26 réflexions au sujet de « Christian Gérondeau (encore) sur CNews »

  1. J’ai vu l’émission, il a eu moins de 10 minutes. La première question posée a été la question du consensus. C’est effectivement la question qui coupe court à toute discussion. « Je ne suis pas spécialiste du climat mais 99% des scientifiques pensent que le débat est clos ».
    Ne peut-on pas avoir une fiche précise qui montre qu’il n’y a pas consensus et qui précise la position des scientifiques français qui s’intéressent à la question?

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    • Le livre de Christian Girondeau ne traite que marginalement du débat scientifique. Les approximations qu’il dénonce portent sur l’inadéquation des politiques avec les constats du GIEC, sur la non prise en compte des inconvénients de ces politiques, etc.
      Par ailleurs, l’argument du consensus est un sophisme.
      L’argument central du GIEC, celui de « l’attribution » ne repose que sur des sorties de modèles climatiques qui eux-mêmes ne collent pas aux observations (d’une façon statistiquement significative). L’argument central du GIEC repose donc sur ses hypothèses, c’est un argument circulaire. Le reste des rapports du GIEC, sans cette « preuve » centrale, n’est que du remplissage.

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    • Pour ce qui est des arguments contre le fameux consensus, la fiche de l’ACR (voir le post de Cédric) fait l’affaire, malgré une petite erreur: dans le papier de Cook 2013, le nombre d’articles qui soutiennent explicitement l’affirmation du GIEC en chiffrant à plus de 50% la part des activités humaines dans le réchauffement actuel n’est pas 41, mais 64, sur 11944, en 21 ans… ce qui de toute façon ne fait guère plus de 0,5%.
      La question est donc: comment Cook et al. s’y prennent-ils pour arriver à 97%?
      Pour le savoir, et comprendre pourquoi ce chiffre de 97% est fallacieux, je conseille l’excellente analyse critique faite par Usbek: https://www.climato-realistes.fr/consensus-climatique-origine-97-pour-cent-des-scientifiques/
      J’y ajouterais ceci: la méthode suivie par Cook est éminemment contestable et sujette à de nombreux biais. Tout d’abord, en limitant ses recherches bibliographiques aux seuls mots-clés « global climate change » et « global warming », Cook a exclu délibérément de son champ d’investigation un certain nombre d’articles pouvant avoir un lien avec le sujet, écrits non par des climatologues mais par des géophysiciens ou des astrophysiciens qui étudient les facteurs naturels influant sur le climat; solaristes, océanographes et spécialistes de la microphysique des nuages. Ces physiciens, qui n’introduisent pas nécessairement le mot-clé « global warming » dans leurs articles, seraient pourtant parmi les plus compétents pour nuancer ou contredire l’affirmation du GIEC, sans le faire nécessairement dès l’abstract de l’ article. A l’inverse, l’étude de Cook ratisse une énorme quantité d’articles signés par des non-physiciens (biologistes, écologues, géographes, agronomes, économistes, sociologues) qui s’intéressent non pas aux causes du réchauffement mais à ses effets; ces auteurs introduisent assez naturellement dans leurs abstracts le mot-clé « global warming », mais ils n’ont aucune raison d’y émettre un doute sur une affirmation énoncée par le groupe 1 du GIEC et qui se situe donc en dehors de leur champ de compétence. Ceux-là se rangent donc nécessairement soit dans l’une des catégories 2&3 du prétendu consensus, soit dans la catégorie 4 des abstentionnistes. Enfin, s’agissant des catégories 5-6-7 considérées par Cook comme hors du consensus, elles sont sûrement sous-représentées du fait de l’autocensure des auteurs ou des corrections qui leur sont imposées par les Reviewers, la crainte de voir leur article refusé ou discrédité pouvant les dissuader d’entrer dès l’abstract en opposition frontale avec le GIEC. L’étude de Cook est donc sujette à plusieurs biais d’échantillonnage qui, si l’on oppose les catégories 1-2-3 aux catégories 5-6-7, surreprésentent inévitablement le premier groupe et sous-représentent le second.
      Ce qu’il faut surtout comprendre, c’est que le réchauffement climatique en cours résulte a priori de plusieurs facteurs, anthropiques et naturels (GES, aérosols, nuages…), dont la hiérarchisation demeure très difficile. Tout physicien qui travaille sur ce sujet ou s’y intéresse en profondeur sait cela. De fait, les affirmations explicites ou les consentements implicites sur la question du RCA qui peuvent apparaître ou transparaître dans un abstract ne traduisent généralement pas le résultat d’un travail de recherche inédit, mais l’expression de (ou l’adhésion à) une opinion. Si l’équipe de Cook avait décortiqué ne serait-ce qu’une centaine d’articles signés par des physiciens et pris la peine d’interroger leurs auteurs, de préférence de façon anonyme, sans doute aurait-elle trouvé un taux d’adhésion nettement moindre, et saisi cette différence fondamentale qu’il convient de faire dans les sciences dures entre une intime conviction, exprimée ou sous-entendue dans un résumé, et une certitude scientifique, établie par des mesures concordantes et indépendantes, et admise in fine par toute la communauté compétente au sens large (y compris les physiciens non climatologues). Devant les résultats finalement peu surprenants de l’étude de Cook, au lieu de les déformer et d’énoncer des contre-vérités, les propagateurs de ce prétendu consensus feraient mieux de se demander comment il peut se faire que le GIEC, après avoir expertisé en principe la même littérature que Cook, en vienne à énoncer dans l’AR5, avec un taux de confiance de 95%, que les émissions de gaz à effet de serre et autres activités humaines sont responsables de plus de la moitié du réchauffement mesuré entre 1951 et 2010. Puisque si peu d’articles l’affirment explicitement (64 en 21 années de publications soit en moyenne 3 par an !), comment le GIEC a-t-il pu atteindre un tel niveau de certitude ?
      On pourrait aussi se demander ce que donnerait une étude qui viserait, a contrario, à estimer la proportion de géophysiciens qui acceptent une part plus ou moins grande de variabilité naturelle dans la hausse des températures enregistrée de 1910 à 1940, ainsi que dans celle enregistrée dans le dernier quart du 20e siècle. On peut sans doute affirmer, sans grand risque, que cette proportion serait prépondérante, et que l’avis des géophysiciens sur l’origine essentiellement naturelle de la première hausse (1910-1940) serait même quasi unanime. Sachant que les amplitudes des deux hausses sont comparables (0,5 à 0,6°C) et qu’il est par ailleurs impossible de mesurer directement l’impact des émissions de GES et autres activités humaines sur le climat, il est clair que la certitude affichée par les climatologues quant au rôle prépondérant de ces dernières dans le réchauffement des 50 dernières années repose exclusivement sur la foi qu’ils accordent aux simulations numériques… dont ils reconnaissent par ailleurs la très grande imprécision : facteur de 1 à 3 (soit+/- 50% d’incertitude) sur la sensibilité climatique au CO2, et plus encore sur la sensibilité aux aérosols.

