2021, l’année (pas) la plus chaude

Par MD.

“Ah! Qu’en termes galants ces choses-là sont mises” (Molière).

1/ Introduction.
Nous étions habitués, depuis quelques années, aux commentaires emphatiques qui accompagnaient la publication en janvier des bilans des températures de l’année écoulée. Nous avions ainsi connu plusieurs fois l’année « la plus chaude » de l’histoire de la thermométrie. Mais rien de tel en janvier 2022, car l’année 2021 a trahi les attentes. Pour éviter une fâcheuse démobilisation des esprits, nos maîtres à penser ont imaginé un nouveau concept. Nous aurions ainsi connu « les sept années les plus chaudes », expression rhétorique pour dissimuler le médiocre résultat de 2021. Examinons – froidement – ce qu’il en est.

2/ Principales séries de températures.
Les séries de températures sont le plus souvent exprimées en termes d’« anomalies ». Ce terme désigne en réalité des températures relatives (annuelles ou mensuelles) exprimées en écarts par rapport à des périodes étalons (trente ans en général) différentes selon les sources. Cette notion a déjà été expliquée plusieurs fois sur le présent site. Les quatre sources d’information les plus connues sont énumérées ci-après, avec pour chacune le lien et la période de référence. Les deux premières utilisent des données thermométriques et combinent températures de l’air ambiant au-dessus des continents et températures de l’eau en surface des océans (SST).
GISS : NASA, Goddard institute for space studies. Indicateur Gistemp-v4 (réf 1951-1980).
Hadley Center et CRU. Indicateur nouveau Hadcrut5 (réf 1961-1990).
Les deux autres interprètent depuis 1979 des mesures indirectes par satellites et ballons-sondes.
RSS : Remote sensing system. Indicateur RSS-v4 (réf 1979-1998).
UAH : University Alabama Huntsville. Indicateur UAH 6.0 (réf 1981-2010).
Toutes les données utilisées ici sont immédiatement et librement accessibles.

3/ Evolution des températures globales.
Le graphique ci-dessous limité à la période des satellites (1979-2021) superpose ces quatre séries de températures annuelles pour l’ensemble du globe terrestre.image001Les quatre courbes se distinguent par leurs références, mais leurs allures sont assez voisines. La tendance générale est à une augmentation des températures, avec des écarts interannuels plus ou moins marqués. On note en particulier des pointes qui sont généralement attribuées aux phénomènes dits « El Nino » (notamment 1998, 2010, 2016), ainsi que des périodes de relative stabilité.
Les températures de 2021 sont revenues au niveau de celles de 2015. Ces sept dernières années 2015-2021 auraient donc connu une sorte de « palier » qui n’est pas le premier du genre. Cette remarque avait déjà été faite ici même avant la COP26, et les deux derniers mois de 2021 n’ont fait que la confirmer. Comme on est en présence d’une augmentation tendancielle des températures, un palier ne peut, par définition, que correspondre aux températures les plus élevées de la série considérée.
On peut illustrer le même phénomène en superposant cette fois les températures mensuelles.image0024/ Evolution des températures par zones terrestres.
On choisira à titre d’exemple les séries Gistemp4 du GISS, qui fournissent des températures annuelles moyennes par tranches de latitudes. On se limitera comme précédemment à la période 1979-2021.image003On sait que les continents se réchauffent plus vite que les océans et par conséquent l’hémisphère nord plus que l’hémisphère sud essentiellement maritime. D’où une sorte de gradient nord-sud. Il ne faut toutefois pas céder à une illusion d’optique : les zones circumpolaires (64°-90° N et S) ne représentent chacune que 5% de la surface terrestre. En comparaison, la zone intertropicale (24°N-24°S) figurée en orange représente 40% de cette surface, d’où son influence marquée sur l’évolution de la température globale.
Les relevés par satellites racontent à peu près la même histoire, avec un découpage différent et des chevauchements de zones. Rappelons que les zones polaires sont imparfaitement couvertes par ce type de mesure indirecte.image0045/ Evolution des températures globales des sept dernières années.
Voyons maintenant le détail des sept années sous revue, « les plus chaudes » de l’histoire récente. En températures mensuelles et selon les quatre sources précédentes.image005Par zones et selon RSS à titre d’exemple.image006Aux irrégularités près, il est clair que la tendance des sept dernières années est à une stabilisation : il est facile de vérifier que les droites de tendance ont généralement des pentes nulles voire très faiblement négatives. On trouverait des résultats analogues en distinguant les deux hémisphères, ou terres et océans, ou autres combinaisons. On en fera grâce au lecteur.

