Tribune dans le FigaroVox

Inutile de dire que cette tribune parue ce matin n’est pas exactement dans le ton des éditoriaux que j’imaginais la semaine dernière ici même

Sixième rapport du GIEC : et si on passait enfin à autre chose ?

Le sixième rapport du GIEC sur l’état climatique de la planète a commencé à être publié. Il a pour écrin médiatique les récentes inondations d’ici et les nouveaux incendies de là-bas car, comme on le sait, les pluies diluviennes n’existaient pas avant l’invention des 4×4 et les feux de forêts étaient inconnus avant les Trente Glorieuses.

Le résumé de 40 pages redit ce que le GIEC répète en boucle depuis longtemps, y compris ses prospectives tout en conditionnels et en probabilités. L’humour involontaire s’y glisse lorsque n’est « pas exclue » l’éventualité que la mer monte de plus de quinze mètres d’ici 2300. (L’horizon maximal prévisible atteint péniblement le dixième, ordre de grandeur comparable à celui du dernier siècle écoulé.) La principale évolution dans le discours est sans doute que doubler la quantité atmosphérique de gaz à effet de serre ferait gagner à la planète entre 2,5 et 4 degrés, sans exclure les valeurs entre 2 et 5 degrés. Jusque là, le GIEC disait entre 1,5 et 4,5 degrés…

Cette nouvelle bande-annonce hollywoodienne sur le thème du déluge et des flammes de l’enfer signale donc l’épuisement de la franchise. On devine le scénario de ce sixième opus dès la séquence pré-générique. Les débats vont désigner les méchants habituels que sont les multinationales (sans foi ni loi), le consumérisme (débridé), les politiciens (qui ne pensent qu’à leur réélection) ou encore la démographie (galopante, chez les autres cela va de soi). L’optimisme réglementaire rappellera qu’il n’est pas trop tard pour agir, et que le drame se nouera à Glasgow en novembre lors de la COP26. Tel sera le nouveau rendez-vous de la dernière chance, tout comme Paris l’avait été en 2015.

En attendant, entre alarmistes inquiets et sceptiques de l’apocalypse les lignes resteront les mêmes. Symbole de cette situation figée : un tableau du GIEC indique que l’évolution de la température globale d’ici 2040 ne dépendra que très peu de l’évolution de nos émissions.

Pour avancer, tournons-nous ailleurs et voyons deux informations essentielles apportées par la triste expérience des confinements de 2020. La première : le quasi-arrêt de vastes secteurs économiques à l’échelle mondiale n’a eu aucun effet mesurable sur la courbe de CO2 atmosphérique. Les  immenses restrictions que nous avons subies, inimaginables il y a moins de deux ans, sont dérisoires en regard des objectifs de réduction des émissions. La seconde : le colossal trou d’air économique de l’an dernier est déjà pratiquement surmonté. La sobriété imposée par les événements ne s’est donc nullement révélée un horizon dont le corps social aurait « enfin compris » le caractère soi-disant joyeux et désirable.

L’alternative n’est donc pas pour ou contre ce que le consensus factice sur le climat appelle la science, mais pour ou contre le réel. Celui-ci nous invite à prendre acte que l’énormité des exigences des politiques climatiques restera à jamais bien au-delà du seuil de la douleur économiquement et socialement supportable. Une politique raisonnable devrait donc se focaliser sur l’adaptation. Prendre son parapluie et non prétendre arrêter la pluie. Or le parapluie, c’est le développement. Certes, celui-ci fait souvent de gros dégâts, mais c’est grâce à lui que l’humanité n’a jamais été aussi bien équipée face aux catastrophes naturelles. C’est aussi grâce à lui que les pays les plus vulnérables, qui sont aussi les plus pauvres, réduiront les effets des aléas météorologiques à des niveaux acceptables.

Plus concrètement, partisans du développement et alarmistes du climat devraient se retrouver sur certains points tels que le nucléaire, car, même si on l’ignore souvent, les centrales nucléaires n’émettent pas de CO2. Enfin, la France devrait rappeler plus souvent qu’à la toise de l’environnement notre pays fait très belle figure. Avant d’exiger quelque chose de nous, la plupart de nos partenaires devraient d’abord balayer devant leur porte.

Ce n’est malheureusement pas le GIEC qui nous le dira. Prisonnière de ses discours passés, la bureaucratie climatique semble condamnée aux redites et aux vieilles lunes.

104 réflexions au sujet de « Tribune dans le FigaroVox »

  1. Je crois que votre prose va horripiler tous les climato-crédules, tous les alarmistes climatiques, tous ces faux prophètes, tous ces néo-jouzéliens, tous ces politiques et ces bureaucrates qui utilisent les rapports du GIEC pour nous racketter et nous pourrir la vie. Et j’en suis positivement ravi.

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  2. Pourquoi est-ce au delà du seuil de la soufrance supportable??? Parce que on a gavé les gens à coup de marketing! Dans la mesure ou bien peu de choses sont encore fabriquées en France, je vois d’un bon oeil une politique qui prônerait de moins consommer mais de consommer français!

    Quant aux aspects climatiques, un argumentaire digne d’un platiste! Bravo clap clap clap.

    Votre discours du « pourquoi nous infliger cela » relève d’un égoïsme certain. France: 1% de la population mondiale, 2% des GES. Trouvez le hic

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    • Pourquoi ? C’est pourtant simple et dit dans le texte : même les confinements de l’an dernier n’étaient pas suffisant pour empêcher la courbe de CO2 de grimper. Vous croyez que vous pourrez imposer tous les ans ad vitam æternam les confinements de 2020 ? Même si la réponse est oui, ce ne serait pas suffisant pour « sauver la planète ».
      Pour votre « hic », la réponse est : la France n’est pas responsable de 2% mais d’à peine 1% des GES. C’est mieux que la plupart des pays développés.
      D’autres questions ?

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      • Bonjour Mr Rittaud , oui la France est responsable sur son sol de 0,9% des émissions de GES , mais il ne faut pas oublier toutes les importations ou émissions déportées, donc les 2% cités sont proches de la réalité .
        Cordialement .

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      • À condition dans ce cas que la somme des émissions dépassent 100%. (Ou alors conseillons à la Chine de faire beaucoup d’émissions dans ses usines destinées à l’export, de sorte à mieux culpabiliser les importateurs…)

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      • Personne ne doit être culpabilisé dans le monde, nous voulons tous vivre le mieux possible (la demande) , nous voulons tous vendre le plus possible ( l’offre ) , c’est pour ça que le « système » est comme ça et qu’il ne peut changer qu’à la marge.

