Soirée à Action Écologie : l’intro

Belle soirée de discussion hier comme annoncé, avec Bertrand Alliot dans le rôle de l’intellectuel éparpillant façon puzzle les prétentions des philosophes, Chantal Delsol dans le rôle de gardienne du temple gentiment réticente à tout dézinguer, et votre serviteur dans le rôle de l’animateur comptant les points sans trop se mouiller. En attendant la vidéo qui devrait être mise en ligne, voici ci-dessous l’essentiel de mon introduction au débat.

Paul Valéry est l’auteur d’une phrase devenue si célèbre qu’elle est un peu devenue une rengaine : « nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. » Dans La Fin de la Chrétienté (son nouvel ouvrage), Chantal Delsol nous annonce que la prophétie sous-jacente s’est réalisée. Notre civilisation chrétienne est morte, et si elle n’a pas encore été enterrée, ce n’est que pour des raisons contingentes sans grande importance, un peu comme si le corbillard avait dû s’arrêter au feu rouge.

Mais contrairement à l’inquiétude qui transparaît chez Valéry, c’est d’une plume sereine que Chantal Delsol rédige l’acte de décès. Après tout, pourrait-on dire en paraphrasant Clémenceau, les cimetières ne sont-ils pas remplis de civilisations irremplaçables, qui ont pourtant toutes été remplacées ?

Un trait doit donc être tiré sur la civilisation chrétienne de la même manière qu’une famille met en terre le plus malade de ses membres : avec moins de tristesse que de fatalisme. La fin de notre monde est derrière nous, et ceux qui prétendent encore le sauver ne sont, selon le livre, que des « soldats pour Waterloo. »

Ce détachement tranquille est on ne peut plus logique au vu du diagnostic qui explique la cause du décès. Car le virus qui a tué la chrétienté n’a pas été cette bonne vieille grippe des civilisations, celle qui les terrasse si soudainement sans crier gare et en laissant mille regrets — j’ai nommé bien sûr la défaite militaire. Non, la chrétienté, elle, a été la victime résignée d’un agent infectieux apparu au xviiie siècle : un variant du paganisme contre lequel la civilisation s’était certes vaccinée à l’époque romaine, mais avait négligé par la suite de s’inoculer la toujours nécessaire dose de rappel quelques siècles plus tard.

Comme il est d’usage aujourd’hui, ce nouveau variant porte un nom grec. Gaïa. Ainsi doté d’une déesse tutélaire grande comme la planète au service de son néo-paganisme, l’écologisme part aujourd’hui à la conquête des immenses territoires psychiques qu’habite le besoin profondément humain de transcendance.

Tandis que Chantal Delsol utilise l’Antiquité pour tâcher d’éclairer le présent, Bertrand Alliot, lui, dans son ouvrage Une Histoire naturelle de l’homme, commence par s’intéresser à la préhistoire. Pour comprendre l’appétence contemporaine pour les idées écologistes, il faut, nous dit-il, interroger le moment où l’homme a inventé la vie contemplative. Selon ses termes, il s’agit d’« observer comment l’espèce se retourne sur elle-même, comment elle pense, imagine ou met en scène son propre destin dans l’histoire naturelle. » Le livre propose un mythe pour figurer cet événement : l’homme, jusque là simple créature parmi les créatures, entre dans une cabane pour y voir le monde au travers de l’ouverture d’une fenêtre. De cette manière mis à l’écart de son propre milieu, il peut faire de la nature une réalité distincte de lui-même. Ainsi naît le sentiment d’éternité de celui qui, d’habitant des milieux naturels, en devient l’explorateur. « On ne peut penser qu’en prenant distance », nous dit de son côté Chantal Delsol : Bertrand Alliot, qui en a été l’élève, a bien retenu cette leçon.

L’écologie, nous dit Bertrand Alliot, « naît du développement de la contemplation esthétique dans les sociétés citadines qui découvrent la beauté du monde. ». Quant aux écologistes, ils sont des « poètes indignés ne parvenant pas à devenir philosophes », et qui tâchent d’utiliser la science de façon oppportuniste pour masquer leur désir gratuit de contemplation derrière l’affirmation de l’utilité économique de la nature, ou derrière une éthique de l’environnement fabriquée pour l’occasion.

