Le « climatoscope », café du commerce climatique

Une nouvelle… comment dirais-je… « étude » vient d’être mise en ligne ce 13 février, avec l’estampille du CNRS. Elle s’intitule « Les nouveaux fronts du dénialisme et du climato-scepticisme » et nous dit en subsatance que les vilains méchants sceptiques ont débarqué en masse sur Twitter. Oui, c’est vraiment aussi caricatural. Oui, c’est vraiment aussi mal écrit.

D’ordinaire, quand on mène une étude de ce genre, on essaye de mettre un peu les formes. On prend le ton neutre de scientifiques impartiaux, en s’autorisant éventuellement un petit mot quelque part pour signaler qu’on est bien du côté de ceux qui pensent comme il faut.

Là, non. Les auteurs ont choisi de ne pas faire dans la dentelle. Ça commence dès les premières lignes, où il est question d’expliquer la terminologie employée :

Les personnes qui rejettent les principales conclusions des rapports du GIEC (reflétant l’état des connaissances issues des sciences du climat et du changement climatique) et de la science du climat – sont communément appelées “climato-sceptiques”. Dans ce qui suit, nous les appellerons également “dénialistes climatiques” ou simplement “dénialistes”. Nous voulons par là souligner qu’il ne s’agit pas de dire qu’un fait établi scientifiquement est nécessairement incontestable, mais que les faits les plus légitimes pour prendre les décisions futures sont ceux qui sont rigoureusement établis par les scientifiques sur la base de l’état actuel des connaissances et de la compréhension liées au système terrestre.

Nous désignerons par “pro-sciences du climat”, ou pour faire court “pro-climat” les personnes qui acceptent les résultats de la communauté scientifique et les synthèses qu’en fait le GIEC.

Je n’avais encore jamais vu une étude qui annonçait elle-même, des ses premières lignes, le caractère idiot de son propre titre. En effet, « Les nouveaux fronts du dénialisme et du climato-scepticisme » place un « et » qui prétend relier deux mots explicitement définis comme synonymes, et n’a donc aucun sens. (On retrouve cette figure de « style » un peu partout dans le texte, toujours sans aucune justification.)

Que l’intitulé lui-même soit donc un titre purement journalistique (et pas des meilleurs) est assez représentatif de l’ensemble. Le sous-titre, « Deux années d’échanges Twitter passés au macroscope », est d’ailleurs tout autant contraire aux pratiques scientifiques courantes, qui réprouvent ce genre de proposition-choc. Pour aider les auteurs dans leur choix de titre à l’avenir, je les invite à réfléchir à la proposition alternative que voici pour caractériser un peu plus sérieusement leur travail : « Analyse de l’évolution des publications climatosceptiques sur Twitter durant la période 2021-2022 ». Ça claque moins, faut reconnaître…

Toujours sur ces questions de vocabulaire, on ne voit pas très bien l’intérêt qu’il y a à donner trois mots différents pour le même concept, à part bien sûr celui de permettre de dire aux auteurs tout le mal qu’ils pensent du sujet de leur étude. C’est là aussi un bel exploit : une étude prétendûment scientifique qui annonce dès son premier paragraphe son inclination politique au sujet des « décisions à prendre ».

La suite du texte montre que ces premiers faux-pas ne sont pas des accidents, mais un état d’esprit qui traverse l’ensemble de la publication. Celle-ci, qui aurait pu être intéressante si elle était parvenue à se dégager de son désir de se montrer à chaque ligne dans le camp du bien, avait pour objectif d’étudier (comme son titre ne l’indique pas) la façon dont la twittosphère, et notamment la twittosphère francophone, traite les questions du climat depuis deux ans. Pourquoi, pas. C’est un sujet comme un autre, qui pourrait éventuellement apporter des informations intéressantes dans le débat public. Le fait qu’une telle étude soit menée par des carbocentristes convaincus n’est pas non plus rédhibitoire : la science a ceci d’intéressant que, lorsqu’elle est bien menée, ses résultats sont indépendants des a prioris des auteurs.

Sauf qu’ici, ces a prioris envahissent chaque ligne de l’étude, jusqu’à tellement la polluer qu’on se demande ce qui en resterait si elle était nettoyée de toutes ses scories. Prenons le « résumé exécutif » (« exécutif », hein, n’allez pas croire qu’il s’agirait d’un simple résumé : on est chez les gens importants, là). Ce « résumé exécutif », donc, qui fait 2 pages, consacre sa première demi-page, c’est-à-dire son premier quart, à un rappel complètement hors-sujet sur le fait que « dès 1912 certains ont mis en garde » contre le CO2. C’est non seulement imprécis et historiquement faux (celui qui en a parlé est Arrhénius en 1896, et il estimait que le réchauffement induit par le CO2 serait une bonne chose pour l’humanité), mais surtout sans rapport avec la question de la twittosphère climatosceptique de 2021-2022. On a en même temps droit à une critique en règle des industries pétrolières (qui « savaient »), là encore sans lien avec l’objet de l’étude. Les auteurs semblaient décidément très inquiets à l’idée qu’on n’ait pas compris dans quel camp ils étaient.

La suite est à l’avenant, au point qu’il serait pénible de détailler chaque manquement à l’objectivité scientifique de base dans le texte. Par exemple, je reconnais qu’il pourrait fort bien mr’arriver d’utiliser sur ce blog l’expression de « propagande pro-Poutine« , mais il ne me viendrait jamais à l’idée de le faire dans une publication scientifique, même de vulgarisation. Un minimum de professionalisme commande une retenue dans ce genre de cadre.

Quand on fait (difficilement, il est vrai) abstraction du militantisme climatique pour se focaliser sur le contenu scientifique, on pioche ça et là quelques éléments intéressants, qui se résument en quelques lignes. Pas sûr que cela mérite une publication avec tambours et trompettes, mais bon, les voici, en quatre points qui vous éviteront de devoir vous infliger les 36 pages :

1) il y a significativement plus de comptes Twitter climato-réalistes depuis l’été 2022, et certains d’entre eux relaient aussi la position russe sur la guerre en Ukraine. Plus généralement, alors que les comptes carbocentristes en restent en général à leur sujet, les comptes climato-réalistes donnent aussi leur avis sur d’autres choses (notamment les vaccins), suggérant que, contrairement aux premiers, les derniers ne sont pas de vrais experts mais de simples citoyens plutôt complotistes qui donnent leur avis sur tout et n’importe quoi.

