Anne-Laure Blin face à la meute

Il faut croire que l’air du Maine-et-Loire est propice au climatoréalisme : après le député Jean-Charles Taugourdeau qui, on s’en souvient, avait eu le grand courage d’afficher en plein hémicycle ses doutes sur la question climatique, voilà qu’on vient de s’apercevoir qu’Anne-Laure Blin, députée LR de ce même département, s’était elle aussi affichée climatoréaliste il y a quelques mois, au fil d’une interview alors passée inaperçue. De quoi rendre vert de rage notre Yannick Jadot national qui, avec sa subtilité toute écologiste, l’a traitée de « criminelle ». En d’autres occasions Sandrine Rousseau aurait peut-être hurlé au « sexisme », mais n’y comptons pas cette fois-ci.

Remercions le susnommé pour son tweet tout en finesse qui a le grand mérite de nous permettre de voir la vidéo concernée…

Anne-Laure Blin ne dit pourtant rien là de répréhensible, mais le climat est aujourd’hui un sujet si verrouillé et si passionnel que le simple fait de poser des questions est considéré comme scandaleux. On peut supposer que Yannick Jadot cherche avant tout à faire un peu de bruit à l’occasion d’une campagne électorale dans laquelle il ne semble pas être en mesure de rééditer son succès des européennes… Il faut dire qu’entre les thématiques sécuritaires, la question du pouvoir d’achat ou encore la pandémie, nos malheureux écologistes ont bien du mal à vendre leur peur climatique à l’opinion publique ces temps-ci, et c’est tant mieux. Anne-Laure Blin a beau avoir peut-être quelques jours agités devant elle, je veux croire que les électeurs sauront lui reconnaître le courage de ne pas suivre le chemin de cette facilité bien-pensante dont on a vu à la COP26 toute la vacuité (sans d’ailleurs que cela soit une surprise pour les personnes un peu informées). Une responsable politique s’autorisant à réfléchir par elle-même sur un sujet, ça fait quand même plaisir.

Tel un diable sortant de sa boîte dès qu’on presse sur le bouton, Valérie Masson-Delmotte s’est aussitôt fendue elle aussi de quelques tweets en réponse à ce scandale absolu d’une députée qui a l’outrecuidance de ne pas penser comme elle. Je vous épargne les tweets en question, toujours est-il qu’il faut croire que leur auteur/auteure/autrice* a visiblement du temps à perdre sur Twitter… (De mon côté je suis très pris par beaucoup d’obligations diverses, raison pour laquelle je suis moins présent ces temps-ci. Mais tout va bien, que mes amis se rassurent, et que mes adversaires se méfient de l’eau qui dort.)

*biffer la mention inutile selon la position actuelle de votre curseur inclusivo-grammatical

82 réflexions au sujet de « Anne-Laure Blin face à la meute »

    • @Fer9Michel Si vous habitez dans la 3ème circo du Maine et Loire et que vous mettez la lutte contre la coercition climatique au rang de vos priorités, peut-être que « oui » mais la candidate aux présidentielles qu’elle soutient est à l’opposé de cette position. Comme le dit le porte-parole de Valérie Pécresse en rectification à cette sortie de la député :
      « Elle (VP) a fait reconnaître le changement climatique par l’Académie des sciences en 2010 contre Claude Allègre, elle a pris position sur la neutralité carbone en 2050, ce qui dit bien sa préoccupation sur le sujet ».
      Eh oui, l’offre politique sur le climat en France ne reflète même pas un peu l’état de la science. Mais l’offre politique n’a pas non plus vocation à refléter tous les résultats de la recherche en science sinon, on remplace l’assemblée nationale par une organisation type GIEC et bye bye la démocratie et le peuple qui voterait mal selon les scientifiques. Mais que nos scientifiques climato-alarmistes arrêtent de s’épouvanter devant ce peuple (et certains de leurs réprésentants comme ici) qui voterait mal. En France, il n’y a aucune autre offre politique sur le climat que la neutralité carbone du GIEC. Quand va t’on enfin se rendre compte que ce scientisme est anti-démocratique ? Pour ma part, le simple fait que tous les partis soient sur la même ligne neutralité carbone sur ce sujet du climat, de l’énergie et des modes de vie sociétaux me suffit à ne même pas vouloir voter et à me dire que ce n’est pas un hasard si cette Europe a inventé le fascime, le nazisme et le communisme tout en se gargarisant d’être le berceau de la démocratie (cela fait longtemps que la démocratie avait pourtant lieu dans certaines sociétés africaines par exemplemais bon, le grand roman national, civilisateur, blablabla).
      Quand les politiques vont ils comprendre qu’ils sont menacés dans leur rôle institutionnel même par ces scientifiques militants, qui n’aspirent ni plus ni moins qu’à faire la politique sur une base scientique et dont ils tirent une légitimité que le politique n’aura jamais puisqu’ils ne font pas de recherche à plein temps ? Et la liberté d’expression, de pensée, de recherche, de choix ? Et dire que bcp de vérités scientiques d’hier qui n’ont pas été immuables… Souvenons nous simplement que l’eugénisme a longtemps été la doxa scientifique dominante en Europe au début du XXième siècle pour comprendre où peuvent nous amener les dérives de la science et que le politique devrait en être un des remparts. Mais bon, comme les politiques se sont arrangés pendant longtemps des obsurantismes religieux, ils peuvent bien s’arranger des idéologies scientifiques pour conquérir et garder le pouvoir.
      Mais cette situation française est loin de refléter ce qui se passe dans le monde, malgré ce qu’en donnent nos fenêtres médiatiques (France 24, RFI…).
      Au Sénégal, et dans la plupart des pays du monde qui n’ont pas cette masse de diplômés du supérieur dans leur électorat, le climat à long terme n’est même pas un sujet, sauf quand il s’agit de se battre dans les instances internationales pour récupérer de la souveraineté dans le domaine de l’exploitation des énergies fossiles nationales et pour le droit à une énergie abordable, pilotable et abondante dont regorgent leurs sous-sols (à eux)….
      Après, quand on aura pousser le bouchon trop loin, on viendra se plaindre, dans la victimisation, des contre-réactions à nos politiques idéologiques interrnationales dans des secteurs clefs comme l’énergie, l’industrie et les modes de vie. Mais ce ne sera pas sur les réalistes qu’il faudra venir jeter la pierre.