28 réflexions au sujet de « Soirée à Action Écologie : l’intro »

  1. Je ne crois pas que les escrolos soient des contemplatifs déçus ou d »innocents adorateurs de notre mère Gaïa. Ce sont, pour la plupart, des contempteurs des valeurs que les démocraties occidentales ont mis des siècles à élaborer.

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  2. Il ne faut pas penser que la chrétienté est morte. Il semble cependant clair que la civilisation chrétienne est devenue laïque car la référence chrétienne n’est plus celle de la grande majorité des citoyens actuels. Le feu continue cependant sous les cendres chaudes : le progrès scientifique et technique n’ont pas réussi à l’éteindre. Par ailleurs, je suis assez d’accord avec l’explication du mouvement écologiste qui correspond bien à un réveil de bourgeois citadins s’apercevant de leur éloignement par rapport à la nature. Cela ne devrait pas être le cas des chrétiens, même si une tendance pro-écolo se dessine parmi ses hiérarques. C’est une erreur profonde ; ils la regretteront un jour car lorsque la situation se retournera en faveur de la rationalité ; plus personne ne sera crédible, parmi les écolos ni parmi les cathos suiveurs.

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  3. Bonjour Dulieu, et de constater que les activistes les plus déconnectés, les plus radicaux et les plus dogmatiques sont très souvent des citadins. Allez comprendre, ils s’enferment et puis ils en veulent au monde entier. Merci.

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    • Assez raccord avec mes observations. Je suis citadine depuis mes 18 ans, avant cela, fille de « néo-ruraux » (bien que non-agriculteur, mon père a toujours cultivé son lopin et glané, ayant grandi dans une famille d’ouvriers industrielles ruraux puis placé dans différentes familles d’accueil, toujours rurales, parfois d’agriculteurs).
      Les discussions que je peux avoir, même anodines, avec les agriculteurs que je côtoie lors de mes visites au bercail sont 10 fois plus empreintes d’expériences et d’observations non biaisées par quelconque projection idéologique que celles que j’ai pu entretenir avec des citadins, ne serait-ce que de la première génération.

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  4. @Dulieu
    «  » » » » »même si une tendance pro-écolo se dessine parmi ses hiérarques. » » » » » »
    vous parlez des prises de position du pape , je pense
    «  » » » » » » »plus personne ne sera crédible, parmi les écolos ni parmi les cathos suiveurs. » » » » » »
    Et je suis encore d’accord , parce que je suis protestant; mais ne croyez pas que c’est la raison de ma réponse : protestants, catholiques ,musulmans , orthodoxes , juifs , hindouistes etc……je ne respecte que les paroles des athées

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  5. Il y a de ça et, il faut bien l’avouer, nous sommes tous un peu écolo car je crois qu’ici, tous aiment contempler une belle « nature ».
    Cela me rappelle une anecdote que j’avais déjà dite ici. Quand je me suis acheté un terrain en bord de lagune péri-urbaine avec vue sur des baobabs géants, des centaines d’oiseaux, un panorama (socio-)naturel géant… les Français me disaient : « vraiment qu’est-ce qu’elle est belle cette nature » « c’est vraiment écologique comme milieu » alors que les locaux me disaient « toi, tu aimes la campagne pour venir t’installer ici ».
    D’un côté donc, une vision contemplative et esthétique du milieu (la nature, l’écologie), de l’autre, une vision utilitaire (la campagne, aménagée par l’homme, opposée à la ville). Les deux créent cette fameuse distance entre l’homme et son environnement mais elle est plus prononcée et idéalisée chez les contemplateurs écologiques car ils ont tendance a oublié la gestion millénaire et évolutive du milieu par les hommes.
    Mais il ne faut pas s’y tromper, ceux qui en ont une vision utlitaire parce qu’ils ont géré le milieu depuis longtemps sont prêts à le défendre : la ville s’étendant, il a été question de remblayer par endroits cette lagune à des fins immobilières. Ce sont surtout les ruraux (les utilitaristes) qui s’y sont opposés, et bizarrement pas vraiment certaines asso écologistes (l’écologie ici, c’est pas comme en Europe, les gens sortent de la pauvreté des campagnes et ne fantasment pas tant que ça un retour proche de la nature). On a donc des asso écologiques plutôt exogènes ici et ce sont toujours les utilitaristes, les paysans, qui défendent ce milieu, leur milieu. Mias avec l’avancée de la ville, ils vont nécessairement se faire repousser et l’enjeu de préservation ou pas du milieu prendre une autre tournure, plus ou moins écolo ou constructive, mais en tous cas, moins paysanne.

