On me demande souvent « ce que fait l’Association des Climato-Réalistes pour communiquer auprès des médias/politiques/entrepreneurs/scientifiques/citoyens/ONG/militants/gens qui comptent » (biffer les mentions inutiles). Bien que souvent tenté de répondre « On fait not’possible » (© Diane Dufresne) je préfère signaler amicalement qu’il ne faut pas tout attendre de l’assoce et que chacun peut se bouger de son côté. Il y a heureusement des sympathisants qui le font spontanément. Voici l’exemple de ce long courrier adressé à des candidats aux prochaines Régionales par l’un de nos adhérents. Merci à lui. BR.
Objet : Climat, science et responsabilité politique. Interpellation d’un citoyen ordinaire.
Pascal Blamet
Mesdames et Messieurs les responsables politiques,
Je suis un citoyen ordinaire, de ceux qu’on n’entend jamais, et je souhaite vous faire part de mon sentiment sur le sujet du climat et de ses conséquences, fondé sur mon expérience professionnelle et un travail personnel d’analyse.
J’ai creusé le sujet et je suis arrivé à la conclusion que notre société était désormais embarquée, au motif du « dérèglement climatique » dans des choix majeurs à la fois souvent très contestables et reposant sur des fondements faibles.
Je rejoins très modestement M. Carlos Tavares qui a eu le courage d’émettre de fortes réserves… sans être le moins du monde écouté…
Votre responsabilité politique est majeure et c’est la raison de cette lettre.
Pour me situer, je suis un « jeune retraité » et un ancien chef d’entreprise ; ingénieur de formation, j’ai d’abord fait une thèse dans le domaine de la modélisation numérique appliquée aux sciences de la terre. J’ai dirigé une entreprise spécialisée dans le domaine de la simulation numérique pour l’industrie, très proche du monde de la recherche que je connais bien.
Pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïté, je pense comme l’immense majorité de mes concitoyens que l’utilisation rationnelle de l’énergie et la protection de l’environnement constituent un enjeu majeur, vu le rapport de force qui s’est établi entre l’homme et la nature.
Mais cela ne doit pas être conduit n’importe comment et il me parait essentiel dans ce domaine en particulier, de remettre à sa juste place une chose simple en voie de disparition : la raison critique.
J’aborde deux choses : en préambule, les choix industriels qui sont faits aujourd’hui, en second lieu les bases scientifiques et techniques sur lesquels ils reposent.
Neutralité carbone en 2050 et nous pouvons espérer maintenir le réchauffement sous les 2°C !
Un nouveau pouvoir impose désormais cette équation en France et en Europe et les politiques y réagissent par des décisions brutales, lourdes et j’ai le regret de le dire : bâclées.
Ce qui reste de notre industrie est par exemple sommé dans l’urgence absolue de faire immédiatement sa révolution selon des orientations techniques à minima discutables pour l’ingénieur que je suis :
Quelques constats basiques et non exhaustifs :
si 30% du parc automobile actuel passe à l’électrique non rechargeable et que chaque nuit 30% de ce même parc se recharge, la puissance électrique appelée correspond à environ 7 GW soit l’équivalent 8 tranches nucléaires actuelles ! Ce n’est pas rien et où ira-t-on chercher cette puissance indispensable…sachant que dans cet exemple 70% du parc automobile reste encore thermique!
Ne parlons pas de l’analyse de cycle de vie de la voiture électrique, ni de ses conditions pratiques de recharge rapide en cas de grands déplacements.
Ne parlons pas non plus des maisons neuves qui vont désormais devoir se chauffer exclusivement à l’électricité, sachant que la pompe à chaleur sur l’air a des performances qui chutent avec la température extérieure et présente sans doute le pire profil « de puissance appelée en pointe rapportée à la consommation annuelle ».
Le tout dans un contexte de volonté de développement à marche forcée d’énergies renouvelables donc intermittentes et sources d’instabilité croissante et de risque pour le réseau électrique…..et accessoirement pour le niveau de vie élémentaire des citoyens. Seuls paraissent stables dans cette affaire les profits subventionnés des investisseurs financiers !
On s’apprête aussi à entraver avec une brutalité à peine croyable la liberté de circulation dans les grandes agglomérations, tout en prenant le risque de ruiner une industrie fondamentale pour l’Europe, dans le cadre d’une économie artificielle de subventions !
Tout cela, visiblement, sans la moindre analyse des effets « collatéraux » ; c’est tout simplement irresponsable.
D’autant que pendant ce temps-là, la Chine prévoit benoitement d’installer 300 gigawatts de centrales électriques au charbon dans les dix ans qui viennent, soit l’équivalent d’environ 7 fois la totalité du parc nucléaire français actuel !….et ne se prive pas d’en exporter …….tout en ayant signé les accords de Paris !
Ce ne sont que quelques exemples de l’aberration vers laquelle nous allons sous l’effet de réglementations imposées par décision politique.
En second lieu, les fondements de ces décisions apparaissent fragiles, voire douteux sur le plan épistémologique.
