Macron – Le Pen côté climat

Le genre d’article qu’il vaut mieux éviter d’écrire sous peine de se voir coller une nouvelle étiquette, voire plusieurs. Comme si « climatosceptique » ne suffisait pas… Allez, allons-y quand même pour l’exercice d’équilibriste : s’il faut choisir le bulletin à mettre dans l’urne sur les seules questions climatiques et environnementales, lequel est le bon, d’un point de vue climato-réaliste ?

On pourrait s’en sortir par une pirouette en rappelant que cette question, si exagérément omniprésente soit-elle dans les médias mainstream, n’est pas l’alpha et l’omega du débat public. Il se trouve toutefois qu’Emmanuel Macron, dans son meeting de Marseille, a annoncé du gros lourd dans le domaine, en reprenant à son compte jusqu’à l’expression de « planification écologique » de Jean-Luc Mélenchon.

Simple discours pré-électoral pour draguer la gauche ? Sans doute un peu, mais contrairement à ceux qui pensent que les dirigeants ne tiennent jamais leurs promesses j’ai tendance à croire que ce genre de discours engage celui qui le tient, et qu’il n’est pas si facile de revenir dessus. On peut l’adoucir, ou essayer de le faire oublier par la suite, mais il risque toujours d’en rester quelque chose, ne serait-ce qu’une « réflexion opposable » (comme le « mon ennemi c’est la finance » du candidat François Hollande, maintes fois rappelé au bon souvenir du président François Hollande). Emmanuel Macron, aujourd’hui soutien résolu du nucléaire, a quand même bien dû fermer Fessenheim. Bon, c’est vrai qu’il se vante aussi d’avoir arrêté Notre-Dame-des-Landes en suggérant que c’était pour sauver la planète… une réécriture de l’histoire particulièrement gonflée quand on se souvient que, candidat en 2017, il jurait la main sur le cœur qu’il ferait respecter les décisions de justice et la consultation populaire, toutes deux favorables à l’aéroport !

Selon Emmanuel Macron, sa candidature est celle du sauvetage de la planète, alors que Marine Le Pen aurait un programme carrément « climatosceptique« . À l’en croire, les climato-réalistes devraient donc voter comme un seul homme pour Marine Le Pen. Voyons cela à partir de quelques éléments saillants des volets écologiques des programmes des deux candidats.

Emmanuel Macron est un si grand apôtre de la transition écologique qu’il considère qu’elle doit désormais piloter l’économie :

La transition écologique ne réussira que si elle porte l’espoir d’une vie meilleure, et une écologie concrète ne ralliera pas les Français en proposant moins, mais mieux, et autrement. L’entreprise écologique, celle qui préserve les écosystèmes, celle qui recrée le lien entre l’homme et son territoire, l’homme et la nature, voilà l’entreprise de la véritable nouvelle économie !

Emmanuel Macron l’a redit à Marseille : il n’est pas pour la décroissance. On a donc droit à l’indémodable apologie de la qualité sur la quantité, « limites planétaires » obligent :

Nous devons inventer, innover, transformer ! Ce n’est pas la croissance qui doit s’arrêter, c’est le contenu de la croissance qui doit changer, le « mieux » remplacer le « plus » dans tous les domaines !
Qu’il s’agisse de l’alimentation, de l’énergie, de la santé ou encore des transports, notre politique sera celle du mieux manger, du mieux se chauffer, du mieux soigner et guérir, du mieux bouger et se déplacer. Face aux limites planétaires, l’innovation technologique, sociale et territoriale, autant et plus que technique, sera la ressource essentielle de notre politique, comme le charbon puis le pétrole l’ont été depuis la révolution industrielle.

Emmanuel Macron, toujours lui, ne manque pas non plus de faire ses génuflexions devant la pseudo-science contemporaine de l' »Anthropocène ». On lui saura tout de même gré de n’avoir pas mis de majuscule à ce concept fumeux (qui n’est d’ailleurs pas censé constituer une ère mais une époque… passons) :

Depuis que nous sommes entrés dans l’ère de l’anthropocène, nous ne vivons plus dans notre environnement, nous le produisons, nous sommes notre environnement !

