Constat d’échec

par Anna Ackermann.

Un peu de critique interne et de discussion stratégique ne fait jamais de mal. Mon avis sur ce texte figure dans le premier commentaire.
À l’intention des Sherlock Holmes en herbe : Anna Ackermann est un pseudonyme. BR.

Cher(e)s climato-réaliste(s),

Vous êtes en train de perdre le débat et voici pourquoi.

Vous vous appuyez sur des résultats scientifiques et des arguments rationnels pour convaincre le public et les politiques. En cela, vous êtes admirables car vous déployez votre esprit critique et vous avez confiance dans le raisonnement intellectuel de votre interlocuteur. Vous incarnez les valeurs universelles des Lumières en faisant appel aux compétences individuelles et à la raison. En un sens, le slogan du commentateur politique Ben Shapiro pourrait être votre devise : facts don’t care about your feeling. Dans un dialogue censé, vous remporteriez la manche. Haut la main !

Feelings don’t care about facts

Le problème est que les gens ordinaires composant le public n’ont pas le temps d’avoir un débat de trois heures, basé sur des raisonnements et des chiffres à vérifier. Le souci est que les politiques se moquent des débats scientifiques, car seul le recrutement de nouveaux électeurs potentiels leur importe. Dans l’économie des médias et des politiques la devise de Shapiro est inversée : feelings don’t care about facts.

L’impasse majeure est que l’argumentation scientifique ne fait pas vendre la presse. Quand bien même vos discours seraient relayés par celle-ci, ils seront noyés dans le flot des lamentations des climato-alarmistes. Être mentionné ce n’est pas être écouté. Et curieusement, les photos de scientifiques manifestant contre l’alarmisme sont moins relayées que les images d’activistes grimés et hurlant leur peur…

En revanche, la peur est un formidable boost pour l’économie des médias, des réseaux sociaux et des politiques. Clamez que le monde s’arrête dans 10 ans et tous les journaux relaieront vos propos. Mettez une enfant apeurée devant une caméra et tout le monde reprendra vos arguments (aussi fallacieux soient-ils). Pis encore, si vous essayez de faire appel à la raison dans un moment d’hystérie collective alimentée par les réseaux sociaux, vous vous exposerez à une meute vous reprochant de ne pas répondre de façon humaine. Vous êtes trop froid. Vous n’êtes pas sympathique. Vous serez lynchés comme un bouc-émissaire.

De même que l’accumulation des faits et la mise à disposition de l’information n’empêche pas les drogués de recherche leur dose, de même vos arguments rationnels et vos recherches scientifiques n’empêcheront pas les médias et les réseaux sociaux de relayer la peur de la fin du monde, de l’écocide et autres apocalypses. L’adrénaline est une drogue, la raison ne l’est pas.

Idiots utiles

Pour la presse et les entreprises, peu importe qui remporte le débat sur le climat. La seule chose qui compte est que les affaires se poursuivent. Et si par hasard une fondation bien philanthropique donne beaucoup d’argent à un quotidien (au hasard, The Guardian), cela tend à aider la dissémination préférentielle de certaines informations.

Pour les militants, peu importe quel scientifique a raison ou tort. La seule émotion qui compte est celle d’avoir bien agi, d’avoir joué son rôle messianique dans le sauvetage des femmes, des enfants et des orphelins impactés par la crise du climat. N’allez pas leur dire que le monde n’a pas besoin d’être sauvé, ils ne vous croiront pas.

Si vous cherchez à convaincre ces entreprises ou ces militants, vous vous trompez de cibles. Ils ne sont que les « idiots utiles » dirigés par d’autres entités possédant un agenda qui n’a sans doute aucun lien avec l’écologie ou le climat. Hélas, il est plus facile de manipuler quelqu’un que de lui faire comprendre qu’il est manipulé.

Acculé en défense

Dans les débats actuels, les climato-réalistes ressemblent à de jeunes recrues réticentes fraîchement larguées par hélicoptère dans un terrain inconnu. Incapables de comprendre la stratégie et donc inaptes à implémenter des tactiques efficaces. Vous réagissez aux âneries que l’on vous assène en tentant de convaincre. Vous êtes constamment en position de défense et vous vous êtes laissés acculer dans un cul de sac. Vous perdez votre temps à séparer les faits, les erreurs et les inexactitudes. Vous réagissez au lieu d’agir. Or il est difficile de remporter une bataille en espérant que l’ennemi sera à court de munition.

Changer ou périr

Ces trois facteurs me semblent les plus importants à prendre en compte dans le débat actuel. Utiliser des arguments rationnels et des articles scientifiques ne suffit pas. 

Il serait bon de faire preuve de plus de pugnacité. Émile Zola n’a pas commencé son article contre l’antisémitisme par « Rationnellement, la haine d’une catégorie de personnes est absurde ». Il a commencé par « J’accuse ». Il faudrait être plus persuasif. Voltaire n’a pas remporté les débats en accumulant les informations. Il a écrit des récits faisant appel à l’imagination de son lecteur et son arme favorite est l’ironie. Enfin, il serait souhaitable d’utiliser les moyens de communication et les formes d’expression contemporains. Zola et Voltaire ont tous deux ont tiré avantage des médias de leur époque afin d’atteindre la plus grande audience possible. Je n’ai toujours pas trouvé de compte Twitter ou de chaîne Youtube où les climato-réalistes disséminent des mèmes ridiculisant leurs adversaires. En revanche, les alarmistes ne s’en privent pas.

