Climat : y a-t-il un adulte à l’ONU ?

Tribune publiée sur le site de Valeurs Actuelles.

On sait que la saison du barnum climatique approche lorsque les rapports terrifiants sur l’avenir de la planète se mettent à pousser comme des champignons. La COP25 qui se déroulera à Madrid début décembre offre une nouvelle occasion de vérifier cette observation.

Le champignon du jour est signé du Programme des Nations Unies pour l’Environnement. Il s’agit de l’édition 2019 du rapport sur les « écarts d’émissions », qui étudie la différence entre les émissions réelles de gaz sataniques (le CO2 et quelques autres) et celles qui avaient été espérées à l’issue de l’un ou l’autre des barnums précédents, sans oublier de comparer avec la trajectoire dite vertueuse qu’il nous faudrait suivre pour « rester sous la barre des +2 °C ».

Ce nouveau rapport a le grand mérite de démontrer de façon définitive que les transitions énergétiques, taxes carbone, quotas d’émissions et autres dispositifs contraignants aujourd’hui à la mode n’ont servi rigoureusement à rien : les émissions globales sont toujours résolument orientées à la hausse. Elles ont augmenté de 1,5 % par an en moyenne sur la dernière décennie, et ne montrent pas le moindre signe d’infléchissement.

Il est bien loin, le triomphalisme cocardier de Laurent Fabius au soir de la glorieuse COP21 de 2015 qui, à Paris, devait enfin mettre l’humanité sur le chemin de la rédemption.

Les faits sont donc têtus. On peut s’en désoler, organiser des manifs pleurnichardes, renoncer à sa voiture, se convertir au véganisme, rien n’y fera : les pays en développement veulent disposer d’un niveau de vie comparable au nôtre, figurez-vous. Voilà pourquoi ils augmentent leur consommation énergétique (notamment la Chine) et, donc, leurs émissions de CO2. Le rythme est si rapide que rien n’inversera la tendance à moyen terme, même si vous tenez votre bonne résolution de fermer le robinet pendant que vous vous brossez les dents.

Dans un monde gouverné par des adultes, des faits aussi clairs conduiraient aussitôt à la conclusion qui s’impose : puisque, malgré force processions onusiennes, nous ne sommes pas en mesure de réduire les émissions globales, nous devons aborder la question d’une autre manière.

Évidemment, l’idéal serait de prendre acte que le climat que nous connaissons n’est pas plus mauvais que celui des siècles passés ; que le réchauffement est d’un ordre de grandeur assez faible et présente au moins autant d’avantages que d’inconvénients ; que rien n’indique que les événements extrêmes seraient plus violents ou plus nombreux que par le passé (contrairement aux smartphones dont nous disposons qui permettent d’en diffuser en temps réel toujours plus de vidéos sur les réseaux sociaux) ; ou encore que le gaz carbonique est l’aliment premier des plantes et qu’à ce titre l’augmentation de sa teneur atmosphérique est un bienfait pour la biosphère. (Les satellites de la NASA lui attribuent la plus grosse part de responsabilité dans le verdissement de 18 millions de km2 observé sur la planète ces 35 dernières années.)

Sans aller jusqu’à accepter ces réalités aussi évidentes que politiquement incorrectes, une personne sensée pourra néanmoins se dire que si l’on ne peut agir sur une cause, alors nous devons agir sur ce qui risquerait d’en être les conséquences. Prendre le parti d’ouvrir notre parapluie plutôt que de danser pour arrêter la pluie, en somme.

Ce n’est pas là, on s’en doute, ce que propose le rapport 2019 sur les écarts d’émissions. Comme si de rien n’était, celui-ci égrène les recommandations les plus irréalistes pour inverser la tendance. Dans ses rêveries carbocentrées, la hausse des émissions cesse soudain l’année prochaine, avant que le monde s’engage vers une baisse résolue. Le scénario implique en gros qu’une voiture lancée à pleine vitesse sur autoroute peut, « si son conducteur s’en donne les moyens », prendre sans trop de dommages un virage à angle droit.

