Climate Hustle 2 ce soir à 20h

Les climato-réalistes américains de CFACT diffuseront ce soir jeudi 24 septembre à 20h (même heure locale partout dans le monde) leur second opus de Climate Hustle, un film documentaire de Marc Morano. À cette occasion, l’Association des Climato-Réalistes organise son premier « live » !

À l’occasion de la diffusion de ce documentaire, nous avons créé un canal spécial de discussion sur le forum de l’association (suivre ce lien pour y accéder). Les membres du bureau, dont votre serviteur, auront le plaisir de vous y retrouver pour discuter. (Rappel : le forum est réservé aux adhérents, ceux qui éprouvent des difficultés pour s’y connecter peuvent contacter l’association pour obtenir une assistance.)

Le film lui-même pourra être vu en streaming en France (avec sous-titres en français), au prix de 14,99$. Pour y accéder, cliquez sur ce lien jeudi 24 septembre à partir de 19h45.

CFACT nous demande d’aider leur communication autour de l’événement en envoyant des photos. Vous pouvez donc vous regrouper entre climato-réalistes et nous envoyer vos clichés, nous leur transmettrons !

Souvenirs, souvenirs… Les climato-réalistes français de la première heure se souviennent que le premier opus de Climate Hustle avait été dévoilé en avant-première à Paris fin 2015, lors de la tristement célèbre COP21. Ce qui n’était encore que le Collectif des climato-réalistes avait été la « puissance invitante », nous avions alors accueilli diverses délégations étrangères climato-réalistes lors de notre toute première Contre-COP. Quelques mois plus tard, Climate Hustle avait été diffusé aux États-Unis dans 400 salles, lors d’une soirée spéciale qui l’avait vu se hisser en tête des audiences cinéma dans le pays.

112 réflexions au sujet de « Climate Hustle 2 ce soir à 20h »

  1. Au vu de la bande annonce, je me demande si le style « an inconvenient truth », en inverse quant aux conclusions, est la bonne approche ? (je n’ai pas la réponse)
    De même les « méchants X men » qui veulent notre perte ou du moins nous faire revenir à l’âge des cavernes, c’est limite complotisme;
    Bref, content qu’il y ait des réactions au climato-politiquement correct, mais dubitatif sur la forme,
    Et j’assume que mon propos puisse être perçu comme « facile de critiquer ceux qui essaient de faire bouger les choses » (si seulement !)

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    • Le complotisme, ça n’existe pas et ça n’a jamais existé. Pure invention de comploteur. Par contre, les complots, eux, existent, depuis au moins l’Antiquité. Ils sont si courants qu’on en a même rempli les livres d’histoire.

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  2. @Christophe Desmaris
    Le réchauffisme cela n’existe pas et cela n’a jamais existé .Pure invention de réchauffistes .Par contre les réchauffements cela existent depuis l’Antiquité et ils sont rappelés dans tous les livres d’histoire
    Passez une bonne soirée

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  3. . Ça serait vraiment sympa que Mr Benoit Rittaud nous face une analyse critique des derniers modèles de prédiction climat pour en révéler ce qui pour lui est problématique biais, données erronées dans ces simulations . Les données du modèle CIMP5 le lien http://climexp.knmi.nl/selectfield_cmip5.cgi
    peut-être qu’un adhérent de l’asso Climato réaliste compétent en science du climat me lira et sera en faire une synthèse et nous expliquer pourquoi la trentaine de modèles se trompent.

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    • Olivier,
      La question serait plutôt de savoir pourquoi les modèles ne se tromperaient éventuellement pas dans les tendances.

      La tendance moyenne des modèles est directement issue d’une hypothèse étrange et non vérifiée posée sur le gradient thermique. Cette hypothèse palie l’impossibilité d’un calcul thermodynamique de l’effet de serre (voir par exemple Ramanathan et Coakley 1978). Il est dès lors tout à fait normal et attendu que les modèles ne parviennent pas à simuler l’effet d’une augmentation du taux de CO2.

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      • Oui, mais justement Mr Ritteaud est un mathématicien il a les compétences pour réfuter les modèles? je me fous de la thermodynamique et du forçage ou non du CO2 . Je cherche à savoir si oui ou non les dernières simulations disponibles de 2019, en observant la courbe CIMP5 near-term global température projections (updated form IPCC AR5 ) j’observe que les températures relevées la courbe noir en gras semble bien étrangement se caler dans l’enveloppe des prédictions RCP ? Un pur hasard ? une tendance purement fortuite et qui se révélera fausse dans les années futurs ?

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      • Olivier Olivier, ne présumez pas des forces de BR.

        A votre avis, entre les modèles CMIP5 qui collent pas mal aux observations (mais aussi CMP3, et Hansen 1981, et Exxon 1972) et les 2 ou 3 modèles qui nous prédisaient un refroidissement généralisé à partir des années 2000, à qui feriez-vous le plus confiance ?

        Tout le reste ne sont que digressions pour noyer le poisson. Les climato-sceptiques s’enfoncent années après années dans un déni de plus en plus ridicule et grotesque, avec toujours les mêmes arguments depuis les années 80.

        Et vous allez voir la volée de bois vert qui va suivre 

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      • Olivier,

        « …je me fous de la thermodynamique et du forçage ou non du CO2. »

        Ah bon ?
        Alors, je ne comprends pas ce que vous cherchez.
        Pour comprendre si les modèles ont des chances de simuler correctement les températures futures, il faut nécessairement savoir s’ils sont construits sur les lois de la physique. Si ce n’est qu’un jeu de paramétrages pour coller plus ou moins au passé, ils n’ont aucune chance, sinon éventuellement celle de faire illusion quelques décennies.

        C’est donc la théorie sur laquelle ils sont construits qui importe, le reste n’est que de la peinture assistée par ordinateur.

        Comme je vous l’ai déjà dit, les concepteurs de la théorie sont parfaitement clairs, le calcul de l’effet de serre est basé sur une hypothèse (absurde) qui permet d’évacuer la thermodynamique. Les modèles n’ont donc aucune capacité prédictive.

        « …j’observe que les températures relevées la courbe noir en gras semble bien étrangement se caler dans l’enveloppe des prédictions RCP ? »

        Oui, sur combien d’années la prédiction ? Que savez-vous de la qualité des données auxquelles ils sont comparés ? Avez-vous examiné leur efficacité prédictive pour le profil thermique (primordial pour juger de leur efficacité) ? C’est catastrophique !

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      • Antisceptiquem,

        « Tout le reste ne sont que digressions pour noyer le poisson. »
        Ben voyons !

        J’aime beaucoup cette description :

        « As Ramanathan and Coakley pointed out in their 1978 paper, convection is what determines the temperature gradient of the atmosphere but solving the equations for convection is a significant problem – so the radiative convective approach is to use the known temperature profile in the lower atmosphere to solve the radiative transfer equations. »
        (http://scienceofdoom.com/2010/04/)

        Autrement dit, les modèles sont construits sur l’hypothèse imbécile que seule la convection déterminerais le gradient troposphérique !!!