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      • @Cedric qui a dit
        «  » » » » » »Quand les politiques vont ils comprendre qu’ils sont menacés dans leur rôle institutionnel même par ces scientifiques militants, qui n’aspirent ni plus ni moins qu’à faire la politique sur une base scientique et dont ils tirent une légitimité que le politique n’aura jamais » » » » » »
        Si je vous comprends bien , vous dites que les scientifiques sont entrain de manipuler les politiques ; personnellement je pense que c’est l’inverse , mais peut-être assistons nous à une entente cordiale qui profite aux deux

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      • Quand ces scientifiques vont à l’Assemblée nationale; faire des leçons aux députés sur les politiques qu’ils devraient mener (et les propos qu’ils devraient tenir) et que ces mêmes politiques sont conspués pour avoir osé dire à ces scientifiques que c’est à eux que leur revient la souveraineté populaire et qu’ils n’ont pas de leçon à recevoir, on voit quand même bien le malaise.

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      • @Cedric qui a dit:
        « Au Sénégal, et dans la plupart des pays du monde qui n’ont pas cette masse de diplômés du supérieur dans leur électorat, le climat à long terme n’est même pas un sujet, sauf quand il s’agit de se battre dans les instances internationales pour récupérer de la souveraineté dans le domaine de l’exploitation des énergies fossiles nationales et pour le droit à une énergie abordable, pilotable et abondante dont regorgent leurs sous-sols »
        J’ajouterais que le climat à long terme redevient un sujet pour les dirigeants des pays émergents quand il leur offre l’opportunité de recevoir davantage de subsides des pays riches (indemnités pour les dommages causés par le réchauffement ou aides destinées à investir dans la prévention des dommages potentiels). C’est humain et légitime (et ce, que le réchauffement soit d’origine anthropique ou naturelle), mais cela soulève la question de l’équité à l’échelle internationale: qui seront les gagnants et les perdants, comment et par qui évaluer honnêtement leurs préjudices ou leurs bénéfices, sur quels fonds prélever les aides et comment s’assurer qu’elles seront bien employées à ce à quoi elles sont destinées?
        Personnellement, j’accepterais bien plus volontiers que mes impôts servent à rétablir une certains justice planétaire (fût-elle climatique) plutôt qu’à alimenter des programmes éoliens aussi ruineux qu’inutiles.

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      • @Laurent Au risque de vous décevoir l’aide au développement sert maintenant à financer les énergies renouvelables, notamment les programmes éoliens. Donc vos impôts qui servent à l’influence de la France à l’international sont aussi utilisés pour financer les éoliennes et cela à tous les niveaux de l’aide (de l’aide des Nations Unies, de l’UE, de la France, voir de certaines coopérations décentralisées). Comme la part de l’aide au développement dans le PIB peut être considérée comme stable, cette priorisation sur les éoliennes se fait au détriment des secteurs traditionnels. Pour prendre le cas du Sénégal, grâce à cette aide, il dispose du plus grand champ d’éolienne d’Afrique de l’ouest, qu’il n’a eu aucun mal à financer, notamment grâce au fond vert des Nations Unies si bien, qu’en plus des centrales solaires, il prétend avoir 40% de puissance « installée » en renouvelable, ce qu’il estime être exemplaire au niveau international mais aussi un maximum de ce qu’il peut faire en renouvelables. Il souhaite donc remplacer ses centrales au charbon et au mazout par des centrales au gaz naturel ; gaz naturel découvert assez récemment et en très grandes quantités dans son sous-sol. Malheureusement, le Nord et les Nations Unies interdisent le financement de cette énergie bien plus propre et abordable que le charbon et le mazout sous prétexte que c’est un Gaz à effet de serre. Il se tournera donc vers d’autres systèmes de financements pour avoir cette énergie abordable, abondante, propre et pilotable et poser les bases de son émergence économique.

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    • Bonjour Michel, pour cette circonscription, au moins vous savez , c’est déjà ça. Mais au niveau national, Valérie Pécron est dans la droite ligne de Emmanuel Macresse. Je lui ai personnellement posé la question restée sans réponse.
      Ce qui ne nous surprend pas, puisqu’ils ont été élus tous les deux « Young Global Leader » par le diabolique Davosien Klaus Schwab. Même maitre, même disciple, même idéologie = même religion climatique. D’où le mensonge de la réindustrialisation, sans énergie abondante et bon marché, la réindustrialisation est impossible, c’est un leurre.
      Pensez-vous, un seul instant, que De Gaulle se soit agenouillé devant ce sombre organisme simulant un simagrée de couronnement, il aurait fait comme Philippe De Villiers, il les aurait envoyé paitre: https://youtu.be/pbrei4QmMfs Merci pour vos interventions salutaires. Bon C02. Bien à vous

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    • Bonjour Philippe, meilleurs vœux et plein de bon C02 pour cette année, qui espérons-le, sera l’année des réalistes et pas que dans le domaine du climat. Tout laisse à penser qu’il y a des signaux positifs, la religion climatique commence par interroger beaucoup de monde, même les « écolos sincères de base ». Concernant Valérie Pécron, elle est clairement dans le dogme de la doxa médiatico-Macroniste. Elle s’est exclamée (l’ex Macronnette); « je veux lutter contre le réchauffement climatique » à l’occasion de sa visite à St Jean-de-Vésubie. D’autre part, dans le cadre d’une visio-conférence, puis d’un échange courriel avec elle, elle n’a pas souhaité démentir sa position. Ne comptons pas sur cette girouette dans la droite ligne de Macrésse pour rétablir un dialogue équilibré et respectueux avec les scientifiques et mathématiciens indépendants. Merci. Ne prenez surtout pas froid. Bien à vous.