Commentaire : La croissance des comptes climato-réalistes depuis l’été est, pour moi, une bonne nouvelle, pas vraiment attendue dans la mesure où je ne suis pas sur les réseaux sociaux (en-dehors du présent blog), mais qui n’est pas complètement une surprise non plus dans la mesure où il y a un mouvement connu de l’opinion en faveur du climato-réalisme depuis quelques temps (+8% en France selon IPSOS). Le fait que les twittos climato-réalistes s’expriment aussi sur d’autres sujets n’est pas plus étonnant que ça, et s’il y a des complotistes dans le tas cela tient sans doute moins au climato-réalisme lui-même qu’à ce qu’est Twitter en général. Si les « pro-climat » (difficile de ne pas rire à cette dénomination, quand même…) s’expriment moins sur d’autres questions, c’est sans doute parce qu’ils sont davantage de nature institutionnelle : représentants du GIEC, des ONG dédiées au sujet, du ministère de la Transition Écologique et du Sauvetage de la Planète, etc.

2) Chez les vilains négationnistes, les comptes bots sont 71% plus nombreux que chez les braves écologistes.

Commentaire : C’est ce pourcentage qui est mis en avant dans le « résumé exécutif ». Le texte, lui, est un peu plus précis : 3,5% de bots chez les « pro-climat » et 6% chez les climatosceptiques (faut-il les appeler les « anti-climat » ?), à comparer à la moyenne de 20% de bots tous comptes Twitter confondus. Ça impressionne tout de suite moins sur le caractère tentaculaire des robots twittos exterminateurs d’ours polaires.

3) Les nombres de comptes climato-tueurs ET climato-sauveurs actifs sur Twitter sont corrélés aux grands événements, type COP27 ou élection (en France).

Commentaire : Pas une surprise, mais la chose est quantifiée dans l’étude, ce sont des données utiles. Évidemment, si elles avaient été sérieusement analysées, ça aurait pu aller jusqu’à être intéressant.

4) Les méchants sont plus toxiques que les gentils.

Commentaire : Si, si, le mot « toxique » est vraiment utilisé. Il s’agit par là de désigner les propos haineux, les insultes, etc. Plus précisément, le texte nous dit :

(…) la proportion de messages identifiés comme « toxiques »circulant dans la communauté dénialiste 3,5 fois supérieure (sic) à celle de la communauté GIEC, et 1,5 fois supérieure à celle des militants pro-climat. Cette observation corrobore le fait qu’il y ait (sic) dix fois plus de comptes suspendus dans la communauté dénialiste.

Oui, en plus c’est mal écrit… On dégustera en fin gourmet cette perle d’une observation qui viendrait « corroborer » un fait (est-ce là un nouveau principe de science expérimentale ?). Le meilleur, bien sûr, étant qu’il semble tout à fait logique aux auteurs que les comptes mal-pensants soient 10 fois plus souvent suspendus tout en n’étant que 3,5 fois plus « toxiques » que ceux de leurs adversaires.

En plus de ces 4 points, il y a quelques autres résultats plus ou moins mineurs, comme l’existence d’un dénommé Elpis_R qui détient, paraît-il, la palme du compte anti-climat le plus actif de la twittosphère francophone. Pour le plaisir d’apprécier la neutralité scientifique toujours exemplaire du texte (désolé, j’ai du mal à écrire « étude »), voici comment le profil dudit Elpis_R est commenté :

(oui, il se décrit en anglais avec des éléments de langage empruntés aux dénialistes américains, mais produit la majorité de ses tweets en français …)

Il faut encore plus de trois pages de texte pour nous expliquer combien Elpis_R est un complotiste pro-Kremlin qui ne répond pas toujours à ses contradicteurs (preuve que ce n’est qu’un propagandiste). À la suite de ça, on a droit à un rappel sur les fermes à troll en Russie, dont celle de Progojine, ce qui permet d’embrayer sur une présentation détaillée du CV du susdit, ci-devant chef de la milice Wagner qui officie en Ukraine en ce moment même. Vous trouvez qu’on s’éloigne un peu du sujet ? Détrompez-vous, car nos vaillants chercheurs du CRNS ont des preuves en béton du lien existant (gras ajouté) :

Dans ce contexte, le fait que la communauté dénialiste française soit constituée en grande partie par des comptes Twitter réceptif à la propagande du Kremlin et convertis au climato-sceptiscisme au moment de la guerre en Ukraine, après avoir été plusieurs mois antivax, est pour le moins troublant.

Fin de la preuve. Il y a peut-être une parenté entre Wagner et certains twittos, en tout cas il y en a une très forte entre la façon de « raisonner » de cette « étude scientifique » et celle des sites complotistes les plus bas de gamme. Le CNRS n’a pas de quoi être fier. (Il y a aussi Le Monde, bien sûr, qui relaie la publication avec le recul et le sens critique qui le caractérisent s’agissant de la question climatique.)

Allez, un dernier pour la route. Voici ce qu’ont à dire les auteurs sur ce que risquent les twittos mal-pensants :

Semer la division de cette manière est peu coûteuse et sans risque pour les agitateurs potentiels car contrairement à ce qui se passe en dictature, il n’est pas illégal de s’adonner à ce genre d’activité.

C’est ce genre de propos du café du commerce qui permettra donc à ses auteurs de pouvoir dire qu’ils ont « publié une étude ». Maintenant, ils ont une « légitimité ». Ils sont « experts » et seront présentés comme tels. De vrais « scientifiques » qui « savent de quoi ils parlent, eux » : 36 pages, ce n’est pas rien.

Bon, au lit. Ça ira mieux demain.

92 réflexions au sujet de « Le « climatoscope », café du commerce climatique »

  1. Totalement édifiant: il y a des « chercheurs militants », payés d’ailleurs par nos impôts au CNRS et on peut y trouver aussi des scientifiques; il faut les distinguer.
    Cela nous montre également la faiblesse intellectuelle de ces « chercheurs », leur inculture épistémologique et la complaisance des directions du CNRS qui laisse filer ce genre de prose, peut-être sous certaines menaces de nature wokistes ou syndicales.
    Par ailleurs, l’amalgame entre « ennemis du climat », pro poutine, antivax, etc… doit nous inciter à la plus grande prudence dans nos commentaires et dans la citation de certains médias. On doit s’en tenir au sujet, le climat, et éviter les digressions ou les références douteuses ou trop connotées, étant entendu que chacun est libre de ses opinions. Ce n’est qu’une remarque tactique.