Il faut d’abord noter l’écart considérable entre les rapports scientifiques du GIEC (que personne ne lit) et ceux « destinés aux décideurs » (rapports politiques qui seuls comptent).
En un mot les incertitudes contenues dans les premiers sont massivement ignorées dans les seconds.
Alors que le sujet est de fait scientifiquement complexe et le recul très faible, le GIEC (qui est une institution politique intergouvernementale et non un groupe d’experts) a définitivement acté que l’évolution climatique actuelle était un dérèglement catastrophique dont l’homme était l’unique responsable, en parfaite conformité d’ailleurs avec l’objet statutaire de ce très curieux organisme que personne ne critique jamais, sa parole étant désormais sacralisée, ce qui est une singularité étonnante.
En réalité, si l’évolution actuelle du climat est palpable et il n’est pas question de le nier, la question de sa compréhension et surtout de sa quantification pour l’avenir est en réalité très loin d’être réglée.
Si on y regarde de plus près, compte tenu de la complexité du sujet et de la multiplicité des phénomènes physico-chimiques à prendre en compte, les seuls outils éventuellement susceptibles d’aboutir dans ce domaine à des résultats quantifiés sont les modèles numériques de simulation de l’atmosphère, destinés justement à intégrer l’ensemble des facteurs en jeu.
S’ils en sont destinés, en sont-ils capables ?
Cette question indiscrète est en fait majeure car c’est bien l’exploitation des résultats des modèles qui fonde les décisions politiques, économiques et industrielles mises en œuvre aujourd’hui.
Pour mieux comprendre ce sujet technique, il faut un peu rentrer dans des détails que je vais m’efforcer de rendre les plus accessibles possible :
Concrètement, la capacité des modèles à reproduire la réalité repose sur de nombreux éléments, dont la qualité des équations mathématiques et la connaissance de leurs paramètres directeurs. Dans les cas complexes, les équations sont des approximations et les paramètres directeurs ne sont pas mesurables. On tente de les ajuster sur des historiques de données pertinentes : c’est le « calage » ou « réglage» du modèle, passage obligé très loin d’être simple et d’autant plus incertain que l’objet modélisé est complexe.
Or c’est bien le cas de l’atmosphère qui est un milieu très volatil avec de la convection horizontale et verticale, des échanges avec d’autres milieux (terre, eau, nuages), de la thermodynamique complexe, des changements de phase, du rayonnement et des interactions de toutes natures. On peut difficilement imaginer milieu plus compliqué.
Contrairement à ce qu’on fait croire, le terme « modèle « n’est pas du tout synonyme d’exactitude, ni de presse bouton mais relève au contraire d’un art difficile qui peut conduire à pas mal de contorsions et d’incertitudes.
La simulation numérique est d’ailleurs une discipline scientifique en soi: le domaine confidentiel, hermétique (et inexistant sur le plan médiatique) des numériciens, infime minorité de chercheurs hyper spécialisés dont l’objectif est d’abord que leur modèle aboutisse à des résultats stables numériquement, ce qui ne va pas de soi, comme va encore moins de soi la qualité des dits résultats.
Pour s’en convaincre, sur ce sujet aussi central qu’ignoré, un article collectif international est paru dans le Bulletin of the American Meteorological Societyde mars 2017, coordonné par un chercheur français, Frédéric Hourdin du laboratoire de météorologie dynamique de l’Université P. et M. Curie et du CNRS (The art and science of climate model tuning – BAMS Vol. 98, n ° 3 (Mars 2017) , pp. 589-606).
Avec ses collègues internationaux, il a entrepris une étude générale des différents travaux de modélisation menés dans le cadre du GIEC, dont ils font partie, il faut le souligner.
L’article est édifiant : il regrette la très faible prise en compte de la question du réglage des modèles, auquel le GIEC ne s’intéresse pas. Il sonne comme une alerte : la physique traitée est « particulièrement complexe » (je cite) et on a recours à des sous modèles « approximatifs » ; les paramètres directeurs « incertains » et « subjectifs » sont réglés dans des conditions « opaques », « sans doute » pour ne pas apparaître aux yeux des tiers comme des « bricolages ».
Par-dessus le marché le réglage des paramètres serait en général fait pour obtenir les « propriétés souhaitées », formulation qui ne peut que susciter le plus grand doute sur l’intérêt des résultats en laissant entendre qu’on règlerait les modèles pour obtenir les résultats attendus ……
Car les numériciens le savent bien: on peut toujours parvenir à des ajustements numériques mais si fonctions ou paramètres ne sont pas représentatifs de la phénoménologie modélisée, les calculs ne valent strictement rien ; de la même façon que les corrélations statistiques sans causalité sont de purs sophismes.
En l’occurrence, les auteurs de l’article s’accordent à dénoncer l’opacité des modalités de calcul, ce qui est effectivement une lacune énorme : la transparence sur les équations, réglages, conditions limites, simplifications et hypothèses diverses est en effet consubstantielle à la modélisation elle-même et à l’appréciation de ses possibilités et limites.
