Ebauche de lexique climato-réaliste

par Cédric Moro.

La connotation que certains donnent aux mots (médias partisans, scientifiques activistes, vulgarisateurs propagandistes et autres militants politiques) influe directement sur nos représentations des phénomènes. Dans les phobies pathologiques, les connotations de vocabulaires sont souvent exagérées, disproportionnées, très déformées par rapport à la réalité.

Dans ce type de vocabulaire, il n’y a plus de nuances ou d’objectivité. Les termes utilisés montrent en eux-même que la conclusion précède le raisonnement, tandis que lorsque l’on utilise des termes neutres ou objectifs scientifiquement, on peut mener un raisonnement à son terme avec des conclusions bien plus justes.

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Urgence climatique : de Georges Orwell à Aldous Huxley

Par Igor Bokanovski (nom d'emprunt d'un journaliste et essayiste, préférant garder l'anonymat ; nom pris en référence au "Meilleur des mondes" d'Aldous Huxley). 
Dans son dernier livre « Internet : une plongée dans le Web de l’influence », il s'empare notamment de la problématique des sciences du climat au regard de la propagande et de la polarisation des opinions. 

Suite de l’article précédent.

Depuis 2007, la science du climat serait donc « établie » et ce, de façon définitive, selon Al Gore, co-lauréat du prix Nobel de la paix avec le GIEC cette année là . Le principe du réchauffement climatique anthropique (RCA) — bien que largement propagé par l’ONU dans ses différents sommets depuis Rio en 1992 et Kyoto en 1997 — devient mondialement connu et commence à véritablement gagner la faveur des opinions publiques à partir de cet instant, celui de la consécration par le Nobel. Mais plusieurs problèmes surviennent à cette même époque pour les défenseurs de la « thèse RCA ».

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« Urgence climatique » : de l’influence et de la manipulation des masses

Par Igor Bokanovski (nom d'emprunt d'un journaliste et essayiste, préférant garder l'anonymat ; nom pris en référence au "Meilleur des mondes" d'Aldous Huxley). 
Dans son dernier livre « Internet : une plongée dans le Web de l’influence », il s'empare notamment de la problématique des sciences du climat au regard de la propagande et de la polarisation des opinions. 

La propagande est une arme ancienne, utilisée par les pouvoirs politiques pour discipliner leurs populations au gré de leurs besoins, créer un degré d’acceptabilité sociale suffisant pour activer les changements nécessaires à la poursuite de leur intérêts. C’est ainsi que plusieurs guerres ont été menées avec l’assentiment des foules au XXème siècle, tout comme des révolutions industrielles et technologiques. Mais au XXIème siècle, la propagande n’utilise plus les mêmes méthodes : elle est avant tout un produit des neuro-sciences et s’opère massivement par le Web. Son degré d’influence sur les esprits commence à être très bien mesuré et les sciences du climat, de l’environnement, n’échappent pas à ce phénomène.

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