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  2. La désinformation atteint son paroxysme. Ne parle t’on pas maintenant , de supprimer certaines chaînes de télévision car elles gênent ?
    Par ailleurs, nous étions encore, il y a quelques années, des négationnistes, terme d’une extrême violence, qui fait référence à la pire période de l’histoire de l’humanité et dont l’usage est puni par la loi .
    Ils osent tout, c’est à ça qu’on les reconnaît.

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    • Si le mot déni existe bien dans la langue française, le terme dénialisme est un néologisme issu de la francisation du mot anglais denialism pour qualifier le fait d’être dans le déni de la réalité (en général parce qu’elle dérange).
      Ce terme n’est pas répertorié sur les dictionnaires en ligne de Larousse et de l’académie des sciences, il n’est apparu récemment que sur l’encyclopédie en ligne wikipedia (dont on connait les penchants réchauffistes) pour qualifier le refus d’accepter un consensus scientifique et le rejet des preuves scientifiques « accablantes » (on voit tout de suite le sous-entendu sur le sujet du climat) qui justifient le consensus.
      Il est évident que ce néologisme est apparu pour dénigrer les climato-sceptiques en lieu et place du mot négationnisme, car l’emploi de ce dernier exposait à des plaintes pour diffamation.

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  3. Etant moi même sur Twitter je me régale des publications d’Elpis qui sont tout ce qu’il y a de plus factuelles et certainement pas « complotistes ». L' »étude » n’a certainement pas apprécié mes publications et mes relais de MMM, mais je constate un nombre croissant de suiveurs…Denis Dupuy est également un acharné du twit virulent et je l’espère viral. On peut suivre aussi Gaston Bulot. Donc tout cela est bon signe. Il faut persister et envahir la toile. Ca a l’air de les inquiéter !

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      • Je suis depuis peu Elpis également, car je trouve ses posts intéressants, argumentés, avec des faits et des graphes, et non seulement il répond à ses détracteurs, ce qui alimente le débat et m’intéresse grandement, mais en plus les invite aussi à en discuter en message privé, ce qui est somme toute plus pratique que les messages limités de Twitter où on doit fractionner ses interventions pour peu que l’on ait quelque chose à dire. Et ça, je ne pense pas que les bots du CNRS voient les conversations privées.

        Après, à ces chers « scientifiques » du CNRS, je constate qu’on a encore des cases. C’est pratique les cases, ça permet de ne pas réfléchir et de dénigrer une partie des gens rapidement. D’ailleurs, les climato-sceptiques sont habillés pour l’hiver, parce qu’ils sont en général antivax, pro-Poutine, climato-sceptiques donc, complotiste (c’est étrange, tous les « complots » dénoncés sont arrivés), pro-FN et ils croient que la Terre est plate. Y a pas de demi-mesures, on n’a pas le droit de ne pas être d’accord et d’être « Technosolutionnistes ».

        Après, je suis désolé pour eux, mais l’introduction est erronée et fallacieuse.
        « les faits les plus légitimes pour prendre les décisions futures sont ceux qui sont rigoureusement établis par les scientifiques sur la base de l’état actuel des connaissances et de la compréhension liées au système terrestre. »
        Alors ce ne sont pas « les » scientifiques, mais « des » scientifiques, et pour enfoncer un peu le clou au risque de les décevoir de ne pas être dans un monde de bisounours, tout ça est fortement appuyé par des décisions politiques influencées par des lobbies. Il n’y a aucune rigueur là-dessous et on a bien vu le résultat avec le Covid. La science n’a plus rien à voir dans les décisions.

        Si la ScienceTM est devenue ça, on est bien mal barré.

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    • Il faut reconnaître que certains compte climatosceptiques font plus de tort que de bien à la communauté des climatoréalistes. De véritables idiots utiles qui font la joie des journalistes du Monde et autres, avec notamment, une poutinophilie invraisemblable (ex, Paul Maxit qui ferait mieux de ne twitter que sur le climat).
      Attention pour Elpis qui aussi, peut parfois s’égarer dans cette direction: c’est le meilleur moyen pour se discréditer.

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      • Merci de le rappeler; c’est sans doute notre principal handicap. Ceux qui hélas mélangent les genres ne sont pas sceptiques pour des raisons de connaissance mais par pur positionnement politique, d’ailleurs souvent assez ridicule.

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      • Le problème c’est que ça ne marche pas pareil dans les 2 camps.
        Quand il s’agit de climato-sceptiques, il suffit de dire que tu en suis un pour te discréditer.
        Par contre, les autres peuvent citer tout un tas d’abrutis qui disent tout un tas d’âneries, et dont aucun domaine de compétence ne touche la climatologie, y compris Greta et on va les écouter.

        C’était pareil pour le Covid. Tu donnais ton avis qui n’allait pas dans le bon sens, on te disait: « t’es médecin? T’y connais quelque chose? C’est quoi tes sources? (et même si tu les citais, elles n’étaient jamais assez fiables… par contre le rapport de Pfizer si, lol) »
        En revanche, les non-médecins et autres à côté de la plaque pouvaient y aller gaiement de leurs âneries sans citer aucune source.

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  4. Heureusement que Musk a repris Twitter ?
    Pour garantir la liberté d’expression ?
    Attention, propos ironique d’un climato- réaliste ? Complotiste ? Denialiste ? Anti climat ? (Rayer les mentions inutiles )
    PS : dans CNRS, le S signifie bien scientifique ???

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    • Bonjour, je me suis fait la même réflexion, c’est rassurant de voir des hommes libres. Je ne sais s’il a déjà répondu aux invitations de Davos ? Si non, c’est un signe. Chez nous, Philippe Devillers a osé envoyé balader Klaus Schwab 👍. Merci. Bien à vous

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  5. N’étant pas connecté à Twitter, « je n’abboie pas en compagnie des chiens ».
    En l’occurrence, il s’agit d’un politologue, deux doctorants en sciences humaines (pour ne pas dire canines) et d’un jeune ingénieur en big-datas….. vaut mieux en rire !!!

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    • Bonjour jopechacabri,
      J’allais faire le même commentaire.
      En ajoutant que ces personnes sont payées par nos impôts et que j’attends donc de leur part de la science pas du militantisme.
      Avec de telles personnes, l’escrologie a de l’avenir.
      Bien cordialement.

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  6. Coucou,

    Je viens de lire un article sur le monde, enfin le début car je ne suis pas abonné.
    je n’aurais pas lu la suite car le rapprochement entre ceux qui s’interrogent sur le climat et la guerre en ukraine m’a interloqué, poil au nez.

    Même si beaucoup de commentaire sur ce blog me font le même effet, ce genre d’article etude propagande, enfin appelez le comme vous voulez me debecte.