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      • À propos de Valérie Pécresse, et de son positionnement sur la question « énergie/climat », extrait de l’article de Simone Wapler, publié par Contrepoints, le 23 janvier 2022 :

        « La candidate [V. Pécresse» promet par ailleurs pêle-mêle hausses de salaire et surtout zéro carbone en 2050. Ça tombe pile-poil : Monsieur est président de General Electric Renewable Energy (ex Alstom, vendu aux Américains). Seul cadre français épargné lors du rachat, il plante depuis des éoliennes offshore à tour de bras.

        https://www.contrepoints.org/2022/01/23/419881-les-prix-de-lenergie-sont-fausses
        Mme Anne-Laure Blin doit se sentir bien seule… 😦

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  1. Bien sûr fRanceTVdésInfo relaie les tweets plein de venin des réchauffistes dans un article plein de neutralité 😉
    https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/presidentielle-une-soutien-de-valerie-pecresse-epinglee-pour-des-propos-climato-sceptiques_4911469.html

    Ce n’est pas un hasard si cette députée exprime le même scepticisme climatique que l’ex-député Jean-Charles Taugourdeau. Elle était son assistante parlementaire et lui a succédé en 2020 quand il a quitté l’assemblée après avoir été élu maire de Beaufort-en-Anjou.

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  2. Réfléchir par soi-même ? Insanité ! Sacrilège ! Mais où va-t-on ? Que fait la police de la pensée ?
    Ce pauvre Jadot n’a plus que la dénonciation calomnieuse (et insensée) pour faire parler de lui.

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    • @Dev Oui, c’est bien de dénonciation calomnieuse dont il s’agit. Le « Name and Shame » des alarmistes me fait plus penser à l’époque de l’inquisition qu’aux débats ouverts d’une société des lumières. Mais je sais que vous l’aviez déjà remarqué.

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    • Quand Jadot ment effrontément sur le coût des énergies « vertes », peu de journalistes ont le courage de lui opposer les vrais chiffres… et personne ne le traite de criminel, alors que le programme qu’il propose aura assurément des conséquences socio-économiques désastreuses. Quant aux alarmistes professionnels qui plongent toute une génération dans l’angoisse, conduisant certains jeunes au suicide, ils dorment sur leurs deux oreilles sans se poser se questions. Les marchands de peur ont toujours plus de succès que les « marchands de doute ».

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  3. La seule chose qui m’inquiète au niveau de la démocratie (ou « médiacratie » comme disait un certain JFK) c’est que les hommes et femmes politiques n’ont en réalité pratiquement plus de pouvoir. Il suffit de constater ce que peuvent changer des personnages aux positions bien tranchées (Mitterand, Chirac, Sarko, Trump, Obama, ou autres dirigeants de l’Europe Centrale).
    Il n’y a que quelques Asiatiques ou quelques Arabes, qui arrivent à la force du poignet à contrôler et influer sur les actions d’État. Nous autres Occidentaux, ne somme dirigés que par les Technocrates, hauts-fonctionnaires de tous poils, et réglementation exubérante. Désormais absolument plus rien n’est sous contrôle humain. Tout tient de la machine administrative tentaculaire, ou comme disait un certain Charles… : « la Chienlie »!

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  4. Bonjour Benoît, reviens-nous vite !
    Concernant l’écolonaziste Jadot tu écris; « De quoi rendre vert de rage notre Yannick Jadot » , pour devenir vert, a-t-il mangé beaucoup de C02 ?
    Blague à part, soutenons de ton notre cœur cette brave Anne-Laure Blin, dont nous ne manquerons pas de faire connaitre positivement son existence. Anne-Laure, si vous nous lisez, félicitations 👍❤🌹
    Merci. Bien à vous deux

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  5. Hors sujet, QUOIQUE;;; Roy Spencer vient d’être exclu du droit à recettes publicitaires sur Google (« demonetized ») parce qu’il est accusé d’être « climato sceptique » et partant de diffuser de fausses informations sur le climat.
    De la part du plus « mainstream » des « climato-réalistes » sauce américaine, cela ne manque pas de sel.
    De plus la publication des données de Temp° satellitaires de l’UAH, dont il est l’initiateur avec John Christy, fait partie ds références internationales de mesures de températures mondiales !!
    Bref Google = pire que Big Brother (au cas où cela vous auriez encore un doute…)
    https://www.drroyspencer.com/

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    • A la lecture de l’article de Roy Spencer, on comprend que ce qui lui est reproché est de publier les données issues des relevés de températures des organismes mandatés par les gouvernements à cette fin.
      Il faut croire que la publication de ces relevés dérange les zélateurs du réchauffisme: cachez ces faits qui pourraient montrer que la catastrophe annoncée pourrait n’être que fantasmée….

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      • Oui, il semble qu’il faille absolument cacher au public non seulement les dissensions qui existent au sein de la communauté cimatologique sur de nombreux points (par exemple sur le bon usage des simulations et l’interprétation de leurs résultats, sur la valeur de la sensibilité climatique, sur la part attribuable à l’effet de serre dans les déglaciations ou dans le réchauffement actuel), mais aussi les données officielles qui montrent que ce réchauffement (0,14°C par décennie) est beaucoup plus modeste que ce qui avait été prédit.
        Après Wikipédia, c’est Google qui sombre dans l’obscurantisme.

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  6. Bonne année à tous !
    Effectivement, merci M. Jadot et par truchement, merci M. Rittaud, de publier cette vidéo que je n’ai pas réussi à retrouver par mes propres moyens, n’étant sur aucun réseau social. J’étais tombée en direct sur cette interview en regardant LCP mais ‘avait pu la voir en intégralité. Vous imaginez mes veines tentatives d’en trouver une copie… Même sur le site de LCP (ceci dit, j’ai dû chercher 20 minutes).
    Et courage à Mme Blin pour oser affronter de turbulentes calomnies.