85 réflexions au sujet de « Constat d’échec »

  1. Exactement ce que je clame depuis belle lurette (surtout sur Skyfall) : vouloir s’opposer avec des arguments scientifiques n’a aucun sens, aucune portée. Ce combat est POLITIQUE. Ne pas comprendre cela, c’est avoir perdu d’avance.
    C’est pour cela que je milite sur une stratégie de ridiculiser, de pointer avec force les incohérences, les mensonges. Nous n’avons pas à EXPLIQUER et DEMONTRER les mécanismes du climat.
    Il y a suffisamment de munitions, et à marteler sans cesse, pour discréditer les déclinistes.
    « Les ours blancs? Merci, ils vont TRES BIEN! Mais dites moi pourquoi les médias ne le disent pas? »
    « Al Gore? C’est comme Hulot, avec ses voitures, motos, yatchs, hélicos….faites ce que je dis… »
    « Jamais fait aussi chaud? Alors pourquoi on cultivait la vigne au moyen-âge alors que cela recommence tout juste depuis quelques années, et avec de grandes difficultés? »
    « Le recul des glaciers? Bien sûr, et on découvre qu’il existait des forêts avant, et des tas de traces du passage d’hommes! Mais ça, chuuut, aucun média ne le dira! »
    « Les vendanges plus précoces? Ben oui, on sort du petit âge glaciaire, et puis on ne peut pas comparer les vignes et techniques viticoles d’aujourd’hui à celles qu’il y avait il y a 30 ans, c’est juste RIDICULE »
    « Alors toi, la pollution, tu t’en fiches? Ben non mon gars, les sacs plastiques, les décharges sauvages, etc, c’est de la pollution. Mais PAS le Co2 « mon gars », parce que tu ne le sais peut-être pas, mais sans CO2, pas de vie sur Terre, et ça, c’est la base de la biologie….. »
    Etc, etc, etc….
    Les sondages montrent que les gens majoritairement n’ont pas confiance dans les médias…. faut juste exploiter le filon.

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  2. Je partage en grande partie le constat d’Anna Ackermann, même si je suis l’exemple même du contraire de ce qu’elle affirme puisque, réchauffiste convaincu jusqu’au début des années 2000, j’ai en effet changé d’avis lorsque j’ai constaté que le rapport du GIEC destiné aux décideurs ne ‘’collait’’ pas toujours avec la brique d’une part et suite à ma lecture assidue des sites comme ‘’Pensée Unique, Société de Calcul Mathématique, SA, L’Affaire climatique et d’autres qui justement développaient des arguments scientifique, même si je reconnais que c’est le climategate qui m’a fait basculer…
    Je pense donc qu’il faut continuer à argumenter scientifiquement, mais qu’il faut aussi, comme le suggère Anna Ackerman, utiliser les méthodes des réchauffistes comme par exemple donner le montant des ponctions supplémentaires que nous imposent les états pour ‘’sauver la planète’’ (ce que j’appelle les indulgences du 21ème siècle, genre :
    ‘’savez-vous que tous les ans le budget de votre famille est imputé de X euros pour…’’
    ‘’ chaque année, la France avec vos impôts donne X euros à telle multinationale…’’
    Etc…
    Par ailleurs, le climatoréaliste lambda est souvent démuni devant certains arguments ‘’chocs’’ utilisés par les réchauffistes (je ne vais pas en faire la liste, vous les connaissez mieux que moi). Il serait donc intéressant qu’il ait à sa disposition quelques éléments de langages, non pour convaincre ceux qui exposent ces arguments ‘’choc’’, mais l’assistance qui écoute ou lit les échanges.

    Ce qui précède n’enlève rien à la reconnaissance que j’ai pour votre travail et je continuerai à contribuer, modestement il est vrai, au financement de celui-ci.

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  3. J’avais le même texte en préparation (en moins bien), j’en étais arrivé à la même conclusion. Je suis intervenu dans des débats publics, au niveau local avec seulement 2 arguments : aucune des prévisions du GIEC ne s’est réalisée et aucun escrologue connu (politique, show-biz) n’applique les principes qu’il veut imposer aux autres.
    Même à ce niveau les gens ne comprennent pas, ou plutôt ne veulent pas remettre en cause leurs certitudes. L’atmosphère étant complètement saturée par les réchauffistes, les gens ne se déplacent même plus pour s’informer.
    Au bout de quelques années, je suis devenu « l’anti » de service, attendu à chaque réunion pour parler dans le vide. J’ai renoncé à continuer sous cette forme.
    Je pense qu’il faudrait arriver à une organisation plus structurée et organisée pour l’action et la propagande, comme je l’avais déjà suggéré avant l’assemblée générale de l’année dernière.

    Bien sûr qu’il faut continuer la veille scientifique sur le sujet, mais trop souvent le débat s’enlise avec des arguments scientifiques incontrôlables ou sujets à caution.

    Ma santé ne me permet pas d’assister à l’assemblée générale, je le regrette beaucoup.
    J’aimerais que ce soit l’occasion de faire une virage pour travailler sur les méthodes et les outils de communication, en vue de plus d’efficacité sur le terrain.

    Bon courage à l’équipe, le chemin va être très très long.

