L’émergence de la climatologie contemporaine

Voici le premier volet d’une loongue interview que j’ai faite de Richard Lndzen pour le compte de l’Association des Climato-Réalistes. En anglais sous-titré français.

16 réflexions au sujet de « L’émergence de la climatologie contemporaine »

  1. Bravo pour cet séance très éclairante. Vivement la suite !
    Et merci pour votre site et votre action courageuse (quand on voit l’évolution du monde médiatique et les annonces de « radiofrance »…

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  2. Climatérique est un terme utilisé par les astrologues, et ça sonne comme « climhystérique » ou « climathystérisque »…

    Comme au Giec on pratique aussi la numérologie, ce vocabulaire est parfaitement approprié.

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  3. Merci Benoît pour ces interviews.
    Un argument qui revient tout le temps en effet chez les réchauffistes c’est « Regardez un tel ou regardez la liste des scientifiques de clintel. Ils ne sont pas de vrais climatologues de métier, donc leur parole ne vaut rien ». Lindzen décrit bien ce coté généraliste du climatologue.
    Cet argument réchauffiste, c’est un peu comme si vous ne faisiez pas confiance à l’expertise de votre cardiologue sous prétexte qu’il n’est pas vraiment médecin généraliste. C’est aussi stupide.
    En réalité, n’importe quel statisticien de métier est capable de démonter le travail de Mann et sa cross de hockey. De même que n’importe quel spécialiste des infrarouges comme F.Gervais est capable de démonter la théorie RCA de Manabé. C’est justement parce qu’ils ne sont spécialistes en tout, que dans une monde « normal », les climatologues devraient demander humblement leurs services aux spécialistes. Einstein qui ne s’en sortait pas avec sa théorie de la relativité générale. a fait tout naturellement appel à son ami mathématicien Marcel Grossmann pour l’aider en géométrie non euclidienne, et la théorie a pu émerger.
    Il ne faut pas s’étonner si à l’inverse, la science décrétée « établie », patine en réalité en matière de climat.
    Amitiés Dominique.

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      • Manabe a ouvert une fausse porte à la modélisation climatique dans son papier de 1967 :

        « Free and forced convection, and mixing by the large-scale eddies, prevent the lapse rate from exceeding a critical lapse rate equal to 6.5C km-1. »

        Ce qui est en contradiction frontale avec la thermodynamique et avec ce qu’il affirmait avec raison encore dans son papier de 1964 :

        « The observed tropospheric lapse rate of température is approximately 6,5°C/km. The explanation for this fact is rather complicated. It is essencially the result of a balance between (a) the stabilizing effect of upward heat transport in moist and dry convection on both small and large scales and (b) the destabilizing effect of radiative transfer. »

        La conséquence quantitativement la plus importante est certainement qu’en passant la thermodynamique par dessus bord, il n’a plus à prendre en compte les flux convectifs dans son calcul (le gradient critique lui suffit), ce faisant, la régulation de la température de surface par évaporation qui représente la moitié de la totalité du flux refroidissant n’est plus prise en compte dans le réchauffement supplémentaire.

        Tout cela signifie que les résultats sont arbitraires et que même si le gradient troposphérique était à peu près invariant, la sensibilité climatique serait au grand maximum du tiers de ce qui est prétendu.

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      • Bonjour,
        Pour Manabe, ce qu’en dit F.Gervais est dans son dernier bouquin « Impasses climatiques » et aussi dans cet article qu’il a publié sur le site des climato-réalistes :
        https://www.climato-realistes.fr/un-prix-nobel-de-physique-qui-arrive-a-point-nomme/
        Extrait : « … Le modèle prévoit un « hot spot », un point chaud, vers 10 km d’altitude sous les tropiques. Mais la température à cette altitude n’a pas varié ni sous les tropiques, ni ailleurs, depuis les quatre décennies depuis lesquelles elle a été mesurée. Manabe lui-même et ses collègues [Fu, Q., Manabe, S., Johanson, C.M., 2011. On the warming in the tropical upper troposphere: Models versus observations. Geophys. Res. Lett. 38, L15704] se sont ainsi interrogés par la suite sur les écarts entre modèles et observations… »
        Amitiés Dominique

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  4. Richard Lindzen ignore que la climatologie est une science géographique. Les climatologues, les vrais, étaient des géographes à l’instar des Soviétiques qu’il cite et du regretté Marcel Leroux. Ce dernier le rappelle avec force à la fin de La Dynamique du temps et du climat. Son patron de thèse était Pierre Pagney. On peut citer Charles-Pierre Péguy, le fils de Charles, auteur du Précis de Climatologie paru chez Masson et qui a bercé mes premiers pas d’étudiant en géographie. On peut aussi se souvenir de Maurice Pardé, initiateur de la potamologie. Et d’autres comme le glaciologue Robert Vivian qui fut mon professeur.
    Comme la géographie a été tuée par les ecologistes d’un côté et les sciences dures de l’autre, tout le monde l’a oubliée après l’avoir méprisée, alors qu’elle a été d’un apport scientifique considérable. Cf. Marcel Leroux, contre qui les physiciens n’ont rien à redire et qui a trouvé un modèle robuste d’explication des mouvements de l’atmosphère. Regarder les AMP, ça marche mieux que les modèles statIstiques informatiques du GIEC et de Météo France. J’en fais l’expérience tous les jours !
    Et les Corses doivent regretter qu’il n’ait pas été utilisé le 18 août dernier !

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