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      • Même en doublant le taux de CO2 atmosphérique, les physiciens de l’atmosphère nous disent que l’on va rajouter 3.7 W/m2 à un système qui en contient déjà 390 W/m2 soit un ajout de 1/105° d’énergie supplémentaire (ce qui est négligeable) comme c’est expliqué ici à 40 min 44 :
        https://video.toutatice.fr/video/3388-effet-de-serre-bien-compris-mais-mal-nomme/
        Alors le 1% ou 2% Français, on peut doucement en rigoler.

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      • 1/105eme d’énergie supplémentaire… La démonstration est implacable.
        J’en propose une autre : votre température corporelle est de 37°, en Kelvin cela fait 310 degrés (oublions les décimales), si elle monte à 43° (316 K) cela fait une augmentation d’à peine 2% (6/310). Et pourtant vous seriez mort…

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    • « Moins consommer !  » Vous connaissez des gens qui consomment beaucoup par idéologie ? Celui qui consomme ,c’est surtout qu’il peut le faire ,sans passion ni dogme . Consommer Français ne changera rien aux quantités d’énergie et de matière première pour fabriquer un objet , et même pas pour le transport mondial puisqu’à ce moment là c’est la France qui exportera vers la Chine ( exemple ) .

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      • Moi je suis surtout pour qu’on accorde des subventions qu’à des produits fabriqués en France. Je pense notamment aux panneaux solaires et aux voitures électriques.

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    • Attention Bordj,je crois que le 1/105e d’énergie supplémentaire dont a parlé le commentateur précédent correspondait à un doublement du taux de CO2 dans l’atmosphère.
      Vous voulez une idée de l’impact de la France, en reprenant votre analogie de la température corporelle ? En supposant une relation linéaire, et en prenant l’hypothèse pessimiste que la France serait à elle seule responsable de 2% de ce doublement, elle se retrouve responsable d’une élévation de température de votre corps de 0.6°. Même pas une petite grippette…

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    • C’est super d’avoir obtenu une tribune climato-réaliste dans un média main-stream, c’est pas tous les jours et il faut en féliciter @benoitrittaud, bravo !

      Mais pour pouvoir passer dans ces médias, il faut éviter d’attaquer le dogme de la sensibilité climatique au CO2, ce qui a été fait sur cet article ; Benoît relatant même la nouvelle fourchette de cette sensibilité climatique du GIEC sans la critiquer… Donc, le Figaro, comme d’autres médias, ne risque gros que si un auteur remet en cause le dogme du CO2.

      L’article de Benoît est focalisé en fait sur la réponse à la situation climatique et il défend la stratégie d’adaptation seule ; stratégie qui fait partie des réponses envisagées dans les rapports du GIEC (même si ce n’est pas la principale préconisée), rien de contradictoire donc avec ce qui serait l’état de la science.

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      • Ce que vous dites est juste. L’article est très subtil, je trouve qu’il en faudrait plus des comme celui là.
        Mais certains ont vu le danger et vont crier comme des gorets et tenter de faire pression.
        Quand on on voit ce que l’on reproche à une manifestant qui a tout au plus fait de la diffamation…

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  3. En somme, comme disait paraît-il Pachauri ( si si, rapporté par un giecien pas du genre sceptique) :
    ‘Les actions climatiques se résument en trois mots : adaptation, adaptation et adaptation’
    ( dans l’esprit sinon dans la lettre)

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  4. Le récent rapport du GIEC cite plus de 700 fois les parcours sociaux partagés RP8.5 et SSP5-8.5 qui sont intégrés dans les analyses CMIP6. J’ai trouvé cette perle :

    Chapitre 4- page 16 :  » Les scénarios haut de gamme RCP8.5 ou SSP5-8.5 ont récemment été jugés invraisemblables (par exemple, (Hausfather et Peters, 2020) ; voir le chapitre 3 de l’AR6 WGIII). Cependant, le cas échéant, nous montrons les résultats pour SSP5-8.5, par exemple pour permettre la rétrocompatibilité avec AR5, pour la comparaison entre les simulations basées sur les émissions et celles basées sur la concentration, et parce qu’il y a une plus grande disponibilité des données de sortie quotidienne pour SSP5-8.5″
    Autrement dit : comme les scénarios économiques RCP8.5 et SSP5-8.5 donnent des résultats invraisemblables dans le cadre CMIP6 et qu’on a que ça en stocke dans google scholar, on le signale, et on continue à produire des scénarios irréalistes, comme demandé par les donneurs d’ordre.

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    • Si vous citez le récent rapport (celui du WG1 de l’AR6) la référence ne correspond pas – la traduction en français n’est pas non plus disponible. Il serait préférable de citer la source plus précisément, voire de copier-coller le passage dans sa version originale.

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    • Merci @Mammouthlaineux ! effectivement, c’était p13, j’aurais pu regarder plus haut…
      Bravo pour la lecture détaillé de ces rapports tout de même très denses. Attention toutefois aux traductions en français : « implausible » dans le rapport en anglais se traduit par « peu plausible » et non par invraisemblable. C’est d’ailleurs le sens de l’article de Nature cité en référence dans le rapport, et c’est ce que dit JM Jancovici depuis longtemps : même si on faisait rouler tous les 4X4 de la terre au charbon, le scénario 8.5 n’est pas très réaliste, l’épuisement des ressources aurait mis avant un terme à la débauche matérialiste de nos sociétés.
      Ce n’est pas contradictoire avec le parti pris du GIEC qui explique « The feasibility or likelihood of individual scenarios is not part of this assessment, which focuses on the climate response to a large range of emissions scenarios. » (le SSP5-8.5 est le scénario  » fossil-fuel-rich development ») p1-7
      L’intérêt des scénarios est de présenter une gamme allant d’optimiste (sobriété, efficacité, transition) à pessimiste (on continue à appuyer sur l’accélérateur). La vérité se situera sans doute (malheureusement) entre les deux, alors que pour limiter la casse il vaudrait mieux être sur le scénario le plus optimiste…
      (un réchauffiste qui apprécie quand même la liberté d’expression offerte sur ce blog 🙂 )

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  5. Si j’en juge par un des articles du SCE, la production de CO2 anthropique mondiale est de 4%.
    La France est responsable de 1% de ces 4%. On commence à afficher les 0 derrière la virgule. Ramené à l’échelle individuelle, on divise donc par 60 Millions, on voit les impacts de chacun des colibris français. Et on croit sérieusement que parce qu’on se déplacera à vélo (en empruntant la voiture de maman bien sûr 3 fois par semaine quand on en aura besoin, c’est facile d’être écolo) et qu’on mangera du quinoa (importé) que ça va changer quelque chose?