Un doctorant n’oserait pas présenter un calcul de ce type sans ces précisions indispensables.
Le mot clef est manifestement l’incertitude car malgré toute la puissance de calcul disponible, ces modèles sont en réalité eux-mêmes des objets de recherche, des outils de labos, ni plus ni moins, mais certainement pas des outils d’ingénierie prédictive. La mécanique de l’atmosphère n’est pas celle du béton !
Cet état de fait n’est pas choquant en soi. Encore faut-il avoir l’honnêteté de le reconnaître, de nommer correctement les choses et d’en tirer les conséquences.
C’est fondamental et pourtant qui le sait, qui même s’en préoccupe ?
De plus, dès qu’on se penche un peu sur la question, d’autres facteurs d’incertitude sautent aux yeux :
Le GIEC reconnait par exemple l’incapacité de représenter par les modèles ce qu’il nomme le « hiatus », c’est-à-dire la stabilisation de la température moyenne de l’atmosphère observée pendant 15 ans de 1998 à 2012, alors que le CO2 émis continuait de progresser.
Il reconnait aussi la difficulté d’évaluer les valeurs régionales de température et se contente d’une température moyenne de l’atmosphère, dont on peut se demander ce qu’elle représente concrètement; un peu comme si on prenait une poêle en fonte avec un manche en bois et qu’on se satisfaisait de la température moyenne de l’ensemble pour savoir où on allait se brûler !
La raison d’être d’un modèle numérique est justement d’estimer des valeurs locales sur l’ensemble du domaine modélisé.
La modélisation des nuages qui jouent un rôle complexe et très significatif (impact sur l’albédo, réflexion du flux solaire, etc.) est une véritable gageure.
Le principal gaz à effet de serre est la vapeur d’eau dont chacun sait qu’il est largement dominant par rapport au CO2 et il y aurait des rétroactions entre les deux gaz ; quelle est la thermodynamique en jeu et comment est-elle modélisée ?
Sans parler de l’effet thermodynamique majeur de la pression atmosphérique, ni de bien d’autres questions qu’il serait fastidieux d’énumérer, etc.
Qui peut dans ces conditions prétendre honnêtement aboutir par le calcul à des prévisions ou même des fourchettes de prévisions crédibles ? C’est incomparablement plus compliqué que la prévision du covid à un mois, dont on a vu les limites !
Tout ceci apparaît masqué et n’est pas discuté par la communauté scientifique climatique pour une raison simple : elle n’est globalement pas compétente en matière de modélisation numérique.
Elle est en effet composée d’une juxtaposition de disciplines distinctes souvent naturalistes (glaciologie, océanographie, météorologie, thermodynamique, astronomie, physique quantique, etc.).
Il est frappant de noter que ces scientifiques observent, mesurent (ce qui n’est déjà pas simple) mais, faute de capacité d’interprétation globale, se retranchent derrière le préambule rituel de la « faute au CO2 ».
Sous la pression du GIEC dont il faut encore rappeler que l’objet statutaire et donc la raison d’être est justement l’impact de l’homme sur le climat, la compréhension du réchauffement observé est en effet devenue un sujet interdit et l’heure est au combat absolu contre le CO2 « anthropique » source de tous nos maux.
Les financements publics de la recherche ne sortent pas de ce cadre imposé. Il ne faut donc pas s’étonner que dans ces conditions seuls des professeurs émérites et des scientifiques à la retraite se considèrent en situation de pouvoir émettre des avis critiques.
Le fameux prétendu « consensus scientifique » qui n’a pas de valeur sur le plan épistémologique est donc à relativiser, à supposer d’ailleurs qu’il existe vraiment.
Par contre la sacralisation du GIEC a donné à cet organisme politique un pouvoir exorbitant. C’est démocratiquement inacceptable comme le devient le pouvoir désormais exercé par certaines ONG militantes (sans contre pouvoir car également sacralisées par les media).
Votre responsabilité politique est donc engagée car une chose est certaine, c’est le citoyen qui en subira les conséquences, en plus de devoir se convaincre de sa culpabilité. C’est lui qui devra s’adapter à des choix sur lesquels il n’a aucune prise et qui engagent désormais toute la société. C’est lui qui paiera le prix d’un système énergétique absurde, d’évolutions industrielles d’essence purement politique, avec à la clef toutes les chances de notre déclassement définitif !
Les bonnes intentions initiales se transforment en dictature des bonnes intentions dont l’histoire européenne est coutumière et dont on sait à quelles catastrophes humaines ces idéologies aboutissent systématiquement.
Cette réalité est sans doute aussi le reflet, en matière écologique, comme dans d’autres domaines, de l’affaissement dramatique de la raison critique et de la connaissance, au profit d’une pensée sommaire, rabâchée en boucle et devenant ainsi vérité exclusive.
Sommes-nous revenus à l’époque de Lyssenko du temps du stalinisme ?
