C’était mieux avant

par Chrit.

Vous rappelez-vous la tempête de Noël 1999 ? Moi oui. Et pas en bien.

On passait les fêtes en famille dans un chalet de montagne tout confort (chauffage, TV, eau chaude, etc.). Tout le monde s’affairait pour préparer le repas, sans prendre garde au ciel plombé qui annonçait, selon les infos, des chutes de neige – ce qui est assez banal, pour la saison et pour le lieu.

Un vent polaire se leva, dont le souffle attira bientôt mon attention. Un bruit plus qu’un souffle d’ailleurs, un sifflement continu, presque sans variation d’intensité. J’en fis la remarque aux autres, qui n’y attachèrent aucune importance. Puis subitement une bourrasque extrêmement forte a interrompu les hors-d’œuvres : une sorte de coup de canon qui ébranla toute la maison, bousculant portes et fenêtres. Même les murs semblaient trembler. Après quelques minutes, tout s’est arrêté. Nous étions figés de stupeur, en espérant que cela n’aurait pas de suite.

Mais il y a eu une suite ; quand le vent a repris, cette fois sans s’arrêter, on a été effrayés par sa force, qui couchait les sapins et en faisait voler les grosses branches comme si c’était de simples feuilles.

Et puis, tout d’un coup, ce qui devait arriver est arrivé : lignes électrique et téléphonique arrachées, les fils pendant au sol. Plus de lumière, plus aucun contact possible (on n’avait pas encore nos smartphones…), plus de chauffage…, plus rien, en somme, pour des citadins des derniers jours du XXe siècle !

Le froid, d’abord : on était frigorifiés. Jour et nuit, on a vécu avec plusieurs pulls l’un sur l’autre, plus un anorak. Bien sûr, pas question de prendre une douche, glaciale comme tout le reste.

L’angoisse ensuite que les fils électriques, qui se balançaient au gré des bourrasques en crépitant et en crachant des étincelles au sol, viennent taper les murs – est-ce que ça pourrait mettre le feu au chalet ?

La terreur que le toit soit arraché, parce qu’on n’aurait aucun moyen de le couvrir nous-mêmes ; et comment faire appel à un professionnel, sans téléphone ?

La question lancinante enfin : « Jusqu’à quand ça va durer ? ». Parce que la lampe à pétrole, c’est drôle juste les cinq premières minutes ; et les pulls sur les pulls, pas une seule.

Or cette situation a duré, duré, duré. Deux jours, c’est très long, quand on n’a plus « l’essentiel », le « vital » de notre quotidien, ce qui nous semble si évident et normal – téléphone, éclairage, chauffage.

C’est là que j’ai réalisé ce que ça voulait dire, vivre au XIXe siècle et avant : on avait déjà trop froid à l’intérieur pour avoir envie de sortir pour faire du ski ; à 5 heures du soir, on n’avait plus autre chose à faire que manger la soupe chaude (heureusement on faisait la cuisine au butane), à la lumière d’une lampe à pétrole (par chance en état de marche) et ensuite aller se coucher. Impossible de lire ou de faire quoi que ce soit avec une lumière si faible et d’un rayon d’action si limité.

D’accord, on n’avait pas l’habitude. D’accord, on a été pris au dépourvu. Mais serions-nous prêts à les reprendre, ces habitudes, pour être carboniquement vertueux ?

36 réflexions au sujet de « C’était mieux avant »

  1. Deux jours seulement ! Vous avez eu de la chance. Des amis sont restés sans électricité pendant une semaine. Ils maintenaient la température intérieure au dessus de 0°C avec leur cheminée pour éviter que les canalisations gèlent.
    Les réponses que vous feront les partisans d’un retour du CO₂ aux valeurs pré-industrielles sont les suivantes :
    • on ne va pas revenir à l’âge de la bougie, de petits gestes suffisent comme éteindre les lumières en sortant ou débrancher le chargeur de son téléphone ;
    • les technologies vertes y pourvoiront, elles ne décollent pas parce qu’elles ne sont pas autant subventionnées que celles que l’on utilise maintenant, d’ailleurs un chercheur a publié un article sur des panneaux solaires qui produisent de l’électricité par temps de pluie…
    • l’argent ne fait pas le bonheur, la vie à l’époque pré-industrielle était rude, mais les gens étaient bien plus heureux qu’avec tous nos machins modernes ;
    • de toutes façons il n’y a pas le choix pour sauver La Planète, il faut réduire très rapidement la population mondiale à moins d’un demi-milliard d’habitant. Cela ne se fera pas sans qu’on force un peu les gens. Mais en tout premier lieu, il faut revenir à une vie totalement naturelle.