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      • Pas tant que cela, les citadins au Sénégal, plutôt vers la retraite, qui en ont les moyens et qui se réaventurent « dans la nature » hors des attaches familiales, c’est surtout pour avoir un champ et le faire produire, tout en profitant de la tranquilité qu’offre ces espaces loin du stress de la ville. On est toujours dans l’utilitaire et assez peu dans le contemplatif. D’ailleurs, les Sénégalais voyagent très peu pour le tourisme mais pour la famille, les affaires ou les pélerinages.
        Quoi que, depuis cette crise covid qui a vu les touristes du nord déserter les espaces de contemplation écologique du Sénégal, la classe moyenne supérieure est venue occuper les lieux permettant au secteur de rester plus ou moins à flot mais c’était pour profiter des bons buffets, grandes piscines et autres joies d’une sortie en famille, loin des contigeances des mesures barrières. Mais, ce sont surtout les séminaires qui ont rempli ces hôtels pendant cette période. On a pas eu de mesures aussi strictes qu’en Europe, pas de confinements ou de pass si bien que j’ai fait quelques déplacements à l’intérieur du pays pendant cette période pour voir la situation.
        Après, je ne dis pas que les Sénégalais ne sont pas contemplatifs face à la beauté de la mer, des mangroves ou de la brousse ; juste que ce n’est pas l’argument majeur et que même un projet immobilier en bord de mer reste avant tout un investissement avec une partie divertissements mais assez peu contemplative de la nature.

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  6. Plus de quarante années de négligence des sujets environnementaux par les formations politiques « classiques » ou « de gouvernement » ont fait le lit d’opportunistes politiques dont quelques nuances sont résumées ci-dessous :
    – Les convertis en provenance des formations d’ultragauche, qui ont trouvé un radeau pour accueillir leurs dérives et fonder leur démarche consistant à « mettre à bas le système ».
    – Les mal dans leur peau, en souffrance de religion, en perte de repères, pour qui l’homme est
    foncièrement mauvais et qui rejoignent les premiers pour exprimer leur haine d’eux-mêmes.
    – Les prêcheurs d’apocalypse, vacanciers permanents et sponsorisés, qui ont réalisé qu’ils tenaient là une mâne providentielle pour vendre leurs camelotes et surgonfler leurs egos déjà bien développés.
    – Les vendeurs de « belles images » de la Nature, souvent pilotes d’engins motorisés s’autorisant à saccager des espaces vierges pour éveiller la conscience des prolos en leur montrant des ours polaires surfant sur des résidus d’icebergs.
    – Les « scientifiques du climat » plus ou moins illuminés qui ont trouvé « la cause » qui leur garantit
    audience, prospérité et autorité voire pouvoir de censure. On reconnaîtra ici certaine ou certain
    climatologue qui a trouvé la gloire avec le GIEC.
    – Les politiques qui pensent rallier tous les suffrages en prétextant la protection de l’environnement
    parce que, en effet, qui peut oser se prétendre « contre » l’environnement ? Cela a notablement été illustré à grande échelle pour la première fois par le président Sarkozy, avec son « Grenelle de
    l’environnement » au cours duquel les fous ont été lâchés : zéro déchet, zéro énergie, zéro tout et
    n’importe quoi ont pris naissance à cette occasion. Sarkozy n’ayant rien trouvé de mieux, une fois
    totalement débordé, que de lâcher que « L’environnement, ça commence à bien faire ». Il a ainsi
    pour longtemps ruiné toute ambition de gestion environnementale sérieuse de son parti.
    – Les avocats et juristes spécialisés qui se délectent du galimatias réglementaire produit à jets continus sur l’environnement, phénomène en amplification permanente depuis le désastreux Grenelle.
    – Les activistes plus ou moins oubliés qui ont trouvé là un marché porteur, notamment en accusant
    l’agriculture de tous les maux, lui reprochant son existence même et sa raison d’être, qui est de
    produire.
    – …
    La pente sera d’autant plus difficile à remonter pour qui veut construire sérieusement un
    programme politique intégrant les questions environnementales que pratiquement tous les responsables politiques au plus haut niveau ne disposent pas du bagage scientifique minimum pour les appréhender et ont littéralement « laissé les clés » des affaires environnementales aux plus militants d’entre eux, laissant prospérer une série de slogans dont la somme ne fait évidemment pas une politique environnementale digne de ce nom : « zéro déchets », « zéro carbone », « zéro émission », « réduire de 50% les pesticides », etc.