Tout ceci est très choquant et il me parait impératif d’en prendre conscience, de remettre la raison critique à sa juste place en ayant le courage de la réaffirmer sans complexe ni tabou.
Il n’est peut-être pas trop tard et on pourrait revenir explicitement aux fondamentaux initiaux du rapport Brundtland sur le développement durable et agir selon un processus socialement et économiquement acceptable…et accessoirement sur la base d’une information solide.
La société humaine me paraissant plus vulnérable que la planète, il est de la responsabilité des politiques d’exiger des « sachants » des éclaircissements sur la réalité de l’état de l’art en matière climatique ; il faut « déverrouiller intellectuellement » ce sujet aujourd’hui confisqué par une forme de totalitarisme moderne.
La Convention Citoyenne n’a, de ce point de vue, absolument pas joué son rôle, manifestement sous le contrôle d’activistes et vide de tout débat de fond et de toute véritable confrontation intellectuelle sur le sujet.
Un débat éclairé nous fera sans doute découvrir que nous sommes en réalité plus dans le cadre de la gestion d’un principe de précaution que dans le schéma apocalyptique annoncé. Plus que de « combattre » le Climat, ne faut-il pas plutôt s’y « adapter » tout en économisant les ressources. La nuance est de taille.
Face aux choix qui sont en train de nous être imposés, la véritable urgence est là ; elle relève à mon sens de l’obligation démocratique.
Profitons en pour voir ou revoir le magnifique film de Sidney Lumet « 12 hommes en colères ».
Le CO2 anthropique n’est peut-être pas (si) coupable !
Cette lettre absolument factuelle passera-t-elle le barrage de l’opération médiatico politique ?
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Bravo, excellent c’est limpide et percutant, et la compétence et l’expertise de l’auteur en matière de modélisation numérique est une bénédiction pour l’argumentation.
Juste la fin me gêne un peu « Le CO2 anthropique n’est peut-être pas (si) coupable ! ».
Elle résonne comme le titre du livre de F.Gervais « L’innocence du carbone ».
Je pense qu’Il est important de ne pas être ainsi sur la défensive concernant le CO2, mais plutôt sur la contre-attaque, et en parallèle de son innocence, de scander sans relâche sa bienfaisance, et son rôle majeur, indispensable, et irremplaçable dans la vie sur terre, ce que les gens ignorent.
Je dirais donc plutôt :
« Non seulement personne n’a jamais démontré la responsabilité du CO2 anthropique dans quelque nuisance que ce soit, mais mieux encore, et ce que le grand public ignore, l’écologisme moderne, sans rien démontrer et dans une étonnante contradiction qui restera dans l’histoire, lutte sans réserve contre une molécule qui est pourtant celle de la vie sur Terre, qu’il devrait vénérer plutôt que fustiger, celle que l’on injecte dans les serres pour nourrir les plantes, celle qui fait reverdir la planète (d’une surface de 8x la France de 2000 à 2017 https://www.nature.com/articles/s41893-019-0220-7), celle qui est au premier rang dans la réaction de photosynthèse (CO2+eau+soleil->nourriture+oxygène), celle qui était 5 ou 10 fois plus présente dans les temps reculés ou la nature s’est justement épanouie grâce à lui. L’écologisme en croyant bien faire, lutte contre la vie elle-même. Puissent nos enfants lui pardonner un jour.
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La grande majorité de la population est tellement persuadée que le CO2 réchauffe la planète qu’affirmer qu’il est climatiquement innocent risque de vous discréditer aussitôt aux yeux de celui auquel vous vous adressez. Il convient donc d’être prudent même en conclusion d’une analyse remarquable comme celle-ci. Pour ma part, j’ai écrit récemment à ma députée pour exprimer mon opinion très critique au sujet du projet de loi climat et de la convention citoyenne qui l’a suscitée et je me suis surtout attaché à critiquer l’idéologie sous-jacente et l’incohérence et la vanité de toutes ces mesures de « lutte contre le changement climatique ».
Ceci dit, ça n’empêche évidemment pas de rappeler qu’indépendamment de ses propriétés vis à vis du rayonnement infrarouge et de son éventuel impact climatique, ce gaz est le gaz « vert » par excellence.
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Excellent texte. Malheureusement, il est trop long et vole trop haut. Une partie des mots et des concepts sont incompréhensibles pour le monde politique, essentiellement de culture littéraire, et ils ne lisent rien de plus de 250 mots car ils n’ont pas le temps d’approfondir, passant d’un tweet à un autre.
Pour les media traditionnels, c’est encore pire. Pour avoir un impact, il devrait être au format d’une dépêche de l’AFP, puisque les journaux ne savent plus que les recopier bêtement.
Seule une période de plusieurs Nina consécutives pourrait nous sortir de cette impasse.
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C’est certes un peu long et technique, mais le sujet est tellement compliqué qu’on ne peut espérer instiller le doute vis à vis de l’imposture climatique en une dizaine de lignes seulement et sans rentrer un minimum dans des considérations « techniques ».