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    • Moins d’un demi milliard! Vous n’y allez pas avec le dos de la cuiller. Vous vous etes mis sur la liste avec tous vos principes vertueux, ou c’est juste pour les autres? Et puis personne ne vous empêche d’aller vivre vos vie naturelle non? Il y a encore plein d’endroits pour ça.

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      • Vous avez mal interprété mes propos. Je ne partage pas cette estimation d’une limite d’un demi-milliard. Mais elle fait partie des 80 estimations considérées par l’UNEP selon différentes méthodes et différents critères. 6 méthodes d’estimation évaluaient les limites de la capacité de la terre à moins de 2 milliards d’individus. 33 études sur 80 estimaient la limite à moins de 8 milliards.
        Par ailleurs, j’ai eu l’occasion de voir des gens qui vivaient une vie « parfaitement naturelle » et donc je m’en suis fais une représentation plus correcte que bien des personnes de mes connaissances. J’ai bien conscience que ma vie est parfaitement artificielle, et contrairement à ces connaissances mal informées, j’apprécie l’avantage considérable qu’ont les artifices sur le naturel.

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      • Je n’arrive pas à retrouver le nom du responsable d’une importante ONG qui souhaitait ramener la population mondiale à 500 millions d’individus. Mais j’en ai trouvé une de Ted Turner (fondateur de la chaîne d’information continue CNN) qui dit « A total world population of 250-300 million people, a 95% decline from present levels, would be ideal. »
        C’était aussi le genre d’opinion de Maurice Strong fondateur de l’UNFCCC qui a créé l’IPCC (GIEC). Ce qui nous ramène aux fondateurs néo-malthusiens de l’alarmisme climatique.

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      • paulaubrin a écrit :
        Je n’arrive pas à retrouver le nom du responsable d’une importante ONG qui souhaitait ramener la population mondiale à 500 millions d’individus.

        Il y en a plusieurs ; je commence par le Commandant Cousteau, peut-être ?

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      • Personnellement, après avoir vu les vidéos de Hans Rosling, je pense que la population mondiale va culminer autour de 9 milliards d’habitants vers 2050 avant de commencer à décliner doucement.
        En ce qui concerne la sensibilité climatique, je pense, contrairement à l’IPCC, qu’il n’existe pas d’effets amplificateur qui la multiplie par 3, mais probablement qu’il existe des effets atténuateurs qui la réduisent de 1,1K à beaucoup moins si ce n’est pas zéro.
        Je pense aussi que les néo-malthusiens sont des fous dangereux (et génocidaires), surtout en ayant réussi à infiltrer les « élites intellectuelles ». Tous les politiciens les flattent et leur font des courbettes. Ils s’en mordront les doigts.

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      • On voit ici peut-être un risque de l’internet. Ce genre d’opinion était limité à un petit cercle de Théoriciens qui ne devaient pas trop se mélanger à la plèbe, et qui refaisaient le monde devant une cheminée crépitante un soir d’hiver, après un repas amical et un Cognac de 20 ans d’âge. Avec l’internet, ces idées ce sont répandues. L’eugénisme scientifique a commencé avec Darwin, et l’idéologie scientiste actuelle l’utilise, mais c’est jouer avec le feu.

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    • @ paulaubrin – votre post du 5 octobre 2019 à 11 h 17 min,

      Pour compléter votre édification…
      Rappelons-nous ces propos du « bon » Cdt J.-Y. Cousteau 😥 :

      « C’est une chose terrible à dire. Mais pour stabiliser la population mondiale, nous devons éliminer 350.000 personnes par jour. C’est une chose horrible à dire, mais ne rien dire l’est encore plus. »
      Jacques-Yves Cousteau, interview publiée par le Courrier de l’Unesco, novembre 1991. »
      https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000090242_fre

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      • On peut aussi citer cet extrait du même Cdt Cousteau…
        « Nous périrons sous les berceaux. Nous sommes le Cancer de la Terre ; la pullulation de l’espèce humaine est responsable d’une pollution ingérable par la nature. Cela est tellement évident qu’on se demande de quel aveuglement sont frappés nos dirigeants. La nature, dans sa grande sagesse, essaie de nous aider ; les cas de stérilité sans cause apparente s’accroissent – comme d’ailleurs s’accroissent les orphelins et enfants abandonnés et maltraités ! »
        Jacques-Yves Cousteau, citation extraite du livre Le réveil de la conscience de Jacqueline Bousquet et Sylvie Simon, 2003.