        C’est magnifique, la révolution copernicienne de la thermodynamique !

        La climatologie moderne a un petit côté touchant.

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      • Antisceptique a dit:«A votre avis, entre les modèles CMIP5 qui collent pas mal aux observations (mais aussi CMP3, et Hansen 1981, et Exxon 1972) et les 2 ou 3 modèles qui nous prédisaient un refroidissement généralisé à partir des années 2000, à qui feriez-vous le plus confiance ?»
        Selon la publication doi:10.1029/2018EA000401 un seul modèle sur des dizaines s’approchait plus ou moins de l’évolution observée des températures, tous les autres surchauffant d’un facteur de 2 ou 3.
        Les modèles climatiques tels qu’ils sont conçus actuellement ne semblent pas adaptés pour faire des prévisions à plusieurs années. Il n’ont jamais été validés pour cet usage, bien au contraire.

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      • @paulaubrin Le 29 septembre 2020 à 7 h 50 min,

        Ce que l’on évite d’écraser sur le trottoir semble adorer les divisions de grands nombres par n’importe quoi, surtout si c’est petit. Il ne s’en lasse pas.

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  4. @phi @paulaubrin @Michelc @Antiseptique

    Merci pour toutes vos réponses les querelles de clocher ne m’intéressent pas j’y connais rien en climatologie, connaissez-vous de meilleurs modèles de prévision alternatifs au GIEC?

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    • Olivier,
      Des modèle pour prédire l’effet d’une augmentation du taux de CO2 ?
      Je ne vois pas. Les théoriciens ont fait ce qu’ils pouvaient. Ils ont calculé l’effet de serre sans convection, ils ont vérifié que la physique radiative était bien comprise en menant un calcul avec le gradient thermique observé. Ils sont maintenant devant l’impasse insurmontable du calcul de la convection.

      Cela signifie qu’on ne pourra probablement jamais résoudre le problème sur la base des lois de la physique. Cela signifie aussi que les modèles donnent des résultats parfaitement arbitraires pour ce qui est de l’effet de l’augmentation des GES.

      La meilleur solution serait probablement d’assumer l’empirisme. Alors, peut-être, après plusieurs siècles de tâtonnements, on parviendra à établir une relation empirique plus ou moins acceptable.

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    • Les modèles du GIEC ont un biais systématique prouvé [doi:10.1029/2018EA000401]. Donc, ils donnent systématiquement de plus mauvais résultats que les prédiction de l’importe quel astrologue, tireur de carte, augure, haruspice ou autre devin.

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      • Et attention : c’est exactement comme une horloge arrêtée, elle donne l’heure exacte 2X par jour. On va les voir crier victoire 2X par jour, sans plus de réflexion.

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    • @olivier.

      Si vous avez 30 modèles en concurrence, ca veut dire qu’il y en a en au minimum 29 qui se trompent et ça vous donne une idée des économies d’échelle que les contribuables pourraient faire si les climatologues modélisateurs se mettaient d’accord entre eux. Neil Ferguson a enfermé l’humanité avec un seul modèle épidémiologique, pourquoi en faire trente ?

      La soupe est bonne. Pas facile à falsifier, mais bonne.

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  5. Météo France prédit le temps assez fidèlement et il nous avait averti d’un été sec et chaud à la fin du printemps ce qui sait confirmé, la pire sècheresse que j’ai connu on attend avec impatience la pluie qui doit tomber vendredi ce qui me laisse penser qu’il maîtrise leur domaine et l’améliore. Je ne vois pas pourquoi il n’en serait pas ainsi pour tous domaines scientifiques. Merci pour vos réponses je ne souhaite pas alimenter plus le débat je ne suis pas expert A+.

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    • @olivier.

      La comparaison entre les prévisions météo du bulletin télévisé et les prédictions des modèles climatiques se révèle assez instructive si vous creusez le sujet. Vous avez confiance au bulletin météo télé :
      – parce qu’il se déroule tous les jours à la même heure
      – parce que vous pouvez vérifier facilement le lendemain
      – parce que le cérémonial se déroule a l’identique dans tous les pays, même petits, même pauvres
      – parce que c’est un service public basique
      – serieux et non trivial
      – qui existait longtemps avant les satellites et les ordinateurs
      – realisé par des experts connaissant très bien la géographie locale
      – connaissant les paramètres immédiats et ignorants le passé lointain
      – répugnant à prédire au delà de quelques jours
      – parfois, rarement, se trompent, et le reconnaissent
      – refusant les intrusions politiques

      Etc.

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  6. Le 13 février 2015 « Météo France libère (un peu) ses données »

    Mr ritteaud à saisi la CASA pour obtenir certaines données de Météo France, une analyse un travail d’investigation s’en ait suivi par la suite ?

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      • Donc Mr Ritteaud ne produit rien ? malgré qu’il soit mathématicien ? C’est assez décevant. Sans être diffamatoire j’ai visionné des conférences de celui ci sur YouTube c’est vraiment indigent pour un homme avec un aussi au niveau de formation … en comparaison par ex de mr Michel Crucifix on est endroit d’attendre au moins des conférence d’une qualité comparable.

        Mr Antispeptique il ne sert à rien de vouloir retourner une personne qui n’adhère pas à vos idées Il n’ya que le convaincus qui peut se convaincre du contraire. Je vous conseille de regarder la chaine YouTube de Science4all et sa série de 34 videos sur la démocratie . On y parle de rationalité irrationalité morale des hooligans la nôtre ! visionnez la video 10 plus particulièrement .

        Un conseil cessez toutes interventions ne rentrez pas dans les polémiques quittez ce blog.

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      • @Antisceptique

        Très instructif j’espère après avoir visionné cette video que vous réaliserez que votre entreprise est vaine.

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  7. Olivier Olivier, la question (votre question) était : « Mr ritteaud à saisi bla bla bla : une analyse un travail d’investigation s’en ait suivi par la suite ? »
    La réponse à cette question continue à être « non » (que ça vous plaise ou pas) et je n’ai jamais dit que BR ne produisait « rien » de façon générique.

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    • On est sur la même ligne , les publications scientifiques produites par les climato réalistes sont peu convaincantes, si on peux les considérer comme de véritable scientifique pour un certains nombre d’entre eux, ce qui n’est pas évident. Bonne continuation je n’interviendrai plus.

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      • Olivier, le problème n’est pas que les publications scientifiques des climato-réalistes soient peu convaincantes, puisque tout simplement, il n’y a pas de publication scientifique des climato-réalistes.
        Au mieux, les errances de quelques uns sont habilement misent sous le tapis.