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  2. Christian Gerondeau est interrogé quant à sa « compétence » par des personnes absolument pas compétentes et chacun y va de son avis sur le consensus sans être a même, je gage, de définir l’effet radiatif du CO2. La vérité réside dans les données. Elle est bien éloignée de ces plateaux de télé sur lesquels le niveau scientifique paraît indigent. Hélas, meme constat concernant les politiciens.
    Par sa seule question : quel est le meilleur scientifique au monde concernant le climat? Praud prouve qu’il n’entend rien à la science. Vous avez pu vous faire une idée des avis des « meilleurs infectiogues » au sujet de la Covid ? Les données seules comptent, elles et rien d’autre. Pauvre Gerondeau : j’ai coupé avant la fin

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    • Établir une compétence pour relever les problèmes dans les rapports du GIEC dépasse déjà dix fois le temps alloué au point en question. Le journaliste de libération, un habitué des plateaux télé, savait que sa diversion serait efficace. Les journalistes ne sont compétents sur aucun sujet (c’est leur métier), en particulier ils ne comprennent rien aux sciences.
      Il est difficile de tirer parti de ces occasions pour faire passer quelques bribes d’informations au grand public. C’est déjà bien d’avoir pu essayer.

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  3. Bon, il va quand même falloir parler du sujet qui fâche… loin de moi l’idée de donner des consignes de vote à qui que ce soit, mais si vous êtes climato-réaliste et que cela compte pour vous dans l’isoloir, vous savez au moins pour qui ne pas voter (yannick et méluche en tête).