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  2. La plupart des gens n’est pas capable d’imaginer et c’est normal, le monde de demain. On croit tout savoir , au passé et au present, même le futur. Or qui aurait pu prévoir une telle avancée technologique depuis 30 ans ? Je parle de la communication, d’ internet, des smartphones ,mais aussi dans le médical, des scanners , IRM, dans la mobilité, voiture électrique avec 500km d’autonomie, pile à combustible, voiture autonome, drones taxis, etc… Si on tente humblement de transposer tout ça à 30 ans de plus qu’aujourd’hui, ça laisse perplexe. Alors soyez optimiste, il est probable que même si le problème de l’énergie est bien plus délicat à traiter, un bon nombre d’avancées auront eu lieu d’ici là. Mais ça ne remet pas en cause pour moi les efforts à faire actuellement pour éviter gaspillages et pollutions diverses.

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    • Ce qu’il y a de délicat à traiter dans le domaine de l’énergie, c’est l’honnêteté.

      Quand on veut résoudre un problème d’ingénieur, surtout pour l’énergie, on frétille pas comme un hystérique sur une réaction très énergétique, on cherche à résoudre à quel réservoir d’énergie il faut s’attaquer et quels investissements auront la durée de vie la plus longue.

      (Par exemple, le problème d’ingénieur à Airbus, c’est quel volume de carburant je peux mettre dans mon avion. C’est un problème de VOLUME qu’il faut résoudre)

      Quand on répond honnêtement à ces questions, il n’y a aucune difficulté, il suffit de classer les réservoirs d’énergie disponibles sur Terre, (et pas dans le délire d’un ingénieur) par ordre croissant de volume d’énergie, il y a un qui saute aux yeux, quand est scientifique, sinon on est un religieux, et de faire les investissement qui s’imposent.

      Sinon, on a une autre ambition que de produire de l’énergie.
      Mathématiquement, il y a un « écart », dans les mesures géophysiques, qui fait choisir « le mauvais réservoir d’énergie », démontre le mensonge.

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      • Est-ce que quelqu’un comprend les commentaires de « lecteur « ? J’ai beau faire un effort , je n’arrive jamais à savoir ou il veut en venir .

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      • Adressez-vous à lui, pourquoi cherchez-vous à faire réagir d’autres ? vous avez besoin de leur soutien ?
        ou vous estimez Le Lecteur incapable de vous éclairer ?

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    • Bravo Zimba, je suis entièrement d’accord avec vous sur ce commentaire. J’aime bien quand vous êtes optimiste en montrant la trajectoire de progrès technologiques sur laquelle est engagée l’humanité et avec laquelle il ne faut pas rompre. Bon week-end.

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      • Tout en ayant confiance dans l’avenir de l’humanité, il ne faut pas pour autant négliger la lenteur du progrès technique. Il faut souvent une bonne dizaine d’années pour passer d’une idée intéressante à une tête de série industrielle. Et il faut souvent plusieurs dizaines d’années pour une révolution industrielle. Exemple : le transistor a été inventé par William Shockley dans les années 1940, l’essor de la micro-électronique a attendu plusieurs dizaines d’années.
        L’idée du gouvernement que l’on puisse diminuer de 25% la consommation d’énergie sans impacts négatifs sur l’économie (en particulier sur les revenus) est pleine de dangers.

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      • Oui Paul, c’est vrai, d’autant plus vrai pour les renouvelables dont on attend quand même le bon technologique en avant depuis bien longtemps. Tant que l’on ne règle pas ce problème du stockage à un coût abordable, on est pas sortis du problème. Mais j’ai déjà vu Zimba voir l’avenir de manière très sombre, là elle s’ouvre sur l’optimisme, c’est pas plus mal.

