite théorie n’a pas encore été exposée au recul du temps et donc même pas à la confrontation des prévisions avec la réalité des faits.

    En science, l’hérésie n’est jamais chez les septiques mais, bien chez ceux qui ont des certitudes (et qui refuse tout scepticisme).

    Une discipline qui accepte de frayer avec la politique perd toute légitimité à pouvoir se prétendre scientifique. Le GIEC est un Groupement Intergouvernemental d’Etude du Climat. Il s’agit donc bien d’une organisation politique et donc en rien scientifique (d’ailleurs très peu de scientifiques et a fortiori de climatologues y sont présents). Le rapport du GIEC est une compilation d’études dans des domaines les plus variés en faire une synthèse est une prétention qui ne peut que faire injure à toute prétention sensée. En faire une modélisation est encore plus irréaliste. Hors, seul est pris en compte par les médiats mainstream et les politiciens, le rapport de synthèse à l’intention du grand publique, du rapport de synthèse dit scientifique, de l’énorme (et pourtant incomplète, différentes disciplines étant négligées) compilation d’études de disciplines très variées et de qualités toutes aussi variées avec une pondération entre le poids relatif de chaque phénomène et sous phénomène se faisant sur base de critères obscures.

    Alors oui courage à tout ceux qui résistent contre la doxa climatique (même si parmi- eux existent aussi des fanfarons qui font tord à cette résistance).

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  2. Je suis content de la teneur de cet article car il met clairement les choses sur la table : il ne s’agit pas de science mais de politique.
    J’espère que cela ouvrira plus grand les yeux de mes amis climato-réalistes qui s’échinent à aller sur le terrain imposer par nos adversaires.
    Seules les attaques sur leurs erreurs, leurs mensonges (simples ou par omission) MAIS surtout sur leurs ACTIVISME qui doit être dénoncé comme une perversion de la science, sont les bons moyens de leur faire du mal.
    Rien que sur leurs prédictions faites depuis les années 90, il y a de quoi les ridiculiser en boucle.

    Autre point que j’analyse depuis le mouvement des GJ : la déconnexion de plus en plus flagrante entre la classe politico-médiatique et le peuple (ici, classe populaire et moyenne).
    La première est devenue d’une intolérance de plus en plus agissante (woke, végan, mouvements soi-disant féministes et anti-racistes) : cela explique le succès des populistes.
    La (ma) question est : comment s’adresser à la seconde s’en être assimiler aux mouvements populistes qui sont d’abord le résultat d’une réaction face aux premiers.

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    • Bonjour, « Comment s’adresser à la classe populaire ? ». On pourrait parfois avoir l’impression que tout a été essayé, bouquins, débats, films, blogs (comme ici), vidéos, fiches, sites, réseaux sociaux, etc…
      Au stade où on en est, et où on se sent si impuissant, cantonné dans le rôle des méchants pourfendeurs de planète, mon avis est que la création d’un parti « multi-parti » viendrait à point nommé pour dénoncer cette théorie pseudo-scientifique fumeuse, devant ladite « classe populaire » à chaque élection, et lister tous les arguments de droite ET de gauche qui justifient de s’en méfier et de ré-ouvrir le débat. Ce parti serait l’équivalent d’un mouvement comme les chasseurs créé dans le seul but de se faire entendre. Mais je pense que ce serait une grosse erreur de ne pas se revendiquer clairement « multi-parti ». À défaut, nous serions étiquetés rapidement, et nous sombrerions dans un clivage climatique stérile, inefficace, et contre-productif style républicain/démocrate des US, alors que l’universalité de la cause doit au contraire être mise en avant et servir d’étendard, permettant de recruter de tous les bords politiques.
      Un exemple d’argument parmi des dizaines, auquel je pense est celui des énergies fossiles indispensables au développement pour éviter des millions de morts d’enfants, argument cité par C.Gérondeau sur CNEWS. C’est un argument humaniste audible par l’électorat de gauche. Un autre est celui de la taxe carbone, impôt régressif, etc.
      Les arguments à droite sont légions évidemment: sacrifice de l’industrie automobile au profit des V.E., normes environnementales excessives tuant la compétitivité, développement ralenti, etc.
      Amicalement Dominique