Il y a de quoi se demander si les auteurs croient vraiment ce qu’ils écrivent, ou si le rapport n’aurait pas plutôt été rédigé par un robot qui, inconscient des aberrations qui découlent de la vision bornée à laquelle le soumettent ses algorithmes constitutifs, continue imperturbablement de mener sa tâche absurde et inutile.

Quoi qu’il en soit, on peut compter sur nos nombreuses voix bien-pensantes pour tirer de ce rapport de quoi exiger de nous davantage d’autoflagellation, sous peine de nous voir punis par le croquemitaine climatique. Que les quelques adultes qui passeront par là n’hésitent pas à rassurer tout ce gentil petit monde. D’autant qu’au vu des coûts pharaoniques des mesures suggérées, il serait grand temps de songer à siffler la fin de la récréation.

30 réflexions au sujet de « Climat : y a-t-il un adulte à l’ONU ? »

  1. Le Ministre de l’éducation nationale est venu en Touraine la semaine dernière pour rencontrer les élèves « éco-délégués » dans une dizaine d’établissement scolaires. Il était accompagné de Yann Arthus-Bertrand.
    D’après les témoignages de profs et d’élèves que j’ai pu avoir, la délégation ministérielle est arrivée à chaque fois avec une heure de retard, et a donc dû supprimer la séance de questions-réponses avec les élèves qui était prévue.
    Certains élèves furieux ont couru après la délégation qui s’en allait précipitamment. Pour les calmer, on leur a offert des dizaines d’affiches de Yann Arthus-Bertrand.
    Un élève a réussi à interpeller YAB à propos de l’exploitation des mines du Congo pour les métaux rares. Réponse de l’intéressé : « Ah le Congo, quel magnifique pays! J’y suis allé plusieurs fois. »
    Et un autre a réussi à poser une question à un membre de la délégation : « Dans notre cantine, on utilise trop souvent des assiettes ou des barquettes en plastique. Pourrions-nous avoir plus d’argent afin de pouvoir investir dans un lave-vaisselle et ainsi consommer moins de plastique ? ».
    Réponse : « Le mieux serait que vous fassiez la vaisselle vous-mêmes ».

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  2. « que le réchauffement est d’un ordre de grandeur assez faible et présente au moins autant d’avantages que d’inconvénients »
    Il n’y a que dans les zones à climat froid ou tempéré où on peut avoir cette impression. A mon avis , en Amérique du Sud , en Afrique ou en Océanie on commence à trouver la plaisanterie de plus en plus mauvaise . Dans ces zones du monde , aucun avantage ne peut compenser les inconvénients liés à la sécheresse (diminution des ressources en eau et des terres exploitables , incendies , troubles sociaux etc…).

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  3. « Sans aller jusqu’à accepter ces réalités aussi évidentes que politiquement incorrectes, une personne sensée pourra néanmoins se dire que si l’on ne peut agir sur une cause, alors nous devons agir sur ce qui risquerait d’en être les conséquences. Prendre le parti d’ouvrir notre parapluie plutôt que de danser pour arrêter la pluie, en somme »
    Je crois que c’est bien perçu chez les professionnels des risques majeurs. Même ceux qui surfent sur l’alarmisme climatique (les experts plateaux TV de la communauté), sont bien obligés de parler d’adaptation. En tous les cas, je vais pas les louper.
    Je vais essayer de le démontrer chiffres à l’appui qu’un 1 € investi dans la baisse du CO2 par la France ne doit rien peser en terme de diminution du coût de de la sinistralité CatNat (on doit tendre vers zéro) alors qu’1 € investi dans la prévention/préparation en rapporte 4 à 7 € en cas de CatNat par les dommages que cela évite.