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  7. Albatros oublie un acteur essentiel: le monde des entreprises. Après avoir trainé les pieds, à juste titre, car on est rationnel en entreprise, il a pris le train en marche pour saisir toutes les opportunités d’activité et de subsides déclenchées par le monde politique. Cela s’appelle, en terme sociologique, l’inter-instrumentalisation des acteurs. Chacun devient l’idiot utile de l’autre. Il en résulte une robustesse incroyable du système ainsi crée, ce qui explique que plus aucune démarche rationnelle ne peut le déstabiliser.
    Voir par ex « Chroniques d’un monde éco-fantasmé » de Michel Negynas.

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    • Vous dites « Chacun devient l’idiot utile de l’autre. Il en résulte une robustesse incroyable du système ainsi crée »
      C’est exactement ça. « Robustesse » est le terme le plus approprié pour la situation actuelle autour du climat. La robustesse s’applique étonnamment bien à l’irrationnel. Irrationnel et Robustesse se potentialisent dans une forme de symbiose de l’absurdité.

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    • Complément bien senti et merci pour la référence que je m’en vais de ce pas conseillé à tous mes proches, spécialement ceux qui me font ch<> avec leurs œillères et leurs bouchons auriculaires.
      Oups ! Je m’énerve…

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  8. Bonjour, ce n’est sans doute le lieu, mais l’info vaut son pesant de C02. Suite à la tornade qui a malheureusement frappé le Kentucky, au journal de TF1 13 h ce jour (c’est une erreur de sélection de ma part…mais pour le coup salutaire), J. Biden annonce immédiatement lors sa prise de parole, que c’est la cause du réchauffement climatique. Un inculte dirige le plus grand pays du monde, gageons qu’il ne s’approche pas trop près du bouton nucléaire…! Merci. Bien à vous.

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  9. @réponse à JR https://mythesmanciesetmathematiques.wordpress.com/2021/12/09/soiree-a-action-ecologie-lintro/#comment-29033

    C’est fort bien de voir la faille et/ou la paille dans l’œil de BIDEN et, il faut bien le dire, dans les yeux de tous les dirigeants mondiaux, et de leurs conseillers scientifiques, mais seulement à condition de chercher s’il n’y aurait pas, peut-être, une poutre dans ceux des scientifiques du monde entier, y compris chez les climato-réalistes. J’ai tenté la semaine dernière, ici : https://mythesmanciesetmathematiques.wordpress.com/2021/12/05/les-ecologistes-pretres-du-xxie-siecle/#comment-29012 , d’attirer l’attention sur la mesure de la grandeur température qui constitue la base de la notion d’effet de serre et donc, de la climatologie.

    Cela ne semble avoir troublé personne que la grandeur puissance volumique température puisse être moyennée pour représenter une grandeur énergie cinétique qui est un carré, M*v^2. Or, j’ai attiré l’attention depuis plusieurs années maintenant sur le fait arithmétique de l’incongruité des moyennes de puissances. Benoît a senti le problème en suggérant la moyenne quadratique, utilisée en statistique ; mais cela ne semble pas convenir, j’ai tenté, bien que ni mathématicien, ni physicien, d’expliquer pourquoi ici : EFFET DES PUISSANCES SUR LES MOYENNES dropbox 5 https://tinyurl.com/27722rh4 . Je serais très intéressé d’avoir une critique de ce que je propose sous le nom de moyenne racinaires ou radicales. Merci de votre obligeance. La critique des positions politiques me semble devoir passer par beaucoup de rigueur scientifique. Je continue de vouloir jouer à la mouche du coche.