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  7. Pour en revenir au sujet, ce qui me frappe le plus dans cet extrait d’interview c’est l’intervention du journaliste à la 21e seconde. Qu’entend-il par « preuve scientifique »? Et de quoi s’agit-il? Si l’affirmation est « le climat se réchauffe » alors oui nous en avons des preuves, et ceux qui en doutent ne valent pas mieux que ceux qui prétendent que la Terre est plate… Mais si l’affirmation est « le climat se réchauffe (uniquement ou quasi exclusivement) à cause des activités humaines » alors les preuves deviennent très fragiles. Ce journaliste sait-il seulement que sur près de 12.000 articles scientifiques parus entre 1991 et 2011 dans des revues à comité de lecture et contenant les mots-clés « global climate change » ou « global warming » (cf. la fameuse étude de Cook), on en comptait seulement 64 (0,5%) qui soutiennent explicitement la thèse officielle du RCA chiffré à plus de 50%?
    Si l’on restreint la communauté scientifique aux seuls physiciens, la proportion de ceux qui soutiennent explicitement cette thèse n’est certainement pas de 97% comme le croient naïvement les journalistes et les politiques (en se basant notamment sur cette étude gravement biaisée) mais probablement plus proche de 60 ou 70%… Donc majoritaire, mais majorité ne signifie pas consensus, et encore moins « preuve ».
    Je crains que ce journaliste, comme de nombreux autres, ignore tout simplement ce qu’est une preuve scientifique, et ne fasse aucune distinction entre le doute complotiste (celui des platistes) et le doute méthodique, celui des vrais scientifiques qui, cherchant précisément à prendre en défaut la thèse officielle, oeuvrent dans la droite ligne du principe de réfutabilité. Ce n’est que lorsque de nombreuses tentatives de réfutation auront toutes échoué qu’on pourra vraiment affirmer que l’intime conviction d’une majorité se change en certitude scientifique. Mais nous en sommes très très loin !

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    • « Si l’affirmation est « le climat se réchauffe » alors oui nous en avons des preuves, et ceux qui en doutent ne valent pas mieux que ceux qui prétendent que la Terre est plate… »

      Non.
      Le climat se réchauffe est une affirmation bien trop vague pour être réfutable. Il faut au minimum préciser à quelle échelle de temps. Les 30 ans souvent cités ? Oui, la température globale sur les dernières 30 années suit une tendance à la hausse. Le comportement des glaciers prouve encore qu’il faisait plus froid en moyenne au XVIIIème que dans les deux siècles suivants.

      Voilà en gros ce qui est prouvé. Tout le reste, et en particulier l’existence d’une tendance globale au réchauffement pendant le XXème siècle est discutable et discuté. Les données disponibles sont incohérentes à ce sujet et donc rien n’est certain sinon un lent réchauffement multi séculaire et un réchauffement récent sur 30 ans.

      Il faut se méfier de ces idées toutes faites qui encombrent l’affaire climatique; elles proviennent plus d’interdits prononcés par des idéologues que d’études scientifiques.

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      • @phi qui a dit:
        « Voilà en gros ce qui est prouvé. Tout le reste, et en particulier l’existence d’une tendance globale au réchauffement pendant le XXème siècle est discutable et discuté. »
        Vous trouverez toujours des ignares pour affirmer que les barres d’incertitude sont plus larges que la tendance observée. Libre à vous de les croire… Charge à eux (ou à vous?) de le démontrer !
        « Les données disponibles sont incohérentes à ce sujet… »
        Expliquez-nous pourquoi. Les données satellites se contredisent-elles, ou sont-elles contredites par les mesures au sol?
        « …et donc rien n’est certain sinon un lent réchauffement multi séculaire et un réchauffement récent sur 30 ans. »
        Ah bon, quand même? Ne disiez-vous ci-dessus que le réchauffement du XXe siècle était discutable et discuté? C’est vous qui êtes incohérent, cher Monsieur… Vous êtes libre d’écrire ce que vous voulez, mais je ne pense pas que ce soit avec ce genre de raisonnement que vous ferez beaucoup progresser la cause climato-réaliste.

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      • Laurent,

        « Expliquez-nous pourquoi. Les données satellites se contredisent-elles, ou sont-elles contredites par les mesures au sol? »

        C’est assez simple. Les données satellites et les ballons sondes montrent pour la basse troposphère un réchauffement plus faible que le réchauffement de la surface. Or, selon les connaissances que nous avons de la physique de l’atmosphère, nous nous attendons à observer l’inverse. L’augmentation de l’humidité absolue avec la température devrait entraîner une amplification du réchauffement dans la troposphère. Sont-ce nos connaissances de la physique qui sont prises en défaut ou les données sont-elles sujettes à caution ? Nous parlons là d’une incohérence de 0.1 à 0.2 °C par décennie soit 1 à 2 °C par siècle.

        Et il y a bien d’autres incohérences, par exemple avec les nombreux proxies de la température.

        « Ah bon, quand même? Ne disiez-vous ci-dessus que le réchauffement du XXe siècle était discutable et discuté? C’est vous qui êtes incohérent, cher Monsieur… »

        Point du tout. Une faible tendance multi séculaire au réchauffement, ou un XXème siècle en moyenne plus chaud que le XVIIème, n’implique nullement une tendance au réchauffement détectable de 1901 à 2000.

        Je ne milite pas pour le climatoréalisme. J’aimerais juste que l’on privilégie la réalité aux ragots des pseudo-scientifiques du climat.

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  8. Pour info, suite à leur récent article (https://www.mdpi.com/2073-4433/12/10/1297), Vahrenholt et Dübal s’apprêtent à soumettre une nouvelle estimation de la sensibilité climatique, basée non pas sur des simulations mais sur les données du programme CERES de ces 20 dernières années. A la louche, en se référant à leur article publié en octobre, on peut s’attendre à une valeur de l’ordre de 1°C (/x2 CO2), bien en-dessous des 2 à 4°C officialisés par le GIEC sur la base des simulations. Ce qui voudrait dire que les rétroactions seraient inefficaces, voire légèrement négatives… Et surtout, que le renforcement de l’effet de serre ne compterait que pour 30 à 40% dans le réchauffement observé. Autrement dit, la thèse officielle serait invalidée, de peu, mais invalidée quand même, du moins pour ce qui est des 20 dernières années… Wait and see, stay tuned !