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    • Vous avez surement raison. Mieux vaut par exemple éviter de construire en zone inondable qu’espérer qu’il y aura moins d’inondations si l’on freine les émissions de CO2.
      D’un autre coté réduire la consommation de produits miniers (pétrole inclus bien sur) n’est sans doute pas une mauvaise chose mais penser que l’on y arrivera par la contrainte et les taxes est une grossière erreur. Le progrès technique, si on ne le bride pas, est bien plus efficace. On peut d’ailleurs voir sur les graphiques du fameux rapport que le CO2 par tête mondial a plutôt tendance à stagner. Il serait encore plus instructif de présenter le CO2 produit par unité de PIB mondial, il doit être très nettement en décroissance. Miser sur l’inventivité et l’esprit d’entreprise est clairement le bon choix. En revanche des réglementations de type oukase sont contre productives. Par exemple il est bien évident que si l’industrie automobile est convaincue que le moteur thermique est condamné à brève échéance, elle va arrêter de l’améliorer pour se tourner vers des solutions vraisemblablement moins bonnes (voiture électrique qu’il faut apprécier dans un contexte global). Plus généralement, on peut penser que face à des contraintes externes, les solutions proposées par quelques bureaucrates et politiciens obsédés par une gouvernance mondiale (et non démocratique !) seront toujours moins bonnes que ce qui peut émerger spontanément dans un système où l’esprit humain peut donner libre cours à son potentiel.

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      • Coucou,

        Comme le programme apolo pour les etats-unis, le programme indépendance nucléaire, le programme telecom dans les années 60 en France, que des visions de bureaucrate !

        Je suis d’accord avec votre texte, sauf avec la conclusion.

        etonnant, non ?

        Bonne journée

        STéphane

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      • « Plus généralement, on peut penser que face à des contraintes externes, les solutions proposées par quelques bureaucrates et politiciens obsédés par une gouvernance mondiale (et non démocratique !) seront toujours moins bonnes que ce qui peut émerger spontanément dans un système où l’esprit humain peut donner libre cours à son potentiel. »
        Un problème qui menace l’intérêt général ne peut pas toujours être réglé par l’innovation .Comment aurait-on fait pour résorber le trou de la couche d’ozone si on avait pas imposé une réglementation contraignante visant à limiter les émissions de CFC ? L’ Etat , parce qu’il a le monopole de la contrainte et une vision en surplomb , est le seul qui peut solutionner le problème du réchauffement climatique . Les acteurs du privé sont trop focalisés sur leur impératif de rentabilité à court terme pour que la solution puisse venir d’eux.

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      • Oui, je sais tout cela mais mon objectif est de ne pas tomber dans le clivage étatistes/libéraux, c’est déjà assez dur de trouver une position assez centriste sur ce sujet du climat pour être écouté d’autres sphères que celles dans lesquelles évolue la climato-réaliste (les CR semblent en vase clos sur Twitter, sans grandes perspectives de faire progresser leurs idées). Néanmoins, surtout positionnés très à droite, ils sont utiles pour éviter l’éco-fascisme qui monte dans certaines classes populaires. Leur oeuvre en est presque salutaire à ce niveau. Mais je ne vais pas vraiment aller de ce côté là (car je trouve l’alarmisme raciste aussi dangereux que l’alarmisme climatique et je ne pourrais pas baigner longtemps dans ces sphères).

        Mon objectif est simplement de démontrer qu’il est vain pour la France et l’Europe de dépenser dans la diminution du CO2 pour se protéger des CatNat. L’argument CO2 est souvent utilisé dans les médias pour justifier les catastrophes, notamment de nos experts plateaux TV qui sont à se parer dans l’image du bien plutôt que du vrai. Il faut que notre communauté professionnelle comprenne logiquement la nullité en France de faire de l’atténuation pour se protéger des CatNat. Mais, je ne vous cache pas que l’on est à un tel niveau d’irrationalité et de suivisme du bien (et non du vrai) que je crains que cela ne marche pas.

        C’est pour cela que je compte faire porter le maximum de mes efforts à détruire cette idée du bien climatique, notamment en soulevant toutes les actions violentes des extrémistes du climat dont ne parlent que très rarement les médias. Peut-être remontrais-je même vers des personnalités, qui sais ?

        Mais à défaut de faire triompher l’idée du vrai, je m’attacherai à montrer tout le mal que porte en elle l’idée du bien climatique et qui est complètement mis sous le tapis. Je m’apprête à prendre des coups, à me faire salir mais il faut sortir nous de l’impasse.