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    • André,
      J’ai l’impression de lire du Camille Veyre
      Vous confondez échange et bilan comme votre mentor qui a écrit le résumé ci- dessous
      —————————————————————————————-
      Un peu de comptabilité élémentaire démontre l’impossibilité physique de l’accumulation dans l’air du carbone des combustibles fossiles et l’impossibilité du forçage radiatif et de l’effet de serre
      Les slides et le texte prononcé expliquant les slides sont disponibles en anglais et en polonais à
      https://veyres48.monsite-orange.fr/page-60e99949b5fd5.html
      Figure A Les trois réservoirs océan, atmosphère, végétation et sol échangent en permanence du carbone. Les sels
      carbonate et bicarbonate de l’océan en font le principal réservoirs de carbone (93% du carbone circulant). Les chopes
      de bière rappellent que de l’eau de mer chaude dégaze du CO2 et de l’eau de mer plus froide en absorbe (le verre de
      bière mis quelques minutes au freezer a absorbé tout le CO2).
      Comme un cinquième des molécules de CO2 de l’air est absorbé chaque année, les combustibles fossiles font, en 2020,
      10/(106+63+ 10) = 5.5% de ce qui entre dans l’atmosphère et 22 ppm (5 ppm en 1958) contre 393 ppm (310 ppm en
      1958) venus des dégazages naturels, comme le confirment les rapports des isotopes 13 et 12 du carbone. (1 ppm = 1
      molécule par million de molécules de l’air correspond à 2.12 milliards de tonnes de carbone). Une molécule de
      dioxyde de carbone a une demi-vie de 3.5 ans dans l’air (8 à 12 ans pour le méthane). La croissance de 40% depuis
      1900 de la productivité de la végétation est un immense bienfait, +40% à manger pour tout ce qui vit sur Terre. A long
      terme le carbone « fossile » se répartira entre les trois réservoirs avec seulement 2.1% dans l’atmosphère : un cumul de
      1000 milliards de tonnes de carbone « fossiles » ferait 21 milliard de tonnes ou 10 ppm soit l’équivalent de 4
      années de dégazage naturel de 2020. Le gros (84%) de la croissance des ppm de CO2 vient des dégazages naturels
      pilotés par les températures, comme le démontre la corrélation des deux courbes noire et bleue à la figure B
      Figure B Sur 1958-2021 les températures de surface des mers intertropicales font 84% de la croissance des ppm

      2 3 VIII 2021
      Décarboner est donc absurde parce que le CO2 de l’air est une conséquence des températures, la somme des
      accroissements observés mois par mois sur 750 mois comme montré par la figure B et ne peut donc pas être la
      cause des températures.
      La réduction (Covid) de 9% des émissions de CO2 de charbon pétrole et gaz en 2020 n’a eu absolument aucun effet
      sur les ppm observés. La politique suicidaire proposée par la Commission Européenne ne peut porter que sur les 8%
      des émissions et a donc expérimentalement été montrée absurde par les observations de l’année 2020.
      Les flux de méthane ont été négatifs entre 1995 et 2006 et ne peuvent avoir aucun effet « climatique ».
      L’affirmation (GIEC) que le CO2 des combustibles fossiles s’accumule dans l’air est montrée absurde et frauduleuse
      par les figures A et B.
      Le GIEC y ajoute une autre hypothèse absurde : que le CO2 ou le CH4 provoquent un forçage radiatif qui serait de
      l’énergie produite miraculeusement et surnaturellement sans aucune réaction ni chimique ni nucléaire ; ce flux serait
      de 3 W/m² (8.5 W/m² en 2100 selon le scénario RCP 8.5 du GIEC), s’ajouterait au flux solaire absorbé (en moyenne
      240 W/m²) et causerait le réchauffement par les gaz à effet-de-serre. Des observations simples montrent la totale
      idiotie de ces affirmations : (1) depuis 1979 le flux rayonné par le globe vers le comsos a augmenté de 3 à 4 W/m² au
      lieu de diminuer comme le voudrait le prétendu forçage radiatif ; (2) la quantité de chaleur trouvée dans les 300
      premiers mètres des océans a présenté en 2010 un maximum proche de celui de 1950 (cycle de 60 ans) et a varié de
      moins 0.3 W/m² (1950-1975) et de plus 0.3 W/m² (1980-2010) (slide 27). C’est dix fois moins que le forçage radiatif
      imaginé qui nous dit le GIEC devrait à 93% se retrouver dans les océans.
      Les observations depuis 1979 des changements de température à 9 km ne montrent aucun réchauffement, aucun
      forçage radiatif, alors que la surface montre un léger réchauffement les 0.3 W/m², effet d’une minuscule diminution
      de la couverture nuageuse.
      Et surtout c’est la vapeur d’eau et les nuages qui font 95% du rayonnement thermique du globe (en oubliant les 18
      W/m² de la stratosphère qui n’a aucun effet sur le temps qu’il fait donc sur le climat) : la figure C montre la position
      du bas de la couche de vapeur d’eau qui rayonne vers le cosmos. Comme la vapeur d’eau est très opaque en infrarouge
      thermique ce sont les derniers 500 grammes de vapeur d’eau (sur une moyenne mondiale de 25 kg/m²) entre 200 et
      500 millibar qui (avec les nuages ) produisent le rayonnement et par leur position très variable régulent l’équilibre
      exact sur une année entre flux solaire absorbé et flux infrarouge thermique rayonné vers le cosmos.
      Figure C Position en fonction de la fréquence du rayonnement infrarouge thermique (de 1 THz à 65 THz) du bas de
      la couche de vapeur d’eau et de la couche de CO2 troposphérique qui rayonnent effectivement vers le cosmos et
      envoient au cosmos (à 0.3 W/m² près) l’énergie reçue du soleil : la vapeur d’eau et les nuages font 95% de ce
      rayonnement (hors stratosphère)
      La modulation de la quantité de vapeur d’eau entre 200 millibar et 500 millibar et les nuages régulent très
      efficacement l’effet des fluctuations du flux solaire entre janvier et juillet (20 W/m²) ce qui rend absolument invisible
      tout effet de plus de CO2 (-15 milliwatts/m²/an si +2.5 ppm/an) ou de plus de méthane (- 2 mW/m²/an si + 7 ppb/an).
      Toutes les définitions (multiples et contradictoires) de l’effet de serre comportent une grosse ineptie contraire à la
      physique élémentaire. Les politiques suicidaires pour décarboner n’ont donc absolument aucune justification
      scientifique : les affirmations du GIEC ne sont que fraudes et inepties sur le cycle du carbone (affirmation que toute la
      croissance des ppm de CO2 depuis 1850 vient des combustibles fossiles) et sur des effets radiatifs imaginaires et
      surnaturels (le forçage radiatif) démentis par les observations.
      Le CO2 de l’air est essentiellement une conséquence des températures et ne peut donc pas en être la cause.
      Il faut espérer que la raison et l’évidence finiront par l’emporter : Jean-Paul II a dit « N’ayez pas peur !»
      ————————————————–
      Frederic Sommer

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    • Précisez bien que les 1% des 4% ne correspondent pas au quart de 4% mais bien à un centième de ces 4%…
      Soit 0.04 %

      Si en plus la variation du taux de CO2 n’a aucun impact radiatif sur le climat, on prend alors la mesure de ce délire planétaire vertigineux autour du RCA.