Je trouve que ce texte reste parfaitement compréhensible même pour un non scientifique et utilise le bon angle d’attaque, à savoir les modèles numériques qui constituent la véritable supercherie dans cette affaire, bien plus que la théorie de l’effet de serre.
Arrêtons de dire que les politiques n’ont le temps que de lire des tweets et des dépêches de 10 lignes, ce n’est pas sérieux. Bruno Le Maire trouve bien le temps d’écrire des livres.
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Soit il n’a pas écrit son livre (et c’est assez fréquent l’utilisation de « nègres »), soit cela démontre qu’il ne mérite pas sa fonction (ce qui est aussi très probable).
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Je suis d’accord avec vos remarques.
L’auteur écrit certes très bien, mais la longueur et certains paragraphes au langage scientifique ne passera pas le barrage du formatage des politiques.
Les politiques ne sont sensibles qu’aux slogans, au format twitt… et aux risques de se faire vertement interpeller voir baffer.
Le seul moment où les politiques feront marche arrière, c’est quand l’application des mesures « écologiques » amènera à non pas une seconde vague mais un tsunami de gilets jaune.
Les français ne réagiront que lorsque leur niveau de vie sera impacté.
Pas avant.
Il reste à attendre.
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« Les français ne réagiront que lorsque leur niveau de vie sera impacté.
Pas avant. » Malheureusement, je suis bien d’accord, et c’est toujours comme ça !
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La véritable « catastrophe climatique » s’est produite en 2007 quand les jurés Nobel d’Oslo ont attribué leur prix (de la Paix) au GIEC et au film « Une vérité qui dérange » transformant une simple hypothèse qui a priori pouvait être défendable en science officielle dont il est interdit de douter.
Lucien Rasse, professeur de physique retraité.
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Bel effort. Un peu long à mon avis (je rejoins les commentaires du Roi Louis). Et surtout il manque l’appel à l’action. Que demande l’auteur de la lettre à son destinataire?
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Cette réflexion personnelle peut donner des éléments factuels aux décideurs ouverts au débat ou eux mêmes interrogatifs. Je pense qu’il en existe, mais ils manquent de « billes ». La démarche est modeste, le texte est un peu long, je le reconnais, mais il contient des éléments utilisables pour interpeler ceux qui ne doutent pas et faire se poser des questions aux autres…..et pourquoi pas un vrai débat public contradictoire pour que les tenors scientifiques médiatiques répondent avec précision à des questions de fond parfaitement légitimes.
L’Office parlementaire des choix scientifiques et techniques ( qui regroupe des députés et des sénateurs) serait tout à fait compétent pour cela.
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Excellent. Bravo et merci pour la clarté des Idées et du raisonnement.
Puissent certains de nos politiques et journalistes s’inspirer de ce type de message plutôt que de répéter les mêmes slogans sans jamais interroger le réel.
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C’est clair. D’accord. Mais les destinataires sont incapables de lire un si long article. Il est indispensable de revoir cela dans le sens de la concision. Par ailleurs, il faut lever ce doute sur la responsabilité du CO2. Je suis d’accord avec Crestey. Mais là aussi plus de concision s’il vous plaît.
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Pas mieux. Bien charpenté, mais trop long.
Mais je reconnais que la critique est aisée et l’art difficile.
Petit détail : je n’ai pas envie de « revenir aux fondamentaux du rapport Bruntland », car je pense que c’est une des sources de notre problème.
En revanche ne sous estimez pas les élus, certains sont parfaitement capables de digérer intégralement le texte de A à Z et d’y adhérer.
Si je dois rédiger un équivalent à l’adresse de mon député ou du président de région, je pense qu’il faut leur suggérer un plan d’action simple pour commencer.
Peut-être programmer une réunion avec des représentants des Climato-réalistes ou introduire des moratoires dans la politique de développitude. Par exemple une suspension du programme local du solaire et de l’éolien…
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Certains peuvent effectivement comprendre et adhérer.
Mais pour rester au pouvoir et surtout, surtout! ne pas subir une quasi excommunication, ils suivront le troupeau.
Je suis pessimiste, même s’il existe des angles d’attaque, le retournement ne se fera que lorsqu’un mouvement populaire violent les forcera à faire marche arrière.
C’est malheureux mais il suffit de regarder la TV, d’écouter la radio, pour se rendre compte que c’est plié.
Le greenwashing est partout.
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Bravo… Mais je gage qu’elle ira faire garnir la pile de textes que l’on toise narquoisement, tout mépris pour ces terreplatistes d’ecolosceptiques. Les fondements écolos ? Est vrai ce qui sert la cause « réchauffiste », est tolérable ce qui en découle. L’ecolo a raison, son autoritarisme est justifié car il sauve la planète. Trêve de geignements… La science, l’épistémologie, la démocratie, la raison, on s’en barbouille… 68% des élèves de 6eme ignorent ce qu’est une fraction. Le niveau scientifique français est catastrophique, jusque dans les hautes sphères du pouvoir, comme la crise Covid l’a démontré. Trop facile, pour les fascistes verts… Quand la science recule, la barbarie pointe son nez.
