Geocratia

Pincement de stress au moment de vous annoncer la sortie de mon nouveau livre, Geocratia, qui paraît aux éditions du Toucan (358 pages, 10 €, c’est un vrai effort de l’éditeur sur le prix). Il y est question de climat, d’écologisme, de science et de politique environnementale, dans un futur proche qui n’est peut-être pas si imaginaire.

Il s’agit d’un roman, non d’un cours de climato-réalisme habillé de personnages. Les compliments que j’aimerais entendre feraient la comparaison avec le fameux État d’urgence de Michael Crichton (unique thriller climato-réaliste déjà publié) et, dans un autre registre, Soumission de Michel Houellebecq, pour son côté séisme politique dans un futur proche.

La présentation de l’éditeur :

Dans le secret de son laboratoire de recherche, l’équipe du professeur Nalliens met au jour un phénomène stupéfiant qui va bouleverser les certitudes actuelles sur l’évolution du climat. Au même moment, d’étranges enquêteurs, qui pourraient bien travailler pour un service parallèle de l’État, s’intéressent de près au « projet Geocratia » soutenu par un groupe de dangereux idéologues.
Des salons de l’Élysée aux cabanes zadistes, entre histoires individuelles et diplomatie internationale, Geocratia ouvre la porte sur un monde angoissant dans lequel, convaincus de l’urgence de leur cause, certains sont prêts à tout pour faire taire la science et ses défenseurs. Ce monde sera-t-il bientôt le nôtre ?

Mathématicien et essayiste, Benoît Rittaud s’intéresse depuis de nombreuses années à la manière dont la science contribue à forger nos représentations collectives (La Peur exponentielle, PUF, 2015). Il est l’auteur de plusieurs ouvrages de fiction remarqués, dont L’Assassin des échecs (Le Pommier, 2004) et Voyage au pays des nombres (Le Pommier, 2007).

Pour commander sur le site de l’éditeur, cliquez ici. Ceux qui ont leurs habitudes sur Amazon pourront cliquer là. Pour ceux qui préfèrent la Fnac, c’est là. Si vous utilisez l’un de ces derniers sites, n’hésitez pas à y déposer un commentaire quand vous aurez lu le livre, ça aide paraît-il beaucoup à sa promotion. Bien sûr, vous pouvez aussi republier vos commentaire sur le fil ci-dessous.

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23 réflexions au sujet de « Geocratia »

  1. Je pense que le côté dystopique/thriller du livre doit être passionnant.
    Mais quelle couverture épouvantable, au moment même où la population veut s’évader des logiques du sur-hygiénisme qu’elle vient de vivre avec cette crise covid-19.
    A vrai dire, ce n’est pas la première fois que je vois de bons livres se faire flinguer par leur couverture, choisie par des éditeurs en manque d’inspiration.
    Désolé pour être brut de décoffrage mais si j’avais à juger en rayon le livre par sa seule couverture, je fuierais.

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  2. @benoitrittaud Par ailleurs, la date de publication au 31 mai 2021 sur le blog n’est pas bonne. Du coup, il n’est pas en haut de liste des articles de ton blog et j’ai vu la publication de ton ouvrage en cliquant sur un commentaire de PastilleVerte sur la page d’accueil. Je n’ai pas reçu non plus l’email d’annonce de publication de cet article comme avec les nouveaux articles publiés sur ton blog.
    Il faudrait supprimer cet article et en refaire une publication propre si tu veux élargir ton audience.

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  3. Ach! Le trac, quoi… Bravo! Il est certain que l’écriture d’un roman rend plus vulnérable que celle d’un essai.

    Mais foin de pincement toutefois! Car le petit résumé offert ici donne envie de vous lire Benoît! Je vais me procurer votre ouvrage.

    Bonne journée!

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      • Faut bien leur fournir de quoi s’occuper à ces gens
        ( mon commentaire était juste pour faire revivre MMM’S)
        Comme dit Cédric je suis assez sceptique sur la réussite de ce roman à convaincre des gens qui se désintéressent de ces sujets, qu’une poignée de scientifiques véreux manipulent et sont manipulés par des politiques ; il faudrait foutre un grand coup de pied dans les hautes sphères des sciences et dans l’Académie pour retrouver une sérénité scientifique ; il y en a qui ont essayé , mais cela a foiré . Peut-être que ce roman GEOCRASSIA ouvrira les yeux à quelques candidats futurs

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    • @Fritz, Ouh là. Je n’avais pas vu votre deuxième commentaire qui me mentionne et m’attribue des propos que je n’ai pas tenus.
      Je n’ai jamais dit que ce roman n’était pas bon ou qu’il ne réussirait pas. C’est juste la couverture qui ne me plaisait pas, seulement la couverture hein !
      J’ai lu le livre et il est excellent. Commandez-le, vous ne le regretterez pas. J’ai mis quelques commentaires sur cette page qui j’espère vous donneront envie de le lire.

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  4. Vous avez bien raison d’écrire un roman, d’abord c’est distrayant, ça peut faire rêver et oublier les soucis quotidiens et les perspectives d’avenir plutôt sombres. Et puis avec la fiction, tout est permis, même les choses les plus folles…
    Bonne soirée.