Enfin, le candidat Macron est également sensible à l’idée d’endoctriner les enfants à l’école, en proposant de « Développer les formations à l’environnement dès le plus jeune âge« .

(Intermède promotionnel. Vous êtes contre l’endoctrinement écologiste des enfants par l’école ? Alors signez notre pétition ! Elle peut bientôt atteindre les 1 500 signatures ! Fin de l’intermède promotionnel.)

Vous trouverez d’autres perles, où la « lutte contre le dérèglement du climat » voisine avec l' »urgence écologique« , en allant voir le programme complet d’Emmanuel Macron.

Et là, en principe, vous cliquez puis vous vous dites : « tiens, le taulier du blog s’est mélangé les doigts dans le copié-collé de son lien… »

Non, il ne s’est pas mélangé les doigts.

Il a juste fait un petit poisson d’avril en retard.

En réalité les citations précedentes ne proviennent pas du programme d’Emmanuel Macron mais de celui de Marine Le Pen.

Ni de près ni de loin celle-ci n’est « climatosceptique » ou climato-réaliste. Elle aussi s’inquiète pour le « climat » et la « planète », elle aussi veut une « transition énergétique » pour aller vers le nucléaire et l’hydrogène, elle aussi parle d’urgence au sujet de la biodiversité. Notez que l’Anthropocène, même Jean-Luc Mélenchon n’a pas osé (du moins si le moteur de recherche de son site ne se trompe pas).

Éco-anxieux Macron-incompatibles, rassurez-vous donc (ou pas) : sur bien des points les deux programmes sont très proches. En un sens on peut même dire que celui de Marine Le Pen est plus ouvertement écologiste, au sens où elle développe bien plus longuement une vision qui lui permet d’inscrire l’écologie dans sa doctrine (13 pages). Emmanuel Macron, lui, se contente d’une lapidaire double page de propositions classiques dont la justification ne va pas au-delà des slogans habituels.

Petit test en aveugle : parmi les deux citations qui suivent, l’une est tirée du programme d’Emmanuel Macron et l’autre de celui de Marine Le Pen. Saurez-vous dire qui a dit quoi ?

Citation 1 : « Avoir une information claire dès l’achat sur l’impact environnemental des produits courants (cosmétique, vêtements…). »
Citation 2 : « (…) mettre à disposition du client, par simple lecture du QR code, tout ce qu’il peut désirer connaître sur la société productrice, le mode de production, d’élevage, d’abattage, les circuits de distribution, etc. »

Bon, c’était facile puisque je vous ai dit que Marine Le Pen était de loin la plus bavarde des deux. C’est donc Macron pour la citation 1 et Le Pen pour la citation 2.

Dire que les deux candidats sont bonnet vert et vert bonnet est quand même réducteur, je vous l’accorde. Sur le plan doctrinal, Emmanuel Macron se met dans les pas du carbocentrisme militant le plus classique, et sur lequel il n’est pas nécessaire de s’étendre. Marine Le Pen semble, elle, vouloir faire revenir la thématique environnementale au bercail — avant d’être captée par la gauche dans les années 90 comme nouveau bélier face au capitatalisme, l’écologisme était en effet très nettement de droite, pour ne pas dire d’extrême-droite. Contrairement à Emmanuel Macron, Marine Le Pen développe beaucoup la dimension locale de l’environnement (ce en quoi on lui donnerait raison sans réserve si elle n’en profitait pas pour englober gestion locale de l’environnement et écologie « au cœur du renouveau national »…).

Le point le plus saillant qui différencie les deux candidats est probablement les renouvelables. Marine Le Pen veut « un moratoire sur l’éolien et le solaire » là où Emmanuel Macron propose « la multiplication par 10 de notre puissance solaire et l’implantation de 50 parcs éoliens en mer d’ici 2050 ». Vu que 2050 c’est loin et que, quelques lignes plus tard, le programme ouvre la porte aux « choix locaux pour la production d’énergie » (sûrement un nouvel avatar du « en même temps »), on a un peu envie de chanter « Paroles, paroles… »

N’ayant pas été aux manettes ces 5 dernières années, Marine Le Pen n’a pas le passif d’Emmanuel Macron sur des joyeusetés telles que la « Convention citoyenne pour le climat » et autres « accélération des énergies renouvelables ». Elle porte en revanche le poids de sa méconnaissance des réalités du pouvoir lorsqu’elle prétend « libérer les Français » du Green New Deal en deux temps trois mouvements. L’idée en elle-même est excellente, mais les précédents de dirigeants ayant montré leurs muscles à Bruxelles avant de devoir déchanter sont suffisamment nombreux pour qu’on tâche désormais d’agir avec intelligence et sans rodomontades, sous peine de se trouver encore plus mal après qu’avant. (David Cameron en sait quelque chose.)