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    • à André:
      Ce qui me semble exact, c’est que la proportion de CO2 restant dans l’atmosphère est d’environ 4% de la quantité de CO2 émis par les combustions fossiles; on sait cela parce que le CO2 d’origine fossile est marqué par un taux faible de 13C par rapport au 12C (les isotopes non radioactifs du C). Il est donc possible de conclure que cette proportion restante résulte des échanges entre les compartiments Atmosphère/Océan+biosphère. Mais cela ne montre pas que l’augmentation globale de la proportion de CO2 ne résulte pas de l’apport des émissions fossiles (au moins pour moitié puisque de toute façon, on augmente le CO2 atmosphérique de la moitié des quantités émises. L’autre moitié enrichit le compartiment océan/biosphère. C’est donc un problème compliqué et je pense que votre commentaire est un peu léger et simpliste. De plus, c’est un sophisme : les émissions se mesurent en Gt de C. De plus : lorsqu’on utilise un paramètre, il faut le définir : % de quoi? ; je sais cela de qui?
      SCE est un site très sérieux dont les articles méritent d’être mentionnés avec précision.

      .

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  6. Andre, il me semblait même avoir vu 3,8%, si c’est vraiment le cas, à quoi bon se l’esprit? Surtout quand on pense aux choses réellement utiles et concrètes que l’on pourrait faire pour la nature avec ces milliards dépensés pour le climat !

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    • Les grands chiffres (comme les très petits) sont difficiles à comprendre pour nos esprits humains. La dose létale pour la ricine est estimée à 1mg par kg de poids de corps. Si vous pesez 70kg, moins de 0,1g de ricine suffira à vous envoyer au paradis des climato réalistes. Et pourtant, 0,1 g à quoi bon se torturer l’esprit ?

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  7. L’approche de Benoît me semble habile. Il faut distinguer trois niveaux: l’objectif, la stratégie et la tactique.
    -L’objectif, et nous le partageons ici, c’est que ce délire apocalyptique cesse parce qu’il va nous coûter cher,
    -la stratégie, c’est de passer par des canaux médiatiques qui comptent: presse mainstream, sites sérieux (il y en a peu)
    – la tactique: adopter un angle d’attaque acceptable dans un contexte hostile: l’angle « adaptation » plutôt qu’une approche rationnelle sur la physique de l’atmosphère, les lois de la thermodynamique et tutti quanti, même si je suis de ceux qui prône une approche clairement scientifique (la vraie science, bien sûr!), que personne ne comprend.
    La tactique adoptée par Benoît suppose que le principe d’un RCA soit validé: soit mais si ça marche, pourquoi pas; il sera temps après de réfuter cette théorie absurde.
    Si on peut éviter les mesures absurdes concernant la production d’électricité, les transports et le reste, on aura pas perdu notre temps.

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    • En rebond à votre commentaire pertinent, je vous proposerais de déployer votre stratégie en publiant des théories alternatives dans des revues mainstream à comité de lecture, cela serait un bon début.
      Le financement de ce type de recherches ne devrait pas poser de problème, tous les acteurs dont l’activité est mise en danger par les « carbocentristes » seraient ravis de porter une autre voix, l’industrie du tabac l’a fait pendant de longues années pour relativiser l’impact de la cigarette sur la santé (spoil : en fait le tabac cause le cancer).
      A l’échelle du monde (la France ne représente qu’une petite part des émissions comme il est rappelé) le plus utile serait bien de commencer à fermer les centrales à charbon (loin d’être absurde 😉 ). Et en France, s’attaquer sérieusement au problème de la mobilité (re-spoil, c’est le principal contributeur aux émissions de GES sur le territoire)… Si on commençait par là, on n’aurait pas perdu notre temps.

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      • « S’attaquer au problème de la mobilité » vous dites ?
        Vous souhaitez contraindre la mobilité, nous souhaitons la rendre plus libre, ce qui nous rapproche sans l’ombre d’un doute de la première valeur écrite sur les frontons de notre république : la liberté.
        Mais vous savez, toute l’histoire de notre république a été de lutter contre ceux qui piétinaient cette valeur de liberté. Pendant longtemps, cela a été contre l’église catholique. Que l’église verte remplace maintenant l’église catholique dans l’imposition d’un dogme et les restrictions des liberté n’est pas si nouveau que ça. Quand on regarde cela sur les temps longs de notre pays, cela vous place juste du mauvais côté de l’histoire et nous, du bon.

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      • Pour invalider une idée fausse, il suffit de montrer une seule preuve de sa fausseté. Nul n’a besoin de monter une théorie avec une idée alternative juste et de la faire publier dans les revues académiques.
        La France ne produit pour ainsi dire plus d’électricité à base de charbon, en cas de besoin, elle importe de l’électricité allemande produite avec du lignite. Ce que vous demandez a été, dans la pratique, fait il y a une trentaine d’années. Le plus dur reste à faire : supprimer les 80% restant d’énergie primaire, et donc diviser vos revenus par quatre. Pendant ce temps, la Chine annule trois fois les réductions réalisées en Europe.

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      • @Bordj Tu vois, tu sais pas quoi dire quand on te parle de liberté sinon recracher ton cours de philo de terminale.
        Pourtant, la bonne réponse était de rajouter à ma série 0 keuf, 2 DJ, 4 platines et 7 milles personnes, sans contraintes, sans contrôles. Mais comment aurais-tu pu le savoir, toi qui souhaite contrôler toute la mobilité humaine du haut de tes quartiers bobos ?
        On a pas la même définition de la liberté, elle est restreinte chez toi, ouverte chez nous, c’est tout. T’as des flics dans ta tête, pas nous.

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      • @Michel On sort un peu du sujet de cet article du blog mais discutons un peu, avec plaisir.

        Ton article en rudologie commence fort en rappelant l’intitulé de la loi « la transition énergétique pour la croissance verte » alors que la croissance est DEJA verte grâce au CO2, le GIEC comme la NASA et les climato-réalistes reconnaissent le verdissement de la planète. Comme quoi, on est en plein dans l’idéologie : changer le système pour avoir ENFIN une croissance verte, alors qu’elle est déjà verte puisque la planète verdit. C’est trop drôle. Les générations futures se moqueront probablement de nos politiques et médias.