    Bonne journée

    Stéphane

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  7. « Les personnes qui rejettent les principales conclusions des rapports du GIEC (reflétant l’état des connaissances issues des sciences du climat et du changement climatique) et de la science du climat – »
    Non mille fois non, le GIEC ne reflète pas l’ état des connaissances sur le climat, mais, car c’est SON MANDAT, mais l’ état des connaissances prouvant le réchauffement climatique d’origine anthropique

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    • Désolé mais vous vous trompez !
      Mission du GIEC :
      « Le GIEC a pour mission d’évaluer, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation.  »
      Donc sa mission n’est pas de prouver « le réchauffement climatique d’origine anthropique » puisque c’est le postulat de base , mais d’en chercher les conséquences et les stratégies pour s’y adapter et l’atténuer.

      Cliquer pour accéder à ipcc_principles_fr.pdf

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      • Oui et si le postulat est faux, il se passe quoi?

        Parce qu’on parle d’une théorie, qui est loin de faire consensus tout de même. Parce que le consensus c’est facile de l’avoir quand on fait taire ceux qui ne sont pas d’accord.

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      • Au temps pour moi, mais donc ilsn’evaluent que les articles ou études qui vont dans le sens du réchauffement, et ingnoreront toute indication contraire, ce qui revient à peu près à la même chose. Les stratégies et adaptations à réaliser doivent se faire en fonction de la réalité des choses, et non pas en fonction d’une seule idéologie.

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      • Ce texte fondateur du GIEC prouve qu’il n’est pas possible qu’il envisage un seul instant que ce postulat soit faux. Donc tous ceux qui pensent le contraire sont au mieux ignorés , au pire tous les moyens sont employés pour les faire taire.

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      • Mais pourquoi un scientifique devrait il s’intéresser au changement climatique seulement s’il est d’origine humaine ? Et s’il était naturel, il ne devrait pas s’y intéresser ? Le petit âge glaciaire, l’optimum climatique médiéval…Cela n’est il pas digne d’intérêt pour le GIEC ? Quand à envisager des stratégies d’atténuation, encore faudrait il pour cela avoir tout compris avant. Si l’on pense sérieusement (j’essaie de me mettre à la place de ceux qui y croient) que quelques ppm de CO2 peuvent bouleverser le climat, on ne peut pas ne pas croire aussi que toute action humaine (en particulier ralentir le progrès technique faute d’énergie abondante et bon marché) économisant des émissions pourrait aussi avoir des conséquences désastreuses !

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  8. Bonjour, en premier lieu merci Benoît pour la qualité de ce décryptage. Retenons que le CNRS perd son sang-froid, considérons cela comme une victoire. Sans sang froid, il n’y a plus de maitrise. Ils sont carrément parti en vrille, c’est extrêmement inquiétant pour une telle institution. Il est consternant de voir nos impôts dilapidés ainsi. Merci. Bien à vous

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  9. Pour compléter le papier de Benoît (un grand merci Benoît) l’activiste « bon pote » s’est fait invité par le CNRS depuis mi-2022 pour diffuser des fiches de propagande réchauffiste sur leur site. Vous les trouverez là https : // www .insu.cnrs.fr/fr/changement-climatique.
    (j’ai mis 4 espaces dans l’adresse http pour ne pas contribuer au référencement de cette non-science que propage honteusement le CNRS, grâce à nos impôts)
    Ces fiches s’en prennent point par point à nos arguments. J’avais dans l’idée d’y répondre point par point aussi. Je vais peut-être finir par concrétiser l’idée…
    Amicalement Dominique

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    • C’est courageux de votre part. Mais la tâche paraît ardue vue les contenus affichés par bonpote.
      Je crois bien qu’une réponse efficace devrait être un travail de fond très référencé et pluriel.
      Il faut se méfier de réponses hâtives ou succinctes qui auraient à coup sûr un effet contre-productif.
      Le CCR pourrait monter un forum interne aux membres actif dans lequel chacun pourrait apporter sa contribution et sous l’égide de la modération de l’un d’entre nous..? En qqs mois on pourrait alors publier quelque-chose de construit et bcp plus percutant qu’une réponse isolée.
      Qu’en pensez-vous ?

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      • Bonjour, oui, c’est un ce qu’on a fait pour les fiches https://www.climato-realistes.fr/categorie/fiches-acr/ comme le dit Philippe qui a grandement participé à leur rédaction. On s’est réunit à plusieurs, et on les a pondu en sourçant tout (en bas de fiche). Ce qu’a fait bonpote, c’est un peu l’équivalent de fiches en moins bien (car sans source), et en plus facile (car répondant à la bien-pensance écolo tellement facile à entendre). Donc l’exercice peut consister à prendre ces 2 ensembles de fiches (qui d’ailleurs se correspondent pas mal en thèmes, ours, consensus, niveau marins, etc.), et de faire une réponse, non pas à bonpote qui n’en vaut pas la peine, mais au CNRS qui le sponsorise. On démonte chaque point avec nos fiches.
        Qu’en pensez-vous ?
        Amicalement Dominique

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      • Merci bien pour votre réponse.
        Je n’avais pas connaissance des fiches, car depuis bien longtemps je me balade sur le blog MM&M sans aler voir le site ACR.
        J’ai donc regardé celle sur le sujet consensus, et effectivement elle répond quasi point pour point à la réciproque sur bonpote.
        D’accord aussi avec vous : une réponse CNRS serait bien plus appropriée.

        La seule chose que je regrette dans tout cela, c’est qu’on reste acharnés sur le climat sans évoquer en contre partie des sujets bien réels de la « vraie » écologie comme les emballages, les déchets, la biodiversité (y compris celle des animaux d’élevage et des végétaux de culture), les ressources minières… ce ne sont pas les sujets qui manquent. Et ça devrait être mis en balance au regard des moyens tant financiers qu’humains qui sont mis en œuvre au sujet du co2.

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      • Dans mon bouquin « un climat de folie ». J’ai un chapitre sur « une écologie réaliste est-elle possible ? « Je pense que ça répond à votre question. Cette question est d’ailleurs tout à fait pertinente mais il est difficile dans le contexte de l’écologie globalisante qui veut que « tout se tient » de ne pas faire la part des choses entre le CO2 et le reste des problèmes qui n’ont en fait rien à voir.
        Cordialement.