Bref, s’il faut zoomer sur les différences, disons qu’Emmanuel Macron fait beaucoup de mauvaises promesses qu’il ne voudra pas tenir, alors que Marine Le Pen fait quelques promesses intéressantes qu’elle ne saura pas tenir. Du point de vue strictement climato-réaliste, ça ne donne pas franchement de quoi marcher d’un pas décidé vers l’isoloir…

50 réflexions au sujet de « Macron – Le Pen côté climat »

  1. Mme Le Pen a déclaré qu’elle ne souhaite pas sortir des Accords de Paris, elle confirme ainsi qu’elle est bien une carbo-centriste globaliste elle aussi, au moins sur ce sujet, car cela veut dire qu’elle croit à une gouvernance mondiale du climat, coordonnée entre nations, qui serait supérieure aux souverainetés et logiques nationales dans leurs choix énergétiques.

    C’est comme si Hollande et Fabius avaient préparé la table pour que Macron, Le Pen et Mélanchon mangent ensemble dans le même objectif : soutenir leur oeuvre sur le climat.

    Arrivé à un tel niveau de « non-politique », c’est à dire de non choix politique pour le citoyen, ça ne donne pas du tout envie d’aller voter, tout à fait.

    Rassurons nous en disant que nous les réalistes, on ne sera pas responsables de la chute des niveaux de vie en France, notamment par un renchérissement de l’énergie que les politiques de décarbonation atmosphérique promeuvent.

    Peut-être qu’un jour, on nous le rendra mais manifestement, l’événement historique des Gilets Jaunes, déclenché par la taxe carbone, n’a toujours pas servi de leçon aux politiques et l’argent des Français va continuer à couler à flots dans ces politiques stupides.

    Sinon, à son fond traditionnel de la phobie des étrangers, je ne suis pas surpris que Mme Le Pen y ajoute une autre phobie, climatique maintenant, et non un réalisme. La France est devenu un pays de flippés, identitairement flippée.

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  2. Alors qu’il était au Havre, Macron aurait pu faire un crochet par Landivisiau et visiter la centrale à gaz que TotalEnergies vient de mettre discrètement en service.
    https://www.letelegramme.fr/bretagne/la-centrale-au-gaz-de-landivisiau-sera-mise-en-service-le-31-mars-24-03-2022-12959014.php
    Et nous allons bientôt interdire l’acquisition de chaudière à gaz aux particuliers…
    Le ‘’en même temps’’ macronien dans toute sa splendeur.

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  3. Les deux programmes sont forcément très proches puisque c’est la soupe que l’on nous vend depuis X années et qui fait florès dans tous les milieux se voulant à la pointe du Bon, du Beau et du Bien.

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    • Oui cher Dov, à partir du moment où on veut appliquer les accords de Paris, il n’y a forcément qu’une seule politique possible, celle de renier des centaines de milliers d’années d’évolution de l’homme (depuis Homo Erectus, il y a 500 000 ans) fondée sur la combustion pour la production d’énergie, celle qui précisément émet du CO2. Ce challenge de l’humanité, plus que révolutionnaire (car aucune révolution n’a eu une telle idée dans l’histoire de l’homme) et sa mise en abyme dans tous les domaines sociétaux où elle ordonne de s’appliquer, me fait carrément froid dans le dos. Ces malades idéologiques vont jusque à traquer les peuples autochtones dans leurs forêts pour leurs cultures sur brûlis, qu’ils pratiquent depuis la nuit des temps, depuis la naissance d’homo sapiens sapiens. Ces idéologues sont hyper dangereux pour l’humanité !