        Pour les déchets, ton article est dense donc je l’ai lu un peu vite mais j’en saisis le sens. Selon moi, la techno devrait résoudre la partie collecte, tri et enfouissement des déchets sous peu : des robots avec IA vont collecter rapidement les déchets sauvages de manière autonome un peu partout où cela traine (décharges sauvages, bords de routes, places publiques….). Il y a un vrai business sur ce point, qui n’existe pas encore mais qui va venir. J’y pense toujours quand je vois certaines décharges sauvages en Afrique où rien n’est fait. Je me lancerais presque à créer cette techno mais j’ai d’autres projets. Et ce sera un progrès que les robots s’occupent des déchets car c’est une activité à l’image peu valorisante pour un humain.

        Quant au signal prix pour valoriser les déchets, ici au Sénégal ça fonctionne très bien. On a ceux qui viennent ramasser le fer, d’autres les bouteilles en plastiques, en verre, les végétaux, les voitures sont désossées dans le moindre détail… On fait rouler les voitures pendant plus de 40 ans. On croise des R12 régulièrement ici, qui valent autant que certaines voitures des années 90 car leurs proprios sont sûrs qu’elles durent et sont réparables facilement. Il y a bien entendu des inconvéniants à ces véhicules mais ils sont très rentables pour des taxis de plusieurs personnes ; en attendant qu’ils puissent investir dans un meilleur taxi, ce qu’on leur souhaite.

        Mais la question de taille est bien celle des déchets ultimes, qu’on doit stocker quelque part en attendant qu’un jour ils soient valorisés à leur tour. Que ceux qui valorisent les déchets normaux paient plutôt une cotisation vers ceux qui gèrent ces déchets ultimes, je ne sais pas. On pourrait croire que cela fairait baisser le coût sur la collectivité mais cela semble indirect puisque les produits recyclés seraient du coup plus chers pour le consommateur . Mais le problème est la toxicité de ces déchets et les normes à respecter pour les ICPE et je ne sais pas si la collectivité ferait mieux (coûts et risques) que le privé dans ce domaine. C’est pas mon domaine la rudologie.

        Quant aux discours zéro déchet, c’est un gros truc de bobos qui m’insupporte dès que j’en attends parler. Pour moi, c’est une régression de qualité de vie, surtout vu d’ici où les gens n’aspirent qu’à consommer comme nous, autant que nous, tant ils connaissent la pauvreté. Le zéro déchet pour eux, c’est ce qu’ils voient quand ils reviennent dans la misère de la campagne, pas cette image de sauveur de la planète que s’en font nos bobos.

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      • La techno mais surtout un marché non contraint. Cela répond quelque peu à la question Bordlellique : « La liberté est elle l’absence de contraintes ? ».
        L’absence de liberté conduit à une pollution maximum, voire les usines de pays de l’est sous le régime de l’URSS. Et dire qu’un tel régime semble se reconstituer…

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      • J’avais pas vu les choses sous cet angle mais en effet les régimes autoritaires peuvent plus facilement imposer leurs pollutions les plus nocives à leurs populations tandisqu’en démocratie, celle-ci rue plus vite dans les brancards, en sortant les élus locaux par le vote.

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    • Je vais arrêter la lecture de ce blog, faute de temps, mais je vous remercie pour ces échanges instructifs. Je suis passé ici par curiosité, en me demandant qui pouvait s’accrocher à ces thèses très marginales et largement discréditées par l’ensemble de la communauté scientifique.
      Je m’attendais à voir des hommes exclusivement (c’est le cas), plutôt des boomers (on doit s’en approcher), avec un profil un peu hurluberlu ado attardé (à la Benoit Rittaud) ou prof de techno à la retraite qui a refait tous les calculs du GIEC sur son PC (j’en devine quelques uns !).
      J’ai cependant lu quelques développements que j’ai trouvés correctement argumentés, même si je ne les partage pas.
      J’ai surtout vu (je m’y attendais) une très grande peur du changement, un conservatisme pregnant, et un égoïsme forcené, genre « mon mode de vie n’est pas négociable ». Tout ceci agrémenté d’un fond libertarien qui vient justifier des attitudes très individualistes (la limitation de vitesse en ville, est-ce aussi une atteinte intolérable à nos libertés ? ou une règle de bon sens qui vient préserver la liberté du piéton et du cycliste de rester en vie ? J’ai d’autres exemples de ce type si vous le souhaitez !).
      Le récit climato sceptique vient justifier le fait que l’on peut conserver son 4X4, ses voyages en avion, son mode de vie destructeur, car, après tout, cela n’a aucune importance puisque le RCA est une invention de quelques khmers verts empêcheurs de polluer en rond.
      Ce qui m’a surpris par contre, c’est le fond un peu rance, moisi, qui émerge dès qu’on ébranle certains dogmes, qu’on chatouille certaines certitudes. Des Chuck Norris du clavier, qui passent du « vous » au « tu » et deviennent vite agressifs (derrière un écran, le vernis de courtoisie laisse vite place à autre chose de moins ragoûtant). Sur un autre terrain, tout imaginer à l’aune de ses propres turpitudes (par exemple penser que l’auteur de Bon pote ne milite pour le climat que parce que cela lui permettrait d’en bénéficier financièrement…) nous éclaire beaucoup plus sur le mode de pensée et de fonctionnement du dénonciateur que de l’accusé…
      Bonne journée à tou.te.s !

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      • Psychologie de comptoir, jugements à l’emporte-pièce, caricatures faciles, clichés, absence d’intérêt pour le fond… Un vrai copié-collé condensé des fils de « discussion » sur Twitter suite à ma tribune.

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      • En gros, il nous a traité de débiles et d’égoistes, mais nous remerciant. Oui, parce qu’il faut voir que la politesse, c’est important dans ces cas là 🙂 Je suis mort de rire devant tant d’hypocrysie.

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      • Le récit climato sceptique vient justifier le fait que l’on peut conserver son 4X4, ses voyages en avion, son mode de vie destructeur,

        Je ne voyage pas en avion, le dernier vol remonte à plusieurs années… Je n’ai pas de 4×4. Je ne mange pas de la viande rouge tous les jours au petit déjeuner, mais plutôt 2 x par an. Tout à l’heure, on est allé à l’hôpital, et le seul 8×8 qu’on a pris, c’est le tram. J’ai basculé le chauffage du bâtiment en mode hors gel, sinon on consommait 2 à 5m3 par jour de gaz. Dans un appartement, j’ai remplacé l’isolation défaillante par du PU avec un R=3.45, sans fuite d’air, il est chaud en 2 à 4 h selon la température extérieure. Sans que je j’en aie l’intérêt, car ce gros trou du cul qui ‘appelle l’état et sa clique de polytocards pénalise ce genre de pratique, par exemple en favorisant les 4×4 hybrides qui ne sont jamais rechargés…

        What else?