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      • Y a du pain sur la planche,
        Je vais voir si je peux contribuer…
        Pas facile car encore en demie activité (pour pas dire aux 5/3) lol

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      • Oui mais je pense qu’il serait utile de s’intéresser à l’individu à ces mails agressifs, sa façon de bloquer ses contradicteurs et aussi à ses compétences. Un type qui travaille dans le secteur bancaire a-t-il les compétences nécessaires ou n’est -il pas condamné à n’être qu’un perroquet répétant sans comprendre ce qui le dépasse !

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      • Bonjour, pour répondre à Jean-François Dumas, son profil correspond à l’archétype de l’opportuniste, de plus en se prétextant repenti des affaires, aujourd’hui c’est le C02, demain ce sera les pets de vache, du moment que cela rapporte et qu’il y a des adeptes potentiels. Avant cela s’appelait une secte. Dommage que le couple C02/climat soit confondu avec recyclage et environnement général, cela perd toute crédibilité, c’est ce qui le démasque. Merci. Bien à vous

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      • Jean-François Dumas, il serait intéressant de confronter le comité scientifique de l’ACR à celui du bon pote ! Merci. Bien à vous

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      • Bonpote raconte autant d’âneries sur le climat qu’ils en ont raconté sur le Covid.
        Mais comme ils ont bonne presse, on préfère les croire, eux.
        J’ai des amis qui m’ont orienté 2 fois dessus, c’est bon, j’y vais plus, j’ai compris, ils vont dans le sens du vent.

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      • Oui André, Le problème n’est pas tellement bonpote qui joue son rôle d’activiste après tout et dont on se fout pas mal tous ici. Le problème, c’est le CNRS qui le sponsorise avec nos impôts. C’est en cela qu’il me paraîtrait normal d’interpeller le CNRS qui véhicule ses slogans d’activiste.

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    • Je suis assez d’accord avec vous, et l’avais dit à l’avant dernière A.G. J’avais fait remarqué qu’il y a plus d’article sur le climat que sur l’énergie et très peu sur environnement. Pourtant l’ACR, c’est « Climat, Énergie, Environnement ». Donc un équilibrage des trois volets me semblerait pertinent à moi aussi. Et ça dézinguerait aussi un peu une éventuelle image trop conservatrice qu’on veut bien nous prêter.

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  10. Ah !!! ce mandat du GIEC…

    « évaluer, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine« 

    Le « sans parti pris » ne coûte pas cher à préciser, un peu comme la Pologne « forte et démocratique » dont parlait Staline. Les mots, ça coûte pas cher…

    Mais dans ce mandat, il est dit qu’il y a « un changement climatique » et qu’il est « d’origine humaine ».
    Un peu comme si une enquête sur mon compte avait pour but de vérifier si je tabasse mon épouse avant ou après avoir bu…
    Les conclusions de cet inénarrable machin onusien sont donc prévisibles, exactement comme je risque de me retrouver en taule malgré ma sobriété et le respect que j’ai pour ma dulcinée.

    A titre d’exercice Enarchique, on peut reprendre ce texte et juste remplacer ce que j’ai mis en gras par ce dont on veut se débarrasser. (risques liés à l’industrie nucléaire, aux pesticides, à la circulation automobile, aux plats trop salés, aux belles mères…)
    Ensuite on nomme une personnalité judicieusement choisie à la tête de l’agence ainsi créée, on sollicite la presse de grand chemin et hue cocotte !!!

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    • Bonjour, et d’ajouter dans le même genre d’ineptie:
      -1) La formulation alambiquer du § Rôle/3:
      « Comme le Groupe d’experts est un organe intergouvernemental, les documents qui en
      émanent doivent être, d’une part, soumis à un contrôle scientifique par des pairs et, d’autre
      part, à un examen par les gouvernements ».
      En quoi un rapport scientifique doit être soumis à un contrôle gouvernemental ? Pourquoi la science deviendrait subitement politique ?
      -2) L’acceptation du consensus au § Procédures/10: (Nous découvrons que la science se décrète désormais à la majorité)
      « Lorsqu’ils prennent des décisions et qu’ils approuvent, adoptent et acceptent des rapports, le
      GIEC, ses groupes de travail et les éventuelles équipes spéciales font tout leur possible pour
      parvenir à un consensus ».

      Si je comprends bien, ne sont conviés que ceux qui sont du même avis🤔 ?

      De toutes évidences les statuts du GIEC doivent faire l’objet d’un décryptage, ligne à ligne et mot à mot.
      Avis aux amateurs éclairés pour une lettre ouverte à cet organisme politico-scientifique.
      Merci. Bien à vous

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      • Au temps pour moi, mais donc ilsn’evaluent que les articles ou études qui vont dans le sens du réchauffement, et ingnoreront toute indication contraire, ce qui revient à peu près à la même chose. Les stratégies et adaptations à réaliser doivent se faire en fonction de la réalité des choses, et non pas en fonction d’une seule idéologie.

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      • N’oublions pas que « Groupe d’experts » n’existe que dans la « traduction » française: en anglais c’est le mot « pannel » de IPCC qui est utilisé, donc comité ou assemblée, qui peut comprendre aussi bien ma Grand Mère,que le concierge d’en face, -out peu qu’il ait été désigné par son pays, et ceux qui sont effectivement désignés ne le sont que par leur prise de position en faveur du machin ou accointances politiques

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      • @cyril : le terme « expert » existe au-moins dans la traduction françaises et dans la traduction chinoise du nom de ce comité.
        Je ne peux rien dire sur les autres langues, n’ayant pas poussé l’exercice beaucoup plus loin.

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  11. Bonjour, autre point soulevé: Qui sont ces fameuses « équipes spéciales » souvent désignés dans les statuts du GIEC ? Avez-vous connaissance de noms ou d’organismes ? Merci. Bien à vous

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  12. Concernant le « scepticisme » étendu à d’autres sujets, il y a un vrai sujet d’étude car le fond est la défiance envers la caste politico-médiatique.
    Lorsque -comme beaucoup d’autres ici- vous êtes convaincu d’intérêts politiques (quelque fois convergent) qui manipulent la science pour s’en adosser et justifier leurs horreurs idéologiques, vous ne pouvez qu’être très méfiant sur tous les autres sujets portés par ces mêmes.
    Pour la Covid, les erreurs, fautes, mensonges, sont légions. Donc la méfiance était légitime.
    Pour la crise ukrainienne, pour suivre aussi le sujet (et plus globalement la géopolitique), une lecture sur 20 ans de la politique poutinienne permet de mieux cerner certaines choses. En même temps, cela a permis de mettre en lumière la folie allemande qui a sacrifié ses centrales nucléaires et au charbon, en les remplaçant par une dépendance folle auprès du gaz russe (c’est en rapport avec la transition « verte »).