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Garnir et non pas faire garnir
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@Murps
OK texte trop long; mais je pense que nous ne sous estimons pas le niveau scientifique des politiques ; ce que nous sous estimons , c’est leur malhonnêteté comme celle de la plupart des scientifiques qui devraient se ranger aux cotés du rédacteur de ce billet et éventuellement éclairer les politiques ; la mascarade de la convention citoyenne en est une belle illustration
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Ne les surestimons pas non plus ! Nombre d’entre eux sont des ignares…
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Rappelons-nous que le regretté Jacques Duran, publiait sous pseudo biennnnnnn longtemps avant la matraquage écolo et leur dictature morale.
La Greta n’était même pas née.
Preuve que c’était déjà plus que sensible comme sujet dans le monde scientifique.
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L’idée de l’auteur est bonne, mais le texte devrait être plus concis et percutant (risque de black-out, déclassement des plus pauvres, etc, etc…).
Le général de Gaulle ne lisait aucune note de plus d’une page (et le malheureux haut-fonctionnaire en prenait pour son grade).
Si l’auteur de ce courrier (que je ne connais pas mais dont je reconnais la volonté et du talent) avait l’idée de nous faire un doc type…..
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En tout cas il est temps que ça bouge, plus le temps passe plus on s’en va dans la connerie! En voici un bel exemple :
https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/le-geant-cargill-sapprete-a-commercialiser-des-masques-anti-methane-pour-vaches-1321061
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Bonjour, c’est un sacré boulot et félicitations à Pascal. Seul petit bémol, je rejoins Dominique Crestey sur la conclusion trop prudente concernant le C02. N’oublions pas que maintenant le sacro saint principe de précaution (qui détermine la phase de déclin d’une société), cautionne le « peut être que, si ma grand mère en avait, ce serait mon grand père.. ». Concernant l’interprétation des politiciens, ne les sous-estimé pas, pour bon nombre ils sont intelligents. J’interviens lors des réunions publiques à l’occasion de la campagne pour les élections départementales et il ne faut pas longtemps pour convaincre ceux que l’on appellent les gaulois réfractaires. Le titre de l’intervention est » Entre écologie & éscrologie, il y a un pas qui est déjà franchi, Mesdames, Messieurs, veuillez ouvrir vos portefeuilles et veuillez vous assigner à résidence » puis je déroule en 15 mn. L’auditoire est réceptif et déjà persuadé qu’il s’agit d’un prétexte profitant exclusivement à une caste mondialiste qui n’a que faire des fondamentaux scientifiques. Les politiciens sont bien en capacité de comprendre, la seule question est; est-ce que cela rapporte des électeurs, est-ce dans l’air du temps ! Et l’air du temps, ce sont les médias qui en décident, ou plutôt ceux qui les payent, ceci édicté par les Davosiens. A l’instar des éoliennes, de plus en plus de politiciens dénoncent ce désastre économico-écologique payé par nos concitoyens contribuables, car la supercherie ne passe plus auprès de nos concitoyens contribuables, ceci avec un simple raisonnement de « bon sens paysan ». Donc, dans 3 à 4 ans le C02 sera réhabilité par les mêmes qui l’ont fustigé, les malus seront remboursés😍 et l’économie repartira en espérant un jugement exemplaire des investigateurs malintentionnés, pour tentative d’escroquerie et escroquerie en bande organisée. Regardez le dernier débat télévisé opposant les protagonistes de la région Nord, Xavier Bertrand explique clairement qu’il aime les voitures et qu’il n’y a aucun danger climatique, cela fait deux fois qu’il prend clairement position sur les plateaux https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=video&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwiW28DL6pLxAhVREWMBHQB1C0gQtwIwAHoECAUQAw&url=https%3A%2F%2Fwww.lci.fr%2Fpolitique%2Fvideo-replay-la-grande-confrontation-hauts-de-france-le-premier-debat-des-regionales-sur-lci-2188159.html&usg=AOvVaw0boU9WY3scFgB0BBD5Y-nJ
Attention, ne vous méprenez pas, je ne fais pas la promotion de XB, mais au moins il a le courage de ses opinions, ce qui est respectable. N’oublions pas pas que le parti d’où il vient a vu son 1 er représentant, Philippe 1 er, planter des panneaux 80 km/h partout dans nos campagnes et tenter l’invention d’une taxe dite Carbone…(quelle imagination), dont il fallait absolument respecter la trajectoire, affirmait le bougre. Cette taxe pour les gueux aurait vraisemblablement empêché les braves citoyens à renoncer à aller travailler pour souvent gagner un smic à peine amélioré. Coût de la mesure ? si l’on tient compte que cela a déclenché 18 mois de chaos (stoppé par le virus) cela doit ce chiffrer en dizaines de milliards d’€. Et cela a dézingué le quinquina de Macron, qui jusque là, était passé assez inaperçu (quoique).