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    • « aucune des prévisions du GIEC ne s’est réalisée »
      c’est une affirmation purement gratuite :
      Quand on confronte les prédictions de réchauffement futur faites par le GIEC avec ce qui a été observé , on constate que le décalage reste tout à fait raisonnable. (source: https://www.carbonbrief.org/analysis-how-well-have-climate-models-projected-global-warming)
      1990 : 1er rapport du Giec + 17%
      1995 : 2e rapport du Giec – 28%
      2001 : 3e rapport du Giec – 14%
      2007 : 4e rapport du Giec + 8%
      2013 : 5e rapport du Giec + 16% (+ 9% après corrections méthodologiques)

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      • La vitesse de réchauffement observée est 2 à 3 fois inférieure à celle prédite par les modèles du GIEC. Après, il est toujours possible rabouter des courbes à différents points pour donner l’impression du contraire. Mais la vitesse de variation des températures est un juge implacable : les prévisions du GIEC sont fausses.
        Et c’est encore plus le cas avec la « signature » anthropique entre 200 et 300 hPa sous les tropiques (voyez la publication DOI:10.1029/2018EA000401). Prédite par le GIEC comme une conséquence nécessaire de l’augmentation des concentrations de CO2, simulée par tous les modèles climatiques sans exception, elle n’est jamais apparue.

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      • Ne se sont pas réalisés :

        * la montée des mers continue tranquillement au même rythme depuis 150 ans
        * son corollaire aucune île n’a sombré
        * l’augmentation du nombre de phénomènes violents, il y a diminution du nombre de cyclones et même des tornades
        * l’emballement de la température malgré la hausse continue du CO²
        * des canicules tous les ans
        * la banquise n’a pas fondu, elle est toujours là
        * la disparition des ours qui se portent bien
        * la progression des déserts, au contraire la végétalisation progresse
        * il n’y a pas de réfugié climatique seulement des réfugiés des guerres

        Etc …….

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      • Les fourchettes de prediction sont tellement vastes qu’il est difficile de ne pas tomber dedans..
        quand on parle d’avoir tout faux c’est sur les predictions les pires,celles qui sont reprises pour faire peur comme des niveaux d’oceans à +6 metres en 2100
        (que personne ne verrait d’ailleurs)
        Tout comme les evenements climatiques extremes qui etaient promis pour « bientot » à chaque fois et qui ne font que diminuer en nombre et en intensité comme le giec lui meme est obligé de le reconnaitre discretement au rapport suivant;

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  4. Vous feriez erreur en vous aventurant sur ce sentier.

    La plupart des sceptiques qui n’ont pas une formation scientifique le sont devenu parce qu’ils ont justement ressenti une tentative de manipulation du côté réchauffiste, alors qu’ils pouvaient trouver des gens beaucoup plus humble et raisonné du côté sceptique. Je ne suis pas sceptique parce que j’ai une lecture différente des études scientifiques qui sont faites – je ne suis pas capable de les apprécier – je le suis parce que, comme beaucoup, je me méfie naturellement des tentatives de manipulation.

    Adoptez les méthodes réchauffistes et vous perdrez la seule chose qui vous apporte de la crédibilité aux yeux du publique :l’humilité et la démonstration permanente que votre opinion est basée sur un raisonnement et non un sentiment.

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    • Je ne pense pas.
      Cependant, il y a une limite qu’il nous est interdit de franchir;
      – falsifier la science

      Hormis cela, tout est autorisé.
      La seule falsification de la science qui nous est autorisé, est humour qui détruit.

      Je dirais même que l’élégance, dans le problème climatique serait d’apporter une preuve scientifique simple, rigolote et qui se moque des réchauffistes.

      J’ai une (constante) proposition à ce sujet, c’est que normalement, on doit pouvoir produire de l’énergie à partir de l’effet de serre.

      Si leurs formules (de physiques) sont vraies, on devrait pouvoir créer un dispositif qui crée de l’énergie à partir de l’effet de serre.

      Qui dit « échauffement » dit « énergie », n’est-ce pas ?

      Donc la théorie dit qu’on doit pouvoir calculer et calibrer un dispositif qui produit de l’énergie à partir de l’effet de serre.

      Il y a beaucoup de vidéo sur le mouvement perpétuel n’est-ce pas ?

      On devrait pouvoir en faire une équivalente avec l’effet de serre.
      Et de vendre l’idée de produire de l’énergie, à partir de l’effet de serre.

      Là, on devrait, (ENFIN) un peu se marrer.

      J’ai trop envie de voir Jadot ou Royal vendre un générateur électrique à base d’effet de serre.

      (j’ai proposé à FriendsOfScience, ils ont refusé)

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      • @lecteur qui a dit
        «  » » » » » » » » » » » » » » » » »Là, on devrait, (ENFIN) un peu se marrer. » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »
        Je pense que ceux qui se marrerait le plus , ce serait FMB , et toute la clique des réchauffistes , y compris GED du tétard mouillé

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      • Un bon réchauffiste ne reculera pas pour affirmer qu’un panneau à radiation inverse (back radiation) est parfaitement possible, surtout s’il n’y connaît rien en physique. Et à la question de savoir pourquoi on se fatigue à récupérer les 162W/m² moyens du soleil disponibles uniquement le jour et que l’on laisse perdre les 345W/m² jour et nuit de la radiation atmosphérique, il répondra que cela VA se faire un jour (d’ailleurs, il lui semble avoir lu une annonce parlant d’un article dans une revue à comité de lecture).

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  5. Très bonnes remarques de Anna Ackermann. N’oublions pas que nous sommes selon certains dans l’ère de la « post vérité »: les émotions pèsent beaucoup plus lourd que les faits. Cela dit, je pense que le débat doit se dérouler à plusieurs niveaux: scientifique et technique, économie, politique, moral… culturel aussi, voire spirituel.

    Dans le monde anglophone il y a d’excellents dessinateurs qui produisent des images climato-réalistes. Par exemple http://cartoonsbyjosh.co.uk/ Y a-t-il un équivalent francophone? Peut-on se contenter de traduire?