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  13. Il est vrai que nous autres climato-pas-dupes prêtons parfois le dos à la critique en endossant des réflexions sur d’autres sujets connexes. Je me reconnais bien là.
    Mais pour notre défense, il n’est pas tout à fait étonnant que les même personnes qui se sont senties flouées par le narratif autour du réchauffement catastrophique [contre lequel les mesures les plus inefficaces doivent être prises] se soient un peu méfiées du narratif Covid. L’avenir leur ayant donné raison (notamment balance bénéfice-coût des mesures prises – confinement et tout vaccinal, et conflits d’intérêt au plus haut niveau), il n’est pas non plus étonnant que ces mêmes personnes tentent de prendre un peu de recul devant les propagandes respectives des deux camps dans le conflit ukrainien.
    En revanche, ce qui est étonnant, c’est que le CNRS laisse passer une « étude » sur un ton aussi ouvertement politique. C’est symptomatique du noyautage des instances de la recherche par le militantisme, et ça donne de l’eau à notre moulin climato-méfiant.

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  14. Benoit , bon courage ;c’est kif kif dans mon entourage ou tout le monde a bac plus trois ou cinq; mais faut pas tourner le dos adeptes du scientifisme giecien, il faut résister
    J’ai payé des thèses à des étudiants au CNRS après mon embauche dans un vilain pétrolier , j’ai payé des post doc après avoir moins de temps pour suivre ces jeunes , et quand a été créé le GIEC , les conférences COP , nos relations avec mes collègues et même les profs de mon ancienne faculté ont changé radicalement
    Depuis, j’ai comris raoidement que je suis un pollueur des premières

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    • Bonjour Total, quand il y a un bon fromage, tout le monde veut mordre dedans et peu savent conserver son honneur. Etre climato réaliste en 2015 était un sacerdoce, aujourd’hui et nonobstant les idioties débitées du matin au soir par les médias intégrés (surtout TF1 qui n’en loupe pas une), cela a fini par agacer et faire douter nos concitoyens contribuables qui en ont marre de cette escroquerie en bande organisée et ce mensonge d’état. J’avoue que la tâche est nettement plus facile désormais, des milieux entiers nous ont rejoint, je suis optimiste. Résistons. Merci. Bien à vous

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  15. Bonjour, pas de souci, c’est moins pire que la blague de TF1 ce soir; « En Somalie c’est la 1 ère fois qu’il ne pleut pas depuis 3 ans », mais dans le bandeau il est ajouté « depuis 40 ans… » . C’est strictement pas la même chose. Je ne me confierais pas à cette chaine pour retrouver le Nord ! Si j’avais du temps à perdre, je les attaquerais pour diffamation et diffusion information mensongère. Cette chaine ne parle plus que de cela, il fait trop chaud, il fait trop froid, et s’il fait froid, il vous trouve en coin sur terre ou il fait chaud ou l’inverse, mais toujours dans le sens ou c’est pas normal. C’est de la désinformation à l’état pur et devrait se renommer journal climato-météorologique. Merci. Bien à vous

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    • Je pense que Mr Bouygues (propriétaire de TF1) se moque du climat comme de sa première chemise. En revanche il lèche les bottes de ces messieurs du gouvernement et fait tout pour les satisfaire car son obsession numéro 1 c’est de couler du béton.

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    • Louis Bodin, au cours d’une de ses récentes prévisions de TF1 sur plusieurs jours :
      « […] malheureusement l’anticyclone va revenir… » et avec lui, quelques douceurs quasi-printanières.
      Par les temps qui courent, vus le prix du gaz, ce sera moins de dépense de chauffage dans mon cas ; ce sera toujours ça d’économisé. Et je ne m’en plaindrais pas ! 😋

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      • Bonjour jp, c’est le monde à l’envers… il a été briffé le bougre, comme E. Dhéliat ! C’est clair comme de l’eau de roche. Sinon, la demi ministre de la culture et la ministre entière de la pensée unique, Rima Abdul Malak, menacerait ouvertement de ne plus renouveler l’attribution du canal. Entre censure et obligation de raconter des sornettes climatiques, il ne faut plus s’étonner que certains médias n’aient plus la confiance de nos concitoyens contribuables. Merci. Bien à vous

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  16. Bonjour, Thomas Wagner fait-il partie des « équipes spéciales », dans ce cas médiatiques, du GIEC 🤔 ! dont personne, ici, ne semble connaître la nature de ces participants « spéciaux ». La dénomination « spéciale » laisse libre court à toute imagination. Merci. Bien à vous

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    • Vous pensez à « l’opération spéciale » lancée par la Russie en Ukraine ou bien à leurs unités « Spetsnatz » ?
      Puisqu’on parle de russes je suis atterré de voir que ces chercheurs du CNRS associent les climato-sceptiques à des suppôts du Kremlin, anti-vax, proche du parti trucmuche estrème drouate, racistes…

      La recherche universitaire a toujours été plus ou moins politisée mais là c’est le pompon, ils ajoutent l’incompétence à l’aveuglement idéologique.
      Ils n’y mettent même pas les formes.

      Dans la presse généraliste, c’est un torrent d’âneries qui vont dans le même sens.

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      • Bonjour Murps, quand un organisme officiel parle « d’équipe spéciale » sans plus de précision, cela met un doute sur la clarté. Le Giec n’est pas une institution militaire, mais que je le soupçonne d’être indéniablement devenu une entité 99 % politique. Dans le domaine des équipes spéciales nous avons eu les faux époux Turenge… Je vous rejoins que la nécessité des medias intégrés à vouloir mettre tout le monde dans des cases en voulant leur imposer une fénéantise intellectuelle. Merci

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  17. Bonjour, bonne nouvelle, politiquement ça éclate enfin: je cite le communiqué de la FED sur Loi d’accélération des Énergies Renouvelables. Les Républicains et le Rassemblement National saisissent le Conseil Constitutionnel
    « Les Républicains et le Rassemblement National, qui disposent chacun de plus de 60 députés, ont saisit le jeudi 9 février le conseil Constitutionnel sur la loi d’accélération des énergies renouvelables.
    Plusieurs avocats constitutionnalistes avaient signalé à la Fédération Environnement durable, que le texte de cette loi comportait plus d’une douzaine de points majeurs en rupture avec les lois françaises et internationales. »

    Deux saisines ont été déposées au conseils constitutionnel à Laurent Fabius:
    – Une par le groupe LR
    – L’autre par le groupe RN
    En fin les politiques se réveillent, c’est le moment d’apporter toute notre attention e Cela ouvre une nouvelle perspective (PDF des saisines sur le Forum ACR)
    Merci. Bien à vous

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  18. – Vous « soupçonnez » le GIEC d’être devenu une institution politique après tout ce qui vient d’être dit sur ce fil ?
    Voilà qui est plaisant.
    Les statuts du GIEC et son mode de fonctionnement en font de facto une officine de propagande pour la développitude durable, et ce depuis sa création.
    Ce n’est pas un ressenti, c’est factuel.

