Un climat de folie

C’est le titre du livre qui vient de paraître de notre ami Philippe Catier. Ce « Manuel de mal pensance » reprend des articles publiés par Philippe ici-même sur MM&M depuis 2018. Ceux-ci se dégustent comme des gorgées de bon vin, il est fort plaisant de voir rassemblés dans un recueil sur papier (même s’il est aussi possible de l’acquérir en e-book). L’ouvrage commence par présenter la « pollution du débat » autour du climat et se conclut sur quelques rappels de l’ancienne peur d’un refroidissement climatique, quelques données sur des sujets emblématiques tels que l’extension de la banquise ou les événements météos extrêmes… Mon texte préféré ? Celui sur « la banalité du bien » à la fois pour son titre génial (Philippe, attends-toi à ce que je te le pique) et pour son contenu.

Ah, et il y a aussi une préface de votre serviteur, que je vous mets ci-dessous.

La peur climatique a depuis longtemps quitté les rivages de la science pour rejoindre ceux des mythes de la fin du monde. De COP en Green new deal, de rapports du GIEC en propagande scolaire, ce millénarisme post-moderne a envahi notre réel en prenant la place occupée jadis par les religions. La pensée libre perd du terrain, mais cette fois c’est la science elle-même qui sert d’étendard à la censure de la pensée.

Il faudra bien du temps et bien des efforts pour ôter le masque de cette peur irrationnelle qui se pare des atours de la défense de l’environnement, mais dont le coût pour nous tous est de plus en plus insupportable.

Depuis maintenant plusieurs années, Philippe Catier est de ceux qui s’y consacrent, avec sa plume et sa pensée qui sont toujours une joie pour l’esprit. Au milieu de tant de renoncements intellectuels, les chroniques de Philippe sont des petites lueurs qui montrent que tout n’est pas perdu, et que la lucidité n’a pas renoncé à faire valoir ses droits.

Benoît Rittaud
président de l’Association des Climato-Réalistes.

Philippe Catier, Un climat de folie, Petit manuel de mal-pensance, Sydney Laurent, 352 p., 19,90 €. Format e-book : 9,99 €. (Commander chez l’éditeur.)

Publicité

6 réflexions au sujet de « Un climat de folie »

    • C’est facile de s’égarer. Ici, aestus doit être pris, je crois, dans le sens de chaleur étouffante, écrasante et non de flots, marée, comme les trois versions de ce Haiku données par l’auteur semblent l’indiquer.
      Bref le RC, c’est pourquoi je l’ai cité.
      Ille Maurus auctor istam egregiam symbolam Rubricae Stephani Feye de Veterum scientiae arcanis obtulit. Ars hermetica est.

      Res aestus demit,

      Labant sudore membra –

      Mens quoque calfit

      Sottrae ogni cosa il caldo,

      Le membra sfatte dal sudore –

      Si scalda anche la mente

      Nothing stays in Summer,

      The body falling over to sweat –

      Even my mind gets hot

      – Maurus –

      J’aime

    • La couverture aurait été conçue au moment de l’affaire des sous-marins australiens ?
      Y aurait-il un message subliminal ?
      😉
      Autre théorie : Philippe Catier serait allergique aux poils de kangourous et se vengerait dans un autodafé continental symbolique.
      Espérons que le choix de la couverture ne déclenche pas un incident diplomatique avec le gouvernement australien, ou pire, une vexation des minorités aborigènes…

      J’aime

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s