6/ Conclusion (hum !)
On a déjà connu par le passé des « pauses » de ce genre. Celle-ci est encore relativement récente, et personne ne sait si elle est annonciatrice de quoi que ce soit. Natura facit saltus. On ne peut que constater que dans le même temps la masse de CO2 dans l’atmosphère a continué à augmenter régulièrement. Voilà qui pourrait contribuer à entretenir le doute sur la validité d’une corrélation bien connue et universellement vénérée. Gageons que nos « experts » trouveront à cette pause maintes explications ingénieuses à grands renforts de « modèles ».
Quelles conséquences aura la récente éruption du Tonga-Hunga (que certains comparent au Pinatubo de 1991) ? Célèbrerons-nous dans un an les « huit années les plus chaudes » ? On verra bien. Mais ne souhaitons pas vieillir d’un an, cela échauffe la bile.

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38 réflexions au sujet de « 2021, l’année (pas) la plus chaude »

    • L’urgence est: L’URGENCE ENERGETIQUE
      Bonjour Michel, cela démontre bien que la France est un pet de moustique dans cette histoire de C02, mais cela nous le savions déjà en tant que citoyens contribuables réalistes. Le fait nouveau, c’est que l’estimation déjà exorbitante de la « transition idéologique » qui était généralement estimée à 90 000 milliards de $, passe désormais gaillardement à 150 000 milliards de $. Le chiffre initial déjà gargantuesque et en passe de doubler estime les experts. L’objectif est bien de pomper les dernières substances de nos concitoyens. Cette affaire de chasse au Carbone ne peut que mal se terminer. Je ne porte aucun jugement sur les Chinois, dans la même situation, un vrai président (non Schawbisé) à la tête de la France ferait la même chose. Mais dans la cas présent, vu qu’il a mis cinq ans à se rendre compte qu’il fallait redéployer notre activité thermonucléaire, j’en doute fort. De Gaulle, lui, n’aurait pas mis longtemps à réagir ! Le chef de gare Castex, plutôt que de s’amuser (on boit le café débout, à genoux, couché, etc..) avec sa Covid, ferait bien mieux de s’enquérir de la vraie urgence; L’urgence énergétique. Merci. Bon C02, ne prenez pas froid. Bien à vous

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  1. Oui, le refroidissement prévu débute bien, n’en déplaise au GIEC, vu la faible activité solaire depuis 2010 (cycles solaires 24 et 25, le 26 devrait être quasiment aussi bas ). C’est ce refroidissement que montre la dernière compilation de Ole Humlum (Climate 4 You). Il démarre avec une ré-extension de la banquise arctique et une rétraction très modeste de celle de l’Antarctique (NSDIC) , toujours en antinomie de 60 ans….Les 2 pics thermiques 2017 et 2019 sont associés à des pics de vents solaires. Ce qui est intéressant, c’est la modification et le ralentissement de la circulation nord atlantique (THC), notamment l’accentuation du courant Est Groenlandais, le rabattement du Gulf Stream vers la côte marocaine et le courant d’Irminger qui se cantonne au Sud de l’lslande. Ce n’est pas pour cela que la THC va disparaître: elle a subsisté pendant la dernière glaciation. Pour le SO2 et les cendres volcaniques, nous avons effectivement eu en plus cette année une contribution refroidissante, peut être non-fortuite.
    Parmi les modifications réellement induites par l’homme, la déforestation, l’urbanisation et les pratiques agricoles agissent comme facteurs refroidissant (albédo, réduction du cycle hydrique) en sens inverse que celle de la banquise, induisant une aridification. L’exportation de nutriments vers l’océan via les fleuves et les tempêtes de poussières de plus en plus fréquentes interviennent positivement sur le puit carbone océanique.La famine est de retour . Donc, heureusement que le CO2 augmente, avis de brontosaure!!