        Alors vos clichés à 2 francs 3 sous, vous pouvez vous les mettre ou je pense et aller poster ailleurs. j’en ai assez des individus peu constructifs de votre style, avec arguments d’autorité à la pelle, qui viennent poster ici.

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      • Quelle fatuité ! Quelle condescendance imbécile !
        Du vide en « inclusif » d’un conformisme confondant.
        En bref, un bêlement qui émane du troupeau.
        Magnifique synthèse !
        Courage et merci à Benoît Rittaud !

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      • Mon pauvre Bordj, on vous a répondu plus haut. Je me bornerai à dire que l’emploi de cette inepte écriture dite inclusive vous classe son bonhomme immédiatement.

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      • @Bordj  » Des Chuck Norris du clavier, qui passent du « vous » au « tu » et deviennent vite agressifs (derrière un écran, le vernis de courtoisie laisse vite place à autre chose de moins ragoûtant). »

        Non, face à votre attitude de bobo condescendante qui joue le prof de philo qui me donnerait un cours, (positionnement vertical typique du scientise), mon attitude courtoise a laissé place à ma culture Hip-Hop avec laquelle j’ai vécu, qui vient de la rue mais manifestement, vous n’avez pas aimé et vous venez pleurer de vous avoir « tutoyer », ce que vous trouvez « agressif ». Non mais on rêve. Je vous ai pourtant parlé de liberté suite à votre question mais pas avec le ton feutré des salons parisiens que vous attendiez. Pourtant, cette réalité du débat existe. Vous montrez simplement que vous êtes déconnecté de la base.

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    • ppm= parties par millions. Actuellement, 412 ppm, soit 0,041% de l’atmosphère, et 412 molécules de CO2 par million de molécules d’air (principalement de l’azote et de l’oxygène).

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  8. @benoitrittaud Appel à la censure d’Audrey Garric du Monde.

    Ce journal ne survivra pas à la folie climatique qu’il aura largement soutenue. Sa seule issue maintenant est de faire taire toute dissidence mais il se crachera devant l’histoire et le réel, c’est qu’une question de temps (pas de temps courts hélas).

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    • @Cedric Moro
      Audrey Garric est une éveillée du climat, qui revendique ouvertement conscientiser son public plutôt que de l’informer. Mme Garric s’était réjouit publiquement sur son fil twitter du licenciement de Philippe Verdier car jugé climatosceptique. C’est l’illustration en France de ce qu’on appelle être woke.

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      • Oui, je la connais. Mais je ne comprends toujours pas pourquoi cette volonté de faire taire, d’autant plus quand on soutient un changement de modèle sociétal et industriel tout entier, qui mérite pour le moins un débat. Cela n’est pas du tout ça la démocratie (faire taire le débat, les scientifiques, les politiques….). Cette attitude relève bien du totalitarisme ou tout du moins de l’autoritarisme, sans l’ombre d’un doute. Quelles sont loin les années 68 et 70 où on pouvait s’exprimer librement sur tout. Je ne comprends pas pourquoi la droite attaque autant ces années là et que la gauche les a oubliées.
        Et ce qui est le plus effayant, c’est que ce totalitarisme imprègne maintenant une partie de la société française en profondeur et que certaines personnes se croient respectables en étant totalitaires comme en relayant le genre d’attitude d’Audrey Garric.

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    • @Cédric Moro,
      Le cliché du compte Twitter de Mme Audrey Garric réponds à ma définition de l’esthétisation de la catastrophe : Un pangolin dans le désert (coup double)
      L’écologie politique oscille toujours entre la farce et le tragique.

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  9. Benoît et Laurent,
    Une réponse peut être trouvée dans les très officiels documents du Global Carbon Project, qui calcule pour chaque Etat
    1/les émissions sur le sol national (« territorial emissions »),
    2/les émissions dues à la consommation (« consumption emissions »).
    On ne peut pas soupçonner cet organisme de minimiser les « transferts » des Etats développés vers leurs fournisseurs.
    Il en résulte que (ordres de grandeur) :
    Les émissions totales mondiales sont annuellement de 10 000 millions de tonnes de Carbone (MtC)
    La France émet sur son territoire environ 90 MtC soit 0,9% et émet par sa consommation 120 MtC, soit 1,2%.
    Mesurées à cette même aune, les émissions de l’Allemagne sont de 240 MtC, soit 2,4%.
    Bien à vous.
    MD
    La référence :
    https://www.icos-cp.eu/science-and-impact/global-carbon-budget/2020

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  10. est un garçon qui a compris il y a une quinzaine d’années que la contestation climatique lui permettrait d’avoir une petite audience médiatique. La société médiatique offre même à ceux qui n’ont aucun talent particulier l’illusion que leur personnalité a de l’importance. Mais attention, Benoît Rittaud n’est qu’un produit et la chute est souvent brutale.

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    • J’imagine que Hugue de Courrege diffuse une chaine Youtube aussi médiatique et didactique que celle de Benoît 🙂
      Un nom de famille à particule qui traite un mathématicien de contestataire « climatique » ça vaut son pesant de cacahuètes. Un petit peu comme les dames patronnesses du XIX siècle qui avaient leurs mots à dire sur les vertus religieuses de leurs ouvrières. C’est de la caricature téléguidée par votre idéologie.

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      • Attaque ad hominem ! vous auriez plus utilement pu répondre que le travail de mathématicien de Benoit Rittaud est amplement reconnu et qu’il n’avait pas besoin de reconnaissance supplémentaire, plutôt que de répondre à une caricature par une caricature…
        Maintenant sur le sujet de sa légitimité à s’exprimer publiquement en tant qu’expert du climat, c’est un autre débat…

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    • La Chine s’assoit sur le CO2 en construisant moults centrales à charbons.
      Elle ne renoncera que quand les réacteurs à sels fondus auront fait leur preuve.
      Pour 2060, et pas 2030. Les paris sont ouverts.

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  11. Pour susciter quelques commentaires à ma réponse à André qui disparait dans la pléthore de commentaires et qui concerne la source du CO2 additionnel depuis le début de l’ère industrielle ; je remets une phrase de Camille Veyre avec laquelle je suis 100 fois d’accord
    «  » » » » » »Le CO2 de l’air est essentiellement une conséquence des températures et ne peut donc pas en être la cause. » » » » » » »
    En effet , quand on se place aux variations annuelles c’est vrai, les courbes du GIEC le montrent parfaitement : au printemps , quand la température augmente , la biosphère de l’hémisphère nord pousse et le CO2 baisse ; en hiver quand la température baisse , la biosphère cesse de pousser et une partie pourrit , le CO2 augmente
    Pour les carottes de glace de Mr Jouzel c’est aussi la température qui gère , mais ce n’est pas le même rythme et il faut faire intervenir les océans et la biosphère marine
    Mais j’aimerais bien qu’un jour on me dise quelle est la source naturelle qui fait augmenter le CO2 atmosphérique depuis le début de l’ère industrielle

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      • Oui, c’est ça. Il a été formé banquier, il a travaillé banquier mais il n’est plus banquier. Je vais m’en occuper. Il a beau cacher sur son site sa bio de banquier, s’il fait du placement vert et carbone, je vais le savoir. Merci de me rappeller que ce grand donneur de leçon doit être mis sur le grill et que je ne vais pas le laisser crier à la censure comme ça.