La moqueuse, arrogante et dogmatique apprentie dictatrice Karima Delli, liait systématiquement le transport au climat ! si ce n’est pas de la mauvaise foi, comment peut-on désigner un telle déclaration ? Elle faisait volontairement des associations d’images trompeuses et mensongères, seul le dogme, son dogme, avait valeur, les autres opinons étaient qualifiés de « dinausoresques » . En résumé, oui, oui et encore oui, interpellons tous les intervenants politiques et n’oublions pas: Vive le C02 ! Le vent fini toujours par tourner, ne lâchons rien. Merci. Bien à vous. Résistons. JR
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Puisque tout le monde critique ce pauvre gars qui a eu au moins le mérite de faire quelque chose … je vais me joindre au troupeau ! Effectivement, ce texte est long … mais à mon avis là où il pêche le plus, c’est d’attaquer le sujet via la modélisation ! Quelqu’un qui n’a jamais fait un peu de modélisation de sa vie (quelque soit le domaine) ne peut comprendre les évidences énoncées.
Je suggère une approche moins alambiquée, par exemple à partir du niveau des océans. Si on considère la courbe du niveau mesuré à Marseille … comment comprendre qu’il y a urgence et qu’on va tous périr noyés ! (les bretons peuvent choisir Brest, en cliquant sur « Home/Map » en haut à gauche. L’essentiel est de choisir une station « construite sur le roc » et en service depuis idéalement au moins avant 1900 … il n’y en a pas beaucoup !)
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j’ai abordé le sujet par la modélisation parce que c’est un domaine dont je connais les limites et parce que j’ai découvert cet article critique écrit par des numériciens qui travaillent dans le cadre du GIEC ce qui lui donne un poids difficile à contester.
Par ailleurs, je me suis efforcé de mettre en avant pour une bonne part des questions que les rapports scientifiques du GIEC posent eux-mêmes .
Quant aux choix industriels, ils posent également des questions de fond incontestables qu’il est légitime de poser et ce que je signale est loin d’être exhaustif…….mais je ne voulais pas être encore plus long !
Enfin, ma conclusion est une pirouette cinématographique, le CO2 faisant, comme dans le film, l’objet d’un procès bâclé, à charge donc inéquitable.
Faire un résumé d’une page est certainement une très bonne idée.
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Bonjour à tous,
Si je peux me permettre d’ajouter mon grain de sel d’ignare aux commentaires, je dirais que :
1/ Non, le texte n’est pas trop long (voir plus bas pourquoi, à mon avis). Il faudrait simplement en faire un résumé, plus exactement, présenter une fiche ne reprenant que, grosso modo, les conclusions et renvoyant au texte pour ceux des politiques qui voudraient chercher à comprendre. Il y en a. Ou qui demanderaient à l’un de leurs conseillers de le faire. Et on peut penser (en fait j’en suis certain) que quelques uns de ces conseillers pourraient se poser quelques questions.
2/ L’aspect technique est peut-être incompréhensible pour le commun des mortels, politiques ou non, mais il a l’avantage, énorme d’apporter une caution, disons « scientifique », à l’argumentation. De donner du sérieux à la chose.
3/ Je pense, en outre, que la période est un tout petit peu favorable, tout bêtement à la suite de l’opposition grandissante aux éoliennes. Même des écolos purs et durs, quand on les menace de planter des éoliennes à proximité de leur domicile passent dans le camp des anti-éoliens. J’en connais.
4/ Pour autant, ce n’est pas gagné d’avance. La pente à remonter est rude.
Bien à vous
JCBM
PS 1: L’idée de Papijo me semble à utiliser également.
PS 2 : C’est la 1ère fois, je crois, que je lis une réfutation des thèses « carbocenristes » basée sur la modélisation, plus exactement sur les mauvaise techniques de modélisation utilisées. Intéressant. Jusqu’à maintenant, ce que j’avais lu (ce que j’avais retenu) c’est « garbage in, garbage out ».
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Intéressant : un résumé pour les décideurs! Une autre approche NIPCC
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PS 3 : En fait, et en outre, l’aspect technique de l’argumentation de M. Blamet n’est pas si incompréhensible que cela.
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Pour quelqu’un qui a fait de la programmation, le texte est parfaitement clair … par contre, je ne sais pas si c’est évident pour un « non-programmeur » de comprendre la joie du modélisateur quand, après des semaines de boulot acharné où le modèle ne produit que des résultats « abracadabrantesques », il voit enfin son modèle sortir un résultat « plausible », et combien est grande alors la tentation de penser en toute bonne foi « çà y est ! je tiens le résultat juste ! » … en oubliant que « plausible » ne veut pas dire « correct » !
Sinon, comme arguments permettant de désamorcer l’alarmisme ambiant, il y a aussi les 2 courbes tirées de l’AR5 et figurant en tête de cet article de F. Gervais
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Concernant le besoin d’être plus concis, un texte court autour de ça peut suffire.