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      • Je pense aussi qu’il manque un mouvement de gauche, visible sur l’échiquier politique, qui soit clairement climato-réaliste. Car l’extrême droite est la seule à aborder le sujet, ce qui facilite l’amalgame.
        Je n’attends plus qu’un candidat climato-réaliste, accompagné d’un programme qui chercherait à recréer de l’emploi et à mieux répartir les richesses, pour ne pas voter blanc à la prochaine présidentielle.
        Que l’industrie automobile innove plutôt sur des thermiques légères et à faible consommation (un ex-ingénieur en mécanique me disait il y a peu que nous sommes aujourd’hui en mesure de fabriquer des véhicules légers qui consommeraient entre 3 et 4 litres au cent).
        Très peu d’électronique, lourde, gourmande en matériaux, plus chère au constructeur et plus chère pour l’automobiliste qui n’a plus accès au coeur de sa voiture, and last but not least : susceptible de créer des pannes ou des distractions mortelles.

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  3. Cela me rappelle, à un degré différent, la question posée par Camille Veyres suite à l’exposé de notre « ami » François-Marie Bréon sur le « changement climatique, suite du 6° rapport du GIEC »;
    (au passage le titre d’une de ses slides « faut-il lutter contre le changement climatique », m’a semblé le degré zéro de la science, moi qui ne suis pas scientifique, mais passons)
    Camille a posé la question de l’augmentation du CO2 atmosphérique due majoritairement au dégazage de la ZIT (si j’ai bien compris).
    La « réponse » de FMB a été plus que claire (?) : « Je ne souhaite pas en débattre ici »;
    Bon, bénéfice du doute la salle devait être libérée bientôt, mais on sentait comme une volonté de s’arrêter au « consensus scientifique », expression utilisée plusieurs fois dans son exposé, slides et commentaires oraux.
    Et je rajoute une pique de sa part , à nous destinée : « les climato sceptiques, ou climato réalistes, comme ils aiment à se définir »… pas gentil le monsieur !

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  4. Bravo. On croise les doigts pour que cette affaire puisse faire assez de bruit de manière à sortir de l’Omerta et eclairer les manipulations qui frappe la science.C’est pas gagné ! L’asphyxie des contradicteurs , leur decredibilisation est toujours à l’ordre du jour.
    Il est en effet bienvenu de nous intéresser qu’aux principes de la science et de la liberté d’expression en général sans s’enfoncer dans les arguties climatiques

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  5. +×++× La lutte qui commence n’est donc pas « pour le climato-réalisme » ++++× Ah bon, et bien ça c’est fait.
    Richet en affirmant que le CO2 suit l’augmentation de T° et non pas l’inverse, nie tout simplement l’effet de serre, et est donc climatosceptique. Pour ce qui est du « réalisme », je ne sais toujours pas ce que ça veut dire exactement. Si c’est d’affirmer que l’on pourra toujours s’adapter et faire face aux conséquences du réchauffement, c’est plutot hasardeux. Jusqu’où ? Jusqu’à quand ? Avec quels dégâts ? Quelles victimes ? Vous pouvez garantir à vos enfants et petits enfants qu’ils auront une même qualité de vie que vous ?

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    • Commencez par faire le bilan carbone de tous les messages haineux que vous mettez sur ce site, faites recycler votre téléphone et partez vivre à poil dans la forêt, nourrissez vous de feuille mais rien d’animal et je commencerais à prendre votre délire climatique au sérieux, ou plutôt ne changez rien, continuez à vivre avec l’aide de l’informatique, ça me fait vendre des clim bourré de GES bien plus puissant que le co2 (les mêmes GES que l’on utilise dans les pompes à chaleur qui sont pour vous vertueuses) pour refroidir les datas center qui fait fonctionner votre téléphone connecté.

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      • Si vous voulez dire le monde postmoderne vers lequel nous allons à grands pas, écologie dogmatique, « wokisme », délitement de la science et toute cette folie, je suis d’accord. J’ai 72 ans, je serais mort quand l’avènement du pire aura lieu, mais ma fille et ma petite fille vont en baver.

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    • Avec le CO2 quasi saturé dès 0.01 %, faut-il encore parler d’effet de serre après cette valeur ?
      Il s’agit bien de science et pas seulement de politique : la science se doit d’accepter la controverse et que les réponses à chaque argument soit apportées en toute transparence.