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  2. Au passage, l’année 1998 a été plus-chaude que plusieurs des « 7 dernières années », et cela semble avoir échappé à moults commentateurs;
    Autre remarque, la mesure satellitaire de l’UAH, la moins « réchauffiste » est issue de deux météorologues bien connus de l’ACR, Roy Spencer et John Christy, qualifiés par la clique des bien-pensants mainstream (dont Google !) de « climato sceptiques », alors qu’ils sont juste des scientifiques qui ne remettent d’ailleurs pas en cause, de manière modérée cela doit être leur péché capital, un certain lien entre activités humaines et climat.

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  3. Merci d’avoir « osé » faire cette analyse. On voit très bien que les zones polaires ont une variation beaucoup plus grande de leurs anomalies. Il est clair que les données moyennes annuelles masquent que l’effet des zones polaires est très saisonnier puisque les anomalies mensuelles se voient à une saison différente au N et au S. On voit même qu’elles se compensent car les valeurs sont très souvent anti-corrélées. Comme leur poids est faible dans le calcul de la TMG (la t° moyenne globale, qui est pondérée par la surface concernée, les variations énormes des anomalies polaires n’ont donc pas un poids élevé.
    « Les t° de 2021 seraient revenues à celles de 2015 » : il est sûr qu’il y a de temps en temps une année chaude, comme 2016, mais celle-ci ne suffit même pas à montrer que l’anomalie de t° moyenne mensuelle globale change depuis 2015, et je pense que si on travaillait sur les moyennes mensuelles au lieu des annuelles, on pourrait remonter jusqu’à 1998 (fig 3) et cela montrerait qu’il ne se passe rien depuis 1998.

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  4. Allez savoir pourquoi, Un caractère essentiel n’est que rarement relevé dans ces comparaisons d’indices. Il s’observe très bien dans le premier graphique de MD. Il y a des similitudes et une grosse différence entre les données de surface et celles de la basse troposphère.
    1. Quelle est cette différence ?
    2. Pourquoi cette différence ?
    2. Q’est-ce que cette différence implique pour les tendances ?

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    • Phi
      Quel vaste sujet. Pour ne répondre qu’à votre troisième point, les tendances linéaires sur la période 1979-2021 sont les suivantes :
      -pour GISS et Hadley : 0,019°C par an
      -pour RSS : 0,021 °C par an
      -pour UAH : 0,0135 °C par an
      Jusqu’en 2015, UAH et RSS (version v3) donnaient à peu près la même tendance. En mars 2016, Carl Mears avait considérablement revu à la hausse la série RSS et publié la nouvelle version v4 (actuellement en vigueur). Comme peu auparavant le NCEI, sous l’égide de Tom Karl, avait revu à la hausse la tendance de la série NOAA, les mauvais esprits avaient qualifié ces « ajustements » de « Karlization ». Ils avaient pour résultat d’effacer ou d’atténuer la « pause » de l’époque qui avait commencé en 1998.
      Mais ceci est une longue histoire qui déborderait le cadre de ce petit article.
      Bien à vous
      MD

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      • Oui, c’est un vaste sujet. C’est la raison pour laquelle je me suis concentré sur un unique point systématiquement négligé mais que votre premier graphique rend bien visible.

        J’ai plusieurs fois évoqué ce problème dans mes commentaires sur ce site. Apparemment sans être compris, c’est pourquoi je pose des questions en espérant qu’elles feront réfléchir.