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      • Euh.. en fait il ne fallait pas prendre mon commentaire au premier degré. Je vous recommandait *vraiment* la lecture de son blog !

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      • Comment l’apprécier ? Un bon début serait de lire ses billets de blog, il y a des articles de debunking que je trouve très inspirants !

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  12. Défense de la publication de cet article au Figaro par Judith Waintraub

    En tous cas, on peut féliciter le Figaro de savoir se battre contre la pression des censeurs pour que puisse se tenir le débat d’idées et, mieux encore, de mettre en valeur des articles qui souhaitent ne pas laisser les classes moyennes et populaires se faire complètement plumer au nom du climat.

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  13. @ Cedric
    «  » » » » » » des articles qui souhaitent ne pas laisser les classes moyennes et populaires se faire complètement plumer au nom du climat. » » » » » »
    Les classes moyennes et populaires se sont toujours fait plumer , qu’il s’agisse par les politiciens , qu’ils soient à droite ou a gauche

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    • @Fritz,
      A quoi sert la mesure du CO2 ?
      A créer un marché du carbone.
      A quoi sert l’alarmisme ?
      A augmenter le prix du carbone.
      A quoi sert l’écologie politique ?
      A nous préparer au quoiqu’il en coûte à la double peine :
      https://www.euractiv.fr/section/climat/news/le-spectre-des-gilets-jaunes-plane-sur-la-reforme-du-marche-europeen-du-carbone/
      On verra l’état de l’opinion dans les mois et années à venir quand il faudra payer une taxe carbone sur notre chauffage, ce sera explosif. Le marché du carbone est la plus grande fiction juridique depuis le début du XXIeme siècle : un marché de quotas arbitraires, avec ses certificats, ses mesures, son marché dérivé, sa chambre de compensation, ses outils de paris à court termes, ses unités en CO2eq, sa monnaie CO2 coin, des outils financiers qui traiteront aussi les taxes payées par les ménages. Cela vaut bien quelques années d’alarmisme pour plumer les crédules : on a eu les subprimes, on aura les produits financiers décarbonés pour égayer nos vies d’ici 2030, et in fine un contexte social qui prêtera à la violence. L’affaire du climat ne s’arrêtera pas que dans des controverses dans les blogs, mais bel et bien dans la rue

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      • Les Crédits Carbone, ça pourrait faire comme la faillite de Law ou les bulbes de tulipe le jour ou on réalise que le CO2 compte pour du beurre dans l’évolution climatique.

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      • Tout à fait d’accord : c’est un pseudo marché et les pastèques le savent bien.
        En temps utiles, ils ne manqueront pas de le dénoncer pour s’attaquer à leur vrai cible : les économies libérales. Pour ce qui est de la démocratie libérale, elle est dans le processus de délitement.
        Leur seul vrai obstacle, c’est quand le peuple se réveillera -trop tard- et le mouvement des GJ paraîtra comme ayant été des légères bousculades franchouillardes.
        Toutes les trajectoires nous y mènent : c’est juste une question de temps.
        PS : la reculade de Macron sur le CT des motos, ce n’est pas pour rien….

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  14. Il faut dire au bobo de service, qui hurle à la censure sur les réseaux sociaux, que je l’attends sa main courante, on va bien rigoler :

    Un peu de courage, qu’il sorte une plainte, qu’il aille au bout de son délire…
    Qu’il ne s’inquiète pas, on avait mis Lepers sur le grill avec notre enquête sur les dernières marches sur le climat, on va pas le louper lui si ça transpire sur le web.
    Il y a un moment où quand les censeurs veulet faire taire certaines idées dans le débat public, il doivent s’attendre à une riposte.

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    • Des menaces de mort ? On pourrait le prendre pour un crétin, mais ce n’est que de la mauvaise foi vindicative.
      Cela me rappelle le sketch où Finkielkraut avait dit, évidemment en plaisantant, qu’il violait sa femme tous les soirs. La conne de service avait fait semblant de le prendre au premier degré.

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      • Des « menaces de mort » pour les commentaires ci-dessus sur le blog à Benoît…Non mais lol quoi, il est vraiment hors sol, même les commentaires de ses abonnés Twitter lui disent que cela n’en est pas :))))
        Il lui en faut vraiment pas beaucoup. Si j’écris un article sur son engagement et les moyens financiers qu’il dégage, il risque de pas s’en remettre le pauvre et pourrait peut-être plonger en dépression sévère.
        C’est un type fragile, qui joue pourtant les gros bras de la censure autant qu’il peut sur les réseaux sociaux et l’espace public, en cognant plusieurs fois le premier, mais qui fait là sa petite victime pour un commentaire dans un blog, qui ne lui est même pas adressé directement. C’est une petite nature craintive, rien de plus, qui est donc susceptible de marcher dans tous les alarmismes.

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    • C’est un roquet qui aboie par écran interposé. Tout à fait le genre à collaborer et faire de la délation pour bien se faire voir du pouvoir.
      Une m.rde quoi.
      Je pense qu’il va être pris pour un pauvre type au commissariat.

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    • Avec ou sans nucléaire, le changement climatique fait ce qu’il veut. Le changement climatique ne sait même pas que j’existe, moi et mes milliards de congénères…

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      • «  » » » » » » » » » »Avec ou sans nucléaire, le changement climatique fait ce qu’il veut. » » » » » » » »
        Mais sans nucléaire ,dans cent ans , l’homme ne fera plus rien que de détruire la forêt pour se chauffer et la faune pour se nourrir

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      • Bonsoir Fritz (prénom Helmut ?).

        Des faits :
        La.part du nucléaire dans la production mondiale d’électricité est de 10%. La part de l’électricité dans la consommation d’énergie finale (monde) est de 19%.
        10% de 19% ça fait… ? 2% ! (Soyons fous, j’ai arrondi !).
        Je vous laisse conclure ?
        (Un peu d’aide : le nucléaire est une toute petite partie de la solution car il est émet peu de CO2 mais si vous compter là dessus pour vous sortir le cul des ronces je vous conseille quand même d’acheter un caleçon en kevlar).