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  8. Olivier,
    Vous avez écrit plus haut :
    – « je me fous de la thermodynamique et du forçage ou non du CO2 »
    – « j’y connais rien en climatologie »

    Vous vous adressez maintenant à Antisceptique en ces termes : « On est sur la même ligne »
    Bien vu.

    Mais vous continuez avec : « les publications scientifiques produites par les climato réalistes sont peu convaincantes »

    En admettant que l’on puisse définir ce que serait un climato réaliste (par opposition à un irréaliste ?), qu’entendez-vous par convaincant et comment faites-vous pour forger votre opinion sur des travaux traitant d’un sujet auquel vous avouez ne rien connaître ? Des exemples de ce qui serait convaincant et de ce qui ne le serait pas ?

    Une réponse de votre part m’intéresserait mais vous avez sans doute raison, il y a d’un côté des réalistes et de l’autre des irréalistes.

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    • L’argumentation d’Olivier Olivier est remarquable : argument d’autorité et sophisme de l’empoisonnement du puits.
      Olivier Olivier a t-il lu le chapitre « attribution » (de 100% du réchauffement climatique au CO₂ anthropique) dans les rapports du GIEC ? Certainement pas. Il aurait constaté que l’avis des délégués gouvernementaux du GIEC repose uniquement sur les sorties des simulations informatiques appelées modèles. Ces sorties ne sont pas des données d’observation. Ce sont des reformulations de l’hypothèse du centrale du GIEC. L’ensemble de l’argument d’attribution repose donc sur un argument circulaire (un cercle vicieux).
      Mais il y a pire. La publication DOI:10.1029/2018EA000401 (intitulée A Test of the Tropical 200‐ to 300‐hPa Warming Rate in Climate Models) apporte des éléments très sérieux pour montrer que les pseudo-données issues des simulations informatiques du GIEC ne correspondent pas aux observations et que l’écart est statistiquement significatif.
      L’hypothèse centrale du GIEC, telle qu’elle est formulée dans le chapitre « attribution » est donc prouvée fausse. Cela ne veut pas dire que le CO₂ n’aurait aucune influence sur la température de la terre. Cela veut simplement dire qu’il n’a pas l’influence que le GIEC lui suppose.
      Si Olivier Olivier connaissait un peu de mécanique des fluides, il saurait que les modèles du GIEC n’ont pas été validés pour faire des prédictions à plusieurs années et qu’il y a peu de chances qu’ils le permettent jamais. Il faudrait pour cela une avancée significative dans un des 10 problèmes les plus difficiles des mathématiques (un prix de 1 million de dollars attend Olivier Olivier s’il fait avancer la question).

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      • @Olivier :
        « Effet de serre = réchauffement des couches inférieures et refroidissement des
        couches supérieures. »
        Vous ne tiquez pas?

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      • Olivier,

        C’est en fait très simple. L’expression dT/dz est tenue comme indépendante de l’opacité. C’est bien entendu faux puisque le gradient de température dépend de tous les flux thermiques et pas seulement de la convection. Cette erreur est tellement grossière qu’elle renvoie la climatologie dans la préhistoire des sciences.

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      • A Olivier:
        Il y aurait beaucoup à dire sur le cycle du carbone de Houghton 2004.
        Les graphiques de la page 18 qui le complètent sont des superpositions de données provenant des carottes glaciaires et de données instrumentales. N’ayant pas la même fréquence d’échantillonnage, on ne peut absolument pas les poser sur le même graphe, sauf à vouloir provoquer un effet trompeur.
        Justification : Comparez les vitesses de variation et les extrema de deux séries avec des fréquences d’échantillonnage divisées par 10 ou 100.

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  9. @ Michel C

    « L’expression dT/dz est tenue comme indépendante de l’opacité. C’est bien entendu faux puisque le gradient de température dépend de tous les flux thermiques et pas seulement de la convection.  »

    Un lien vers une publication scientifique une démonstration ?

    @Phi

    « Effet de serre = réchauffement des couches inférieures et refroidissement des
    couches supérieures. »

    Vous faite référence à la Page 40 du cours ?

    https://dumas.ccsd.cnrs.fr/X-LMD/hal-00863423

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    • Olivier,
      Vous avez inversé les pseudos, pas grave.
      Votre demande est un peu plus inattendue. En principe, toute personne ayant des notions de base de thermodynamique sait que le gradient de température d’un milieu dépend de tous les flux thermiques qui le traversent. Toutes les équations de transferts l’impliquent, par exemple pour le radiatif Q=Sigma(Tc^4 – Tf4); ajoutez l’expression de la capacité thermique dQ=CdT et vous avez une démonstration en bonne et due forme. Référez vous à n’importe quel manuel de thermodynamique.

      Ce que vous devriez demander, c’est : où est la publication qui annule ces lois dans le cas particulier de l’atmosphère fantasmée par les climatologues.

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      • @Phi

        Vous affirmez que l’enseignement qui est fait de l’effet du bilan radiatif de la terre, viole une loi de la thermodynamique. Connaissez-vous une démonstration corrigée du bilan radiatif ? Pourquoi ne faites-vous pas une vidéo didactique comme celle-ci pour l’expliquer et toucher un maximum de personnes? : https://youtu.be/YKm-NNdPgWE

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      • Non, non Olivier, ça ne marche pas comme ça !

        Premièrement, vous me faites dire des choses que je n’ai pas dites.
        Deuxièmement, vous avez les yeux plus gros que le ventre. Je vous ai démontré que le calcul de Legras (qui n’est que la théorie officielle) était faux. Inutile d’aller voir plus loin si vous ne levez pas cet obstacle.

        Je vous le répète, pour vous, le mieux serait de mettre la main sur un papier qui expliquerait pourquoi l’atmosphère échapperait aux lois commune de la physique et verrait son gradient thermique uniquement fixé par la convection. Tout le reste découle de là.

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  10. @Palaudrin

    Je souhaite ne pas me disperser je cherche à savoir si le courssur le bilan radiatif est faux.

    Page 51

    « En adoptant un albédo de 22,5% (tenant compte de la compensation de l’albédo nuageux par l’effet de serre des nuages)
    Pour un doublement de CO2, à humidité constante 50%, l’OLR diminue de 4 W/m2 et la réponse de la température au sol est de 2 degrés »

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    • Quand une présentation contient des graphiques fallacieux, par exemple des courbes instrumentales raboutées à la fin de courbes basées sur des proxies, l’ensemble se présente comme un pamphlet pour une thèse basées sur des arguments fallacieux.
      Ensuite, tous les calculs basés sur une atmosphère qui se comporterait comme un corps gris n’ont pas de sens. Voici à quoi ressemble l’atmosphère dans l’IR vue depuis le sol. Constatez vous même que l’atmosphère n’a rien à voir avec un corps « gris » dans l’IR.