        Vous mentionnez le booster mis en place par Mears en 2016 pour RSS. En 2013, j’avais participé à une discussion avec lui sur Climate Dialogue et il était déjà très inquiet de la faiblesse de ses tendances. Il pensait qu’il y avait un sérieuse incohérence et il a apparemment pris sur lui de la corriger mais pas encore assez pour l’éliminer complètement.

        Pour en revenir à votre graphique, on ne devrait pas représenter les séries LT et les séries surface de cette manière parce qu’elles ne mesurent pas la même chose. Il y a une transformation à faire. Les tendances que vous mentionnez pour RSS et UAH ne peuvent pas être comparée à celles des indices de surface. Tout cela se voit rien qu’en regardant votre graphique, cela a une explication physique, cela change passablement ce que l’on peut dire de ces indices.

        Pardonnez-moi ce petit jeu et bonne soirée à vous.

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  5. @PHI
    Bonjour monsieur le Professeur ; je vais essayer de répondre pour passer l’examen
    1.la surface se réchauffe , la basse troposphère se refroidit
    2.parce que les températures de surfaces sont prises dans les villes avec des thermomètres et celle de la basse troposphère par des satellites
    3. Rien ; sauf qu’on vous taxera de plus en plus pour vos besoins énergétiques

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      • Je ne me souviens pas avoir vu cette question discutée ici.
        1) l’amplitude de variation de l’anomalie est plus grande pour les mesures par satellites (visant donc la troposphère) ?
        Si la différence est bien celle-là, je tenterai le point 2 😉

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      • ppm451,
        La différence à laquelle je pensais est bien celle-là.
        Question quantification, sur la base des séries détrendées, l’écart type des TLT vaut 1.5 fois l’écart type des indices de surface.

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      • super !
        pour le point 2), je flaire une histoire de gradient adiabatique, puisque la seule différence entre les 2 types de mesures consiste en l’altitude des points de collecte (les capteurs satellitaires ont dus être calibrés, et les données traitées pour coller à la réalité, donc la différence d’excursion ne vient pas majoritairement de de la mesure et du jeu de données).

        2) pourquoi ? je tente : radiation et convection jouent un rôle amplificateur par rapport à la température de surface ?

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      • ppm451,
        Les phénomènes radiatifs ne sont impliqués que comme cause de la convection. L’amplification troposphérique est due à l’augmentation de la quantité d’eau évaporée avec la température. Plus de vapeur d’eau signifie efficacité de la convection accrue et donc gradient plus faible pour une même quantité de chaleur transportée. Quand la température de surface augmente, il y a à la fois translation et redressement du profil thermique, donc amplification en altitude. A mon humble avis, il vaut mieux économiser les références au gradient adiabatique qui amène plus de confusion que de clarté dans la discussion générale sur la physique de l’atmosphère.

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      • Il est tôt, et je suis en astreinte technique.
        D’accord, je cherchais la solution de façon trop large ou imprécise, en évoquant plusieurs phénomènes, comme pour chercher par où trouver le bout de la pelote; de prime abord, les 3 questions me semblaient plutôt difficiles (je ne fais pas d’aérologie tous les jours…)

        C’est donc la vapeur d’eau qui joue ce rôle d’amplification visible sur les courbes, avec la prise d’altitude.

        Pour la question 3) « Qu’est-ce que cette différence implique pour les tendances ? », pour l’instant je ne vois pas, puisque cette différence à l’air de suivre la tendance, sur les courbes.
        La « tendance », cela doit être la tendance générale au réchauffement ou au refroidissement. Quand la température de surface augmente (tendance au réchauffement), la convection est accrue par la capacité de l’air à contenir plus d’humidité.

        Cette différence (question 3) implique que la vapeur d’eau joue un rôle régulateur quand la tendance va vers plusss de température en surface ?

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      • ppm451,
        La différence de variance observée et que l’on peut quantifier en calculant les écarts types de préférence sur les séries détrendées permet de calculer le facteur d’amplification par eTlt / eTs. En utilisant UAH et HadCRUT, on obtient une amplification de 1.51 pour les TLT.