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      • Bon, je m’emballe peut-être un peu dans l’alarmisme idéologique 🙂 Comme le dit Benoît dans cet article de manière assez réaliste : ou ils le disent en ne voulant pas le faire (Macron), ou ils le disent différemment en ne sachant pas comment le faire (Le Pen). Mais à priori, pour Benoît, ils ne feront pas cette révolution mondiale anti-CO2 donc anti-combustion car ce serait hors de portée et il faut bien dire que depuis que ces discours se tiennent, les EnR n’ont toujours pas décollé dans la production énergétique mondiale.
        Pour ma part, je serais moins optimiste tant il y a eu de dérives idéologiques par le passé dans l’histoire de l’humanité qui lui ont coûté très cher mais sa logique se défend, surtout face à l’immensité d’une telle tâche demandée par cette idéologie.

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  4. Je suis atterré par ces programmes délirants.
    Pas UN candidat n’a osé mettre les pieds dans le plat.
    TOUS se veulent écologistes.
    Le pays de Pascal, Descartes, Diderot et Voltaire ? mes fesses oui !!

    Dans tout ce galimatias verdâtre de Mme Le Pen, j’ai quand même noté :

    L’urgence est de rompre avec une écologie dévoyée par un terrorisme climatique qui met en danger la planète, l’indépendance nationale et plus encore, le niveau de vie des Français. La crise de l’énergie qui vient, la crise alimentaire qui menace sont directement liées aux modalités contre-productives du « Green Deal » imposé par l’Union
    européenne.

    Fort bien, même si je ne vois pas comment le terrorisme climatique met en danger la planète.
    La suite du discours propose à peu près le contraire de cette citation, il y a donc un côté Macronien « d’en même temps » dans cette « LePenerie ».

    J’ai souvenir d’une interview de Jean-Marie Le Pen ou il montrait une pastèque coupée en deux pour illustrer son propos : verte à l’extérieure et rouge à l’intérieur.
    A père avare d’écologie, fille prodigue…

    Plus ca va et moins je me reconnais dans ces dysfonctionnement démocratiques.
    Je vois d’ici les réjouissances qui se profilent à coups de gilets jaunes.

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  5. Bonjour, merci Benoît pour cet intéressant comparatif. Pour répondre à Murps, quand je vois dans la sphère privée ou professionnelle, le déclenchement obsessionnel que cela génère😡(et j’en sais qqc…) , croyants ou non-croyants, je n’ose imaginer que même un candidat convaincu se hasarde à aborder ce thème sur un plateau télévisé. A ces questions, il est plus facile de détourner le sujet sur le localisme, la biodiversité, l’urgence énergétique, etc… que de rentrer dans le lard du Climat…qui est hissé au rang de dieu suprême qu’il faut vénérer sous pêne d’aller directement en enfer. Ce serait pêne perdue que de vouloir expliquer cette gigantesque supercherie qui prend ses origines en 1988, à des non-initiés. Gageons qu’une grande figure ose un jour, mais celui là, ne devra pas préalablement être bénie par Klaus Schwab, le carbono-réchauffiste en chef. Notons malgré tout, que des députés commencent par se positionner et c’est bon signe. Notre rôle est de les informer, poursuivons notre tâche laborieuse, mais tellement passionnante. Merci. Bien à vous tous

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  6. Juste un point de détail: « Emmanuel Macron, aujourd’hui soutien résolu du nucléaire, a quand même bien dû fermer Fessenheim. » Il aurait fallu écrire « …a quand-même fermé… ». Il n’était nullement obligé, ce qu’un Président a fait, un de ses successeurs est en droit de le défaire.
    Même remarque pour la réduction à 50% de la part du nucléaire dans notre « mix » énergétique.
    Comment faire confiance à quelqu’un qui conduit une politique aussi incohérente ?