      Enfin si on calcule la température équivalente de l’atmosphère avec les calculateur MODTRAN et la formule de Stefan, l’effet d’une augmentation des concentrations de CO₂ est bien plus faible que les valeurs données dans vos présentations. Par exemple, le passage d’une concentration de CO₂ de 350 à 400ppm change la quantité d’IR bloquée par l’atmosphère de 326,25 W/m² (275,36K) à 328,44 W/m² (275,78K). Et encore, cela ne tient pas compte du fait que 2/3 de la chaleur sont évacués par la convection et l’évaporation les radiations IR ne jouant qu’un rôle mineur.

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      • Correction: 350 et 700ppm. Par exemple, le passage d’une concentration de CO₂ de 350 à 700ppm change la quantité d’IR bloquée par l’atmosphère de 326,25 W/m² (275,36K) à 328,44 W/m² (275,78K).

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    • Tant qu’à parler d’une température moyenne de l’atmosphère, celle déterminée par les satellites présente bien des avantages sur les mesures terrestres.
      Les satellites mesurent régulièrement (tous les jours) de façon homogène dans l’espace (excepté une petite zone près des pôles) un phénomène physique lié à la température de la masse d’air qui entoure la terre.

      Les stations terrestres mesurent la température de l’air à 1,5m au dessus du sol dans une petite cage de quelques décimètre cube en un nombre très limité de points tous placés (ou presque) sur les continents. La température de l’air à 1,5m au dessus des océans, qui représentent 70% de la surface de la terre, est estimée par partir d’une poignée de mesures de la température de l’eau de mer à différentes profondeurs. Autre source de problèmes : d’après le WMO la température locale dans un abri météo fluctue très rapidement de ±2°C. Les thermomètres à mercure, dotés d’une importante inertie, étaient insensible à ces fluctuations aléatoires, Les thermomètres à résistance de platine sont parfaitement capables d’y réagir. Le changement d’instrumentation des stations météo dans les années 1980-1990 a certainement eu un effet sur les températures relevées par les stations terrestres.

      La température moyenne de l’air n’a pas de sens pour les calculs radiatifs. Exemple : calculons la puissance moyenne émise par radiation de 1m² de sol, la moitié en Sibérie (240K) et l’autre moitié en Thaïlande (310K).
      Température moyenne (240+310)/2 = 275K (~2°C).
      1/2 m² à 240K : 94,06W/m²
      1/2 m² à 275K : 261,82 W/m²
      Total 1m² : 355,88 W/m²
      Pendant ce temps 1 m² à 310K (moyenne globale) émet 324,28W/m², erreur commise en utilisant la température moyenne globale : 10%.
      La « température globale moyenne » n’a pas d’utilité pour les calculs radiatifs. Elle n’a pas beaucoup plus de sens pour la convection, ou l’évaporation qui dépendent des différences de températures locales.

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    • Les hypothèses posées au long de la théorie sont plus que discutables et devraient être étayées. Quand on pose que φt=2φa, c’est s’asseoir sur la réalité physique, et oublier certaines belles courbes posées auparavant, qui ne servent qu’au décors.

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      • Antisceptique.
        De votre lien : « Mais quand on compare les séries brutes (raw data en anglais) aux séries ajustées de la NOAA, la différence est minime à la surface des terres, surtout sur la période récente. »

        L’enfumage habituel.

        Les ajustements, c’est ça :

        Et encore, tous les ajustements ne sont pas comptabilisés (notamment ceux de Météo France).

        Chacun peut vérifier, les données sont en libre accès.

        Cela dit, on aurait bien aimé que ces enfumeurs comparent également ces indices aux données brutes des proxies utilisés pour reconstruire les températures d’avant les thermomètres, histoire de juger de la crédibilité du récit.

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      • « on aurait bien aimé que ces enfumeurs comparent également ces indices aux données brutes des proxies utilisés pour reconstruire les températures d’avant les thermomètres »

        Mon petit doigt me dit qu’ils ne s’y risqueront pas.

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      • Oui Phi, ressortez-nous une fois de plus vos vieilles lunes.

        Quant à vos histoires de proxies, il y a du monde qui travaille dessus (pastglobalchanges.org) mais je sais malheureusement que vous n’irez pas vous cultiver.

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      • Anisceptique,
        Vous nous ressortez régulièrement les mensonges de vos semblables, je ne fais que rappeler la vérité. C’est lassant mais il ne tient qu’à vous de montrer un plus d’honnêteté. Les ajustements des indices ajoutent à peu près un demi degré aux lectures des thermomètres depuis 1950. C’est amplement documenté.

        Pour ce qui est des proxies, je trouverais souhaitable qu’on nous montre un peu plus spontanément comment ils se comportent depuis 50 ans. Ne vous en faites pas, j’ai un certain nombre de séries sous le coude mais je ne veux pas abuser de l’hospitalité. J’en ai déjà présenté plusieurs ici notamment Schweingruber et plusieurs de Briffa. Si vous avez quelque chose à présenter, n’hésitez surtout pas.

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      • Merci je n’ai pas été convaincu par les climato-réalistes. Il se dégage dans tout ça un fumet de théorie complotiste.

        Bonne continuation

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      • Olivier,
        « un fumet de théorie complotiste »
        Ah bon ? D’habitude les vôtres trouvent que ça pue le pétrole.
        Bonne continuation.
        mdr

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  11. @Phi @Milchel C

    Il me semble que c’est un peu votre travail de proposer un calcul corrigé si c’est compliqué pour vous pourquoi ne pas demander de l’aide, lancer un groupe de travail international . Quelqu’un l’a-t-il fait au moins une publication ?

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    • Olivier,

      Vous ne comprenez apparemment pas le problème. Il n’y a pas de calcul corrigé à proposer; le calcul thermodynamique de l’effet de serre est strictement impossible à mener car la convection n’est pas calculable. Les physiciens de l’atmosphère ont fait tout ce qui était possible et se trouvent face à une impasse.

      Il faut juste le savoir, il faut juste répéter que les résultats des modèles sont arbitraires et montrer que l’hypothèse déterminante sur le gradient thermique qui évacue la thermodynamique n’a fait l’objet d’aucune justification.

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    • Ces modèles sont faux et réfutés. Et pourquoi perdre son temps et son argent pour des résultats au mieux partiels?
      Seuls des états peuvent se permettre cette folie dans le but de maîtriser la population.
      C’est comme avec le COVID, on teste tout le monde sans restriction, tant et si bien qu’il faut attendre une semaine pour avoir les résultats. Passé ce délai, on est plus contagieux, mais on a eu le temps de contaminer son entourage qui va à son tour contaminer un autre entourage. Alors qu’à Marseille, ils ont des machines qui délivrent les résultats en 15 minutes, et à Lyon, en 3 minutes.
      Avec le docteur Knock, on est dans la flan, paraître faire quelque chose pour justifier sa place au pouvoir. Quoi qu’il en coûte. Létapéra.