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    • Laurent,

      « Ce qui voudrait dire que les rétroactions seraient inefficaces, voire légèrement négatives… »

      Vous soulevez des points intéressants!

      Si je puis me permettre, vous parlez de rétroactions, quelle est l’action ?

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      • Bonjour Phi,
        Plutôt que de vous renvoyer à divers articles « pédagogiques » plus ou moins lisibles, je préfère vous proposer une explication directe qui sera peut-être moins rébarbative (et sûrement moins « mainstream »…).
        L’action dont je parle ici, c’est la variation dF de forçage radiatif (en W/m²) qui serait engendrée par une augmentation dC du taux de CO2 dans l’atmosphère, toutes choses étant supposées égales par ailleurs.
        Il est largement admis qu’en raison de la saturation de l’effet de serre, la relation n’est pas linéaire mais logarithmique, de la forme (F-F0) = K * ln(C/C0). Le forçage augmenterait donc de K*ln(2) à chaque fois qu’on double le taux de CO2 dans l’atmosphère. Connaissant K, on peut ensuite estimer grossièrement le delta_T correspondant (augmentation de la température au sol), en appliquant la loi de Stefan-Boltzmann du rayonnement du corps noir. C’est ainsi qu’est définie la sensibilité climatique d’équilibre ou SCE. Bien que la valeur de K soit parfois discutée, il semble qu’il y ait un consensus autour de 1,2°C pour la valeur de la SCE sans rétroaction (en boucle ouverte si vous préférez).
        Ensuite, il est possible que toutes choses ne restent pas égales par ailleurs: le delta_T peut modifier certains paramètres du système climatique, qui vont à leur tour modifier le forçage (le déséquilibre entre les rayonnements entrants et sortants), soit en l’augmentant (rétroaction positive), soit en le diminuant (rétroaction négative).
        Autant il y a consensus sur l’action, autant il y a dissensus sur les rétroactions (vapeur d’eau, nuages, cryosphère).
        La rétroaction positive considérée comme la plus importante est celle de la vapeur d’eau, qui est de très loin le gaz à effet de serre dominant dans le système Terre (bien avant le CO2). Presque tous les modèles prédisaient une assez forte augmentation de celle-ci. Apparemment, ce n’est pas le cas, notamment en altitude, là où se joue principalement la variation de l’effet de serre.
        Pour ce qui est des nuages, c’est encore plus compliqué, car tout dépend s’ils sont diurnes ou nocturnes, s’ils se forment à basse ou à haute altitude, dans l’hémisphère Nord ou Sud… Pratiquement tous les climatologues sérieux avouent que sur ce point ils ne savent pas grand chose. Il y a dix ou quinze ans, il semble qu’une majorité d’entre eux attribuaient aux nuages une rétroaction positive, mais ce n’est sans doute plus le cas aujourd’hui. Autrement dit, le prétendu consensus paraît s’effriter. « Plus on apprend plus on ne sait rien », chantait Dutronc… Le seul point qui faisait consensus à propos des nuages, c’est que le réchauffement climatique devait en principe, d’après tous les modèles, accroître soit l’étendue soit l’épaisseur de la couverture nuageuse. Or, le récent article de Vahrenholt et Dübal que j’évoquais plus haut démontre précisément de contraire ! Si cet article est juste, le réchauffement de ces 20 dernière années serait dû principalement à une régression de la couverture nuageuse diurne, dans les deux hémisphères, que personne ne sait encore expliquer…
        En espérant vous avoir éclairé sans trop vous soûler,
        Bien à vous

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      • Laurent,
        Merci pour cette réponse très complète. Je n’en demandais pas tant mais votre explication n’est pas perdue car il n’est pas inutile de rappeler de temps en temps à quoi tient une théorie qui impacte notre vie quotidienne et qui risque de l’impacter encore plus à l’avenir.

        Donc, l’action serait le forçage radiatif du CO2. Bien.

        Si vous le voulez bien, je vous poserai une nouvelle question.

        Le forçage radiatif est une notion inventée par les climatologues autour de 1980. Vous semblez la prendre au sérieux, donc, je suppose que vous saurez la relier aux lois de la thermodynamique. Je ne vous demande pas son rapport avec la physique radiative qui est trivial, j’aimerais juste savoir comment elle peut être intégrée à la thermodynamique. Vous savez certainement que tout processus thermique modifie ou peut modifier l’entropie. Ma question précise est donc la suivante, comment calculer la variation d’entropie liée à un forçage radiatif donné ?

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      • @phi
        Je ne comprends pas bien ce que la variation d’entropie vient faire ici, et en quoi elle remettrait en cause la notion de forçage radiatif, qui n’est rien d’autre qu’un bilan énergétique. Contestez-vous qu’un déséquilibre de bilan radiatif puisse entraîner une variation de température? Admettez-vous (par exemple) qu’une augmentation du flux solaire peut induire un réchauffement? Si oui, je ne vois pas comment vous pourriez contester, sur des bases thermodynamiques, qu’un écrantage du rayonnement IR réémis puisse avoir le même résultat. Mais peut-être avez-vous de solides bases en thermodynamique, qui vous permettront d’argumenter davantage?
        Et surtout, je ne comprends pas où vous voulez-vous en venir. Je crois que vous vous trompez de combat et de méthode. Il est probable que nous soyons d’accord sur l’essentiel, alors pourquoi utiliser de vieux arguments, qui ne convaincront plus personne et qui vous placent hors de l’échiquier, quand il y a profusion d’arguments visibles sur l’échiquier lui-même (c’est-à-dire dans le champ des recherches en climatologie) pour remettre sérieusement en question le dogme du RCA?