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    • Bonjour Michel N 35

      – vous vous focalisez sur les degrés Celsius, (température relative) la physique ne connaît que le K. (température absolue) défini depuis peu via la constante de Botzman
      – dans un thermomètre à mercure, la dilation se fait entre deux points dans un tube très fin; elle est linéaire, pas volumique.
      – avec des sondes électroniques, on fait ce qu’on veut, on corrige électroniquement pour avoir du linéaire
      – oui la moyenne des racines de puissance n’est pas égale à la racine des moyennes de puissance. Les calculs de « toys models » moyennés sur la terre sont donc faux. Mais on s’en fiche car les prédiction du GIEC (fausses, mais ce n’est pas le sujet ici) sont faites à partir de modèles de circulation GCM.
      Et je ne vois pas en quoi ce sujet implique que T précède CO2… et que l’effet de serre n’existe pas.

      Avant de remettre en cause la totalité de la thermodynamique, il faut juste s’assurer qu’on maîtrise le sujet.

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      • @ Roi Louis, et @Benoît Rittaud et aussi Cunctator91 car je ne suis pas un quack??

        Cher Roi Louis, Je pense que vous n’êtes pas le seul à vous tromper mais la constante de Boltzmann s’exprime en joules (kgM*v^2 : produit de la masse par le carré de la vitesse des molécules d’un gaz parfait) c’est une grandeur au carré. Il s’agit de faire correspondre une moyenne de carrés avec une moyenne de volumes (pour le degré Celsius, (0-100 °C) et aussi pour le Kelvin (273K-373K) 1/100 dilatation du VMolaire d’un gaz parfait ou d’une masse de mercure thermométrique, entre glace fondante et eau bouillante).

        Ces deux grandeurs puissances sont identifiées dans la table de calibrage officielle (cf Wikipedia) des thermomètres électriques sur le thermomètre à mercure. En prenant les 539 valeurs de 73K à 602 K, de ces tables pour base et faisant le graphique de leurs racines cubiques et carrées, la relation linéaire de coefficient de détermination R^2 = 1 prouve que mon interprétation est la bonne, pour faire des moyennes de température ou d’énergie cinétique, il est indispensable de passer par les racines, sinon les températures moyennes sont très largement surévaluées et nous sommes hors de la physique.

        Quant à la précédence de la variation de température sur celle de CO2 atmosphérique elle a été offerte par Paul Aubrin le 4 12 2018 sur le présent site par ce graphique issu de wikipedia : https://tinyurl.com/y79v5jpr . Les concentrations maximales sont dans la zone arctique, #3 fois plus qu’à Mauna Loa, et surtout, lors de la formation de la banquise c’est-à-dire par les basses températures.

        Si vous avez une autre explication logique je suis preneur. Toute discussion philosophico-politique est superfétatoire si ce problème de vérité n’est pas décidé.

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  10. Depuis plusieurs mois tous les modèles climatiques convergent vers un hiver beaucoup plus froid que l’an dernier avec des épisodes pluvieux plus intenses donc un risque accru d’inondations encore plus graves que l’an dernier …

    La combustion d’énergies fossiles pose de TRÈS graves problèmes sur la santé humaine en zone URBAINE mais en aucun cas de climat ! Nous subissons les symptômes climatiques (inondations et sécheresses) d’une désertification = disparition de la couverture végétale l’été. https://www.mediaterre.org/actu,20210106085019,1.html

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    • Wait and see mais en tant qu’ancienne étudiante géographe, les dynamiques dont vous parlez sont de celles que l’on observe et analyse en termes de causes / conséquences vis-à-vis d’un espace.
      Observations et analyses qui s’imbriquent ensuite dans le ramage, le faisceau de données qui permettent de mettre en place des aménagements territoriaux, que ce soit en matière de gestion des risques, d’exploitation et d’adaptation au milieu et même base de réflexion pour les recherches fondamentales en hydrologie, glaciologie, écologie,… et tant d’autres domaines.

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