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  12. @Olivier Olivier
    je vois que vous vous défoulez à propos de ces climato réalistes qui ne cherchent que remettre un peu les médias , et pourquoi pas les politiques dans des considérations plus modérées et plus réalistes concernant les événements climatiques
    Etes vous le même Olivier qui intervenait sur SKYFALL il y a une dizaine d’années avec déjà les mêmes convictions climatiques et aversions pour les climato sceptiques ?
    Si oui , j’ai gardé quelques échanges dans mon ordi et cela pourrait certainement amuser les lecteurs de MMM’s

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  13. Un schéma qui explique la relation entre les indices de températures et les mesures (proportions à peu près respectées) :

    Antisceptique a présenté des graphiques censés quantifier les ajustements mais ce ne sont que des productions de propagandistes. Il y a plusieurs étapes dans les ajustements. Les sauts sont supprimés dans la base GHCN entre les données QCU brutes et QCA ajustées. Pour son propre indice, la NOAA exécute des ajustements complémentaires ayant peu d’incidence, ce sont ceux qui sont l’objet du graphique figurant dans le lien d’Antisceptique. Pour BEST, c’est encore plus simple, leur méthode considère les tronçons entre sauts comme des séries indépendantes, donc rien n’est comptabilisé.

    Ceux qui sont intéressés pourront trouver plusieurs études quantifiant les ajustements (ou homogénéisations) en général au niveau des pays.

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    • Oh, mé cétroporribl pour ces réchauffistes invétérés. Les pauvres, ils vont prendre un coupe de froid. Exit le Tt = 2*Ts proféré par le « professeur » à l’air ahuri professionnel.
      On va devoir se cotiser pour les mouchoirs. Il faudra commander un navire à la CMA-CGM ❗

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    • De deux choses l’une Phi, soit vous êtes un vrai comique et vous n’avez rien compris à ce que sont les homogénéisations d’une part et les calculs d’indices d’autre part (hypothèse que je ne privilégie pas) ; soit vous faites preuve ici d’une mauvaise foi crasse qui n’aura d’autre effet que de porter au rouge le neurone qui reste à Michel C.

      Puisque chacun bidouillerait des indices à sa sauce dans son arrière cuisine expliquez nous pourquoi les chroniques d’anomalies donneraient grosso modo les mêmes tendances entre les différentes officines (parmi lesquels j’inclus les mesures satellites).

      En attendant vous pouvez retourner à la source de l’article d’où j’ai tiré ma figure :
      judithcurry.com/2015/02/09/berkeley-earth-raw-versus-adjusted-temperature-data/

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      • Antisceptique,
        Vous êtes un champion pour vous tirer des balles dans le pied. Allez voir dans les commentaires de votre lien, vous pouvez commencer par lire le dernier d’ailleurs. J’ai à maintes reprises discuté de ce problème avec les auteurs de vos graphiques, chez Curry et ailleurs. Ne vous en faites pas, je sais de quoi je parle et j’ai les références nécessaires pour étayer mes affirmations. En cadeau :

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      • C’est marrant, d’une part, cette obsession maladive du détail et de la rigueur scientifique quand vous parlez de la thermodynamique qui serait galvaudée par les «climatologues» et, d’autre part, votre capacité a bricoler des graphiques sans queue ni tête avec vos pieds.

        Cette figure est tellement débile que je n’ai même pas compris le message que vous voulez faire passer. Vous découvrez la question de la divergence ? Vous croyez que seuls les cernes sont utilisés comme proxy climatiques ?

        Quand à vos discussions sur judithcurry.com, je ne m’en venterais pas trop à votre place.

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      • @Antiscientifique, puisque je n’au qu’un neurone, met donc le tien dans le sac Bravo que je t’offre. Un peu de place pour la future greffe de cerveau ne fera pas de mal.

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      • Antisceptique,
        C’est bien dommage que vous vous limitiez à du blabla, les personnes prêtes à défendre les fabulations du GIEC sont si rares !

        Allez, je suis tant bien que mal.

        « la thermodynamique qui serait galvaudée »
        Oui. Vous avez peut-être la référence vers le papier qui expliquerait pourquoi le gradient thermique serait indépendant des flux radiatif et, donc, pourquoi les résultats des modèles ne seraient pas complètement arbitraires ?

        « Cette figure est tellement débile que je n’ai même pas compris le message que vous voulez faire passer. »
        Ah bon ? vraiment ? C’est pourtant écrit en noir sur blanc : reconstruction climatique. Faite sur la base de deux proxies dont on peut juger de la qualité par leur comportement à hautes fréquences. Si vous avez une critique, elle sera bienvenue.

        « Vous découvrez la question de la divergence ? Vous croyez que seuls les cernes sont utilisés comme proxy climatiques ? »
        Pourquoi ces questions ? Rendez-vous utile, trouvez les données d’un proxy qui ne diverge pas.

        « Quand à vos discussions sur judithcurry.com, je ne m’en venterais pas trop à votre place. »
        Ouarf. Je ne m’en vante pas mais je peux vous assurer que ceux qui se vantent le moins de ces échanges, ce sont Mosher et Hausfather et il y a de bonnes raisons à cela.

        J’accueillerai toute critique étayée de votre part avec grand plaisir mais je désespère.

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      • Phi,
        *** «C’est pourtant écrit en noir sur blanc : reconstruction climatique. Faite sur la base de deux proxies dont on peut juger de la qualité par leur comportement à hautes fréquences. Si vous avez une critique, elle sera bienvenue».

        Non. C’est de la flute.
        Vous avez représenté «deux proxys», ce qui est très insuffisant pour qualifier votre graphique de «reconstruction climatique». Si la communauté ne disposait que de cela, ça ne ferait pas un chapitre de 82 pages dans l’AR5 (chap. 5 Information from Paleoclimate Archives).
        Vous avez donc cherry pické ce que vous aviez sous la main et collé la série de Briffa sur les températures HAD (à ce propos j’aimerais que vous me trouviez la référence qui mentionnerait que HADCRUT4 est LA courbe de référence du GIEC).

        Reprenons. Vos courbes densité et Tmesurées s’emboitent bien de 1850 à 1960. Les cernes sont donc un bon proxy pour les températures sur cette période d’une part, et d’autre part, on ne note pas de dérive des T qui aurait été exagérée par l’homogénéisation (étant entendu que se sont les T les plus anciennes qui sont le plus «corrigées à la baisse» selon vous.

        Après 1960, les densités et les T divergent. Ce phénomène est connu depuis un bon moment, justement sous le nom de «divergence», et l’on sait aujourd’hui qu’il est causé par des facteurs anthropiques (CO2, dépôts atmosphériques, dimming, sécheresses, etc.). A partir de 1960 les relations T / densité ne sont donc plus les mêmes qu’avant 1960. Ce qui est peu génant puisque l’on dispose d’une part de mesures directes de T et d’autre part d’autres proxys (avec souvent, malheureusement, une résolution temporelle plus basse).

