Retour sur la bien triste affaire d’éviction de l’université libre de Bruxelles de mon ami Samuel Furfari, dont il a été question ici.
par Samuel Furfari
Chers collègues,
Chers amis,
Mesdames et Messieurs,
Après une longue période d’attente et de réflexion, je reviens sur nos échanges du mois d’octobre/novembre dernier lorsque j’ai fait l’objet d’une attaque médiatisée de la part de certains étudiants à l’Université Libre de Bruxelles.
Vous m’avez apporté votre soutien, ce qui m’a beaucoup encouragé. Des collègues, des amis, des personnes que je ne connaissais pas, y compris des médias, m’ont exprimé leur appui. Les nombreuses marques de sympathie et l’expression de votre incompréhension face à ces attaques m’ont aidé à passer ce moment désagréable. Soyez-en grandement remerciés.
Je vous dois quelques éléments d’information qui vous aideront à comprendre comment a commencé cette affaire et comment elle s’est terminée. Très succinctement, voici le déroulement des faits :
- Lors de mon intervention dans l’émission « Ce n’est pas tous les jours dimanche », du 20 septembre 2020 sur RTL, j’avais signalé qu’à la page 774 du rapport du GIEC de 2001, il est écrit expressis verbis qu’il n’est pas possible de prévoir le climat à long terme. Cela a déclenché la fureur de beaucoup, dont certains étudiants de l’ULB qui n’ont jamais suivi mes cours. Sans doute incités par d’autres, le 7 octobre dernier – soit neuf mois exactement – ces étudiants ont mené une campagne d’affichage me dénonçant comme « climato-sceptique » et exigeant une révision de mon cours, arguant qu’il était inadmissible que je sois présenté comme professeur de l’ULB alors que je tenais de tels propos. La presse s’est empressée d’en faire une affaire médiatique. Le Doyen de l’école polytechnique, sans même attendre mon retour de vacances à l’étranger pour en discuter avec moi, et sans concertation aucune avec le corps académique de l’école, a déclaré à la presse qu’il « ne cautionne aucunement les propos tenus par M. Furfari, en dehors du mandat qui lui est confié. »
- Une enquête a ensuite été diligentée par l’Ecole polytechnique, à laquelle trois professeurs ― que je remercie pour la qualité, la rigueur et l’équilibre de leur travail ― ont soumis un rapport circonstancié. Ce rapport a conclu que la qualité de mon enseignement et mes compétences professionnelles ne pouvaient nullement être mises en cause pendant mes 18 ans d’enseignement à l’ULB. Il a aussi conclu que j’avais le droit de me présenter en tant que professeur de l’ULB dans des interviews. Vous pouvez trouver ce rapport sur ce lien.
- Pour apprécier l’ampleur et l’incohérence de l’attaque des étudiants, il faut tenir compte qu’après ma mise à la retraite à 65 ans, j’ai enseigné pendant trois autres années, à titre gracieux, sur la base de trois autorisations formelles successives de l’Ecole polytechnique et du conseil d’administration de l’ULB. Cela donne une idée de l’appréciation du partage de mon expertise.
- Puisque mon enseignement devait arriver à son terme un jour ou l’autre, cette affaire a été la bonne occasion pour le faire, ce qui a été fait de commun accord. Je cesserai donc mes cours à l’ULB à la fin de cette année académique.
- Malgré mon insistance que l’école polytechnique communique à la communauté universitaire et aux médias les conclusions sans ambiguïté de ce rapport, le Doyen n’a pas estimé bon de le faire. J’estime, tout comme d’autres professeurs qui m’ont soutenu, que c’est une injustice : la calomnie et la diffamation ont bien été publiques tandis le blanchissement est resté dans le domaine du privé. J’ai écrit au Doyen la lettre que vous pouvez lire sur ce lien en lui annonçant que je la rendrai publique.