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  5. { En réponse à fritz }
     » …… Peut-être que ce roman GEOCRASSIA ouvrira les yeux à quelques candidats futurs  »
    ….. Dont Benoît Rittaud, dont j’ai eu l’occasion de dire qu’il devrait se présenter aux Présidentielles !
    Ce qui serait un avantage, car Benoît a déjà « ouvert les yeux » !
    Je vais acheter le livre d’un futur président. Ca fait rêver !
    Respect Mr le Président. JEAN

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    • reponse à Jean,
      Ben devrait s’entendre avec l’éditeur et envoyer le roman ( gratos) aux futurs candidats ; je pense qu’ils le liront parce qu’ils font partie, comme cité dans mon post, des gens qui n’ont rien à foutre de nous (et des climato réalistes en premier) , du climat , de la science et de la politique environnementale, qui s’ennuient ( ils auront le temps de lire pendant leurs nombreux voyages ) et qui ne veulent pas s’instruire ( peut-être qu’ils n’en ont pas les capacités )

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  6. L’ami fritz a tort de ne pas s’intéresser au mécanismes romanesques.

    D’abord un bon roman se construit avec la même rigueur intellectuelle qu’une démonstration scientifique, ensuite… la théorie du RCA est un roman, et n’a pas grand chose de scientifique à part précisément sa dimension manipulatoire qui est un modèle du genre.

    Je vais lire Géocratia.

    Aimé par 4 personnes

    • Peut-être que si on m’entraine à la plage cet été , je ferai un effort quand j’aurai fini «  »LA QUANTIQUE AUTREMENT «  »de Julien Beauprof , pardon Bobroff

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  7. Livre précommandé sur Amazon!
    Un roman est une bonne approche : il permet de toucher ceux qui n’achèteront jamais un livre « scientifique ».
    Chrichton -parti trop tôt- se serait régaler avec un nouveau techno-thriller! J’espère que Benoît aura le même talent (désolé, j’ai mis un peu de pression là!)
    En même temps, la maîtrise de Benoît lors des interviews, croissante en plus à tel point que certains ne veulent surtout pas être face de lui, laisse présager le meilleur!

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  8. Bonsoir Benoît,

    Je viens de recevoir ton livre commandé sur Amazon.
    Je l’ouvre et… une vague d’émotion me prend : « A la mémoire de Jacques Duran, alias Jean Martin, grand adversaire de la pensée unique. »
    Merci Benoît
    Vous être quelqu’un de Bien.
    Merci.

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  9. Ping : Aux côtés de Geocratia | Mythes, Mancies & Mathématiques

  10. Ping : Thomas Wagner : ton « Bon Pote  censeur du climat | «Mythes, Mancies & Mathématiques

  11. J’ai lu cet excellent roman.
    C’est en fait un roman d’anticipation sur l’effondrement de la climatologie, entrainée par l’invalidation de la théorie des Gaz à effet de serre.
    Evidemment, tous ceux qui s’intéressent à ce sujet se posent cette question tant ses impacts ont envahit tous les champs de la société. Comment sortirons-nous du carbocentrisme ?
    Si ce roman part de l’hypothèse d’une découverte scientifique majeure venant créer l’effondrement de cette théorie (Benoît reste ainsi fidèle à sa vision du progrès par la science), il peut être envisager d’autres hypothèses qui nous en font sortir :
    – crash du développement des sociétés devant le réel, les contraintes exercées par la mise en application de cette théorie étant trop fortes (décarbonation atmosphérique utopique)
    – renversement de tendance où les climato-réalistes font progressivement gagner leurs idées au sommet du pouvoir et dans la population (le doute raisonnable sur cette théorie s’installe enfin, le petit réchauffement actuel, accompagné d’un verdissement de la planète, est enfin considéré comme une aubaine à laquelle l’homme s’adapte en en profitant), dans un regain général d’optimisme des sociétés occidentales.
    – un sujet, plus « grave » encore, emportant le développement de la planète, se place dans l’agenda et les consciences (3ème guerre mondiale, grave pandémie, écroulement économique pour cause d’orage solaire majeur…).
    – un désintérêt total pour le sujet, par exemple depuis que les humains se préoccupent de vivre dans un monde virtuel (métaverse).
    Comme il s’agit de parler de la climatologie dans les dizaines d’années qui viennent, de prpective, Benoit ne pouvait écrire un ouvrage scientifique bien charpenté comme il en a l’habitude. Le roman avait donc toute sa place pour cet exercice, qui ne manque pourtant pas de références scientifques et de sources.
    Sinon, j’ai une question à M. @benoitrittaud : Ypelles et Nalliens, personnages clefs du roman ont des noms de famille quelque peu insolites et surtout uniques. N’y aurait-il pas un sens à décoder dans ces noms et si oui, y a t-il une clef dans le livre pour y arriver ?

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      • Merci pour les 2 indices.
        – Il y a encodage pour certains mots (au moins les noms de personnage).
        – Il y a plusieurs clefs et non une seule pour décoder.

        Dans le roman, c’est une trame, il y a des descriptions et des notions mathématiques mais tout en restant accessibles au lecteur, par exemple dans la géométrie de la construction de la yourte dans la zad. En ce sens, cela me rapelle un peu la précision des descriptions de Jules Vernes que je lisais plus jeune (qui lui n’était pourtant pas scientifique). J’ai lu tout une collection de cet auteur (plus d’une dizaine d’ouvrages) quand j’étais au collège et il portait une vision positive du progrés scientifique et technique, devenue rare aujourd’hui hélas mais qui a probablement forgé ma vision du progrés. Puis, au lycée, j’ai dévoré une multitude d’ouvrages SF et surtout cyberpunk, beaucoup moins optimistes. Juste pour dire que l’on peut trouver une vision optimiste ou pessimiste du progrés scientifiique et technique dans la littérature et je crois que ton ouvrage est à la croisée de ces visions, pour déboucher en fin de livre sur une issue optimiste (la science gagne à la fin au détriment du dogme).
        Bon, je ne sais pas si j’en dis déjà un peu trop mais je n’ai rien dévoilé de l’intrigue et des péripéties 😉
        Merci pour ce bel ouvrage qui mérite plein d’autres réflexions, plus approfondies.

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