        Donc en résumé, jusque-là, vous ne nous apprenez rien. Et bim, patatra, vous nous collez là-dessus la série UAH, avec un offset mystérieux pour la faire coller juste sur la série des cernes. Avez-vous une bonne raison de le faire ou est-ce juste pour nous faire croire que les densités suivraient maintenant les températures satellite ! Mais vous êtes en plein délire Phi ! Comment après ce genre de bidouille voulez vous qu’on vous prenne au sérieux ?

        *** «Ouarf. Je ne m’en vante pas bla bla bla»
        Bin si, vous le dites vous-même «J’ai à maintes reprises discuté de ce problème avec les auteurs de vos graphiques, chez Curry et ailleurs». Que vous ayez discuté je n’en doute pas. Que vos positions aient été prises au sérieux est une autre affaire. Et je doute que Mosher et Hausfather ait une raison quelconque de mettre vos échanges sous le tapis, mis à part une grande indifférence.

        *** thermodynamique
        Ca fait des années que vous défendez votre théorie mais le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle ne fait pas florès ; même pas dans le camp des climato-sceptiques. Je ne discuterai pas plus de ce sujet étant entendu que pour vous, tous les modèles de climat font de la merde, sans autre forme de procès.

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      • Antisceptique,
        C’est bien, vous argumentez, enfin !

        « Vous avez représenté «deux proxys», ce qui est très insuffisant… »

        Pourquoi insuffisant ? Briffa 1998 (qui reprend Schweingruber) est formé par l’ensemble des données disponibles à l’époque pour les continents de l’hémisphère nord. La densité des cernes constitue probablement le meilleur proxy permettant de remonter à la première moitié du millénaire, sa corrélation à haute fréquence avec les données des stations est remarquable. Ajouter, comme le fait Mann par exemple, tout ce qui tombe sous la main et qui n’a aucune relation démontrée avec la température est un excellent moyen de produire du grand n’importe quoi.

        Il n’y a donc pas de sélection arbitraire. Je le répète encore une fois, si vous pensez que cette reconstruction est mauvaise, fournissez des données de proxies de la température qui se comporteraient autrement. Vous n’en n’êtes pas capable ? Cela devrait pourtant être facile à trouver.

        CRUTemp est, sauf erreur, historiquement l’indice de référence pour le GIEC mais peu importe, tous ces indices sont construits sur le même principe fautif et sont cohérents entre eux.

        « …étant entendu que se sont les T les plus anciennes qui sont le plus «corrigées à la baisse» selon vous. »
        Invention de votre part, j’ai clairement dit et montré que les ajustements modifiaient les tendances depuis le début du XXème et tout particulièrement depuis 1950.

        « Après 1960, les densités et les T divergent. »
        Non, la divergence apparaît beaucoup plus tôt, vers 1920, et devient linéaire bien avant 1960.

        « …l’on sait aujourd’hui qu’il est causé par des facteurs anthropiques (CO2, dépôts atmosphériques, dimming, sécheresses, etc.). »
        Mais non Antisceptique, on ne sait rien du tout, il n’y a que des suppositions bancales (en particulier pour le CO2 !) dont aucune n’est vérifiée.

         » l’on dispose d’une part de mesures directes de T et d’autre part d’autres proxys  »
        Les mesures instrumentales des stations ne sont pas représentatives du climat, elles n’ont d’ailleurs pas été conçues pour ça. Pour les autres proxies, je répète ma demande, fournissez des données.

        « …vous nous collez là-dessus la série UAH, avec un offset mystérieux… »
        L’offset n’a rien de mystérieux, il est juste arbitraire. Antiscepitque, ce sont des anomalies !
        Non, ce que vous pourriez trouver mystérieux, ce n’est pas l’offset mais l’échelle des données UAH (le calibrage). Je crois vous l’avoir déjà dit, les données satellites sont traitées ici comme un proxy de la température de surface, cela signifie que le calibrage est fait sur la base des hautes fréquences comme tout calibrage sensé devrait être fait.

        « Mais vous êtes en plein délire Phi ! »
        Non Antisceptique, je réalise juste une reconstruction sur des principes rigoureux annoncés et je ne fais pas comme Gergis qui dit mais ne fait pas et doit ensuite se rétracter.

        Pour ce qui est de Mosher et Hausfather, la seule question qui aie un intérêt est de savoir s’ils ont répondu aux objections faites. La réponse est non. Ils n’ont même pas été capables de se prononcer sur les avertissements de Hansen datant pourtant de 2001!

        « …tous les modèles de climat font de la merde… »
        J’ai été moins scatologique. Je dis que les GCM sont des modèles de circulation et pas des modèles de l’effet de serre, il ne peuvent rien sortir de mieux que des valeurs arbitraires pour l’effet du CO2 car cet effet y est calculé sur des bases arbitraires en contradiction avec les lois de la thermodynamique. Vous êtes encore incapable d’argumenter sur ce point et vous ne fournissez évidemment pas de référence vers le fabuleux papier qui autoriserait le viol des lois de la thermodynamique dans le cas particulier de l’atmosphère.

        Bon, vous avez fait un effort mais vous avez encore beaucoup à découvrir avant de pouvoir argumenter sérieusement. Je ne peux que vous encourager à persévérer.

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  14. Phi,
    « C’est bien, vous argumentez, enfin ! »
    On en attendrait autant de vous …

    « Pourquoi insuffisant ? »
    Juste parce qu’il existe plein d’autres reconstruction et que choisir celle qui vous arrange n’est pas objectif.

    « tous ces indices sont construits sur le même principe fautif et sont cohérents entre eux. »
    Donc on aurait des indices faux qui corréleraient de façon remarquable avec les proxies ?

    « j’ai clairement dit et montré que les ajustements modifiaient les tendances depuis le début du XXème et tout particulièrement depuis 1950. »
    Vous avez surtout dit et rien démontré du tout. Toutes les données brutes sont disponibles. Faites le job et on en rediscute après.

    « Non, la divergence apparaît beaucoup plus tôt, vers 1920 »
    La divergence en dendrochronologie est clairement reconnue comme un phénomène post-1960 que vous le vouliez ou non. Vous n’êtes pas dendrochronologue.

    « Mais non Antisceptique, on ne sait rien du tout, il n’y a que des suppositions bancales »
    Phi, vous n’êtes pas non plus un spécialiste de physiologie végétale. Vous êtes parfaitement en dehors de votre champ de compétence et même très très loin. Ne dites pas « on ne sait rien » dites simplement « je ne sais pas ». Ce qui en soit n’est pas grave du tout.

    « Les mesures instrumentales des stations ne sont pas représentatives du climat »
    Bin c’est ballot alors parce qu’elles collent bien avec les proxys !

