La pression sociale, l’envie d’être « à la mode », de paraitre intelligent, de respecter la morale amène souvent l’obligation de se forcer à aimer sans en avoir le goût, à penser sans en être d’accord, à soutenir un mouvement sans en être partisan, à négliger ce qui aurait pu nous tenir à cœur et à laisser ainsi sans frein l’opinion générale imposer sa dictature.
: L’OPINION MIMETIQUE : L’OPINION MIMETIQUE Lire la suiteArchives de l’auteur : Philippe Catier
Le mot et la chose
Rassurez vous le sujet traité est sans rapport direct avec le poème galant de l’abbé de L’Attaignant (1697-1779), la chose en question n’ayant rien d’affriolant sinon qu’elle peut échauffer les esprits. Mais que dit le mot de la chose ?
Dans cette époque de confusion il serait utile qu’il n’y ait aucune ambigüité, aucune distorsion entre les choses, les évènements, les faits, et les mots censés les mettre en évidence. La phrase de Camus est restée célèbre : « mal nommer les choses ajoute au malheur du monde » ; certes, mais on peut aller plus loin en considérant que le mot agit un peu comme le créateur de la chose, ou plutôt comme un substitut de la chose, comme si, en remplaçant la chose par le mot ce dernier suffisait à son existence. Ainsi le mot pourrait vivre sans la chose. Il n’en serait que la surface sans en exprimer le fond.
Ce préambule mérite certainement quelque explication…
Lire la suiteL’endroit et l’envers
Il en est des arguments comme des vêtements, il est toujours possible de les retourner dans le sens qui convient au moment où on le juge bon.
Dans le domaine climatique, ce constat trouve de nombreux exemples : J’en ai noté quelques-un suffisamment symptomatiques.
Lire la suiteLe chant de la terre
Une fois n’est pas coutume, même le milieu artistique semble prendre conscience que l’Homme a une prétention infinie à vouloir régler l’ordre des forces naturelles.
Je reprends là l’article de Télérama consacré au festival d’Avignon intitulé « Le chant de la terre» ce qui me semble à la fois très concret et très poétique :
Lire la suiteVOYAGE AU CENTRE DE LA SCIENCE
A la suite de notre assemblée générale appuyant sur l’intérêt de diffuser l’information et la marque « climato-réalistes » je me suis mis en quête d’une organisation susceptible de concrétiser matériellement une conférence sur le sujet. Quoi de mieux pour parler science du climat qu’une faculté des sciences? Demande a donc été faite auprès du bureau des étudiants qui représentent l’avenir de la spécialité, demande mentionnant mon appartenance à l’association. Aprés quelques tentatives de botter en touche, voilà l’ultime réponse que je laisse à votre réflexion:
« J’ai fait quelques recherches de mon côté. Nous allons devoir refuser pour diverses raisons.
Tout d’abord, de manière technique. Nous avons actuellement peu de temps pour pouvoir nous consacrer à l’organisation d’une conférence au sein de l’université d’autant que nous avons déjà de nombreux évènements en cours.
La seconde est une question de contenu. Comme je vous l’ai déjà dit, le climat est aujourd’hui devenu malgré lui une grande question politique. Et il devient compliqué de l’aborder sans y mettre de conviction provenant d’un parti politique, ou d’un « parti » non affilié qui se voudrait non conforme aux partis déjà existant.
Hors nous sommes une association Aconfessionnel, Apartisane, et Asyndicale. Et nous ne pouvons porter ce genre de conférence comme le stipule nos statuts (nous ne pouvons travailler avec des membres d’une association ayant des valeurs différentes des nôtres). Or nous savons après quelques recherche que vous faites partie de l’Association des Climato-réalistes qui contrairement à nous est engagé politiquement (par le GIEC, COP2x, ou bien la CCC).
Pour des raisons du coup à la fois technique, et à la fois légales pour nous (car tout cela n’est ressort que de papier administratif) nous ne pourrons donc pas répondre par l’affirmative à votre demande »
La pollution des esprits, et du débat scientifique, se trouve donc, sans surprise, d’ordre politique. Nous avons vécu assez d’épisodes d’interdictions en tout genre pour ne pas nous en étonner. Nos futur scientifiques nous en donnent encore l’occasion s’interdisant sous de faux prétextes administratifs, et à l’aide de procès d’intention et d’appartenance, d’explorer un domaine si crucial.
Je leur ai bien sur souhaité, munis de cette qualité d’exigence, de faire une magnifique carrière…
LETTRE A LA JEUNESSE
Ces derniers jours ont vu l’apparition d’une étude sur l’état psychique de la jeunesse avec la mise en évidence de ce qu’il est convenu d’appeler l’écoanxiété. En somme un phénomène dépressif et incapacitant liés aux annonces des catastrophes à venir dont les médias nous abreuvent.
Lire la suiteVanités
Dans notre époque dite « post moderne », terme assez abscons, l’heure est à l’anthropocène, terme également sans signification géologique mais uniquement anthropocentrée qui semble nous dire que la nature n’évolue plus pour elle-même mais que l’homme la manipule au point de bouleverser sa dynamique.
Lire la suiteFeux d’artifices
Les mortiers d’artifices font actuellement flores dans les manifestations et les banlieues à tel point que les habitants eux même en font usage pour tenter d’intimider les dealers… En outre, l’extinction prochaine des restrictions liées au Sars Cov2 vont certainement être l’occasion d’en fêter la survenue par des feux d’artifices avant notre 14 Juillet. Bref la situation devient explosive !
Lire la suiteDeux sang-froids
Il est toujours difficile, dans l’instant, de prendre du recul par rapport à toute période historique pour en déterminer les forces qui en guident l’évolution ainsi que l’attitude à adopter. Seul le temps peut permettre rétrospectivement de le faire. Il est cependant des situations qui se renouvellent régulièrement et sur lesquelles on peut s’interroger justement par le fait qu’elles ne sont pas spécifiques à telle ou telle époque.
Lire la suiteAu fond
Les mouvements de fond qui agitent les sociétés sont difficiles à percevoir tant nous sommes accaparés par les problèmes et l’humeur morose qu’ils engendrent. Mais décidément il faut tenter de les déchiffrer pour rester lucide et, au moins, ne pas pécher par naïveté face au tragique de l’histoire.
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