Pourquoi avoir attendu quelque temps après la conclusion de cette affaire ? Parce que j’attendais la publication de mon nouveau livre « Écologisme. Assaut contre la société occidentale » par les Éditions VA : https://www.va-editions.fr/ecologisme-c2x34911352
Si j’évoque cette affaire dans ce livre, c’est parce que je l’avais presque terminé avant qu’elle n’éclate. Cette expérience vient confirmer la teneur de mon livre : nous subissons une attaque sans précédent contre notre société d’abondance et de progrès social sous prétexte de l’écologisme dont la première victime est l’utilisation et la disponibilité de l’énergie. Les activistes écologistes, qui pourtant ne représentent qu’une petite partie de la population européenne, sont parvenus à entrainer les médias, de sorte que l’on pourrait croire aujourd’hui que la chose la plus importante au monde est de mettre en application leur mode de vie. Un écologiste français très médiatique a même déclaré que la Covid 19 était « la vengeance de Gaïa », la déesse païenne de la Terre… Lorsqu’on parle d’écologisme, la religion n’est pas loin.
Suivre l’écologisme n’est désormais plus un choix, mais une obligation, et les médias nous l’inculquent en permanence. Ce livre démontre à quel point l’écologisme a, de manière subtile, gagné du terrain ces dernières décennies. Je présente les mécanismes qui ont conduit à ce contrôle de la pensée occidentale. Je lance un signal d’alarme contre le risque que l’écologisme ne devienne, à terme, aussi répressif et violent envers l’Homme que l’a été le communisme en son temps. On en voit les prémices déjà aujourd’hui avec des lois de plus en plus liberticides, adoptées en dépit du bon sens. Ce livre révèle aussi que la protection de l’environnement n’est pas une simple question de réduction des gaz à effet de serre, l’objectif utopique du XXIe siècle. Elle passe aussi par la perte graduelle du beau principe de « jouir de la vie », qui contribue pourtant à une communion avec la nature et à ses bienfaits, et la frugalité d’un monde bucolique fantasmé et la décroissance imposées aux européens et qui n’intéressent pas la grande majorité de la population mondiale. Si les modèles prévoient un effondrement éventuel d’ici 2050, la mise en œuvre de l’idéologie écologiste apportera son lot de malheurs concrets bien avant.
Vous le savez, au-delà de la protection de l’environnement — au demeurant légitime et pour laquelle j’ai œuvré durant toute ma vie professionnelle — il s’agit à présent pour eux d’une opportunité unique et d’un prétexte pour mettre en œuvre leur souhait de 1968 : renverser l’économie de marché et de bien-être, l’écologie n’en étant que le prétexte. Le régime de terreur qui s’installe — comme l’a révélé l’attaque que j’ai subie à l’ULB — devrait être dénoncé avec plus de force que ce qui a été fait jusqu’à présent.
Il faut aussi que soit respectée la charte des droits fondamentaux de l’UE qui, dans son article 10, précise que « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion » et l’article 13 ajoute que « la liberté académique doit être respectée ». Comment conjuguer ces droits fondamentaux avec un contrôle démesuré des médias sur l’opinion publique ? Ou que ce sont les étudiants qui décident de ce qui doit être enseigné ? Qui a encore le droit d’exprimer une idée publiquement dans un journal belge qui sorte du cœur médiatique ? Les insultes abjectes fusent. Notre démocratie est en danger.
Dans un article récent Yannick Harrel, expert en cyberstratégie, résume parfaitement cette situation : « Le milieu journalistique, transformé en nouvelle classe de prêtres (avec son haut et son bas clergé), relaie avec zèle les certitudes du moment, n’hésitant pas à recourir à l’inquisition sous la forme du fact-checking (vérification de post-vérité), c’est-à-dire chargé de l’apposition du poinçon d’honorabilité sur les propos, les images ou les écrits de tout acteur public. » Comment s’étonner dans de telles conditions que certains étudiants suivent aveuglément le politiquement correct ?