    Le Climathon m’avait bien fait rire, mais tout le monde n’est pas sensible à cette forme d’ironie. Pour toucher les masses il faut appliquer des méthodes de propagande. C’est triste à dire, mais il faut appliquer la méthode des maîtres en la matière, tels que Greenpeace: désigner un ennemmi, marteler toujours les mêmes messages délibérément simplistes, traiter tous les contradicteurs de fascistes, etc. Cette méthode a été analysée par David Zaruk, voir http://seppi.over-blog.com/2015/12/comment-gerer-le-stupide-partie-4-10-le-manuel-de-l-activiste-comment-le-stupide-ne-cesse-de-gagner.html (article qui se focalise sur l’agriculture, mais les mêmes ressorts sont applicables dans tous les domaines).

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  6. Je suis assez d’accord avec ce billet. Mais même en utilisant les methodes de communication des rechauffistes, le « combat » est largement inégal.
    Je suis peut-être défaitiste mais je pense qu’il n’y a qu’un rafraîchissement climatique perceptible qui pourra vraiment mettre à mal ce délire:
    – plus que des hivers rigoureux (comme en 2010), ce serait surtout des étés maussades (comme 2007, 2014) qui seraient nécessaires pour donner un peu d’air aux CR ( avec des canicules à répétition comme ces 4 dernières années, c’est peine perdue)
    – ça permettrai d’avoir une comparaison réalité-modèles climatiques défavorable à ces derniers (actuellement l’écart n’est pas encore assez marqué)

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      • Je suis d’accord. Même un refroidissement n’y ferait rien. Les changements favorables sont passés sous silence (par exemple l’incroyable période sans ouragan EF3+ touchant la côte des USA qui s’est terminée l’an passé). Tous les caprices de la météo, chaud, froid, humidité, sécheresse est ré-interprété à la lumière du dogme climatiste. Les idées se renverseront avec les atteintes au niveau de vie qui résulteront de la politique décroissantiste impulsée par les idéologies vertes. Mais elles ne toucheront la caste médiatique qu’en dernier. Les media seront donc les derniers gardiens de l’idéologie écolo-bobo. Il ne faut pas compter sur eux pour une contre-propagande.

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      • J’invite juste à regarder ces images, et à évaluer ce qu’il pourrait se passer, au niveau politique si cet événement climatique se reproduisait :

        Mon avis personnel, et que malheureusement, il y a peu de chance, mais quand même une petite, que cela se produise dans la décennie qui vient.

        Une chose est sûre, la Seine gèlera de nouveau, c’est sûr et certain, mais quand, c’est tout le problème.

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  7. On peut utiliser les méthodes des réchauffistes : matraquage intellectuel, extrapolations hasardeuses, affirmations gratuites, mauvaise foi, arguments d’autorité, amalgame, mensonge, appel à la nature, à l’émotion, attaque du messager, calomnies…
    Mais est-ce qu’on ne perdrai pas notre âme ?
    Et l’honnêteté intellectuelle ?? C’est tout ce qui nous reste.

    Par contre le climathon ou encore quelques petits slogans ou « mêmes » internet…

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  8. Quels sont les points faibles des réchauffistes ? L’incohérence des politiques climat-énergie. Selon leur idéologie, ces politiques doivent avoir pour but de réduire les émissions anthropiques de CO2. Mais les moyens qu’ils prônent vont à l’encontre de ces objectifs. En effet, la gestion temps réel de l’intermittence nécessite d’avoir en soutien permanent des centrales thermiques, émettrices de gaz satanique. Il y a pire, réduire le nucléaire dont le bilan carbone est particulièrement vertueux pour le remplacer par des EnR aux bilans carbone non vertueux, est une seconde incohérence. En outre, le bilan écologique de l’éolien est particulièrement négatif : dénaturation visuelle de nos campagnes, dénaturation des sols avec les socles de 1500 tonnes de béton armé, pales non recyclables, massacres d’oiseaux et de chauves-souris, atteintes à la santé des riverains (infrasons), tout cela pour un facteur de charge de 20-24% seulement et un surcoût du kWh à la charge des ménages et des entreprises.

    C’est pour cela que plus de 70% des projets d’usines éoliennes sont attaquées par des associations dont font souvent partie des écologistes de terrain, et le rejet de l’éolien gagne sans cesse du terrain, surtout dans les zones rurales qui sont les plus touchées.

    La politique climat-énergie actuelle, incohérente, donc inefficace par rapport aux objectifs, et de plus en plus onéreuse pour les ménages et les entreprises, c’est le tendon d’Achille du réchauffisme et de l’alarmisme climatique, et c’est là qu’il faut frapper, et le plus durement possible. Incohérence et pognon, tous les citoyens comprennent.

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  9. Et l’honnêteté intellectuelle ?? C’est tout ce qui nous reste.

    cela vous fera une belle jambe devant votre plat de lentilles et de quinoa, en vous les gelant dans l(obscurité, votre linky vous ayant débranché, à cause de votre mauvaise note de durabilité

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  10. 100% d’accord. Ce texte est le plus pertinent que j’ai lu sur la façon d’aborder le sujet du climat avec des contradicteurs : il ne faut pas commencer par l’angle scientifique (même si un background est nécessaire, ou au moins du temps de recherche et de réflexion perso passé sur les bonnes sources, avec mise en oeuvre et affinage de son esprit critique pour trouver ces bonnes sources. Le bon sens reste primordial). On a en face des individus et des groupes qui sont rompus aux techniques de com, de manipulations, et sans aucun scrupule. Et le climat, c’est pour beaucoup un jeu à plusieurs bandes : derrière ce sujet de société, il y a des motivations et des ressorts cachés qui ont peu à voir avec le temps qu’il fait et fera . Je ne veux pas être blessant, mais il faut quand même le dire : beaucoup de ceux qui ne sont pas les militants actifs sont des idiots utiles à la cause. Par facilité, par manque de réflexion et par suivisme.
    À nous d’apprendre à rétablir le bon sens. C’est motivant.

