Les routes tortueuses du pardon

Aujourd’hui, on révise nos classiques.

La presse francophone n’ayant (quelle surprise) pas jugé bon de relater l’affaire, je suis bien obligé de citer mon propre article pour rappeler cette information assez préoccupante : on a tiré plusieurs fois au pistolet sur l’immeuble où travaille le climatosceptique John Christy. L’événement a eu lieu le week-end de la « Marche pour les sciences » qui a clairement affiché ses positions carbocentristes et l’une des manifs concernées s’est déroulée non loin de l’université de Christy. Il n’est donc ni délirant ni complotiste de prendre l’information au sérieux (d’autant que Christy reçoit des menaces depuis des années). J’ai donc écrit à la déclinaison française de la « Marche pour les sciences » pour avoir une réaction de leur part.

Leurs réponses m’a fait penser à un sultan mythique et à un porc lépreux. Pour comprendre pourquoi, il faut  Lire la suite

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Interview sur RCF Besançon

À 11 h 30 aujourd’hui sera diffusée une interview de moi sur RCF Besançon à propos de mon dernier livre, Ils s’imaginaient sauver le monde. Cette interview a été menée par Jean-Paul Maigros, que je remercie pour l’invitation.

En passant : je suis peu présent ces jours-ci sur MM&M pour des raisons diverses, mais il va bientôt y avoir du neuf pour les climato-réalistes. Stay tuned, comme dit souvent Jacques Duran.

Des climatologues défendent leur non-vérité

Mardi dernier, les usual suspects de la climatologie carbocentriste française, Jean Jouzel en tête, ont eu une idée d’une folle originalité : publier une tribune dans le Journalderéférence appelant à ce qu’on lutte tousensemb’ contre ces vilains mal-pensants qui font rien qu’à les embêter. La tribune en question ne manque pas de ce comique involontaire qui a fait les riches heures du Climathon en 2015, tout en étant à certains égards franchement inquiétante. Lire la suite

Je l’avais (encore) bien dit…

Pas plus tard que mercredi, j’ai écrit ceci au sujet du coup de blues post-COP21 de nos amis carbocentristes impatients de voir l’accord de Paris ratifié par toute la galaxie :

Rassurons nos carbocentristes inquiets sur un point : nul doute qu’un jour prochain une « grande avancée » sera enregistrée, avec un « élan nouveau » conduisant à une « grande vague de ratifications » qui permettra de « relancer le processus ». Ce sera l’épisode n+1 de la série Les lendemains climatiques qui chantent. Et les journalistes et décideurs sauveurs de planète seront tout contents d’oublier que, ratifié ou pas, un accord vide n’engage de toute façon pas à grand chose.

Et hier, que lisait-on dans notre Journalderéférence favori ? Lire la suite

Deux poids, deux mesures

Comment savoir si l’information donnée par un média est objective ? En général, il n’y a pas moyen : quel que soit l’angle choisi pour n’importe quel sujet, on peut toujours soupçonner que celui-ci a été choisi pour de mauvaises raisons.

Il est cependant une situation, assez rare il est vrai, où il est possible de mesurer le degré d’objectivité d’une rédaction : c’est celui où deux informations arrivées à peu près en même temps et identiques dans leur principe présentent une différence de contenu idéologique. Si les deux informations ne sont pas traitées de la même manière, l’une étant rapportée sans esprit critique tandis que l’autre est disséquée pour lui trouver tous les défauts imaginables, on sait que le média en question n´est pas neutre. Ce n’est pas une critique en soi (chacun a le droit d’avoir une orientation idéologique), sauf si ledit média se targue d’une objectivité lui permettant de prétendre au titre de Journal de référence.

Vous l’aurez compris : l’actualité de ces derniers jours a involontairement donné l’occasion au Monde d’illustrer une nouvelle fois son biais idéologique. Lire la suite

La communication réchauffée du Journalderéférence

Fidèle à sa tradition de pravda climatique, le Journalderéférence nous relate, sous la plume de Corine Lesnes, la dernière stratégie publicitaire inventée pour « éveiller les consciences » sur le climat. Celle-ci utilise l’une des pratiques les plus détestables de la communication climatique : l’instrumentalisation des enfants.

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