Avec ce livre, je voudrais vous aider à mesurer l’ampleur de la manœuvre tissée patiemment depuis un quart de siècle pour nous museler et nous imposer de penser politiquement correct. C’est pourquoi je voudrais vous demander de m’aider à diffuser le livre « Écologisme. Assaut contre la société occidentale » auprès de vos connaissances, pour qu’on puisse ensemble et modestement ― quelles que soient nos chances d’aboutissement ― dénoncer l’attaque de l’écologisme contre la société occidentale de bien-être, de qualité de vie, de soins médicaux, etc.
Je vous remercie encore pour votre aide et soutien du passé, et ne doute pas que je peux encore compter sur vous.
Samuel Furfari.
Avec tout mon soutien, cher Samuel.
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Il suffit simplement de relire « La ferme des animaux » de Georges Orwell. Tout y est décrit.
L’Europe sombre.
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Résumé :
« Ceux qui nous tourmentent pour notre bien nous tourmenteront sans fin, car ils le font avec l’approbation de leur propre conscience. » C.S. Lewis
Nous sommes poussés à vivre écolo et bio. On a même entendu un écologiste français très médiatique annoncer que le Covid 19 était « la vengeance de Gaïa »… Tout est permis, sauf de ne pas suivre l’écologisme. L’homme notre prochain passe à l’arrière-plan face à la nature qui est devenue un absolu. On nous répète ainsi qu’il faut réduire par dix l’humanité pour la sauver. Et pourtant… la vraie protection de l’environnement ne passe-t-elle pas par protéger l’humain avant tout ? Pourquoi les écolos veulent-ils une transformation si radicale voire la disparition de notre civilisation ? Ce livre montre combien l’écologisme se fait, depuis des décennies, plus subtil que le marxisme-léninisme et le risque qu’il devienne, à terme, aussi répressif… voire violent envers l’homme. Il raconte combien la protection de l’environnement ne passe pas par la réduction des gaz à effet de serre, véritable utopie du XXIe siècle, combien nous perdons peu à peu ce principe de « jouir de la vie », qui participe pourtant à une communion avec la nature et ses bienfaits, et combien la frugalité du monde bucolique vert n’intéresse pas la grande majorité de la population.
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Cher Dov, l’écologisme est déjà violent physiquement envers l’homme, allant jusqu’au meurte. Lex exemples de différents types sont nombreux mais je n’en prendrai qu’un : celui des pygmées.
Les pygmées se font tabasser et tuer par les agents armés de la WWF dans la forêt équatoriale africaine à cause, par exemple, d’avoir chassé un éléphant (ce qu’ils font depuis des millénaires pour leur sécurité alimentaire) ou même juste parce qu’ils auraient ceuillit une mangue qui aurait du être mangée par les éléphants (alors qu’ils ont pour culture de planter certaines espèces d’arbres dans la forêt équatoriale pour attirer le gibier).
La WWF, les écologistes donc, les marginalisent, les tabassent et les tuent sans vergogne, sans que ça fasse la Une des médias. D’ailleurs, ces logiques écolos qui les marginalisent entrainent progressivement un sapement des bases de leur culture et de leurs repères séculaires, si bien qu’ils tombent dans l’alcoolisme ; un peu comme les aborigènes qui sont en plein suicide collectif avec l’alcool à cause de ce genre de conards colonisateurs qui viennet régenter leurs espaces et bousiller leurs sociétés.
D’ailleurs, si la presse ou un autre organisme veut bien me financer un article ou une étude sur le cas de cette violence des écologistes sur les pygmées, je ramènerai d’autres preuves (« il y en a déjà prises par l’ONG Survival ») et ça me rapellera mes jeunes années où je baroudais dans la forêt équatoriale.
Enfin, quand je lis certains réalistes à la vision écologique bisounours (il faut sauver les éléphants, les rhinos et autres : patrimoine de l’humanité), je me dis que le combat contre cette idéologie anti-humaine n’est pas gagné, même dans nos propres rangs.
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@cmiresilience (et aux autres), un livre à lire quii développe tout ça : « L’Invention du colonialisme vert », par Guiillaume Blanc.
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Merci Benoît, je ne connaissais pas Guillaume Blanc et c’est un plaisir de l’avoir découvert grâce à toi.