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  11. La peur du réchauffement climatique n’est que l’axe énergétique (CO2 = 80% énergie) de la propagande néo-malthusienne et anti-capitaliste. Après tout Maurice Strong, fondateur du GIEC disait que sa mission était de mettre à bas la société industrielle. Le CO2 n’est qu’un moyen. Le GIEC, depuis deux trois ans intervient d’ailleurs directement pour suggérer fortement une réforme du mode de vie et l’incompatibilité du réchauffement et de démocratie. Il veut nous dicter comment il est correct de se déplacer, ce qu’il est correct de manger, ou de penser.

    Les néo-malthusiens sont parvenus à leur statut dominant dans les media puis dans la société en général en infiltrant systématiquement les milieux influents (certaines écoles prestigieuses, par exemple), et en noyautant les organismes des Nations Unies. Cela a commencé dès les années 1970, après les travaux du Club de Rome. Il ne sera pas facile de les déloger rapidement de leurs positions fortes.

    Une autre tactique gagnante du mouvement néo-malthusien consiste à diaboliser ses opposants en les faisant passer pour d’odieux destructeurs de La Nature et, ou, pour d’odieux esprits fascisants. C’est tout à fait remarquable pour une idéologie anti-humaniste et violemment réactionnaire.

    Pour le moment, nombreux sont ceux qui croient dur comme fer que quelques petits gestes suffisent. Quand ils se rendront compte que c’est leur style de vie complet qui est visé par le « retour aux conditions pré-industrielles », il sera trop tard.
    L’hystérie climatique n’est que le versant énergétique d’une politique de conquête globale des valeurs de la société par les néo-malthusiens. Malheureusement tous les partis politiques les ont déjà rallié.

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  12. Tous les arguments du texte et des commentaires me paraissent recevables. Et je ne suis pas plus avancé.
    En revanche mon pessimisme est nettement renforcé.
    Croire que la raison triomphe toujours est faire peu de cas de l’histoire. Et imaginer un sens à l’histoire est une niaiserie que je laisse aux idéologues obtus.

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  13. Personnellement, je ne crois pas à la possibilité de succès d’une contre-propagande médiatique.
    En revanche, je crois que les élus, correctement informés des effets de bord nocifs des politiques décroissantistes, pourraient être un moyen de pression efficace sur les partis politiques. Des petits dossiers mettant en évidence les effets brutalement récessifs qu’auront les politiques énergétiques prétendument « renouvelables », et d’autres montrant les multiples effets positifs passés sous silence du réchauffement, adressés à des députés, des maires, auraient plus de chance de contourner le mur médiatique pour atteindre directement les décideurs.

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    • j’ai déjà essayé au cours du grand débat où étaient présent des politiques, en particulier un questeur de l’assemblée nationale (Florian Bachelier), en m’appuyant sur les analyses de Remy Prud’homme que je lui ai transmis…pas de réponse !
      C’est cependant la seule voie valable mais il faudra la désobstruer !
      Quant aux média il faudra attendre que le vent tourne et c’est pas demain la veille.

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  14. Dans un même numéro du Figaro (oui, journal de droite, je sais) de juillet, trois articles « opinion » de 3 intellectuels :
    un de Chantal Delsol, qui est déjà intervenu chez les CR, sur la définition très subjective de la haine sur internet (proposition de loi), qui ne parlait pas directement des débats « climatiques », mais qui aurait pu aussi s’y appliquer.
    Je donne juste la conclusion : « Tout porte à croire que la proposition de loi portée par Laetitia Avia accouchera d’une loi faite pour solidifier et légaliser les préférences idéologiques du courant dominant » (glaçant is not it?)
    Un de Targuéiev intitulé : « Antipopulisme et écologisme sont les deux pôles du catastrophisme contemporain »
    Je cite un extrait : « La séduction du catastrophisme tient à ce qu’il est irréfutable et fortement mobilisateur mais aussi au fait que les politiques qu’il est susceptible d’inspirer ne sont jamais sanctionnés. Voilà qui garantit un confort intellectuel permanent aux illuminés qui jubilent d’attendre la fin du monde en dénonçant les coupables présumés du crime suprême, le crime contre « le climat » et « le vivant » Glaçant is not it ?
    Et enfin Luc Ferry, titre »Sauver la planète ou détruire l’occident »
    Extrait : « Je me demande si la pollution des océans et l’épuisement des ressources naturelles non renouvelables ne sont pas plus préoccupants que le réchauffement climatique, si les êtres humains qui peuvent supporter des différences de 100°C entre le pôle Nord et le sub-sahel vont mourir par milliards pour une augmentation de 2°C en cent ans et si, en toute hypothèse, on peut prétendre sans rire savoir à quoi ressembleront notre monde et nos modes de vie dans un siècle? »
    Tout ça pour dire que des intellectuels, dont un ancien ministre de l’EN, s’expriment de manière raisonnée dans un média national, sans conséquence sur nos chers politiques.