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    • Bonjour Zimba, nous avons tous cette même préoccupation, même si les avis diverges sur la façon d’y arriver. Une chose est certaine, ce n’est pas en mettant les verts au pouvoir que l’on assurera à nos descendant un avenir au moins identique au notre, puisqu’ils proposent l’inverse. Si le débat essentiel est, « il n’y a pas assez de C02, ou il y a trop de C02 », alors le débat n’a même pas lieu d’être. Je fais confiance à la science pour en ajouter ou en enlever, d’ailleurs des brevets sont déjà déposés sur des machines de captation de C02, par les mêmes qui prêchent la chasse au C02. Tant qu’à faire, si cela peut rapporter un peu aux investisseurs de Sainte Greta .Cette chasse au C02 est une idéologie portée par les collapsologues. Si la question est, combien d’habitant peut soutenir la terre, elle peut être posée, sans complexe. Mais il ne faut pas détourner la question en passant par le contrôle de la génération de C02 d’origine anthropique. Merci. Bien à vous. JR

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      • Les procédés de captation du CO2 sont intéressants pour le futur sans pétrole. Le CO2 capté servira avec de l’hydrogène à fabriquer des carburants synthétiques. L’énergie nécessaire pour ce processus sera bien entendu nucléaire.

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      • Bonjour Michel, certes, nous aimerions ne plus faire une fixette sur le C02. Mais tout le mécanisme ou le machiavélisme si vous préférez, de cette affaire du siècle (casse du siècle) repose sur ces 0,04 %. Un banquier qui aurait le sens de la formule annoncerait « j’aimais dans l’histoire de l’humanité un aussi petit taux, n’a rapporté autant ». Si le C02 n’est plus l’objet d’attaque incessante, d’idéologie, d’ostracisme, de taxes, d’impôts, de malus, de super malus, de malus au poids, de banque mondiale du Carbone, de renchérissement des énergies, de perte de liberté, de perte de mobilité, de destruction en règle de notre industrie, de notre industrie automobile, de subventions monstrueuses dans des moulins à vents, de perte de souveraineté énergétique, d’escroquerie en tous genres et j’en passe, alors la vie redevient merveilleuse. Le Giec serait au chômage, il est toujours difficile de fermer une institution. Merci. Bien à vous. JR

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    • Vous pourrez garantir à nos enfants et petits enfants qu’ils auront la même santé physique et mentale après une autre campagne (idéologique egalement) qui les oblige à être vaccinés ? Il faut mettre sur la table tous les sujets qui menacent l’humanité, pas que celui ci

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    • Quelle est votre proposition ? On bannit de toutes les revues scientifiques les personnes dont les recherches pourraient mettre en cause le dogme du CO2 et du réchauffement anthropique ? Avec une telle mesure, c’est sûr qu’on pourra claironner que « 100% des études sur le climat valident le CO2 comme source unique du réchauffement actuel etc. », mais ce n’est pas sûr que ça va faire beaucoup avancer la Science, ni même la connaissance sur ces sujets.
      Quant à mes enfants, neveux et nièces je peux leur garantir une chose : si les délires de Greta – ou simplement des écolos politiques – sont repris tels quels, ils ont intérêt à apprendre à cultiver leur petit jardin et à élever quelques animaux, comme le faisaient mes grands parents en leur temps. Et à revenir vers l’espérance de vie et le niveau de confort de l’époque (pour info, +15 ans d’espérance de vie entre 1950 et 2019, division par 10 du taux de mortalité infantile sur la période – chiffres INSEE. Voilà pour les « méfaits » du monde industriel dans lequel nous vivons).

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    • Bonjour Zimba,
      On ne peut nier que le réel. L’effet de serre est observé… dans une serre !!
      Mais n’est que théorisé dans la circulation générale de l’atmosphère.
      D’ailleurs, est-ce la première fois qu’un Nobel de chimie est attribué à une théorie non démontrée ? Questionnement au premier degré, je n’ai pas le début d’une réponse ou d’un exemple à citer.
      Par ailleurs, l’existence est hasardeuse. Aucun être ne peut se prémunir de tout. Même les dinosaures qui ont peuplé la Terre plusieurs centaines de millions d’années.
      Je ne souhaite pas vous pousser vers une introspection forcée, je vous retourne simplement les questions que vous posez :
      Pouvez-vous garantir à vos enfants et petits-enfants qu’ils auront une meilleure qualité de vie ?
      Pouvez-vous prévoir le nombre de victimes que les prochains aléas naturels causeront aux générations futures?
      Quels seront les dégâts ?