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      • à Baloo
        Vous dites : « Comme le programme apolo pour les etats-unis, le programme indépendance nucléaire, le programme telecom dans les années 60 en France, que des visions de bureaucrate ! » Ce ne sont pas les meilleurs exemples de visions de bureaucrates ayant réussi. Bien au contraire le Général De Gaulle disait : « l’intendance suivra ». C’est bien le contraire d’une vision de bureaucrate. Les programmes réussis impulsés par un état l’on souvent été dans un contexte de guerre (Apollo pour la guerre froide, Manhattan dans la WW2). Les telecom en France ne sont pas particulièrement une réussite. Il est vrai que l’on a décidé à une époque de rattraper un retard gigantesque (le 22 à Asnières !) mais l’on s’est longtemps obstiné sur des vieilles techniques (réseaux commutés à base de relais électromécaniques) et l’on n’a pas vu venir l’électronique, les transmissions par paquet et internet pour couronner cela (la page minitel n’a pas été tournée assez vite alors que la messe était déjà dite). Ne serait ce pas parce qu’à l’époque les bureaucrates étaient aux commandes ?

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      • @Le 27 novembre 2019 à 15 h 46 min, Cédric Moro a dit :

        « […] mon objectif est de ne pas tomber dans le clivage étatistes/libéraux, c’est déjà assez dur de trouver une position assez centriste sur ce sujet du climat pour être écouté d’autres sphères que celles dans lesquelles évolue la climato-réaliste.  »
        Oui, j’ai bien l’impression.

        « Mais à défaut de faire triompher l’idée du vrai, je m’attacherai à montrer tout le mal que porte en elle l’idée du bien climatique et qui est complètement mis sous le tapis. Je m’apprête à prendre des coups, à me faire salir mais il faut sortir nous de l’impasse. »
        … sortir de l’impasse ou rester isolé

        @Cédric :
        Bien dit et je me sens moins seul (« Ce n’est qu’un début, continuons le combat »).
        😉

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    • N’importe quoi. L’aide au développement a toujours été pompée à 90% par les experts du Nord grassement payés, même chez les ONG. Elle est souvent un outil d’ingérence ou à minima d’influence. La preuve en matière de climat, le fond vert ils en voient pas la couleur.

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      • Je ne suis pas que ça soit si n’importe quoi que ça. L’aide au développement, c’est de l’argent de poche. Les globalistes veulent une redistribution mondiale des richesses, voir Agenda21 puis Agenda2030;

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      • Je suis désolé Flynn mais je le vois plutôt en sens inverse. L’écologie et le climat sont de formidables moyens de faire de l’ingérence. N’utilisez pas telle mine car il y a un crapeau vivipare (qui émouvra Di Caprio en plus), planter des mangroves (qui poussent seules d’ailleurs) pour vendre des crédits carbone et faire de l’influence avant les élections…. Les exemples ne manquent pas, pas besoin du fond vert et c’est le nord à la manoeuvre.

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      • @Cédric Moro : Je vous accorde que les écologistes sont les idiots utiles d’un détournement de fond spectaculaire. Mais selon moi ce n’est qu’un élément parmi un ensemble d’actions d’un plan global de type « Ordo ab chao » :
        – creation d’une novlangue pour que personne ne s’y retrouve
        – opposition des jeunes contre les vieux, ses blancs contre les noirs, la droite contre la gauche, hommes contre les femmes, les LGBTQQ++XYZ contre je-ne -sais-qui-ou-quoi
        – explosion imminente de la phynance mondiale (pcc Ubu)
        – complications administratives incessantes (règlements, RGPD, ..) détruisant notre production industrielle par ailleurs mise à mal par les délocalisations
        – destruction des classes moyennes
        – mise a mal de la croissance par la montée des prix des énergies
        – actions militaires illégales (à ce sujet vient de sortir un lanceur d’alerte sur les rapports bidonnés de l’OPCW)

        J’en passe … mais mon idée est : peu importe de détourner quelques fonds verts si vous êtes la FED et vous pouvez imprimer des milliards de dollars chaque nuit. Par contre le contrôle politique que vous donne le contrôle de la « religion » écolo est sans rivale.