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    • Cette impunité des politiciens et des figures de proue médiatiques est ce qui me choque le plus. Ils peuvent tranquillement prendre des décisions les plus criminelles possibles, ils ne risquent *rien*. Il faudrait que cela change. Perdre notre avance technologique dans le nucléaire, mettre en place l’arrêt des moteurs thermiques dans 15 ans, interdire les chaudières au fuel, on en mesurera l’aspect criminel dans 20 ans. Et je ne parle pas des décisions encore plus lourdes, la perte de Framatome et des turbines par exemple. Cette impunité est scandaleuse.

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  15. « Vous vous appuyez sur des résultats scientifiques et des arguments rationnels »
    Bah non,c’est justement ca le problème.Comme les climatoréalistes sont incapables de publier quoi que ce soit dans des revues scientifiques à comité de lecture, ils en sont réduits à contester les résultats scientifiques obtenus à partir des travaux réalisés par les climatologues orthodoxes.
    « Dans un dialogue censé, vous remporteriez la manche. Haut la main ! »
    Pour affirmer ca, elle n’a probablement pas suivi le débat organisé en 2010 par l’académie des sciences. Le moins qu’on puisse dire, c’est que Courtillot et Allègre n’en sont pas sortis vainqueurs.
    « En cela, vous êtes admirables car vous déployez votre esprit critique  »
    Les climatoréalistes ne déploient pas leur esprit critique,ils utilisent la méthode hypercritique ce qui n’est pas la même chose. Utiliser la discussion critique comme un moyen pour accéder à la vérité c’est une attitude qui diffère radicalement de celle qui consiste à faire de la contestation un but en soi.
    Bref , Anna Ackermann nous fournit un bel exemple d’inversion accusatoire.

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    • @Tolnus

      Avant d’affirmer que les climato-réalistes ne publient rien, je vous encourage à aller faire un tour sur le site https://notrickszone.com

      Choisissez dans la colonne de droite une des rubriques « Skeptic papers » avec l’année de publication de votre choix. Bonne lecture !

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    • Quand des scientifiques publient dans des revues « peer rewiewed » des articles portant par exemple sur l’ optimum holocène, disant que les températures dans l arctique étaient il y a six à huit mille ans quatre à six degrés supérieures aux actuelles, que la foret boréale bordait l’ océan arctique alors qu’ elle en est éloignée de centaines de kilomètres aujourd hui, qu’ on retrouve au nord du Groenland des plages fossilisées par le rebond postglaciaire qui montrent que la mer y était libre de glace la plupart de l’ année, et qu’ on constate que par exemple les ours polaires ont traversé cette période sans encombre puisqu’ ils sont encore là aujourd hui, ou que l’ explosion de méthane qu’ on nous promet pour bientôt avec le réchauffement actuel ne s’ est pas réalisée à cette époque parce qu’ on en trouve aucune trace dans les carottes glaciaires… Ces scientifiques vous les classez comment, ils sont tous payés par Big Oil et les revues qui les publient avec? Il n’ y a pas de scientifiques sceptiques mais des scientifiques qui font simplement leur travail qui est de décrire le monde tel qu’ il est. Après ce qui en arrive aux oreilles du public est le résultat d’ un » tri sélectif » très efficace par ONG, politiques ou journaux interposés…. J ai la chance fréquenter dans le cadre de relations amicales et souvent sur le terrain (génial !) quelques géologues « reconvertis » dans la paléoclimatologie, est ce que parce que leur échelle de temps se mesure plutôt en centaines de milliers ou en millions d’ années plutôt qu’ en décennies mais je les trouve très en retrait (et très prudents) par rapport au barnum ambiant….

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  16. Je pense qu’il y a en occident l’émergence d’une nouvelle religion, le culte à Gaia. Elle véhicule des valeurs morales inoffensives et niaises « triez vos poubelles, ne jetez pas des bouteilles en plastique, et des canettes ». Il n’est pas utile de s’opposer de front à cette religion, la laïcité suffit. Votre préoccupation c’est les canettes, la mienne c’est le chômage.

    Attention danger. Cette religion est accompagnée d’un entrisme sectaire malthusien nocif qui cherchera à exploiter les cerveaux, faire du fric, préempter les postes clés. Surtout il voudra nous abattre. C’est lui l’ennemi.
    Greenpeace n’a aucun scrupule a laisser mourir les gens de malaria et à devenir aveugle.
    La taxe carbone n’a rien d’une contribution commune, c’est un garrot sectaire permettant d’étrangler les gens, de les mener à la baguette comme des moutons.
    *Article XIII – Pour *l’entretien de la force publique* et pour *les dépenses d’administration*, une contribution commune est indispensable. Elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.

    La science est importante. Les démocraties ont besoin d’elles mais les dictatures aussi. Il me semble prioritaire de contrer le GIEC sur la validité des modèles du climat, les boules de cristal qui sont sa seule réalisation technique. La population fait confiance à la météo, pourquoi ne ferait elle pas confiance aux boules de cristal ? Nul besoin de boule de cristal : la mer monte, ne regardez pas les températures, regardez les marégraphes. Visitez Venise, visitez la Hollande pendant qu’il est encore temps, visitez les glaciers. Moi aussi je peux faire peur juste avec des marégraphes. Le rapport du GIEC cryosphère est océan, je l’ai pas lu, mais il est doit contenir qq trucs intéressants, le GIEC retrouve les rails à mon avis.

    Moquons nous gentiment des Bobos: Tout le monde doit prendre part à l’effort, l’objectif d’égalitarisme impose donc de mettre une taxe carbone sur le pain sans gluten, pour que la souffrance climatique se ressente dans la chair de chacun, et les revenus de la taxe seront reversés au Bobos les plus pauvres. Ce qui fait peur aux Bobos, c’est l’extrême droite. En délaissant le terrain de la science et de la raison, ils prennent le risque que les nationalistes s’en emparent, gagnent les débats, gagnent le pouvoir. L’éloquence et la rhétorique importent en démocratie.