Il y a une très bonne entrevue pour introduire son livre et cette réalité coloniale ici : https://youtu.be/I5MzCxdWvuk
Je partage très largement ses points de vue même si, sur quelques rares points, je suis en désaccord (un plus ferme que lui vis à vis de la doxa dans ce domaine : il parle par exemple d’empreinte carbone du tourisme dans les parcs et ça ne peut pas passer chez moi, et ça ne passera jamais auprès de l’industrie touristique africaine qui génère revenus et emplois).
Il faut voir qu’en publiant ce livre, il a été critriqué et aux plus hauts niveaux, bref, il en a pris plein la tronche. Petite cerise sur le gâteau pour les climato-réalistes : il épingle un autre mensonge d’Al-Gore sur les taux de couverture forestière de l’Ethiopie, ce qui me rappelle un de mes articles sur les mensonges du PNUE et des ONG vertes proches de Danone au sujet de l’évolution des superficies de mangroves en Afrique de l’ouest.
Et pour lui aussi, la nature vierge n’existe pas, ce concept a été créé pour légitimer la colonisation (puisqu’il n’y aurait pas d’humains qui gèrent ces espaces) et il démonte en règle le mythe de l’éden africain ; éden que le blanc se sent obligé de préserver des paysans, des usagers locaux de cet eden. Bref, ça me plait et c’est à lire. Ce serait même intéressant de le rencontrer.
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M. Moro, bonjour,
Juste une question que vous trouverez peut-être stupide. Quand vous écrivez que WWF tue, assassine, des pygmées au nom de la défense des animaux et de la vie sauvage, est-ce une image ou une réalité. Dit autrement, où peut-on trouver des preuves de ces crimes ?
Bien à vous
JCBM
PS : J’ai entendu cette après-midi parler du livre que cite B. Rittaud sur France Culture au terme d’un émission dont je n’ai écouté que la fin mais qui m’a paru particulièrement bien pensante, si j’ose dire. Je vais me procurer l’ouvrage.
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Vidéo ici sur les violences et crimes des agents de la WWF : https://www.youtube.com/watch?v=jmFtpd_7hzE&t=80s
C’est remonté jusqu’aux Nations-Unies, l’UE a coupé à la WWF une toute partie des fonds en désaccord mais la même logique continue.
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La vidéo est plus exactement à voir ici https://youtu.be/jmFtpd_7hzE
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Que les jeunes étudiants d’aujourd’hui, faméliques, pétillants et covidés, écolos maintenant, maos il y a 40 ans, mettent en cause les vieux fourneaux ex-gauchos devenus à leur tour retraités, émérites, rude donati, réacs et embourgeoisés me semble une constante du mouvement fort sympathique … Et oui les vieux cons qui arpentons le boulevard du temps qui passe, c’est nous désormais.
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Que les vieux d’aujourd’hui tâchentde faire preuve de lucidité rétrospective sur leur anciennes années est bien, qu’ils fassent assaut de stéréotypes gérontophobes l’est moins…
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Ce n’est pas ma trajectoire, de jeune.
J’étais sceptique dès mes années de facs (cad que je ne tranchais pas vraiment entre alarmisme et réalisme sur le climat), puis j’ai été « réaliste passif » au fur et à mesure de mes expériences professionnelles en risques majeurs (j’évitais alors le sujet de manière publique et professionnelle mais je me sentais réaliste en pensées et convictions). Puis, voyant les réalistes injustement isolés et maltraités, le tapage médiatique autour d’Irma a fait déborder le vase, je me suis alors mis en contact avec Benoît pour passer « réaliste actif » (articles, prises de positions publiques alors même qu’il me proposait d’écrire sous pseudo si je voulais).
A 45 ans, tout comme @benoitrittaud je crois, on ne peut pas vraiment être classés tous deux comme vieux cons et comme lui, loin de moi l’idée d’être gérontophobe, bien au contraire, l’expérience de la vie nous en apprend bien plus que les idées toutes faites et une forme de naïveté que l’on a plus jeune.