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      • Laurent,

        Développement formel pour commencer. Par définition, un forçage radiatif n’est pas indicé à une température, cela signifie que la variation d’entropie liée à un forçage radiatif est indéfinie. Si la variation d’entropie est indéfinie alors le phénomène échappe aux lois de la thermodynamique. Gênant parce que jusqu’à aujourd’hui, aucun phénomène de l’univers connu n’échappe à ces lois.

        D’un point de vue plus pratique. Un forçage au sens des climatologues représente indifféremment une augmentation de l’énergie entrant dans le système et une diminution de l’énergie sortant du système. En thermique, une telle notion n’est rien d’autre que la confusion entre le chauffage et l’isolation.

        « Contestez-vous qu’un déséquilibre de bilan radiatif puisse entraîner une variation de température? »

        Je ne le conteste pas mais un déséquilibre a pour vocation de se résorber et la manière qu’à un déséquilibre de se résorber dépend de son origine. Encore une fois, ne jamais confondre le chauffage et l’isolation.

        « Je crois que vous vous trompez de combat et de méthode. »

        Je peux vous retourner cette phrase, à vous et probablement à la majorité de ceux qui se revendiquent climato-réalistes. Vous sous-estimez beaucoup la cohérence interne du discours du GIEC. Par exemple, Ce que vous dites des rétroactions est irréaliste. Une fois la théorie bancale du giec assumée, la plus puissante des rétroactions positives, celle sur la vapeur d’eau, n’est plus discutable.

        Je ne sais pas ce qu’est un vieil argument, un argument est valide ou pas.

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  9. « Si je puis me permettre, vous parlez de rétroactions, quelle est l’action ? »
    Touché !
    Il en est des « rétroactions » comme du « forçage », ou de la « sensibilité », des trucs fumeux et invérifiables.

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    • Murps, lisez ma réponse ci-dessus, et vous comprendrez que vos allégations abaissent considérablement le niveau de la discussion. On se passerait fort bien de ce genre de commentaires anti-scientifiques et primaires, qui font les choux gras des carbocentristes…

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      • … et pour aller plus loin que cette approche élémentaire des mécanismes climatiques, je passe le relais à Cédric qui, je crois, a un master en climatologie (ce n’est pas mon cas).

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      • @Laurent Ouh là là, attention à la meute des BonPolPotes qui prennent des captures d’écran sur ce blog pour aboyer en mode « Name and Shame » et nous accuser de mensonges et de désinformation climatique. Je n’ai pas un Master en climatologie mais en environnement même si j’ai mené mon mémoire de Master sur la gestion des typhons et des inondations en Asie du Sud-Est. La climato, j’en ai fait tout au long de mes années d’étude et, depuis, il n’y a pas un jour sans que je ne vende mes services en risques majeurs intégrant notamment des données climatiques, surtout en matière de retour d’événement. Mais je ne suis pas climatologue. C’est un peu comme si vous pensiez qu’un épidémiologiste est aussi un virologue. C’est une des disciplines qu’il utilise mais ce n’en est pas un spécialiste pur. C’était pour ajouter une précision à l’heure où on ne loupe aucun climato-réaliste pour la moindre erreur, qualifiée alors de désinformation et de mensonges.
        Remarque : cela ne gène pas nos climatologues purs et durs de prendre des positions en gestion de risques et développement dont ils ne sont pas spécialistes pour le coup mais eux ne seront pas attaqués sur ce point.

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      • Je maintiens ce que j’ai avancé et je ne suis pas seul à l’affirmer.
        Le calcul d’un forçage a du sens lorsqu’on connait les paramètres du système dynamique et sa loi de comportement et/ou que l’on peut expérimenter de manière répétée.
        En climatologie,
        – vous n’avez pas tous les paramètres, vous ne savez même pas combien il y en a
        – vous mesurez très imparfaitement le peu de paramètres dont vous disposez
        – vous ne connaissez pas la loi de comportement
        – vous ne pouvez pas reproduire les expériences

        Vous ne pouvez rien prévoir dans ces conditions, à peine pouvez-vous décrire le système.
        De fait, tous les calculs de « sensibilité », de « forçage » et de « rétroaction » sont voués à l’échec, car ils sont effectués sur la base d’hypothèses invérifiables ou fausses et sur un système dont les frontières ne sont que vaguement définies.

        A cela j’ajoute
        – le sujet est politique depuis le début
        – de scientifiques sont devenus activistes
        – des fraudes ont été mises en évidences
        – …
        Nous n’avons pas franchi les limites qui bornaient le monde de la science, en fait je pense même qu’on y est jamais rentré…

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    • Murps,

      « Le calcul d’un forçage a du sens lorsqu’on connait les paramètres du système dynamique et sa loi de comportement… »

      En quoi la connaissance du système pourrait-elle donner du sens à la notion de forçage ?

      Je ne vois pas. Le forçage est par définition une puissance censée affecter le système indépendamment de sa cause. Il est donc par définition dépourvu de sens physique parce qu’il n’est pas appréhendable par la thermodynamique.

      Peut-être faites-vous référence à la clôture du bilan énergétique. Bilan énergétique qui ne peut être établi qu’après résolution du système thermodynamique. Dans ce cas, il faudrait plutôt parler de contre-sens car il n’est plus une cause mais une conséquence de l’altération du système.

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      • Si j’essaye d’être un peu moins ésotérique, je dirais par analogie avec le calcul du chauffage de votre habitation : vous ne pouvez pas introduire l’effet de l’isolation comme un forçage (c’est à dire comme puissance délivrée par l’enveloppe de votre maison) parce que cette puissance n’est pas une cause mais une conséquence de la température régnant dans les pièces. Ce qui en détermine la température, c’est la puissance de chauffage d’une part et la résistance de l’enveloppe aux flux thermiques d’autre part.

        Je rappellerai encore que cette notion de forçage est inventée par les climatologues autour de 1980 pour rendre compte d’une hérésie thermodynamique utilisée dans la modélisation. Hérésie introduite par Manabe dans son papier de 1967 en contradiction avec son article de 1964. Un reniement qui lui vaudra le prix Nobel de physique 2021.