    Enfin ne nous faudrait il pas rayonner ? Qui sont les climato-réalistes belges, suisses, allemands, suédois, italiens, espagnols, néo-zélandais ?

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      • En Belgique vous avez Jean Bricmont. S’il y a un type qui peut faire chuter du trône les VMD, Bréon, Jouzel, Le Treut avec un seul article peer reviewed, c’est lui, Jean Bricmont. Tolnus me dit qu’il paiera les frais de publication.

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      • Tolnus a encore utilisé l’argument fallacieux suivant : «Jean Bricmont est spécialiste de mécanique quantique ,il ne connaît rien à la climatologie.»
        Les climatologues étaient autrefois des géographes. Se sont des experts très étroits de multiples spécialités de la physique. Un dendrochronologue n’a pas plus de compétence en absorption IR qu’un géophysicien.

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      • paulaubrin
        Mon argument est tout à fait valide. Un scientifique qui, quel que soit sa discipline de départ , a fait l’ effort d’acquérir les connaissances et les techniques spécifiques à l’étude du climat aura un niveau d’expertise supérieur à quelqu’un qui est un parfait outsider en climatologie.Un physicien quantique aussi érudit soit-il , ne pourrait apporter qu’une contribution superficielle au débat sur le réchauffement climatique. Jean Bricmont face à Hervé le Treut ou Edouard Bard il ne tient pas 5 minutes.

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      • Pourquoi un physicien ne « tiendrait pas 5 minutes » face à d’autres collègues ? le climat, c’est de la physique, et rien n’empêche un physicien de se former à cette branche de la discipline. De plus, le débat des climatologues « patentés » porte et focalise sur des éléments aussi incertains que la pente d’une courbe de température sur la décennie (de quelques centièmes de degrés C), ou sur la précision des outils de mesure, ou d’autres observations parcellaires et encore difficiles à déterminer, mais ces détails sont là pour masquer et détourner du principal : on ne sait pas encore très bien qui pilote le climat, le Treut et Bard compris. Comme ils ne possèdent pas la science infuse (du moins on peut le supposer), un physicien d’un domaine adjacent peut très bien apporter sa contribution au débat.

        Tolnus, vous idéalisez la science et les scientifiques.

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      • Tolnus dit :«Mon argument est tout à fait valide. Un scientifique qui, quel que soit sa discipline de départ , a fait l’ effort d’acquérir les connaissances et les techniques spécifiques à l’étude du climat aura un niveau d’expertise supérieur à quelqu’un qui est un parfait outsider en climatologie.»
        Votre argument est totalement spécieux. Ce n’est pas parce qu’un physicien est un spécialiste d’un sous-domaine particulier qu’il est incompréhensible des autres physiciens. Et s’il l’est, incompréhensible, c’est qu’il est mauvais.

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      • ppm451
        Quand vous consacrez des décennies à mener des recherches longues et difficiles, à lire des milliers de publications scientifiques , à participer à de nombreux colloques, à diriger des thèses , vous finissez par avoir un niveau d’expertise auquel ne peut se hisser facilement un outsider qui apprendrait la climatologie en autodidacte. Le match entre Courtillot et Bard lors du débat organisé à l’académie des sciences en a été une magnifique illustration. Bard s’est fait plaisir en soulignant le flagrant manque de rigueur de Courtillot dans le traitement statistique des données climatiques. Alors dites vous bien que si un brillant géologue comme Courtillot n’arrive pas à éviter les grossières erreurs quand il traite du problème du réchauffement climatique, ce n’est pas le pauvre Bricmont (plus connu pour sa critique du postmodernisme que pour sa contribution à la mécanique quantique ) qui pourrait apporter quoi que ce soit au débat.

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      • Tonius dit

        Bard s’est fait plaisir en soulignant le flagrant manque de rigueur de Courtillot dans le traitement statistique des données climatiques.
        Ce même Bard avait engagé un combat féroce contre son collègue Man pour les mêmes raisons… heu non.. il avait piscine ce jour là?

        Je ne savais pas qu’il était un statisticien reconnu?
        Pour être « climastrologue », il faut donc être une flèche comme statisticien….oubien faire contrôler ses « études » par un vrai spécialiste ,comme le recommandait Weggman, un statisticien reconnu lui

        Finalement faisons confiance au Pape, comme toujours, lui est omniscient

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      • Tolnus est inconsistant. Il considère qu’un géophysicien n’a pas son mot à dire sur les travaux des climatologues, et, en même temps, il estime qu’un géochimiste est fondé de faire des remarques sur l’emploi des techniques statistiques par un collègue géophysicien. Mon avis personnel est que les deux sont parfaitement qualifiés pour avoir une appréciation critique sur le travail de l’autre à condition que cela ne prenne pas la forme d’un dénigrement en vue de « troubler l’eau du puits ».
        Par ailleurs, la relation entre l’activité solaire et le climat a été mise en évidence empiriquement dans la publication doi:10.1016/j.arcontrol.2016.09.018

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      • paulaubrin
        Pour que les choses soient claires , j’appelle climatologue ,un chercheur dont les activités de recherche sont uniquement centrées sur les problématiques climatiques ( ce qui est le cas d’Edouard Bard mais pas de Vincent Courtillot ). Peu importe si à la base il est géophysicien , géochimiste , ou quoi que ce soit d’autre ,ce n’est pas la question.