        Il y a donc une relation linéaire entre Ts et Tlt : Tlt = Tlt0 + 1.51 * Ts où Tlt0 est Tlt pour Ts=0.
        Cette relation est indifférament valable pour des K, des °C ou des anomalies.

        En d’autres termes, les TLT sont un proxy de la température de surface. Si on veut comparer les TLT aux températures de surface, il faut diviser les TLT par le facteur d’amplification, ici 1.51. Les tendances sont donc à diviser également par 1.51.

        MD nous a donné plus haut les valeurs de tendances, je les exprime en °C par décennie : 0.19 pour les indices de surface, 0.21 pour RSS et 0.135 pour UAH. Ramenées à la surface, les tendances à comparer sont :

        – GISS et HadCRUT 0.19 °C par décennie,
        – RSS 0.139 °C par décennie,
        – UAH 0.089 °C par décennie.

        Il est amusant de constater que le booster de Mears a amené RSS exactement à mi-chemin entre HadCRUT et UAH.

        Les indices de températures sont donc gravement incohérents, le réchauffement observé par UAH est moins de la moitié de celui qui ressort de GISS ou HadCRUT. Autant dire que les réflexions au dixième de degré que l’on peut construire sur ces données n’ont pas de sens.

        Comment départager ces séries, quel est le réchauffement réel à la surface depuis 40 ans ? 0.8 °C ou 0.4 °C ?

        Quel est la tendance au réchauffement global depuis le début du XXème siècle ? 1 °C ? Refroidissement ?
        Impossible de la savoir sur ces seules bases.

        Le moyen le plus efficace de trancher est probablement d’utiliser tous les proxies de la température disponibles et de voir quel indice est le plus cohérent avec ces observations.

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      • Ah oui. Si la première question était facile, en faisant appel au sens de l’observation, les deux suivantes se corsent rapidement, vous m’avez engagé dans un chemin difficile !

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  6. des records en eux même ne sauraient indiquer ni un réchauffement ni un refroidissement c’est de la statistique élémentaire, vu l’incertitude des mesures et les « médias » ne mentionnent jamais les causes naturelles (soleil, cycles océaniques et pour cause il y a trop d’enjeux politico financiers derrière

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    • On a de l’incertitude sur les mesures et aussi il est bon de rappeler que la T° moyenne de la terre n’existe pas, c’est un pur concept, ce n’est pas une mesure physique, il n’y a pas de T° anale de la terre.
      En résumé on a des incertitudes sur les mesures, on fait des hypothèses sur ses mesures pour les ramener toutes à une altitude identique en passant par une moulinette calcul qui ne peut qu’amplifier les incertitudes, et on en ressort une T° moyenne avec plusieurs chiffres après la virgule, dite T° qu’on compare aux résultats de T° prédictive issues de modèles numériques …

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  8. @jean pierre
    «  » » » » » » » » » » » » » »l’incertitude des mesures » » » » » » » » » » » »
    les mesures sont précises ; cela dépend simplement où vous la prenez , sous le bras ou dans le c,l ; pour l’atmosphère , la terre ou la surface c’est pareil; et cela dépend de ce que vous vous voulez raconter , ou pour ce que vous voulez vous faire soigner
    bonne soirée

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  9. Bonjour, le fond du problème n’est pas climatique, mais politique:
    « Quand la vérité n’est pas libre, la liberté n’est pas vraie ». Jacques Prévert.
    «Ne doutez jamais qu’un petit groupe de gens réfléchis et engagés puisse changer le monde. En fait, c’est toujours comme cela que ça s’est passé». Margaret Mead.
    Merci Professeur pour cette analyse. Bien à vous

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  10. Question de réflexion sur le réchauffement de la planète (R Clutz, Science matters) :
    « Quelle est la température moyenne idéale de la Terre » ? ai-je demandé.
    Il était clair qu’il était sans réponse, alors j’ai expliqué mon raisonnement. « Si nous ne savons pas quelle est la température moyenne idéale de la Terre », ai-je déclaré, « comment pouvons-nous savoir si un type donné de changement climatique – qu’il soit d’origine naturelle ou induit par l’homme – est bon ou mauvais ? Après tout, nous ne pouvons pas savoir s’il nous rapproche ou éloigne de cette température idéale. »