    – Bravo pour nos députés qui décident enfin de contester ces lois liberticides et imbéciles. Reste à savoir si c’est juste un moyen d’exister politiquement ou un véritable changement de paradigme politique car je vois mal lesdits députés attaquer le principe même de la transition énergétique.
    Il suffit de regarder les volets « écologie » des programmes des deux partis en question.

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    • Souhaitons qu’il y ait un avant et un après. Cela étant, l’un et l’autre parti, ont bien senti une tension montée crescendo de la part de nos concitoyens contribuables, notamment sur les ZFE (Zone de Forte Exclusion), donc oui c’est une adaptation politique, tant mieux. Il convient aussi de préciser que 80 % des automobilistes ne savaient pas que ce truc était dans les tuyaux. Après la tentative d’assignation à résidence suite au Virus, les Français découvre une nouvelle mesure liberticide et non écologique. Il est acté que conserver un véhicule le plus longtemps possible est le moyen d’économiser le plus de ressource. Un autre parti récent a récemment fait une forte action de type activiste, avec banderoles à Paris aussi. Il faut dire qu’en 5 ans à peine, les contraintes se sont précipités (ZFE, Malus à 50 000 €, interdiction des thermiques, sur-sur-sur-taxes pompeusement dénommées Carbone sur les carburants, les 80 km/h, les radars, d’où l’effet balancier que nous constatons avec joie aujourd’hui. C’est aussi ce que je constate dans mon entourage, ou les ex « écolos » comprennent que le piège se referme y compris sur eux. Merci. Bien à vous Murps

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  19. https:/ /www.tf1info.fr/environnement-ecologie/twitter-qui-sont-ces-climatosceptiques-toujours-plus-nombreux-en-france-2248123.html

    Twitter : qui sont ces climatosceptiques toujours plus nombreux en France
    Par Annick BERGER
    Publié le 14 février 2023 à 14h14
    « Les chercheurs avaient alors noté la résurgence d’un discours reprenant des termes des années 80 avec des expressions comme « canular climatique » ou « escroquerie climatique ». »
    « Parmi les fausses affirmations les plus véhiculées, celle selon laquelle le CO2 ne joue pas de rôle dans le changement climatique ou celle qui voudrait que le réchauffement ne soit pas causé par l’activité humaine. « 

    ———————-

    https:/ /www.nouvelobs.com/ecologie/20230201.OBS69051/retour-en-force-des-theories-du-complot-sur-le-changement-climatique-en-2022-elon-musk-pointe-du-doigt.html

    Retour en force des théories du complot sur le changement climatique en 2022, Elon Musk pointé du doigt
    Par L’Obs avec AFP
    ·Publié le 1er février 2023 à 21h53
    « …Des chercheurs ont relevé que les fausses informations sur le changement climatique avaient atteint un pic en décembre 2022, un mois après le sommet de la COP27 et la prise de contrôle de Twitter par le milliardaire Elon Musk. »

    « …Un quart de l’ensemble des tweets climatosceptiques provient de seulement 10 comptes, dont le chef du parti populiste de droite canadien Maxime Bernier et Paul Joseph Watson, rédacteur en chef du site spécialisé dans les théories du complot InfoWars. »

    ———————-

    https:/ /www.tameteo.com/actualites/actualite/les-climatosceptiques-francais-envahissent-twitter-numerique-climat.html

    Les climatosceptiques français envahissent Twitter !
    Clément Meirone 17/02/2023

    « …Les chercheurs ont tenté de dresser un portrait-robot de ces militants climatosceptiques : 60% d’entre eux relaient la propagande pro-russe sur leur compte, un grand nombre sont « antivax » et une proportion non-négligeable a relayé les messages politiques du groupe « Reconquête » (le mouvement d’Eric Zemmour) lors des dernières élections. »

    ———————-

    https:/ /www.rtl.fr/actu/debats-societe/la-militantisme-climato-sceptique-s-intensifie-en-france-7900235757

    Le militantisme climato-sceptique s’intensifie en France
    publié le 14/02/2023 à 05:37

    « …Ces discours « freinent probablement la dissémination des connaissances scientifiques et des conclusions du GIEC », notent encore les auteurs de l’étude. »

    ———————-

    https:/ /www.leparisien.fr/environnement/cop-27-les-lobbies-climatosceptiques-etaient-sur-tous-les-fronts-en-egypte-03-02-2023-KNIOR6FYT5EYPHDDQPT62FXQZU.php

    COP 27 : les lobbies climatosceptiques étaient sur tous les fronts en Égypte
    Par Aymeric Renou
    Le 3 février 2023 à 17h56
    « …Jamais les lobbies des industries fossiles n’ont été aussi présents que lors de la COP 27 en Égypte en novembre dernier. Dans les allées de la conférence mais aussi, comme le montre en détail une étude, sur les réseaux sociaux… »

    Et dire que je n’ai rien vu de tout cela !!!
    Remarquez que c’est le même article copié/collé n fois et que sans compte ‘touiter’ on ne constate rien.