Un spécialiste du domaine comme Pascal pourrait de façon la plus courte possible se servir de ses compétences et de ces courbes d’un rapport du GIEC, pour argumenter sur les résultats incohérents des modèles, l’incapacité de prévoir quoique ce soit, rendant la chose bien percutante sur une seule page.
Pour accrocher le lecteur, un visuel est toujours mieux.
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Et sinon des graphes de ce style et des argumentaires concis se trouvent là aussi pour piocher éventuellement dedans. https://www.climato-realistes.fr/modele-climat-scientisme/
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En tout cas, vraiment bravo à l’auteur pour cette lettre tout à fait remarquable de clarté qui résume parfaitement la situation ubuesque dans laquelle nous vivons. Le fait de focaliser sur les problèmes que pose la modélisation dans le domaine de la climatologie est à mon sens (de citoyenne un peu éclairée et ayant pratiquée dans d’autres domaines les modèles numériques) essentielle car incontestable scientifiquement. Certes le texte est peut-être un peu ardu à comprendre pour ceux qui ne feront pas l’effort de le lire et non pas de le parcourir. Mais même un enfant pourrait comprendre ce qui est écrit si on lui explique qu’un ordinateur ne peut (à ce jour) produire que les résultats issus des données qui lui ont été fournies et que si ces données sont fausses ou approximatives ou incomplètes, les résultats ne sont pas exploitables, enfin ce me semble être du domaine du bon sens … Une note plus courte serait sans doute plus adéquate mais voilà un exercice bien difficile ! C’est d’ailleurs la même difficulté que rencontre en permanence ceux qui ont le courage d’aller débattre (quand ils sont invités) lorsqu’il faut argumenter sur le sujet et que le temps de parole est volontairement limité pour s’adapter au temps d’attention supposé limité des auditeurs.
C’est vrai qu’on note actuellement un changement de tendance notamment sur l’éolien avec des prises de position plus nombreuses. Serait-ce le commencement du doute ?
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Les alarmistes du climat usent et abusent de cette devise shadok: « Il vaut mieux pomper même s’il ne se passe rien que de risquer qu’il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas »
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Puisque les ingénieurs à la retraite peuvent aussi s’exprimer:
– en 1 heure, le Soleil expose la Terre à une énergie équivalent à 16 mois d’activité humaine
– quand les océans se réchauffent de seulement 1/10 de degré C, ils dégazent dans l’atmosphère 2000 fois la quantité de CO2 émise par l’activité humaine en 1 an. (Loi de Henry)
– si la quantité de CO2 dans l’atmosphère était multipliée par 10, l’impact sur le réchauffement serait nul (car les raies d’absorption du CO2 sont déjà totalement absorbées et ce depuis avant que l’Homme maîtrise le feu)
Toutes ces lois sont connues depuis plus d’un siècle, ces chiffres sont vérifiables par un élève de terminale. Ou par un ingénieur à la retraite.
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Très bel article ! J’y sens lourdement le poids de l’âge et de l’expérience. Comment ne pas s’incliner de telles trivialités ? La sagesse a parlé.
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s’incliner devant de telles trivialités (au plus tôt)
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Au Sénégal, je vois maintenant arriver quelques 4×4 hybrides, ces monstres anti-écologiques, qui n’ont aucun sens ici puisque le réseau de bornes électriques est inexistant.
De plus, déjà que le réseau électrique de la Senelec peut avori du mal à fournir (de moins en moins mais c’est récent), imaginons le avec un parc auto électrique à recharger le soir : les délestages vont redevenir légions et les voitures ne seront pas chargées au matin. Les véhicules thermiques ont un bon avenir ici.
Et heureusement, on a du gaz sénégalais ici, que l’on compte bien exploiter.
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Vous connaissez bien le Sénégal que je sache… Alors je comprends mieux la résurgence des délestages ces dernières temps. Tandis que la SENELEC pretexte des réparations ou autre rénovation. On en est pas encore à la rationalisation de l’extraction des énergies épuisables encore moins à la rationalisation de la consommation. Le gaz et le pétrole sénégalais sont déjà vendus et les bénéfices quasiment accaparés.
La voix de ses seniors doivent être portées très haut et très loin. Pour que tout le monde soit informé.
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Dieuredieuf, nior far. Senegalais la.
Oui, chez les réalistes, nous avons beaucoup de séniors, de « sages », terme approprié en effet, qui s’inquiètent de cette dérive du catastrophisme climatique, dont on ne parle d’ailleurs pas ici au Sénégal (sauf quelques sommets). Et soyons content, le GIEC reconnait maintenant que le Sahel reverdit, ce qu’ont longtemps dit les climato-réalistes. Néanmoins, cela s’accompagne de davantages d’inondations, qu’il faut mieux prévenir.
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Néanmoins, pour les derniers délestages, je ne crois pas que ce soit lié pour le moment au 4×4 hybrides, je n’en ai vu que très peu. Mais il serait bien d’avoir des chiffres sur ce point pour ce faire une plus juste idée de leur poids sur le réseau Sénélec.
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Ces bolides, façon dont j’ai ouï en parler, ça commence à me terrifier.
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