      Seuls devins ou prophètes peuvent répondre à ces questions. De tout temps, en tout lieu.

      Ce qui m’amène à d’autres interrogations dont vous connaissez peut-être les réponses : à qui adressez-vous ces questions ? Qui pensez-vous capable d’y répondre ?

      Si vous avez déjà fait ce cheminement intellectuel, sans œillères et à cru, vous savez qu’il s’agit de questions rhétoriques.

      Ce qui me fait jaillir du lobe temporal droit cette ultime batterie de questions :

      Êtes-vous dans l’attente de réponses complètes et proches du réel, qui savent exprimer l’impuissance de tout être humain à être omniscient ?
      Dans ce cas, ces interrogations restent à creuser et ne trouveront leurs réponses qu’une fois les évènements arrivés.

      Ou de pré-science ?
      Dans ce cas, vous êtes dans une recherche plus mystique que scientifique.
      Peut-être désirez-vous vivre dans un état théocratique ?

      Que de peurs et de velléités de contrôle vaines !

      Ou bien alors, vous connaissez l’inexistence de réponses capables à ce jour de prévoir le futur (car anticiper n’est pas prévoir, ni savoir) et il s’agit donc d’une figure de style pour asséner votre opinion à votre interlocuteur, tout en lui faisant porter la responsabilité d’avoir à rendre des comptes plus tard s’il n’aura pas été capable de répondre à ces questions.
      Procédé quelque peu retors, qui permet à celui qui pose ces questions vaines, d’exprimer la peur intrinsèque de sa finitude et d’expulser sa culpabilité sur un interlocuteur qui ose douter de sa capacité à être surpuissant.
      Et on peut aussi imaginer le cas de quelqu’un qui utilise ce procédé sciemment pour emporter l’opinion, soit pour appartenir à une cour, soit -raffinement suprême de la malhonnêteté intellectuelle – pour manipuler l’opinion et se retrouver entouré d’une cour.

      Bref, de même que seul le temps pourra répondre à vos questions, seul vous pouvez répondre à celles que je viens de vous poser.
      De plus, le temps et les espaces que chacun traverse sont susceptibles de faire évoluer à chaque instant questions et réponses internes.

      De plus, l’étude de l’histoire des catastrophes naturelles et de l’état actuel des systèmes de réponses humaines à ces dangers démontrent clairement qu’il est possible de limiter le nombre de morts, à force d’observations compilées (là-encore, le temps) et de concertations entre acteurs.

      Pardonnez-moi le ton professoral mais nullement condescendant.

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  6. Bonjour, cette situation est extrêmement inquiétante. S’agit-il d’un nouveau Climategate en perspective ? Pascal Richet, n’hésitez pas à faire appel à nous pour vous soutenir, diffuser, informer ou le cas échéant, porter plainte au cas ou vous n’obtiendriez la réhabilitation de votre publication. Cette démonstration nous ramène aux heures les plus sombres de notre histoire (ou l’on brulait les livres). Le mélange des genres, science/politique, n’augure pas un lendemain heureux pour la science, la recherche et les scientifiques eux mêmes. Sauf à revenir au temps ou le clergé décidait de tout et même que la terre devait rester plate. Le nouveau clergé ne se nommerait-il pas le Giec, Monsieur Jean Jouzel verrait ce retour en arrière d’un bon œil ! La censure, outils indémodable, serait t-elle l’arme des falsificateurs à cours d’arguments ? Pascal Richet tenez bon, courage à vous, vous avez tout notre soutien. Merci. Bien à vous. JR

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  7. « S’agit-il d’un nouveau Climategate en perspective ?  » demandez-vous ?
    Compte tenu de l’effet du Climategate original, on peut se demander ce que ça va changer…
    Les frasques de Mann, Hansen et Jones autour des bidouillages de températures n’ont jamais, au grand jamais, été évoqués dans les média francophones.
    Un véritable déni d’information.