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    • Bonjour xc, je vous rejoins, comment faire confiance à un gouvernement qui a mis 5 ans à s’apercevoir que nous étions en déclin énergétique, alors que les cinq années précédentes étaient déjà en jachères énergétiques sous le gouvernement Hollande. Le président Macron a cru ou fait semblant de croire que le mix énergétique répondrait au besoin du pays. Notons que le même président, annonce, devoir réduire de 40 % nos besoins énergétiques d’ici 2030 et – en même temps – réindustrialiser la France. Alors que l’urgence énergétique était une évidence et a fait l’objet de nombreuses alertes (ici même). Dans l’hypothèse de nouvelle victoire, E. Macron annonce pressentir Elisabeth Borne comme 1 er ministre cela promet.
      Source Wikipédia Elisabeth Borne: « Celle-ci décrète « l’urgence écologique et climatique » et actualise notamment les objectifs de la politique énergétique de la France, en prévoyant d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050, une baisse de 40 % de la consommation d’énergies fossiles d’ici à 2030 (contre 30 % précédemment), et la fermeture des dernières centrales à charbon en 2022. Elle décale également de 2025 à 2035 la réduction à 50 % de la part du nucléaire dans la production électrique. Elle est définitivement adoptée par le Parlement le 26 septembre 2019, et promulguée le 9 novembre 201944. »
      Bref, cette hystéroclimatique annonce des lendemains très douloureux.
      Merci. Bien à vous

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  7. 1- Macron est obligé de raconter ces âneries pour capter les votes des jeunes et des « insoumis » (souvent les mêmes). Il n’y croit pas et c’est de la cuisine électorale; ça ne l’engage pas, à mon avis, et ça ne m’inquiète pas trop,
    2- Il a rappelé qu’on en avait plus que pour 3 ans, après, c’est la cata: RdV dans 3 ans! Je suis serein,
    3- Tout ce baratin fait l’impasse sur l’épisode ukrainien qui va obligé l’Europe à l’embargo sur le gaz et le pétrole russe (on y vient lentement, même les teutons, aux forceps) qui va entrainer une révision complète des politiques énergétiques: principe de réalité,
    4- Dans ce cadre, on peut raisonnablement s’attendre à une réouverture de Fessenheim (décision dans les 6 mois).
    Mais le véritable enjeu de cette élection, ce n’est bien sûr pas le climat, c’est une conception de la société, de sa nécessaire diversité et de nos libertés: ne laissons pas la place à la rancoeur pseudo-sociale, aux frustrations jalouses, à la bêtise et à l’ignorance.
    A dimanche!

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  8. Coucou,

    çà veut dire quoi « endoctrinement ecologiste » ?
    Mon fils est en CM2 et je n’ai jamais lu d’endoctrinement sur ce qu’il a appris à l’école. J’habite un petit village du jura , mais çà doit être la même chose dans toutes les écoles de France , non?

    Par contre mettre en parallele le programme de quelqu’un qui malgré tous ses défauts est démocrate avec la doctrine d’une extremiste, ben, la conclusion est dans la remarque.

    Bonne journée

    STéphane

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    • L’endoctrinement écologique, Stéphane, c’est la nouvelle religion qui nous lave le cerveau en permanence avec la «  nécessité de diminuer nos émissions de carbone » et encore plus « l’urgence » à le faire.
      C’est la recherche désespérée du lien entre le CO2 atmosphérique et la température.
      Contrairement aux évangiles du GIEC, il n’y a pas de lien sinon que le CO2 suit (et non précède) la température, via le dégazage des océans notamment. C’est démontré depuis longtemps via les carottages dans les glaces, etc.

      Il faut cesser de faire une fixation sur l’effet de serre et le CO2.
      L’effet de serre ne fait que réchauffer l’atmosphère, laquelle a une inertie thermique bien plus faible que les sols et infiniment plus faible que l’eau des couches supérieures des océans qui couvrent 70 % de la planète . L’effet de serre ne joue sur le réchauffement climatique de la planète que de façon marginale.
      Le CO2 dont on nous rebat les oreilles est peut-être un gaz à effet de serre en laboratoire mais pas dans l’atmosphère où il est en mélange avec d’autres gaz, principalement la vapeur d’eau. Or H2O présente un spectre d’absorption des infrarouges aux larges bandes qui recouvrent totalement (en fréquence et en intensité) celles du CO2. De ce fait et compte tenu de la quantité bien plus élevée dans l’atmosphère d’humidité que de CO2 (3 ou 4 ordres de grandeur), c’est l’eau qui absorbe les infrarouges et la quantité restante absorbée par le CO2 est infime. C’est le phénomène physique dit de saturation. Il en résulte que le CO2 atmosphérique ne peut être comptabilisé dans les GES. Le principal gaz à effet de serre est l’eau atmosphérique (80 à 90% + le méthane et l’ozone à quelques % chacun).
      Effet-saturation-par-H2O.jpg (550×380) (e-monsite.com)

      Il faut donc rejeter le discours des perroquets sur la « neutralité carbone, la captation du carbone, les filières décarbonées, les taxes carbone » diverses et variées et autres élucubrations chimériques. Seuls les démagogues nous saoulent encore avec ces âneries pour capter les voix des crédules.