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    • Bonjour Basseline, vous pouvez ajouter à la liste des hystéroclimatiques de circonstance; Pécresse, qui prétend vouloir régler le climat et qui assure vouloir implanter des éoliennes… La pauvre, voulant imiter De Gaulle, elle n’avait pas besoin de ça ☹, pourquoi aller se fourvoyer dans une histoire aussi invraisemblable que celle du dérèglement climatique:https://static.climato-realistes.fr/2021/01/FicheACR6-1.pdf . A noter, que je l’ai personnellement interpellé, je lui ai écrit et documenté à ce sujet, mais rien n’y fait, tant pis pour elle. Je dois avoir moins d’influence que son mari et c’est normal 😥 .Merci. Bien à vous

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      • Jérôme Pécresse est président directeur général de GE Renewable Energy. Il me semble que c’est une explication, effectivement.

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      • Bonjour Albatros, ce qui consiste à dire, que Macresse ou Pécron, énergétiquement et éscrologiquement c’est du pareil au même. Merci. Bien à vous

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  4. Comment développer des arguments convaincants sur un plateau de télé quand l’animateur, toujours pressé (« Nous sommes très en retard ce matin… ») et totalement ignare sur le sujet, se permet malgré tout de couper son invité toutes les 5 secondes pour dire des âneries?
    Pour être gentil, je dirais que Gérondeau a eu tort d’accepter cette invitation chez Praud (ça ne vaut pas mieux que chez Hanouna).
    Pour être un peu plus critique, je dirais qu’il a eu tort d’intituler son bouquin ainsi. Si j’ai bien compris ses propos, il reprend dans son bouquin – que je n’ai pas encore lu – 12 affirmations qui auraient été énoncées par le GIEC dans le SPM ou dans ses communiqués de presse et qui seraient en contradiction avec les contenus du rapport proprement dit. Il y aurait donc des incohérences, et c’est faire oeuvre utile que de les exposer, mais peut-on pour autant parler de mensonges? Employer ce mot risque de vous expédier illico dans le camp des complotistes. Et ça n’a pas raté. Pour Joffrin, c’est du pain bénit. Gérondeau n’a que ce qu’il mérite. De plus, avec un titre pareil, vous n’avez aucune chance de séduire des lecteurs potentiels qui font a priori confiance au GIEC. Il faut s’y prendre autrement.

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    • J’ai acheté le livre de Christian Gérondeau. Voici la liste des douze mensonges :
      1. Le GIEC agit pour le bien de l’humanité ;
      2. Les énergies renouvelables peuvent remplacer le pétrole et les autres énergies fossiles :
      3. Le pétrole va bientôt manquer ;
      4. La mer va nous envahir ;
      5. La température va s’élever dramatiquement ;
      6. Les réfugiés climatiques vont déferler ;
      7. Le changement climatique est responsable de toutes les catastrophes ;
      8. Les ours blancs sont en danger.
      9. Le CO₂ est un polluant ;
      10. L’écologie favorise l’emploi et la croissance ;
      11. Le GIEC est un groupe d’experts ;
      12. Les scientifiques sont unanimes.

      Parmi ses assertions, lesquelles seraient, selon vous, inexactes.

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      • Dans une démarche binaire et polarisée, qui est celle du GIEC comme celle de ses détracteurs, toutes ces assertions peuvent être déclarées comme « fausses » ou « vraies ». Le problème n’est donc pas celui-ci. Chacun des 12 points peut être retourné. Personne n’a jamais déclaré que le GIEC « agissait pour le bien de l’humanité » puisqu’il étudie seulement un changement climatique causé par les activités humaines. Ceux qui l’affirment ont à la fois tort et raison : une institution qui alerte — depuis disons 15 ans — très fortement pour éviter une « catastrophe potentielle » à venir ne peut qu’agir pour le bien de l’humanité. Mais elle n’a jamais été créée pour ça.

        Les énergies renouvelables, avec des « si », peuvent très bien remplacer les énergies fossiles en 2050 et de toute manière le GIEC n’émet pas de préconisations précises dans ses rapports, seulement des recommandations qui passent par du mix énergétique. Aller chercher une déclaration (ou un extrait de rapport ?) qui émettait la possibilité de passer à 80% en renouvelables n’a pas beaucoup d’intérêt : un autre discours/rapport viendra corriger cette assertion en expliquant que les Etats ne sont pas assez engagés et ne jouent pas le jeu, donc aucun intérêt à les traiter de menteurs. Ils sont sincères et avec des « si » tout est possible.