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    • Même raisonnement pour le « dérèglement » climatique, et donc quel serait le « réglement » (climatique) idéal ?
      Suite à une de ses conférences, j’ai posé à FM Bréon cette question : « pouvez-vous définir scientifiquement ce qu’est le dérèglement climatique, parce que c’est un mot que l’on entend/voit/lit beaucoup dans les médias »;
      Réponse (pas mot à mot, mais très proche sur le fond et la forme) « Je n’ai jamais dit qu’il y avait un « âge d »or » idéal pour le climat (ce n’est pas ce que j’avais posé), et je suis d’accord que c’est un mot (trop) repris par les médias »;
      Moyennant quoi, un autre intervenant a posé une question en disant en préalable qu’il n’était pas d’accord avec moi (c’est bien son droit), et qu’il existe bien un « dérèglement climatique »…
      moralité : Y’a du boulot, autant que pour cette fameuse (fumeuse?) « température moyenne globale »

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  11. Au secours, au secours ! ils veulent dézinguer les travaux du Professeur Claude Allègre: https://www.liberation.fr/sciences/2010/04/01/le-monde-du-climat-vire-allegre_618519/ . Quant à Pécresse, 400 climato-réalistes peuvent aussi lui remplir sa boite à lettre.
    Envisagent-ils de brûler les livres du Professeur sur la place publique ? Faut-il craindre une nuit de Crystal pour les climato-réalistes ! L’heures est grave, mais nous sommes très motivés.
    Merci. Bien à vous

    Aimé par 2 personnes

  12. @JR
    Cela date un peu , du temps où Valery ( Pécresse , pas Masson Delmotte ) était Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche de 2007 à 2011
    Mais cela pourrait se refaire pour reformater la future premier ministre du futur président Monsieur Macron
    Sylvestre a dù jouir en écrivant cet article et parmi les signataires il y a évidemment MONSIEUR Edouard BARD , grand climatologue du collège de France qui a publié avec Shakun en affirmant que l’augmentation du CO2 précède celle des températures et est donc la cause du réchauffement climatique
    Global warming preceded by increasing carbon dioxide concentrations during the last deglaciation
    Jeremy D. Shakun, Peter U. Clark, Feng He, Shaun A. Marcott, Alan C. Mix, Zhengyu Liu, Bette Otto-Bliesner, Andreas Schmittner & Edouard Bard
    Nature volume 484, pages49–54 (2012)

    Fritz

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  13. Je suis loin d’être un scientifique,paysan dans le sud ouest,je regarde la météo à la télé en prenant mon petit déj à 6h30,on nous indique systématiquement des t° de o -1°sur le tarn et garonne,alors que depuis 15 jours je relève du -5,-7°ce matin encore -5°,je m’interroge

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  14. @zen astèque
    Je suis d’accord avec vous les températures annoncées sont celles des villes , pas celles des campagnes ou ne vivent que des paysans et quelques émigrés qui fuitent Boris ; mais le changement climatique est là ; en Alsace il fait froid ; cela n’a jamais baissé en dessous de moins 4°C depuis deux mois , mais il fait moins deux tous les matins et cela ne dépasse plus trois le jour;
    Il ne faut donc plus attaquer les scientifiques qui vous disent que le Nord se réchauffe plus vite que le sud (je dis cela pour rigoler )
    fritz

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  15. « L’iceberg géant A-68 a relâché 152 milliards de tonnes d’eau douce dans l’océan ! » selon Futura…
    Comment un iceberg peut-il relâcher de l’eau? Le glacier, oui en vêlant relâche progressivement l’eau sous forme de glace dès que la glace se trouve sous le niveau de la mer.

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  16. D.R.Spencer :
    The Version 6.0 global average lower tropospheric temperature (LT) anomaly for January, 2022 was +0.03 deg. C, down from the December, 2021 value of +0.21 deg. C.

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