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    • On est là, de plus en plus nombreux ! C’est balo ! 👍 La différence entre un petit con et un homme d’expérience, c’est que le petit con ne sait pas s’arrêter, ils sont aller trop loin et trop vite, l’effet inverse est initié. C’est un manque d’expérience manifeste, un peu comme ce que l’on voit sur le site bon pote, ça sent le récit scolaire élémentaire à vingt mille lieues et ça nos concitoyens contribuables aiment pas du tout, mais pas du tout. A l’instar des stupidités débitées par Sibeth Ndiaye sur comment mettre un masque sur les genoux, mais qu’il n’y en a pas besoin car il y en a pas… 🤔 Le discrédit est partout à cause de cet amateurisme et ce mépris. Pour en revenir au sondage de l’AFP, j’ai pas été sondé, pourtant je ne coche pas toutes les cases amalgamées. Ils sont intellectuellement paresseux et fermés et ils voudraient que l’on soit pareil, c’est terrible. Merci. Bien à vous

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  20. J’avais émis un commentaire sur ce forum sur la façon dont certains commentaires avaient dérivé à propos de la cirse de la COVID 19; Si vous vous voulez rester une force crédible dans le débat sur le climat, vous devez rester constants dans votre position scientifique parce que ce n’est qu’en tenant un discours strictement fondé sur des bases scientifiques qu’on peut défendre ses arguments. Malheureusement, un trop grand nombre de commentaires ont été énoncés sur des bases idéologiques. Je vous avais alerté sur ce sujet et maintenant ne venez pas vous plaindre parce que le boomerang vous est revenu dans la figure.
    Un des problèmes est que la plupart des médias qui relaient vos positions peuvent être attaqués sur des sujets politiques sensibles. Le combat le plus important n’est pas d’être publié par des gens qui sont d’accord avec vous mais de trouver les bons arguments pour que vos ennemis commencent à douter de leurs certitudes

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    • Malheureusement, le climat est devenu un sujet politique sensible. Et il y a quelque chose de profondément dérisoire à s’inquiéter autant du climat dans cent ans alors que demain, c’est plutôt une guerre nucléaire et son hiver éponyme qui nous pend au nez avec des ravages beaucoup plus grands que tous les malheurs dont serait soit disant gros le réchauffement climatique. C’est curieux de voir à quel point les prophètes du malheur ne voient pas les réelles menaces !

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    • Le blog de Benoît Rittaud n’est pas dédié à la « question climatique ». Un article sur les « modèles » de propagation des infections (SIR, SEIR) a, par exemple, paru au début de la crise de la covid-19. Il est d’ailleurs amusant de constater que ces modèles épidémiologiques, tout comme les modèles climatiques, ont des domaines de validité tout à fait limités.
      Mais le vrai fédérateur entre le « climat », la pandémie et la guerre ukrainienne est la tentative d’interdire tout débat qui remettrait en cause, même très peu, le consensus obligatoire. Exemple, vous apprenez que l’efficacité des vaccins tombe de 95% à pratiquement zéro en 4 mois, vous êtes conspué comme antivax. Vous trouvez bizarre que la Russie ait envisagé de détruire le gazoduc direct avec l’Allemagne, vous êtes un complotiste poutinolâtre.
      Cette pensée unique imposée sur tous les sujets avec interdiction formelle de réfléchir et encore moins d’argumenter est étouffante.

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      • Bonjour Paul, « Cette pensée unique imposée sur tous les sujets avec interdiction formelle de réfléchir et encore moins d’argumenter est étouffant »; C’est même devenu insupportable ! Bien à vous

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  21. Conférences en cours sur climaterealism ET=TU+5
    Panel 2A – 10:45am – 12:15pm ET
    Comprendre ce qui se passe réellement dans le climat
    Judith Curry, Ph.D., fera une présentation (à distance par vidéo) intitulée « Incertitude et risque climatique » ; Ross McKitrick, Ph.D., fera une présentation intitulée « Sensibilité climatique actualisée et coût social du carbone » ; Richard Lindzen, Ph.D., fera une présentation intitulée « Climat réel vs. politique ».

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  22. https://nsidc.org/greenland-today/ semble bien plus fiable pour faire le point à la fin du mois le plus chaud sur la situation du continent Antarctique dans son ensemble que TVmachin sur une partie choisie du même continent avec un narratif affligeant.

    Extrait traduit
    les cartes sur le site sont très instructives aussi.

    31/01/2023— National Snow & Ice Data Center
    Fonte généralisée et eau stagnante sur les plates-formes de glace de la péninsule
    7 février 2023

    La fonte de surface au-dessus de l’Antarctique était proche de la moyenne jusqu’en janvier, mais une fonte de surface supérieure à la moyenne s’est produite dans les régions nord-est et sud-ouest de la péninsule antarctique. Cela a conduit à une importante formation de flaques de fonte à la surface dans plusieurs zones. Ailleurs, la fonte en surface a été inférieure au rythme moyen de janvier, à l’exception de la plate-forme glaciaire du Roi Baudouin.

    Fin janvier, mois le plus chaud du continent antarctique, la fonte en surface était globalement légèrement supérieure à la moyenne ). Des conditions chaudes et des épisodes fréquents de foehn ont persisté pour la péninsule après que la forte fonte antérieure le long de la côte nord de l’Antarctique occidental ait diminué. Malgré ce ralentissement, la fonte de début de saison sur la plate-forme de glace de Getz a entraîné une fonte supérieure à la moyenne pour la saison dans cette zone. La fonte de surface sur la plate-forme de glace nord de Larsen (zones Larsen B et C ensemble) s’est produite pendant 45 jours à compter de ce poste ; pour la plate-forme de glace allongée George VI, la fonte s’est produite jusqu’à 40 jours dans certaines zones, et sur la plate-forme de glace Wilkins adjacente, la surface a fondu environ 65 jours au cours de cette saison. Jusqu’à présent, les trois régions ont connu environ 15 à 20 jours de fonte de plus que la moyenne (Figure 1b). Cette fonte de surface supérieure à la moyenne pour les régions de la péninsule s’est poursuivie en janvier, mais presque toutes les autres régions ont connu peu ou pas de fonte, plusieurs jours de moins que la moyenne du mois (figure 1c). En revanche, la plate-forme glaciaire du Roi Baudouin, au sud de la pointe sud de l’Afrique, a connu une fonte importante en surface avec environ 10 jours de plus que la moyenne et un total de 15 jours de fonte.
    …/…
    La température de l’air de l’Antarctique en janvier 2023 dans les zones côtières, où la fonte se produit généralement, était proche de la moyenne à inférieure à la moyenne, sauf pour la péninsule, qui était d’environ 1 degré Celsius (2 degrés Fahrenheit) au-dessus de la moyenne par rapport à la période de 1991 à 2020 (Figure 2). L’intérieur du continent était beaucoup plus froid que la moyenne, jusqu’à 5 degrés Celsius (9 degrés Fahrenheit) en dessous de la période de référence de 1991 à 2020 à l’intérieur de l’Antarctique oriental. Ce modèle de températures reflète de forts vents circumpolaires, qui tendent à isoler l’intérieur du continent, mais poussent de l’air chaud et humide, parfois sous forme d’épisodes de pluie, vers le côté ouest de la péninsule. Ce flux d’air conduit à son tour à des événements chauds de foehn (vents chinook) qui induisent une fonte importante sur le côté est de la péninsule.

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