Par contre, que cette génération mette la cause ouvrière après celle du sauvetage de la planète est carrément impardonnable quand on se dit de gauche. Leur slogan « pas de cause ouvrière à défendre dans une planète morte » montre bien leur nouvelle priorité : la planète d’abord, la cause ouvrière après, ce qui est une rupture avec la tradition de gauche. D’ailleurs, on voit mal ces étudiants nous refaire mai 68 main dans la main avec les ouvriers afin d’obtenir des avancées sociales, concédées par le grand capital qui se gave comme jamais dans ce contexte idéologique. Par contre, aller défiler avec les écolos et les bobos pour sauver la planète, subventionner le grand capital pour la transition écologique et flinguer le pouvoir d’achat des classes populaires, là, ils embrayent facilement, comme des moutons.
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Ma modeste incise ne méritait pas les réactions virulentes de membres insignes du forum, c’était une simple réflexion plus poétique que politique, une allusion à l’un des derniers textes de G. Brassens <>. Rien à voir d’ailleurs avec le réchauffement climatique.
La situation de Mr Furfari à l’ULB me rappelle encore (et c’est lui faire beaucoup d’honneur) celle du génial M. Gell-Mann, père de l’interaction forte et des quarks, empêché de faire son cours au collège de France, sequestré (!!) par une poignée d’étudiants du DEA de physique théorique de l’ENS d’Ulm, chevelus, maos ou staliniens, c’est selon, tous devenus ensuite des mandarins éminents du monde universitaire. Je tairai les noms, les uns sont morts, les autres vont à la messe tous les dimanches.
Gell-Mann était un Janus qui « duas facies habebat ». D’un côté le physicien des particules révolutionnaire, père de SU(3), des quarks, gluons et tutti quanti, à l’origine du modèle standard, et de l’autre l’un des membre les plus réacs du comité JASON, dans le contexte de la guerre du Vietnam. C’était la fin des années 70.
Ceci dit, bien évidemment, je soutiens bien volontiers un collègue, Prof Emeritus paisible chahuté dans sa semi-retraite paisible par quelques étudiants trublions et un méchant recteur ingrat. Puisse sa politique marketing réussir et son livre trouver ses lecteurs.
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« les réactions virulentes de membres insignes du forum, » Euh, à priori, la virulence, c’était pour moi. Bon, je ne vais pas envenimer les choses, restons en là.
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1. N’existe t’il pas un problème local spécifique à la Belgique ? M. Furfari ne pourrait il pas en débattre avec Jean Bricmont ?
2. Il y a je pense un terrible malentendu. La science occidentale grecque est formidable, mais ce n’est pas la seule. Qu’est ce qui empêche Bréon, Jouzel et VMD de se prévaloir d’une science tierce ? Surtout si cette science est efficace, et quelle parvient à la vérité, et qu’elle produit des prédictions utiles aux politiques. Les empereurs chinois avaient des hauts fonctionnaires mandarins cultivés qui discutaient entre eux et les consensus émergeaient.
Peut on débattre, peut on questionner : ca dépend de la science à laquelle vous vous referez en fait.
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Cher Professeur Furfari, merci d’exister et de contribuer de façon remarquable au débat que nos petits enfants étudieront, je l’espère dans une école dont on peut toujours rêver qu’elle advienne un jour dans nos pays civilisés…
Et merci à Benoit Rittaud d’héberger vos témoignages sur son blog.
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Les étudiants n’ont pas à jouer les inquisiteurs , mais une université a le droit de mettre sur la touche un professeur qui nuit à sa réputation en racontant n’importe quoi. Si un biologiste de l’ULB participait à une conférence organisée par des créationnistes pour contester la théorie de l’évolution , je ne trouverais pas scandaleux qu’on le vire.
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La direction de cette université a grand tort de céder aux arguments émotionnels d’une minorité d’activistes politisés. Elle se met dans une position de faiblesse qui ne manquera pas d’être exploitée encore et encore. À la limite, elle aurait pu organiser un débat contradictoire entre les parties en conflit, plutôt que de céder aux pressions.
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Cela n’a rien à voir. Bonne science vs pseudo-science.
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