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      • Coucou,

        Bon , on ne va pas refaire le film,
        Cela concerne juste l’attitude à avoir concernant l »éducation des enfants.
        perso je n’ai rien contre le fait qu’on leur apprenne à faire attention, à ne pas polluer en fabricant quelque chose, a reflechir aux consequences de nos actes sur l’environnement qui nous entoure. A faire attention à notre environnement qui est fragile. La vie est fragile et tellement extraordinaire.
        Mais aussi les faire rever avec tous ce que l’homme a inventé , a imaginé pour naviguer, monter, produire, transformer traverser, découvrir, soigner.
        Par exemple, meme si je doute de l’effet important de l’homme sur les variations climatiques, calculer la quantité de co2 et de tous les éléments utilisés pour produire les objets que nous fabriquons ne me parait pas une mauvaise idée.

        Le bourrage de mou avec cette histoire de réchauffement est pénible, mais l’influence de l’homme sur notre environnement est lui visible, palpable, indubitable.
        Nous avons de grosse capacité a faire de belles choses et aussi à saccager, soit par bétise, par indifférence ou par ignorance.

        Enfin bref l’instruction donnée aux enfants sur tous ces sujets ne me parait pas être un endoctrinement. En ce qui concerne le climat, c’est probablement un epiphénoméne qui s’arretera quand les faits contrediront le discours sans discussion possible. Donc sans doute dans 10 ou 15 ans, ou peut-être moins car l’apocalypse est pour dans 3 ans !

        . Faut être patient !

        Bonne journée

        Stéphane .

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      • Bonjour Zagros, il va falloir expliquer cela à une Polytechnicienne, en la personne de Elisabeth Borne (si cette hypothèse se vérifie), croyez-vous que c’est dans ses capacités ? La dessus aucun doute, mais pour la doctrine c’est autre chose. Merci. Bien à vous

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    • En classe de terminale générale, les élèves sont endoctrinés. Il suffit d’aller voir les programmes de l’enseignement scientifique dispensé à tous les élèves. Du climat, ils en bouffent ! Merci Blanquer ! Sans compter la cantine où régulièrement le menu végétarien est de mise avec son steak végétal ! Miam miam ! En 2018, la France a émis sous forme de gaz à effet de serre l’équivalent de 7,2 tonnes de C02 par habitant. Lors des accords de Paris (COP21), notre pays s’est engagé à réduire ces rejets de 40 % d’ici 2030. Chaque Français ne devrait donc rejeter que 4,3 t C02 par an pour appliquer l’engagement de la COP 21. J’ai fait le calcul : si chaque français devient végétalien et roule à l’électrique, il rejettera 4,8 t CO2 par an : on aura donc presque atteint les objectifs de la COP 21 ! Nous faire rouler à l’électrique ce sera surement faisable mais nous faire tous devenir végétalien, y a du boulot ! Nous vivons donc dans un épisode de Mission Impossible ! Et quand bien même la mission serait réussie, le résultat n’aurait aucun impact sur le taux de CO2 atmosphérique mondial.

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      • Bonjour, ces COP sont vraiment des « guignoleries », et elles dictent le mode de vie de Français. Fabius avec son marteau vert donne déjà l’exemple parait-il, mais non je blaguais, c’est que pour les autres…
        Il serait intéressant pour le fun, de calculer le fameux bilan C02 (bien qu’inutile), mais surtout la pollution du conflit Ukraine/ Russie. Merci. Bien à vous

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  9. Peu importe ce que disent les candidats avant l’élection.
    Ils seront bien obligés de s’en tenir aux faits : fin du réchauffement, prix du gaz…
    Espérons qu’alors, il ou elle, aura l’intelligence et l’honnêteté d’agir correctement, si du moins le visage de l’assemblée le permet…