    « Pour les autres proxies, je répète ma demande, fournissez des données ».
    Mais qu’est-ce qui vous dérange dans la divergence en fait ?

    « L’offset n’a rien de mystérieux, il est juste arbitraire ».
    Oui. Donc poubelle. Ce n’est pas un principe rigoureux comme vous dites.

    « Pour ce qui est de Mosher et Hausfather, la seule question qui aie un intérêt est de savoir s’ils ont répondu aux objections faites. La réponse est non. »
    La réponse est peut-être : les objections ont-elles un sens ?

    «en contradiction avec les lois de la thermodynamique »
    Mais Phi, soyez constructif. Publiez. Confrontez-vous aux modélisateurs et physiciens de l’atmosphère. Démontrez qu’ils ont tort. Démontrez que les tendances globales prévues par les modèles depuis les années 70 sont fausses.

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  15. Antisceptique,
    Ouahouu! Je me suis passablement trompé sur votre compte, je vois que vous n’avez pas de réelle connaissance du sujet. Ce que vous dites à propos de l’offset est particulièrement révélateur. Inutile de poursuivre cette discussion laborieuse.
    Je vous avais encouragé à persévérer dans l’apprentissage, pas dans la sophistique.
    Bon vent.

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  16. Un petit jeu pour occuper un dimanche de confinement.

    Le graphique suivant représente l’évolution de la température globale de la basse troposphère selon UAH. Une série climatique mystérieuse a été ajoutée.

    Quelle est cette série climatique mystérieuse ?

    Et pour ceux qui souhaitent se poser des questions :

    – Pensez-vous que ces deux courbes aient des parentés suffisantes pour qu’une différence de tendance puisse avoir une signification ?

    – Si tout le monde scientifique vous assurait qu’il y a une divergence sous-jacente, à combien l’évalueriez-vous au maximum sur la totalité de la période couverte (en °C par siècle) ?

    Finalement, si vous pensez avoir trouvé de quelle série il s’agit, quelle conséquence tireriez-vous de cette comparaison ?

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      • Hug,
        Non ce n’est pas ça.

        ppm451,
        J’aurais donné la même valeur que vous pour la divergence maximale.

        Ce n’est pas facile et je ne pense pas que j’aurais trouvé, j’ai été assez surpris par la parenté de ces deux courbes. Et pourtant, cette série mystérieuse a été comparée à une autre série climatique dans un papier datant d’une dizaine d’années. Jacques Duran l’avait commenté. La comparaison avec UAH démontre probablement que les discussions de l’époque et la conclusion du papier suivaient une mauvaise piste.

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      • J’ai commencé à penser au CO2 comme Hug, mais je me suis dit que c’était trop facile, donc que cela ne pouvait pas servir à faire un jeu. Je ne vais pas aller chercher les courbes ressemblantes sur les sites, ce serait tricher.
        Ouhou les autres, vous venez jouer ?
        Bon le truc qui qui me titille, c’est la superposition parfaite avec le Nino ; je commence à me demander si la réponse n’a pas à voir avec l’ (les) océans, la mer quoi.
        Je chauffe, là ?

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      • Noooon pas une température pour la courbe bleue, pas la température de l’océan ! trop facile ! je suis sûr que c’est un autre paramètre. Ne serait-ce pas quelque chose comme la dilatation des océans, ou une fonction de cette dilatation ?

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      • Ce n’est pas le CO2, la courbe UAH est conforme et la série mystérieuse a juste une échelle et un offset arbitraires, donc pas de manipulation sur la tendance.

        Je ne vais pas encore vous aider plus que ça. Ce n’est ni une série de températures ni de la dilatation. Dans ces deux cas, ce ne serait pas une comparaison tellement remarquable or, ce qui se cache là derrière est plus que remarquable.

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      • Ah ouais, le jeu devient marrant, là.
        Donc c’est une série climatique, mais pas une température.
        C’est connu, mais remarquable quand comparé aux données UAH ;
        on cherche

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    • J’arrive un peu tard mais il me semble que j’ai donné depuis longtemps ce type de couple de courbes, de même que Paul AUBRIN voir https://tinyurl.com/yb7tq3z2 . Ce sont probablement les deux mêmes séries de données UAH ou de CO2 correspondantes, pour la deuxième ; mais la bleue qui montre que l’el Niño de 2016-17 est inférieur à celui de 1998 est obtenue par l’utilisation de la fonction detrend de Wood for Trees, qui enlève le caractère volumique des données de T comme de celles de teneur atmosphérique en CO2.

      Je voudrais aussi rappeler à ce propos que les données de températures sont bien de grandeurs volumique comme celle des teneurs volumiques en CO2. Les moyennes de données volumiques sont ABSURDES car ces données ne sont pas linéaires comme leur nom l’indique, par contre en leur enlevant leur caractère volumique par le calcul des racine cubiques, nous obtenons des courbes linéaires dont le R^2 est égal à 1. voir https://tinyurl.com/yaz5b6ds et mon dernier doc : https://tinyurl.com/y2wyr88q

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  17. Wahou pas fastoche, il faut être du métier pour trouver le bout de la ficelle dans la pelote.
    Sur les 4 questions, répondre à la première de but en blanc m’est hasardeux, il faut donc commencer par explorer les 3 autres.
    Question n° 2 : la rouge est une anomalie de température, la bleue lui est synchrone (on reconnaît le Nino de 1998), de même amplitude, sauf entre 2003 et 2014 ; cette période ressemble plus à un décalage momentané de la courbe bleue qu’à une différence de tendance par rapport à la rouge.
    Donc oui elles ont l’air d’avoir une parenté ; alors une différence de tendance pourrait avoir une signification ? pas facile de m’avancer , je creuse encore !

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    • Merci de jouer le jeu. Je ne sais plus trop comment faire passer une information remarquable, c’est pourquoi j’utilise cette forme. Je ne pense pas que vous serez déçu quand vous saurez de quelle série climatique il s’agit. Elle est très connue et les données sont faciles à trouver.

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      • Ce n’est pas si facile que cela, quand on ne sait pas !
        Je commence à avoir une idée (peut-être ?), et c’est la superposition des courbes en 98 qui me donne une piste, mais je laisse d’abord les autres jouer !
        Ma réponse n°2 : il me semble que ces courbes sont suffisamment apparentées pour qu’une différence de tendance signifie quelque chose.
        Réponse n°3 : justement, je ne vois pas de divergence sur les 40 années affichées ; s’il y en avait une attestée par les scientifiques, elle serait au maximum de 0.2°C par siècle.
        Bon j’y connais rien à tout ça, je peux me tromper, hein.