        Jusqu’au point 6, ce ne sont que des projections à 30, 50, 80 ans, et comme toutes projections elles ne peuvent pas être réfutées sans être confrontées aux observations. Une « prédiction scientifique » reste une prédiction : à moins de venir confronter ses propres modèles dans les domaines concernés, je ne vois pas comment affirmer que ce sont des « mensonges ». La recherche scientifique ne fonctionne pas comme ça.

        Le point 7 est très vague, il rentre dans un discours général qui n’a aucun sens : « toutes les catastrophes ». Le GIEC ne traite pas « toutes les catastrophes », mais seulement celles liées au climat. De nombreuses précautions existent dans les rapports à ce sujet, celui des événements extrêmes : le GIEC estime qu’on ne peut pas les attribuer tous au RCA et soulignent qu’il manque encore de recul pour le savoir de faon définitive, etc, etc… De mémoire celui qui a accusé le RCA de créer des tsunamis c’est Hollande, dans un pays d’Asie. Ce n’est pas le GIEC dans un rapport.

        Du point 8 au point 11 on est en plein conflit politique et idéologique envers les organisations politiques écologistes et les ONG, rien à voir avec ce que le GIEC énonce. Aucun rapport du GIEC ne dit que le CO2 est un polluant (c’est un discours dans les médias) en tant que tel, puisque le cœur de leur travail est uniquement celui de regarder les effets du CO2 dans le cadre du forçage radiatif et d’en tirer des conclusions en termes de hausse des températures et de conséquences globales de cette hausse. Donc là aussi, c’est plus que tiré par les cheveux. A moins que ce ne soit là pour faire l’apologie du CO2 comme verdisseur de la planète et élément indispensable à la vie végétale ? Le GIEC ne conteste pas cet argument, il le projette même dans l’AR6 en tant que phénomène futur positif. Mais il faut lire les rapports pour le savoir.

        Sur l’écologie, le groupe d’expert, l’unanimité, tout ça n’est qu’un discours autour du GIEC mais n’est pas celui du GIEC en tant que tel. Le GIEC utilise le terme de développement durable, pas celui d’écologie. Le groupe d’experts est bien réel puisque les rapports sont écrits en partie (et dirigés) par des chercheurs en sciences du climat. Donc si c’est pour un problème de traduction entre IPCC et GIEC, le mensonge, là non plus, n’existe pas.

        Pour l’unanimité, personne ne connait les 3 études ayant cherché à établir le consensus mondial de 95% à 97% entre 2003 et 2012 et qui ont toutes été débunkées. Mais quelle importance ? L’unanimité existe bel est bien, il suffit de tendre un micro à n’importe quel chercheur qui travaille sur le climat et gagne sa vie avec, il ne dira jamais que le RCA est contestable. Il perdrait son job. Donc parler de ceux qui le contestent (en silence ou pas) mais sont majoritairement soit en retraite, soit ne travaillant pas directement sur le climat n’a pas franchement d’intérêt. Et surtout ne va pas convaincre les foules. Mais alors pas du tout.

        Je pense que Gérondeau confond les rapports du GIEC (qu’il ne sembla pas avoir vraiment lu), le travail du GIEC et ce que j’appelle les ventriloques du GIEC : des personnes se revendiquant du GIEC, au sein du GIEC ou citant des faussetés censées être contenues dans les rapports du GIEC. Faussetés qui ne sont pas dans les rapports. J’ai écrit récemment un article à ce sujet (qui probablement sera pubilé ici), après m’être tapé des grosses parties du chapitre 2 de l’AR6. C’est édifiant dans l’art sophiste, mais ce ne sont pas des mensonges. Il n’y a rien à tirer de concret des rapports du GIEC, si ce ne sont des affirmations probabilistes, incertaines, peu engageantes et tellement noyées dans des précautions que l’on ne peut au final qu’en sortir en se disant que personne ne sait ce qu’il va se passer dans le futur au niveau du climat… les études utilisées dans ces rapports n’affirment qu’une seule chose : leur certitude que le CO2 est liée aux observations de hausse de température (pas immense selon eux, puisque la marge d’erreur indiquée et de 0,4°C, comprise entre 0,8°C et 1,2°C) entre 1850 et aujourd’hui. Point. Tout se base ensuite sur les scénarios à +1,5°C, +2°C, +3°C, +4°C etc…

        Je pense donc que la démarche de Gérondeau est terriblement contreproductive et renforce la conviction que le GIEC est sérieux et a raison, puisque les seuls à venir le contester dans les médias aujourd’hui racontent à peu près n’importe quoi. Désolé de le dire.