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    • Certes, mais il ne faut jamais sous-estimer la connerie et la soumission des politiciens à une néo-religion. Gard aux montons qui s’égarent. Je reste sur l’idée que tout est possible, surtout le pire. Mais j’espère me tromper. Merci. Bien à vous

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    • Bonjour Aztoros, ils sont partout…, dans les villes, dans les campagnes…! 😅 Et nous pouvons désormais ajouter, y compris et surtout au gouvernement. Merci. Bien à vous

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  10. Le principe électoraliste oblige à des stupidités (fermer Fessenheim). Puis le principe de réalité détricote le principe électoraliste quelques temps après (considérer que le nucléaire devient une « énergie verte » 5 ans après).
    Il en ira de même avec les renouvelables (éolien allemand versus dépendance au gaz russe). Et aussi avec la voiture électrique dans peu de temps. Cette balance « Principe électoraliste / Principe de réalité » nous coûte « un pognon de dingue », et nous contraint à passer par des phases « catastrophes » (Dépendance à Poutine, aux métaux rares, black-out l’hiver prochain ?).
    C’est quand même très inquiétant de voir gens aussi intelligents prendre des décisions de politique énergétique aussi stupides et aussi coûteuses (avec nos impôts…), pour finalement se laisser rattraper par le principe de réalité sans nous éviter les phases « catastrophe », finalement indispensables pour leur ouvrir les yeux (idem masques).
    Si « gouverner, c’est prévoir », on a vraiment l’impression en matière énergétique, qu’on n’est pas gouverné du tout. Je les soupçonne d’être juste incompétents, mal conseillés, mais vraiment béatement soucieux de « sauver la planète » comme sur les pubs affligeantes de voitures électriques.
    Amitiés Dominique

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  11. Jancovici pressenti comme Ministre. Et Borne à Matignon.
    L’une, fondatrice de l’académie du vélo et spécialiste industrielle de rien veut planter des moulins à vent et fermer les centrales nucléaires, l’autre spécialiste télécom et vendeur de vent veut les rouvrir.
    Le « en même temps » Macronien est en marche. Au frais du contribuable.

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  12. Dans les fiches envoyées à tout le monde, qui nous présentent les programmes des 2 candidats, Macron nous parle de REGRESSION CLIMATIQUE. C’est nouveau, ça vient de sortir !
    Quelqu’un pourrait-il m’expliquer ce que celà veut dire ?
    Si le climat régresse, peut-être ne se réchauffera t’il plus ? Ou alors, ne sera t’il plus aussi sensible au CO2 ? Y aura t’il, à la fois ( comprendre « en même temps » ), moins de soleil, moins de pluie ; moins de froid, moins de chaleur ; moins de vent, moins de temps calme ; moins d’anticyclônes, moins de dépressions ?
    Finalement, c’est peut-être une bonne chose ! Le climat est notre ennemi ; s’il régresse au point de disparaître, on aura plus de problêmes.
    ……. Oui, bon, ils nous trouveront bien autre chose pour nous faire peur ! Ils ne vivent que de ça !
    Climatiquement vôtre. JEAN

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    • Bonjour Jean, son nouveau qualificatif « climato-hypocrite » lui va à merveille. Un homme de cette intelligence connaît forcement l’origine et les raisons de cette gigantesque escroquerie en bande organisée, dont ses amis – escroliens – bénéficient. Merci. Bien à vous

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  13. Tout cela me paraît bien dénué d’intérêt..!
    Ces politiciens de tous bords, feraient bien mieux de se satisfaire de leur veulerie, et de parader comme des paons dans les salons dorés. Personnellement je préférerais bien mieux les payer à ne surtout rien faire, ça éviterait bien des soucis, et ça coûterait beaucoup moins cher. On pourrait les tirer au sort ! Et on gagnerait encore plus de temps et de sueur.
    Vanitás vanitátum et ómnia vanitás

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  14. Cur apicem ponis supra litteram « o » verbi omnis, brevis est.
    necnon prima et altera litterae « a » verbi vanitatis longae sunt.
    equidem apices non signati sunt praeter in epigrammata monumentorum.