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      • Bon sang mais c’est bien sur ! La série « mystérieuse », c’est l’index AMO !
        https://www.woodfortrees.org/plot/uah6/mean:12/plot/esrl-amo/from:1979/mean:12
        Jacques Duran avait effectivement déjà fait cette comparaison sur son site il y a une dizaine d’années.
        Pour les trois autres questions, je ne répondrai qu’à la dernière: vu la variation cyclique de l’AMO (60-70 ans environ), on sait que l’AMO actuellement en fin de phase chaude va entamer dans les années qui viennent son passage vers la phase froide. On peut parier sur une baisse non négligeable de la température atmosphérique globale dans le courant de la décennie 20.

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      • Bravo Hug !

        Maintenant, pourquoi cette comparaison est-elle remarquable ?
        Parce que l’AMO est une série détrendée et que UAH ne l’est évidement pas. Si la divergence UAH-AMO sous-jacente ne peut raisonnablement pas dépasser 0.2 °C par siècle, c’est qu’il n’y a pas d’effet climatique pseudo-linéaire sur cette période qui peut dépasser 0.2 °C par siècle. 0.2 °C par siècle, c’est aussi proche de l’estimation du réchauffement depuis le PAG. Ce que cette comparaison me semble révéler, c’est que la température globale de la planète dépend étroitement de la circulation thermohaline et que la sensibilité climatique (CO2) est indétectable.

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      • Bon, je vous ai tous un peu induit en erreur parce que l’index AMO peut quand même être décrit comme une série de températures de surface océanique mais comme c’est une série détrendée, ce n’est plus tout à fait de la température.

        J’ajoute que le graphique WFT laisse supposer un maximum linéaire possible un peu plus important mais c’est une illusion. La variance de l’AMO devrait être adaptée à celle de UAH avant d’évaluer ce maximum possible. Sur mon graphique, horreur, je l’ai fait à l’oeil !

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      • Je trouve étonnant que la Tmag soit plus corrélée à un cycle de l’océan atlantique qu’à un cycle de l’océan pacifique beaucoup plus vaste.
        Sur WFT, il n’y a pas de série correspondant à l’index Enso, mais j’ai fait une comparaison de l’index AMO avec l’index PDO:
        https://www.woodfortrees.org/plot/esrl-amo/from:1979/mean:12/normalise/plot/jisao-pdo/from:1979/mean:12/normalise
        On voit qu’à quelques exceptions près, l’AMO réagit à la PDO avec un décalage que quelques mois. Ce serait donc bien le pacifique qui serait à l’origine des variations de la Tmag avec une modulation atlantique ?
        https://www.woodfortrees.org/plot/esrl-amo/from:1979/mean:12/normalise/plot/jisao-pdo/from:1979/mean:12/normalise

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      • phi, j’essaye de comprendre la logique de cette mise en relation.
        Vous dites : la relation est remarquable parce que la série AMO est détrendée (on a effacé la tendance ?) et la suite UAH ne l’est pas. Ce serait là l’origine du fait remarquable, vous pouvez préciser ? et aussi la divergence, pourquoi cela diverge ?

        Il y a d’autres indicateurs qui suivent UAH, le dCO2/dt le fait lui aussi (moins bien), pourquoi alors ne pas en tirer une signification ? j’imagine que la circulation thermohaline représente une masse énorme plus susceptible d’influer sur la température des basses-couches, que ne pourrait le faire le CO2 par sa masse (évidemment…) ou son action radiative.

        Bon j’essaye de bien piger, un petit complément serait bienvenu.

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      • ppm451,
        Ce qui est remarquable dans cette comparaison ne concerne pas directement la causalité mais l’évolution de la température globale depuis le début du XIXème siècle.

        Cette évolution est officiellement donnée par les indices comme HadCrut. Je ne vais pas reprendre ça en détail mais de très forts soupçons pèsent sur ces indices d’une part parce que la qualité des séries est plus que douteuse et d’autre part parce que ces indices décrivent une évolution incompatible avec toutes les observations climatiques (glaciers, niveau des océans, etc.).

        Il y a donc un très grand intérêt à pouvoir confirmer ou infirmer ces indices par des méthodes indépendantes. J’ai mis plus haut sur ce fil un graphique qui utilise la densité des cernes.

        La parenté remarquable entre UAH et AMO donne un autre moyen de reconstruire l’évolution de la température globale depuis le XIX ème siècle.

        L’AMO est calculée en éliminant la tendance à long terme de la moyenne des températures de l’Atlantique Nord. La série commence en 1856. Une tendance linaire à long terme des températures de la basse troposphère provoquera donc une divergence (une différence de tendance avec l’index AMO) sur la période 1979-2020. En conséquence, la comparaison des deux courbes permet d’évaluer la tendance à long terme (depuis le XIX ème siècle) de la température de la basse troposphère.

        Si l’on juge la parenté des deux séries suffisante, on peut faire encore mieux, on peut évaluer l’évolution de la température de surface depuis 1856, les étapes sont les suivantes :

        – calibrage de la série UAH pour la surface sur la base de la comparaison haute fréquence AMO – UAH,
        – calcul de la tendance 1979-2020 de la série obtenue et, sur la même période, calcul de la tendance AMO,
        – calcul de la divergence (différence de ces deux tendances),
        – cette divergence correspond à la tendance à long terme de la température de surface, on corrige la série AMO en lui ajoutant une tendance de cette valeur.

        Et on obtient une reconstruction climatique indépendante de 1856 à 2020.

        Voir ici la méthode appliquée à l’arrache (la reconstruction des températures de surface est en rouge) : https://www.woodfortrees.org/plot/esrl-amo/mean:24/detrend:-0.125/plot/uah6/mean:24/scale:0.9/offset:0.1/plot/uah6/trend/scale:0.9/offset:0.1

        J’espère ne pas vous avoir embrouillé encore plus.

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      • Merci, à part la méthode de calcul qui doit relever du traitement du signal, je perçois le reste de la démarche, qui est quand même sioux.

        La courbe rouge serait donc une reconstruction ? mais je ne comprends pas, elle a plutôt l’air de faire partie des données pré-enregistrées (‘data source’ dans WFT ?)

        Ce que ferait apparaître cette comparaison, ce serait : la divergence constatée sur ces 2 séries se rapproche de la tendance continue issue du PAG, donc il n’y a pas beaucoup de place pour une action d’autre chose (du CO2) sur la température des basses-couches, donc ce sont les mouvements océaniques qui influent le plus sur cette température des basses-couches. C’est cela ?

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      • Pas si sioux que ça.
        J’ai écrit reconstruction mais le terme n’a guère d’importance et la courbe rouge n’est plus l’index AMO puisque j’en ai modifié la tendance. Sinon, votre interprétation me paraît correcte mais le rapport de causalité (les courants océaniques contrôlant la température globale) n’est qu’une supposition. Le point essentiel est qu’il n’y a pas de tendance à long terme ou alors une tendance très faible. Ceux qui racontent que le CO2 explique le réchauffement depuis les années 1990 disent n’importe quoi et on peut le leur prouver.

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