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      • draphermundo,

        Vous êtes bien sévère à l’égard de Gérondeau. Je n’ai pas lu son livre mais si je me base sur le titre et la liste des mensonges donnée par palaubrin, je constate que ces 12 affirmations sont présentées comme vraies par les médias et comme issues des travaux du Giec. Celui-ci s’abstenant de démentir alors que ses représentants les plus médiatiques renforcent encore ce discours, le message perçu par le public est bien celui-là.

        Le GIEC ment-il effrontément ?

        Dans le dernier résumé pour les décideurs, à la page 7, le premier graphique du document est une résurrection de la crosse de hockey. Graphique emblématique autant que mensonger, il cumule les manipulations éhontées comme le lissage à coefficient variable, la confusion entre variables incohérentes et l’escamotage des données de proxies dans la seconde moitié du XXème siècle pour cacher une divergence qui retire tout sens à cette reconstruction.

        Oui, le GIEC n’hésite pas à mentir effrontément pour rendre son message plus efficace. La science n’est pour cette organisation qu’un outil de pseudo-validation de sa raison d’être.

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  5. Avec tout le respect que je dois à M. Gerondeau, et malgré l’admiration que j’ai pour lui, sur le sujet du GIEC mais également bien d’autres, il devrait passer la main pour ce genre d’émissions, ou la provocation prime sur le respect, la mauvaise foi sur l’objectivité, etc .
    Je ne vois guère que notre très cher président (Benoit pas Manu) capable de ferrailler, d’ailleurs c’est dommage parce qu’il y avait matière à mettre Laurent Joffrin dans les cordes, çà aurait été chouette au tableau de chasse.

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    • M. Gérondeau a été invité car il est l’auteur d’un livre sur le GIEC et qu’il est un ingénieur confirmé et qu’il a été à la base de politiques publiques en matière de risques et de sécurité. Il est normal qu’il vienne en parler lui-même (et non quelqu’un d’autre). Un passage dans les médias n’est évident pour personne qui n’y est pas habituée, surtout sur ce sujet à charge pour les réalistes.
      Donc, pour voir Benoît sur les plateaux TV, il faudrait qu’il ait le temps d’écrire un autre ouvrage, dont il viendrait parler lui-même.
      Sur le fond, il faudrait plus de livres climato-réalistes pour que nos idées, nos points de vue et les faits que nous soulevons passent plus souvent dans les médias.

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  6. Il me parait intéressant de noter que Mr Gerondeau a réussi à faire prononcer à Pascal Praud le mot « doxa »
    (1h01 40 de la video) à propos du réchauffement anthropique .

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  7. À mon sens, la seule chose raisonnable à faire pour contrer le GIEC, ses rapports fumeux et ceux qui s’en servent pour raconter n’importe quoi du moment que ça génère de la peur, serait de faire un contre rapport.
    Cela existe déjà chez les anglo-saxons mais cela n’existe pas en France. Pas un truc illisible de 3500 pages. Un rapport d’une cinquantaine de pages qui synthétise les données officielles sur les T°, les niveaux des océans, les événements extrêmes, etc…

    S’il est créé par des chercheurs et reprend les meilleures études les plus récentes qui démontrent que le réchauffement actuel n’est pas plus important dans l’histoire récente que d’autres, ni plus rapide, qu’il ne génère pas plus de « catastrophes » qu’au cours des 150 dernières années, etc, etc, il y aura alors matière à des débats concrets.

    Joffrin/Praud se retrouveront devant un climatologue ou un océanographe, ils auront du mal à lui dire qu’il est incompétent parce que sa spécialité « c’est la circulation automobile » et puis le climatologue ne leur répondra pas que le Giec ment et qu’il le sait « par bon sens ». Il viendra défendre un travail de spécialistes. C’est tout à fait différent. Et cela risquerait de mettre en difficulté tous ceux qui défendent bec et ongles les travaux du Giec, même quand ces travaux sont absurdes ou d’une qualité scientifique toute relative…

    Critiquer un travail scientifique sans produire soi-même un travail scientifique ne mène nulle part à mon sens.

    C’est en tout cas mon avis.

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