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      • Oui mais alors il faut commencer par accepter les technologies actuelles dans le ENr , qui sont à améliorer c’est évident mais qui ont le mérite de poser des jalons de travail. Les traiter avec mépris n’est pas la manière la plus intelligente. Rappelons juste par exemple que 12m2 de PPV (d’une maison de 100m2) produit 3.5MWh environ par an. Les rendements ont presque doublé en 15 ans et le prix a été divisé par 3. Il est désolant que les européens aient abandonné cette voie. Idem pour les batteries. Quel rendement dans 20 ans ou 30 ans ? Ce qui me gêne , je me répète pardon, ce sont les discours donneurs de leçon mais derrière aucune vraie action concrete d’envergure des gouvernants. Du pipeautage. J’espère que les choses évolueront mais c’est lent. Très lent. Je perd très vite l’optimisme.

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    • Des voitures de 500 km d’autonomie … vous êtes sûr ? Il s’agit bien de mesure en conditions réelles, avec de la pluie, des phares, du chauffage, des montées et descentes, des feux verts et rouges, du vent, du froid, etc., etc.
      Et puisque nous parlons de voitures à batteries, je vous invite à lire cet excellent article d’un de vos prédécesseurs adepte de la philosophie: « Ce qu’on ne sait pas faire aujourd’hui, on sera capable de le faire le mois prochain ! »

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      • Oui 500 en réel. Le constructeur annonce 200 wh/km et au bout de 37’000 kms en 2 ans j’ai Fait du 202 wh/km. Seul bémol si la voiture dort par grand froid, la batterie perd 30% d autonomie.
        Pour la petite histoire j ai assisté à une réunion il y a 15 ans avec un grand constructeur français qui annonçait à l époque ne pas vouloir se lancer dans l électrique, parce qu il était sur un business juteux avec son diesel et qu il ne voyait pas l intérêt et de marché pour l électrique… c est peut être cela aussi pour cela que l on est pas capable de le faire pour le mois prochain.

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    • Zimba a dit :«Les [les ENR] traiter avec mépris n’est pas la manière la plus intelligente.»
      Ce n’est pas traiter avec mépris que de connaître les avantages, les inconvénients, les conditions d’utilisation et les limites.

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      • Les ENR, ces gadgets subventionnés qui alourdissent les factures, défigurent la nature, déprécient le foncier rural, surchargent le réseau quand il faut pas, passent à la télé dans les réclames engie ?
        C’est l’avenir.

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  3. Je propose que les partisans de la réduction de la population mettent en oeuvre leur action purificatrice en commençant par eux-mêmes et leurs familles……. Histoire de voir.

    « La plus belle théorie n’a de prix que par les œuvres où elle s’accomplit » (Romain Rolland)

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  4. La révolution informatique sociétale date des années 1980 ( pas les tous débuts) et la mutation de société a commencé ca 2000-10 et n’est pas finie, d’où l’angoisse et l’hystérie actuelle. Oui, il faut être optimiste comme le préconisent Cédric et Zimba. Le réchauffement actuel est une aubaine pour le population humaine et l’économie. Beaucoup plus que le « paradis » de l’avant-guerre, qui était régulièrement visité par des hivers très froids, la crue de la Seine et autres fantaisies climatiques comme celles évoquées dans le premier texte, les coups de grisou, la famine et la grande dépression. Le progrès est lent certes, mais aussi rapide que le changement climatique du début de l’Holocène ou celui du réchauffement actuel: ca 50 ans. Progrès et adaptations aux changements (pas que climatiques) se feront progressivement, à condition de ne pas engluer nos neurones avec une pseudoscience et ne pas empêcher les flores, les faunes et les humains de migrer vers les régions vivables. Quantités de terre cultivables se retrouvent actuellement dans un désert humain pour raisons politiques (frontières) ou économiques (cf agriculture extensive). Redonner une dignité à l' »agri »culture terrestre ou à l' »aqua »culture et à ceux qui la pratiquent, au lieu d’encenser l’Homo informaticus urbanis, qui se reproduit surtout les pieds dans l’eau salée .L’Inuit a modifié ses habitudes alimentaires tout comme les Asiatiques qui se sont mis à consommer des produits lactés. Ne pas réduire nécessairement la consommation d’énergie, mais l’utiliser de manière plus efficace et équitable. L’informatique et la finance ne produisent pas notre carburant carboné humain: ce ne sont que des outils…..