        Mais, …
        ce qui me donne confiance en partie, c’est que finalement, comme l’écrit Sir John Glubb « Pacha », les Empires n’ont qu’une durée de vie limitée (qu’il estime à 300 ans environ) et que finalement nous assistons probablement à la fin de l’Empire américain, dont nous sommes les vassaux, et ça secoue un peu… et je crois vraiment que ces globalistes/libéraux ont déjà perdu la partie, merci à des gens comme vous, et j’ai sorti mon popcorn pour voir la fin…

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      • @ Cédric Moro
        Je ne dis pas n’importe quoi. C’est bien l’objectif affiché. Après qu’il ne soit pas atteint et que l’argent prélevé soit surtout détourné au profit de business foireux comme celui de l’éolien ou du solaire, ou au profit des riches des pays pauvres, ça j’en suis persuadé.

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      • Nous sommes d’accord alors et les EnR sont un parfait exemple.
        On s’était mal compris. Veuillez accepter mes excuses pour ce ton un peu cavalier (je ne referais pas en fait).

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  4. Bonjour,

    J’appartiens à la vieille génération (57 ans) et j’ai l’occasion, à travers de très nombreux covoiturages (c’est mon côté écologique), de côtoyer de très nombreux représentants de la jeune génération (20-30 ans). Parfois, la conversation roule sur le climat et ce fameux changement climatique. Je suis surpris de constater que le discours réaliste et mesuré qui a cours sur ce blog et sur d’autres n’a strictement aucune prise sur la plupart de mes interlocuteurs et ce quelque soit leur niveau d’étude ‘c’est encore plus vrai chez les BAC+5). Il semble du coup assez illusoire de faire appel à la raison et à la science pour faire cesser les lubies sur le climat. Je suis face à des croyants, au sens strict du mot, qui ont eu une révélation et qui sont incapables de prendre du recul face à ce phénomène.
    Pour les raisons qui peuvent expliquer cela, j’aurai tendance à considérer que c’est un peu comme si nous étions face à un plan marketing très élaboré qui permet de formaliser un exutoire aux angoisses des jeunes générations, angoisses générées par des problèmes concrets comme la pollution ou plus métaphysiques (de mon point de vue, la sécularisation de nos sociétés joue pleinement). J’y vois également le parfait exemple du naufrage de notre système éducatif. Lorsque j’avais quinze ans, mon professeur de géographie nous parlait du Club de Rome et de ses conclusions apocalyptiques (plus de pétrole en l’an 2000) mais ça restait plutôt marginal comme discours et ça ne sortait pas de la cour du collège/lycée. Maintenant, le système a été totalement dévoyé et il est logique de voir, au bout de dix ans de matraquage ininterrompu, des individus ne disposant plus du libre-arbitre qu’une éducation correcte aurait du leur fournir.
    Le réveil sera d’autant plus douloureux que les résultats escomptés ne seront jamais au rendez-vous (comment pourraient-ils l’être ?) et que des millions d’individus se rendront compte qu’ils ont été simplement dupés et qu’on a abusé de leur confiance aveugle.

    Merci pour vos billets.

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    • Coucou,

      Attention, quand on évoque l’age du capitaine, Mr Rittaud fait les gros yeux !

      Je vous suis de prés, (en age), mais j’ai du mal à me croire plus clairvoyant que quiconque , pas plus des jeunes que des vieux.

      Il y a sans doute une volonte de créer autre chose, de donner un autre sens. D’aborder la réalité autrement. C’est le sens de cette nouvelle génération.

      Il n’y a pas plus d’incultes ;
      Plus de réactivite, plus d’impatience, de violence sous jacente. car ils ont moins de 30 ans, et « ils nous emmerdent » comme disait Brassens.