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    • C’est clair, à peine élu, la Macronie ne parle que de ça…et déjà Attal annonce qu’il faut faire quelque chose pour le climat (deux fois depuis 20 h)…c’est désolant. La planification est en marche à 80 k/h. Bien à vous

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      • Déjà 80 km/h ce serait bien, mais je crains que la vitesse soit plus proche de 0 km/h, faute d’énergie…

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      • Pas de soucis, la réalité va les rattraper à plus de 80. Il fallait tenir ce discours pour capter les jeunes crétins et les bobos stupides. J’attends avec impatience la remise en service de Fessenheim quand l’embargo sera effectif.
        Toutes les promesses, rénovation des passoires thermiques, véhicules électriques, parcs éoliens offshore, et le reste, ça coûte beaucoup trop cher. Je ne suis donc pas trop inquiet (mais je peux me tromper, la bêtise n’étant pas une variable d’ajustement)

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      • Bonjour Anqueti, nous aimerions tant vous croire, mais hélas, comme le disais Michel Rocard, entre le complot et la bêtise, toujours préférer la bêtise. A mon sens, la bêtise et l’idéologie, dans ce cas en l’occurrence l’idéologie pseudo verte, sont les ingrédients de la décision inepte. Lors du débat ente EM & MLP, EM explique qu’il veut implanter des éoliennes car il faut attendre dix ans avant que les futures centrales thermonucléaires soient opérationnelles. C’est clairement un aveu sur les mauvaises décisions prisent ces dix dernières années. Curieux que MLP n’ait pas répliqué avec cet argument.
        En résumé, les Français doivent payer deux fois les mauvais choix idéolo-politiques, une fois pour construire des moulins à vents qui coûtent chers et produisent peu et une fois pour enfin construire ce qui devait être construit dès le départ, des centrales thermonucléaire. Et encore d’ici là, il va passer du Mélanchonisme par la dessus et la belle promesse s’envolera…Mais ce n’est pas grave, il suffira d’une part, d’augmenter les impôts et d’autre part de subir des pénuries. Et rappelez-vous que ce gouvernement prétend vouloir réindustrialiser la France, et ce, sans énergie…Si nous gérions nos entreprises ainsi…la France serait au chômage. Merci. Bien à vous

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  15. Des centrales thermonucléaires ?
    Quoitesse ?
    😉
    Quinze piges pour construire une malheureuse centrale c’est du foutage de gueule sachant qu’en 1982 on en a construit huit sur l’année. Record mondial inégalé depuis.
    Expliquer que l’éolien et le solaires vont permettre de produire l’électricité en attendant la construction des fameuses centrales nucléaires prévues, ça n’est plus de l’incompétence ou de la bêtise, c’est de la malhonnêteté.

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      • Bonjour, peut être, mais force est de constater, qu’avant « on faisait tout avec rien, et même aller sur la lune » et aujourd’hui « avec tout, on ne fait plus rien », ne serait-ce pas plutôt une déficience de volonté…? L’inaction énergétique étant devenue le Graal de l’art verdâtre. Merci. Bien cordialement

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    • Bonjour Murps, et oui, c’est justement tous ces qualificatifs « ça n’est plus de l’incompétence ou de la bêtise, c’est de la malhonnêteté  » que l’on reproche à cette équipe de pieds-nickelés. N’avez-vous pas vu le sourire de Pompili dans la foule au 2 ème rang au 20 h… B. Lemaire a trouvé l’espace pour évoquer deux fois le terme « climatique » dans une interview d’une minute… Il fait incontestablement partie de la famille des climato-hypocrites (appellation déposée), mais c’est tellement pratique pour justifier; des mesures liberticides, des taxes, des impôts, le déclin, le déclassement, une société de surveillance et renvoyer l’ascenseur aux escrocs de la finance « green deal » à coup de subvention. Le déclin et la planification sont bien en marche, l’inaction énergétique va vivre son apogée. Merci. Bien à vous

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    • Coucou,

      C’est pas vous qui vouliez aller cueillir des champignons à tchernobyl ?

      Vous pouvez y aller, les ukrainiens sont revenus. Même les russes laissent cet endroit paradisiaque .

      Bonne cueillette.

      Stéphane

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