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  5. Janvier 1998. C’est le pire cataclysme naturel que le Québec ait connu. Du 5 au 9 janvier 1998, une quantité phénoménale de pluie verglaçante s’abat sur le sud-ouest de la province. Les installations d’Hydro-Québec ne résistent pas au poids de toute cette glace accumulée, et plus d’un million de Québécois se retrouvent sans électricité. Dans la zone la plus touchée, appelée le « triangle noir », certains sinistrés seront privés de courant pendant cinq semaines. En plein hiver. Et vous savez quelle température nous avons au Québec en janvier… Un million de Québécois sans électricité pendant 5 semaines ! Les chanceux du « nord » comme moi qui avions l’électricité, avons fait des corvées pour acheminer des cordes de bois de chauffage vers le « sud ». Mais à cette époque il n’y avait ni Greta ni hystérie climatique.On a mis ça sur le compte de Dame Nature .

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  6. Mais pourquoi tenez vous tous donc absolument à réduire la consommation d’énergie ????
    Il n’y a pas un seul élément factuel qui puisse faire dire que ce serait un denrée rare.

    Vous appuyez sur un bouton, la lumière s’allume, votre vaisselle et votre lessive se font toutes seules, votre frigo fait du froid. Vois tournez un autre bouton et votre voiture démarre, elle vous emmène à une pompe à essence ou le plein se fait en 5 minutes pour 900 km.
    Depuis que je suis né, jamais un commerçant vendeur d’énergie ne m’a parlé de pénurie., il en avait toujours en magasin.

    Vos peurs ne seraient-elles pas plutôt une conséquence du vertige qui prend certains intellos devant une société industrielle de masse qui répond à tous nos désirs ?

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    • et des entreprises ont gagné des sous en vérifiant de manière préventive le code des applications dans tous les langages de la planète depuis les 30 dernières années, y compris des trucs antédiluviens comme le Cobol, ce qui a remis en selle de vieux programmeurs.
      Tout ça pour faire psssschittt !

      Les grandes peurs, si possible relayées par la télévision, soit ça motive une minorité pour qu’elle y réponde économiquement, soit ça fédère une majorité pour que les politiciens s’en saisissent.

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  7. d’ailleurs fin 99 il n’y a pas eu UNE tempete mais DEUX
    Lothar et Martin
    en normandie 3 semaines sans electricité ni telephone..
    dans les Landes une hecatombe de pins..
    tout le monde attendait le bug de l’an 2000 mais pas comme ça.

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  8. Pour une description du problème du froid dans le passé, lire le livre « les délices du feu ».
    A ce propos quand on parle des artistes du siècle passé qui se réunissaient dans les cafés célèbres, c’est que souvent ils n’avaient pas le chauffage chez eux, et les gens se réunissaient pour avoir chaud.

    Sinon sur le titre : si macron réussit sa put** de réforme des retraites, on pourra effectivement dire « c’était mieux avant ».

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  9. « Tout ça pour faire psssschittt ! »
    Encore une légende urbaine.

    Tout ça pour que tout se passe bien puisque le « bug » avait été anticipé depuis le début des années 90.

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  10. Il n’y a pas besoin de remonter au XIXè, peut être que cela ne vous intéresse pas comme la plupart de mes concitoyens à qui j’essaie de parler de cette priode.
    . De 1950 au début des années 70, j’ai vécu dans un quartier d’une grande ville du centre ouest de la France que les historiens nommés quart monde.
    L’hiver , des moments sans eaux ni chauffage, les tuyauteries (gaz de ville , eau) gelés passées par l’extérieur. Un seul lavabo pour la toilette et la cuisine, une douche par semaine aux douches municipales. Menace de coupure l’électricité par difficulté à payer.
    L’été chaleur caniculaire ( on appelait cela comme ça à moins que ce soit un fantasme de ma mémoire !), impossible de bien dormir. Bien sur pas de voiture……Je ne parle pas des bouteilles et pot de yaourt consignés…..
    Nous nous en sommes sortis quand même mais ça laisse des traces.

    Alors si le jeunesse veut vivre ça pour réduire l’empreinte carbone , chiche ! mais pas 8 jours….!

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