      Bonne journée

      Stéphane

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    • Je suis d’accord avec vous sauf quand vous parlez « d’exutoire aux angoisses générées par des problèmes concrets comme la pollution ».
      Le climat et la pollution sont au contraire amalgamés (pour preuve le CO2 est souvent qualifié de polluant alors que c’est le gaz le plus vert qui soit !) et participent tous deux à la culpabilisation non justifiée des citoyens. La pollution est certes entièrement imputable à l’homme (je mets de côté les retombées des éruptions volcaniques qui sont très limitées dans le temps et l’espace), mais dans nos pays développés, les progrès effectués depuis quelques décennies sont énormes (stations d’épuration d’eaux usées, normes euro sur les véhicules routiers, traitement/recyclage des déchets…) et il n’y a pas lieu d’angoisser outre mesure. Le progrès n’est pas terminé mais il est en marche et il faut au contraire se réjouir des gros progrès déjà effectués et de ceux encore à venir du simple fait par exemple du renouvellement du parc auto.

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  5. Après tout, le premier président du GIEC’ Sir Houston, disait déjà : « Nous devons faire PEUR AUX gens (sinon ça ne marchera pas) »
    Bravo, objectif atteint !
    En revanche, Pachauri, malgré ses quelques « incartades  » tenait un discours « Adaptation ‘ adaptation et adaptation ‘ 3 bonnes approches du « problème  » du RCA »
    (Discours plus en privé’, relaté par un Gieciste Néo Zelandais )

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  6.  » le climat que nous connaissons n’est pas plus mauvais que celui des siècles passés ; que le réchauffement est d’un ordre de grandeur assez faible et présente au moins autant d’avantages que d’inconvénients  »
    Les craintes évoquées souvent concernent surtout le climat du futur, pas celui du présent. Car le changement global de +1°C n’a sans aucun doute rien à voir avec celui qui régnerait avec la projection à 2100 qui est de 5° (différence existant avec le dernier âge glaciaire) et même 7° ce qui n’est même pas imaginable pour les experts et leurs modèles. Ce qui ressort aussi c’est que les avis ici contestent de moins en moins le RC, de moins en moins son origine anthropique, mais simplement l’inefficacité des mesures prises ou du moins annoncées pour y remédier. Ce que je partage et affirme depuis longtemps, mais qui n’est guère bien enthousiasmant hélas. La seule solution qui apparaît c’est mettre plus de fric pour (tenter de) atténuer les conséquences des « catnat » à venir !!! Moi qui croyais qu’elles n’avaient rien à voir avec le CO2 et le RC…

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    •  » Oui et surtout tous ces pauvres ignorants devraient au moins se tenir au courant. De réchauffement il n’y a plus guère, comme l’annonçait sur son blog jacqueshenry en 2016, 2017 marquera au contraire le début d’un refroidissement brutal. Les événements météo extrêmes comme les ouragans perdront en intensité comme les sécheresses et grands incendies . Va falloir aussi decerner le prix de l’ignorance !!!  »
      Vous souvenez-vous, Zimba, de ce commentaire que vous aviez laissé sur ce site, à propos du climathon 2017 ?
      Si j’ai bien compris, vous êtes toujours, par rapport à cette époque, aussi sceptique que nous sur tout ce qui touche aux solutions censées  » réguler le climat  » !
      Par contre, sur la catastrophe climatique elle-même, vous avez complétement changé votre point de vue. Vous êtes devenu un fervent croyant !
      Vous avez un avis contraire au nôtre ; et vous l’exprimez ! Je n’y vois pas d’inconvénients, du moment que celà se fait, en restant correct.
      Respectueusement vôtre. JEAN

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  7. Pour revenir au titre de l’article, j’aime beaucoup l’idée de se demander si il y a un adulte responsable à l’ONU.
    Ce genre de discours aurait été parfaitement à sa place dans la bouche de lycéens en quête d’une première cause à défendre ou d’un sketch de Miss France des années 80. Ce genre de discours aurait été moqué, et tourné en dérision même si les lubies d’adolescents sont souvent abordées avec tendresse..

    Mais il s’agit d’une collusion entre une secte d’idéologues et une bande d’affairistes.

    Et ils sont aux commandes des média et des ministères !
    Le contenu de leur discours n’a plus la moindre importance, les incohérences et les mensonges ne sont pas discutés ou même relevés : l’essentiel est d’occuper le terrain et museler toute forme de contradiction.

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