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  15. Bonsoir Bordj,
    Je suis pétrolier et m’intéresse aux énergies ; le pétrole il n’y en a pas pour 100 ans ; le cul , vous l’aurez dans les ronces dans peu de temps

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    • Super ! C’est exactement ce que je pense.
      Mais pour aller plus loin on fait quoi ? Une incantation au dieu atome en espérant que la fusion nous apportera une énergie infinie et quasi gratuite ? (Je vais encore spoiler mais les physiciens nous disent qu’on en a pour 50 ans au minimum avant d’avoir une tête de série viable… Donc le déploiement c’est pas pour tout de suite snif !).
      Ou alors on écoute les Amish et on essaie de modérer notre débauche énergétique ?
      Pour ma part, je pense que je vais retourner à mon autel perso et réciter quelques mantras devant le portrait de Nils Bohr : c’est moins pénible que de renoncer à ma semaine aux Seychelles, et l’espoir fait vivre (au moins pendant quelque temps).

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      • Les nouveaux réacteurs, et avant la fusion, les réacteurs au thorium. Sur ce dernier point, la Chine est en pointe.
        Reste que cela sera seulement pour remplacer le fossile utilisé autrement que le transport.
        Donc on a un futur problème pour se déplacer et transporter des marchandises.
        Théoriquement, on peut supposer que des solutions économiquement viables apparaissent (pétrole synthétique ou assimilé?), encore faut-il que les ressources financières nécessaires se soient pas allouées à des projets débiles et ruineux tels que tous ceux qui sont mis en avant pour la « transitude » énergétique.

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      • Si si Michel, il agit. Il fourgue son gaz à l’Allemagne (NordStream2) et à plein d’autres pays européens en contrepartie de la fermeture de leurs centrales à charbon ; des centrales thermiques au gaz émettant moins de CO2 que celles au charbon. Cela donne une rentre bien lucrative à la Russie, ces accords sur le climat appliqués en Europe, d’autant plus que le gaz est vu par l’UE comme une solution intermédiaire à la décarbonation (alors que le nucléaire civil non). D’ailleurs, les dernières catastrophes ne sont pour Poutine qu’un prétexte à placer le gaz puisqu’il ne parle que d’atténuation climatique (diminuer les GES) et pas d’adaptation (en renforçant par exemple les moyens de lutte anti-incendies).
        CQFD

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  16. Ping : Devinez le soutien | Mythes, Mancies & Mathématiques

  17. BRAVO Benoît et merci pour votre courage.
    Parlant de décroissance, m’est avis que l’Afghanistan est en train de faire un grand pas vers la neutralité carbone. L’ONU devrait envoyer son GIEC là bas pour les féliciter chaleureusement..La France pourra déléguer Rufin….

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    • Je ne suis pas certain que ce serait un progrès, tant ces deux organes de la presse convenue sont, en matière d’information, deux boussoles indiquant le sud.
      Au fait, vous avez oublié Causeur.

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      • Oui, il y Causeur assurément (Lévy détestant les sujets tabous et étant toujours prompte aux vrais débats) mais le Monde semble un peu une barrière infranchissable à cause de la discrimination et de la stigmatisation qu’il répand sur les climato-réalistes.
        J’y ai lu récemment un article de l’immonde où les climato-réalistes étaient décrits comme étant d' »extrême droite » alors qu’on voit bien qu’il y en ici de toutes tendances, de gauche, du centre et de droite (sauf EELV, il faut avouer), même un anar.
        Pourtant, je déteste l’extrême droite mais je n’ai encore jamais senti de xénophobie sur ce blog ou de tentation totalitaire ou autoritariste. Personne n’appelle à la censure non plus. Bref, c’est dingue de se faire accuser d’être d’extrême droite alors que les dérives que je viens de citer sont portées par les alarmistes (à l’exception de la xénophobie et encore, quand on voit leurs propos sur la démographie des pays du sud, on peut se poser la question).

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      • C’est leur argument princeps, pour ne pas dire le seul.
        « Tu vois, dans la vie, il y a deux sortes de gens : il y a ceux ceux qui pensent comme moi, et puis il y a les fachos.
        Toi, tu es un facho. »
        D’après Clint dans la célèbre scène du cimetière.

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      • Comme souvent, la lueur risque de nous venir des Etats-Unis. Par exemple, à l’inverse de ce que fait le Monde, dont on se demande toujours si on peu le qualifier de journal centriste, le WSJ a donné une tribune à Steven E. Koonin (ancien conseiller d’Obama, donc démocrate) qui déclare que la presse est trop alarmiste et qu’il y a des bonnes nouvelles dans ce rapport.
        https://www.wsj.com/articles/intergovernmental-panel-climate-change-ipcc-un-united-nations-global-warming-floods-wildfire-stevens-palmer-koonin-11628631428?mod=opinion_lead_pos6
        C’est exactement ce que j’ai dit dans mon dernier article au sujet du traitement par la presse du dernier rapport du GIEC :

        Rapport du GIEC : entre verdissement observé et brunissement fantasmé


        Comme quoi, ça tombe super bien, surtout venant de la gauche…

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      • Il y a longtemps que je ne me pose plus de questions concernant l’immonde. Quant à la lueur venant des États-Unis, comment dire… Le woke prend de plus en plus d’importance.

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      • Tenez cher @Dov, Etienne Klein, qui n’est pas n’importe qui en sciences, en vient à traiter l’immonde de « dégueulasse » :

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  18. à Cédric :
    En plus de ce que vous citez, c’est une xénophobie qui ne dit pas son nom : l’entrave à la mobilité et le renchérissement vertigineux de l’énergie, sont autant de leviers pour empêcher le développement des pays pauvres.
    De toute façon, il y a une constante : plus une personne (ou média ou groupe quelconque) se réclame de la solidarité et de l’égalité, plus il est intolérant.

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    • @Marc : Oui, l’attaque contre les énergies fossiles au sud par les écolos du nord, est problématique en terme de xénophobie en politique étrangère. J’avais écrit un article ici sur ce sujet. C’est comme si les écolos tenaient des discours subjectifs sur leur anti-racisme à l’intérieur du pays mais dont les projets à l’international sont objectivement xénophobes (limiter les déplacements de personnes vers l’Europe en s’attaquant à la mobilité par exemple, empêcher l’accès aux ressources fossiles dans les pays du sud…).
      Sur le point de la solidarité et de l’égalité, je serai plus nuancé, plus délicat. Cela dépend des groupes, de ses objectifs. Pär exemple, après le passage d’une catastrophe naturelle, des équipes de bénévoles se forment spontanément pour porter assistance et peuvent être très solidaires et efficaces, sans qu’il n’y ait de hierarchie, dans un élan de partage et de redistribution et en toute tolérence des uns des autres (on aide aussi tout le monde, quelque soit son opinion politique, en toute humanité).

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  19. Ping : Un nouveau soutien inattendu | Mythes, Mancies & Mathématiques

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