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      • Merci d’avoir précisé ma pensée.
        Le terme « donner du sens » n’était pas adapté, il aurait fallu écrire « le calcul exact du forçage est possible si… « .

        Pour revenir à votre exemple d’habitation chauffée, je vous propose l’image suivante : si vous vous trouvez dans une salle de commande d’une énorme usine avec des voyants, des boutons et des manettes partout, pensez-vous qu’actionner une commande au hasard vous permet de prévoir quoi que ce soit si vous n’y connaissez absolument rien ?
        Certains prétendent modéliser l’action de cette commande en la baptisant « forçage ».

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      • Murps,
        J’aime bien votre salle de commande baroque mais vous n’y trouverez nulle manette libellée forçage radiatif. Pour ça, il faudra vous procurer une console de jeu chez nos amis climatologues.

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  10. Laurent ,
    action retroaction pour les gaz a effet de serre , cela dépend grandement de la nature des GES; c’est vrai que pour le CO2 il y a surtout des actions , retarder la réémission des IR terrestres ; mais pour le principal GES , la vapeur d’eau , c’est plus pareil et plus compliqué et comme vous dites je pense qu’on maîtrise mal action et rétroaction via nuage , albédo etc…; au printemps , quand on prend le soleil et qu’un nuage passe , on enfile souvent un pull; par contre en hiver quand le ciel se couvre on n’a pas besoin de rentrer les géraniums ; merci d’expliquer cela aux physiciens

    Par contre dites nous qui sont les terra platistes et ce que vous leur reprochez

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  11. Bonjour, « la cause doit toujours précéder l’effet », en effet, + 0,01 point de Carbone en 150 ans, dont sans doute la moitié d’origine anthropique, donne la résultante suivante: Plus de 1 500 € la Tonne de C02 pour l’automobiliste, du jamais vu dans toute l’histoire de toute les fiscalités.
    C’est une ratio cosmique, même la mafia ne fait pas fait mieux: https://fr.irefeurope.org/featured/article/le-malus-ecologique-sur-les-automobiles-une-taxe-encore-plus-perverse-que-vous-ne-le-croyez/#comment-56575
    L’expression « Le casse du siècle » n’est pas exagérée, c’est le moins que l’on puisse dire !
    Les religieux du climat et du C02, mais vrais escrocs nous mènent aux chaos.
    Il ne faut pas s’étonner, même si je condamne, que les petits députés Macronistes reçoivent des tomates pourries.
    Heureusement que des parlementaires comme Anne-Laure Blin ou Jean-Charles Taugourdeau, que nous félicitons au passage, commencent par dénoncer cette monstrueuse supercherie organisée, tentaculaire et mafieuse.
    Bon C02. Merci. Bien à vous

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  12. Dans tout cela, on oublie trop facilement que traiter quelqu’un de criminel est une pure diffamation, surtout pour avoir simplement dit que la science n’est pas unanime sur une discipline. Mais cette diffamation des néo-inquisiteurs produit toujours son effet dévastateur en 2022 : sur les lâches et les arrivistes, ceux qui veulent éviter ce bas coup à leur réputation (ceux qui ne sacrifierons jamais leur intérêt personnel au nom de l’intérêt collectif).
    Cette dame est donc très courageuse, d’autant plus que ce n’est pas vraiment la ligne officielle de son parti, d’autant plus qu’elle n’avait rien à y gagner personnellement dans l’immédiat. Il semblerait donc que, dans son cas, ce soit l’intérêt supérieur du pays qui l’ait emporté (savoir poser les bons diagnostics et dans le doute, rester prudent sur les bouleversements sociétaux que certains estiment nécessaires) car je ne vois pas où peut-être son intérêt politique immédiat ou même à moyen terme dans le paysage français (la catastrophe climatique est actée par tous les partis pour la présidentielle).
    Heureusement, il reste un peu de lumière politique dans ce pays sur ce sujet du climat.

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    • Bonjour Cédric, tout d’abord meilleurs vœux pour cette nouvelle année fatidique.
      Sur un forum, concernant les taxes C02 et leurs disparités, un intervenant fait la remarque suivante : « Il est donc permis de se demander si cette taxe ne constitue pas une violation flagrante de l’égalité des contribuables devant l’impôt. ».
      Je vois là une bonne entrée, l’un de vous a t-il des compétences juridiques avancées on pourrions-nous créer un collectif de citoyens-contribuables ? Bon C02, ne prenez surtout pas froid. Merci. Bien à vous. JR

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      • @JR Merci pour vos voeux et heureuse année 2022 à vous aussi Je n’ai aucune compétence en droit fiscal de l’environnement. Il faudrait essayer de poser la question sur un forum de spécialiste en droit (juristes, avocats), si possible en direction d’un fiscaliste relativement neutre en écologie.

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      • Il en tire la conclusion que le lien entre CO2 et réchauffement n’est pas établi. Les réchauffistes devraient remettre l’ouvrage sur le plan de travail :
         » Un article sur les cycles glaciaires-interglaciaires (NOAA) suggère que les augmentations récentes du CO 2 et des températures sont principalement dues aux changements cycliques du rayonnement solaire associés à l’orbite terrestre autour du soleil »