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  8. Cher Dominique, sur le fond tu as raison, car nous sommes ouverts et surtout à la recherche de la vérité. Pour avoir été trompés par le passé en découvrant l’organigramme économico-funambulesque des WWF & Greenpeace, puis le fruit monstrueux de leur création, Sainte Greta. Mais là ou tu fais peut être fausse route, c’est que nous sommes avant tout des hommes libres, libre dans la réflexion, libre dans l’action, libre dans nos écrits, libre dans nos paroles et libre devant les urnes, nous n’avons de compte à rendre qu’à notre conscience. C’est loin d’être le cas de la masse des activistes que nous avons regardé agir depuis 40 ans, sans vraiment les contrer. Et ma conscience me dit, qu’après deux fléaux idéologiques, le communisme, puis le nazisme, le troisième est en préparation. Cependant, la contre réaction est désormais en marche (pas à 80 km/h) et des partis politiques ou des intervenants politiques s’emparent du sujet, car la réaction de nos concitoyens devient désormais épidermique (poussée d’Archimède), même pour les non-initiés. Au nom du C02, toutes les atrocités, les imbécilités et les ségrégations sont devenues permises. De ce que j’observe, dans différentes sphères non reliées entre elles, c’est une prise de conscience généralisée de cette supercherie au non du « vert » et de la chasse au fameux C02, ceci répété en boucle sur TF1 et sur BFMTV, et dans toutes les publicités. L’anti éolien fédère bon nombre de nos concitoyens de tendance différente, pourquoi: Une éolienne = électricité plus chère + risque de coupure + c’est horrible. Chaque thème doit être démontré comme cela, tu as raison. Le mouvement réaliste est en marche (pas à 80 km/h, pas en mettant les Français dans des cages à lapin, pas avec des malus à 50 000 €, pas avec des Verboten), la politique de l’autruche va être difficile à tenir pour eux. Soutenons Pascal Richet. Merci. Bien à toi. Joël

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  9. Bonjour Murps, certes, vous avez raison. Sauf que désormais le sujet est brulant (pas la température 😉) est davantage vulgarisé. Moi même, à cette époque je n’attachais pas d’importance à cet épisode dont j’avais vaguement entendu parlé. Aujourd’hui, nonobstant la tournure des évènements et l’impact sur chacun d’entre nous, la donne est différente. Murps, soyons optimiste, les signaux verts s’accumulent, les écolos repentis sont de plus en plus nombreux, ils avouent avoir menti par idéologie et/ou profit. Il suffit de regarder la 1 ère de couverture de Valeurs actuelles de cette semaine (que j’ai acheté en voyant l’ours blanc), j’ai d’abord cru que c’était un énième plaidoyer en faveur à ce bel animal et bien non. Imaginez-vous la même couverture il y a 10 ans ? J’avais déjà envisagé la réponse, j’ai pu eu besoin👍 : https://www.climato-realistes.fr/les-ours-polaires-prosperent/ . Jeanne d’arc a vaincu alors que tout était perdu, le grand Charles aussi, alors nous ferons bien triompher la vérité un jour. Courage Murps et merci. Bien à vous. JR

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  10. @Pastille verte
    vous ne devriez pas remettre sur le tapis les oppositions entre Camille Veyres (CV) et François Marie Bréon (FMB) sur l’origine de l’augmentation du CO2 depuis la fin du petit âge glaciaire ou du début de l’ère industrielle ; pour une fois FMB a raison et CV tort; mais cela ne change rien au problèmes de réchauffement et de son origine
    Fritz et je suis scientifique et ai passé ma vie a étudier l’évolution des roches et des roches mères pétrolières avec le passé climatique de la Terre

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    • IMO, la question n’était pas le fonds de la pensée de CV, mais la manière dont FMB a botté en touche.
      Ceci dit, encore une fois, le lieu et le moment n’étaient peut-être pas adéquats pour « débattre » , à supposer que FMB l’eut souhaité, même dans des circonstances plus favorables.
      PS mon pseudo est « pastilleverte » en un seul mot, en rapport avec cette invention ancêtre des Crit’Air, et au surnom que l’on me donnait quand j’étais responsable du DD (mais oui) d’une filiale d’une grosse boite.

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      • @pastilleverte ;
        responsable DD ; je pense que cela veut dire directeur du Développement Durable ;en l’absence d’être scientifique cela veut dire que le futur de la planète est une question de finance ; d’ailleurs la remise en route de la planche à billets et de l’inflation montre que vous avez loupé le passage de la grosse boite au gouvernement

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  11. Bonjour, Pascal Richet n’est pas seul dans ce cas. Dorian Abbot professeur agrégé de sciences géophysiques à l’Université de Chicago, voit sa conférence annulée, pour cause « d’incompatibilité climatique » (Source IREF).

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