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  13. Papier de merde et je ne comprends pas que Régis Crépet puisse y faire référence pour confirmer son climatoscepticisme
    Régis Crépet 🌡 📉
    @RegisCrepet
    ·
    15 janv.
    Via
    @AlthausMH
    « Cet article va à l’encontre du consensus scientifique qui dit jusqu’à présent que ce sont les émissions anthropiques qui dominent largement la cause du réchauffement climatique moderne. L’article affirme que ce dernier point n’est pas établi ⤵️
    Régis Crépet 🌡 📉
    @RegisCrepet
    ·
    15 janv.
    « et dans sa conclusion⤵️« 9. Un article sur les cycles glaciaires-interglaciaires (NOAA) suggère que les augmentations récentes du CO 2 et des températures sont principalement dues aux changements cycliques du rayonnement solaire associés à l’orbite terrestre autour du soleil ».
    ———————————————
    L’augmentation récente depuis le début de l’ère industrielle est 100 % causée par la combustion des fossiles comme le montre l’évolution du delta C13 du CO2 atmosphérique ; je ne vois pas bien comment on puisse s’appuyer sur le Carbone 14 pour dire quoi que ce soit sur ce problème
    Et puis ce papier confond deux choses : cause et conséquence ; que l’ augmentation récente du CO2 soit naturelle ou la cause de l’homme qui brûle du charbon et du pétrole n’a aucune influence sur la question de l’effet de serre ; concernant les cycles quaternaires je ne pense pas qu’on puisse encore remettre en cause les cycles solaires ( Milankovitch); mais même si la corrélation entre température et CO2 pendant ces cycles sont pareilles que celle depuis 150 ans , l’amplitude des variations n’a rien de commun: pendant les cycles glaciaires c’est 12° C et 100 ppm de CO2, depuis 150 ans c’est 200 ppm et 1 °C
    Fritz

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    • D’accord avec vous mais pas pour cette phrase :

      L’augmentation récente depuis le début de l’ère industrielle est 100 % causée par la combustion des fossiles comme le montre l’évolution du delta C13 du CO2 atmosphérique…

      A mon avis, vous commettez une erreur identique à celle de l’article. La proportion de CO2 anthropique dans l’atmosphère ne donne pas d’information pertinente sur la cause de l’augmentation du taux de CO2 atmosphérique. Si la totalité du CO2 anthropique produit restait dans l’atmosphère, le taux devrait augmenter deux fois plus rapidement. Il y a donc d’autres mécanismes en jeu. Ces mécanismes ne sont pas simples et les observations nous montrent qu’ils ne dépendent pas uniquement de la pression partielle de CO2. La question de la proportion anthropique dans l’augmentation du taux de CO2 reste donc ouverte même si on peut supposer qu’elle est effectivement importante.

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  14. phi
    ne dite pas de bêtises , comme beaucoup de gens ( même scientifiques) vous confondez échange et bilan ; je répète que le delta C13 montre que le CO2 additionnel provient de végétaux actuels , pourrissant dans les sols ou de fossile et ne peut provenir ni des éruptions volcaniques ni du CO2 dissout dans les océans ; tout le monde admet que la Terre verdit; on a publié ici des articles montrant que les dernières techniques agricole maintiennent plus de CO2 dans les sols qu’il y a une cinquantaine d’années , le CO2 additionnels provient donc des fossiles

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    • Non, justement, je ne fais pas cette confusion. La production de CO2 anthropique est de toute façon le double de l’augmentation du CO2 atmosphérique. Vous pourriez donc affirmer que l’homme est responsable à 200 % ! Cela ne fait pas plus avancer le schmilblick que de considérer les proportions d’isotopes.

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  15. Bonjour, en voyant la piètre intervention de Jadot au parlement Européen, dans le registre « le ciel va lui tomber sur la tête », outre le fait de son incorrection (sans pour autant soutenir le carbono-réchauffiste à 80 km/h Macron) je me suis souvenu de cette vidéo: https://youtu.be/5GNDyBlKdxg
    Nous en sommes pas loin…le fascisme verdâtre est à notre porte, Jadot serait parfait dans ce rôle hystérique, alors ça chauffe ! (Mann sort de son corps😒 ). Merci. Bien à vous

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    • On remarquera de manière plus générale une figure commune aux prédicateurs de notre époque : les covidistes les plus acharnés sont souvent les plus exaltés de la catastrophe climatique. Dans les deux cas la rhétorique utilisée est celle de la ‘litanie’, soit l’accumulation d’arguments péremptoires sensés figer d’effroi l’auditeur sous l’effet de la répétition, l’affirmation du tout ‘scientiste’, le modèle épidémiologique ou climatique a valeur de table de la loi. Le modelisateur, ou data scientist doit etre perçu par le public comme un sachant supposé ‘neutre’, dont la neutralité se calcule au nombre de passages à la télévision. Si la photo d’illustration est une esthétique de la catastrophe, l’article illustré entre dans les saintes écritures, par définition de ce qu’est une religion au sens moderne : le catastrophisme prend son sens pleinement religieux quand il apparaît selon une logique interprétable par ceux qui comprennent l’oracle.

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  16. Je ne pense pas que cette pauvre dame, comme beaucoup de ses amis députés ou autres sénateurs (de tous bords d’ailleurs fallait voir leurs tronches lorsque Janovici leur a présenté son exposé de la problématique), se soit vraiment intéressé depuis 10 ou 20 ans à toutes les publications scientifiques qui avertissent et expliquent les phénomènes physiques, énergétiques et climatiques qui en découlent. Il m’est avis que forçage radiatif, convection, albedo, isotopes carbone et autres soient un peu du patois. Combien de Gt de CO2 sont émises, l’effet du CH4 ou des NOx ?
    Ils étaient un peu sceptiques aussi tous ces gens là en 2020 au début de la pandémie et des mesures à prendre. C’est une grippette qui disparaîtra en été, comme le reste. Suffit de prendre un peu de potion magique du druide de Marseille, et ça va passer. Pour le climat, bah ça a toujours évolué, vers le chaud ou le froid (d’ailleurs voyez im fait froid ces jours ci). Mais pour qui se prend t’on pour penser qu’on n’y est pour quelque chose ? Tazief réveille toi , ils sont devenus sourds…!
    Bonne année à tous 😉

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    • @zimba
      «  » » » » Mais pour qui se prend t’on pour penser qu’on n’y est pour quelque chose ? «  » » » »
      deux deux choses l’une dans cette phrase: ou le « n’ « est de trop ou il manque « pas » un peu plus loin
      C’est pas très précis et on peut interpréter comme on veut , c’est comme pour les précisions des modèles climatiques

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