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      • Tolnus dit:« j’appelle climatologue ,un chercheur dont les activités de recherche sont uniquement centrées sur les problématiques climatiques»
        Personnellement j’appelle un scientifique une personne qui a reçu une formation plus ou moins généraliste dans de nombreuses disciplines de la physique, la chimie, et éventuellement en biologie. Le fait qu’il se soit spécialisé dans un sous-domaine associé à la climatologie ne le met pas au dessus des contre-arguments de ses pairs, des géophysiciens ou des statisticiens par exemple.

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  17. Le problème climatique durera tant que le pétrole sera bon marché ; le jour où il atteindra 200 dollars le baril , plus personne ne parlera de CO2 ni de climat; mais bon on a encore un peu de marge

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    • C’est le genre de débat qui dessert la cause réchauffiste. Les arguments de Pauline Le Bertre, — charmante au demeurant, mais là n’est pas la question — sont discrédités par Fabien Bouglé, et c’est assez réjouissant :

      Climatiquement vôtre. JEAN

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    • Je ne saurai pas faire ça en vidéo, mais j’avais une idée :
      à partir de la fameuse photo de l’ours blanc sur son glaçon en train de fondre, on pourrait faire un montage avec traveling arrière où on verrait plusieurs personnes avec des appareils photo sur un bateau proche de l’ours englaçonné.
      Par exemple un dirait « encore une s’il vous plait, monsieur l’Ours » un autre « Vous « pouvez tenir la pose encore un peu » un autre « et une photo historique, une » etc et on ferait dire à l’ours en voix off « qu’est-ce qu’il ne faut pas faire pour gagner sa pitance » ou « vivement le dégel « (deuxième degré !)
      Qu’en pensez-vous , Faisable ?

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  18. Mon expérience personnelle montre que la majorité des gens que je rencontre ne s’y intéresse pas, sauf les agriculteurs qui sont bien souvent de notre avis. C’est un problème parce que, quand on s’y intéresse un peu, on se rend compte qu’il y’a de quoi se poser des questions. Ce qu’il faut c’est se faire connaître et faire connaître nos points de vue. Il faut pas non plus oublier qu’avec toutes ces lois, les gens seront obligés de renoncer à un certain confort que nous offre notre mode de vie actuel qui n’est peut-être pas l’idéal mais notre espérance de vie n’a t’elle augmentée grâce à cela?
    Et je vois aussi que notre message est vraiment très mal compris, je pense que je parle au nom de la majorité des lecteurs de se site quand je dis que nous ne souhaitons pas consommer, polluer sans limites mais que nous avons les moyens et le temps de vivre correctement le temps de développer des énergies durables et propres. Personnellement je ne me considère pas comme écologiste mais je fais très attention à ne pas gaspiller l’eau, je trie mes déchets ect…. C’est je pense une bonne chose. Nous ne sommes pas des pollueurs et c’est une chose qu’il faut faire comprendre au gens !

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  19. Il existe un angle d’attaque qui pulvérise l’escroquerie du GIEC.

    Qui tire les ficelles, qui sont les commanditaires, les donneurs d’ordre, ceux qui comptent accroître dans des proportions faramineuses leur fortune ? Qui peut croire un seul instant qu’ils se préoccuperaient du sort de la population et de la planète, alors qu’ils sont derrière toutes les guerres, famines, etc., il faudrait être un abruti fini pour le croire. Si cet argument ne fait pas douter les plus naïfs, c’est à désespérer.

    Extrait.

    http://www.entelekheia.fr/2019/10/11/extinction-rebellion-dispense-une-formation-concue-pour-contourner-les-obstructionnistes-de-gauche/

    Farhana Yamin est « l’une des voix principales du mouvement » Extinction Rebellion (Financial Times). Yamin qui « a passé 27 ans dans des négociations de l’ONU sur le climat » et « a aidé à l’accouchement de l’Accord de Paris de 2015 pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre » est membre du conseil d’administration et fiduciaire de Greenpeace. [Source : The rise of Extinction Rebellion, The Financial Times, 12 avril 2019].

    « Yamin, l’avocate internationale, qui est également administratrice de Greenpeace UK et qui jouera bientôt un rôle consultatif auprès du WWF, veut construire un pont avec les organisations existantes pour forger un « mouvement de mouvements » beaucoup plus important. « Nous devons tirer parti de la nouvelle forme de leadership que l’on nous demande aujourd’hui », dit-elle. [Source : « Extinction Rebellion, inside the new climate resistance », The Financial Times, 10 avril 2019]

    Ancienne « Guerrière du climat » de l’année de Vogue (2015), Yamin est la fondatrice et PDG de Track 0 : « Track 0 est une organisation indépendante à but non lucratif qui sert de plate-forme de soutien à tous ceux qui se dirigent vers un avenir propre, juste et brillant pour les générations futures dans le monde compatible avec les objectifs fixés par l’Accord de Paris…»

    Les partenaires de Track 0 comprennent Global Call for Climate Action GCCA (TckTckTck), CAN (Climate Action Network), Avaaz (Soros -ndlr), ClimateWorks (The Climate Group, We Mean Business), la Rockefeller Foundation, E3G (fondateur du GCCA), le Prince of Wales Corporate Leaders Group, la European Climate Foundation et Chatham House. [Liste complète] (http://track0.org/about/partners-supporters/)

    (On est en présence de fous furieux. – Tardieu)

    « Les preuves sont claires. Le CO2 doit être éliminé de l’atmosphère – c’est connu sous le nom d’élimination du dioxyde de carbone (acronyme anglais CDR), en utilisant des technologies négatives en émissions (NETs) pour atteindre les objectifs de la lutte contre le réchauffement climatique. La bioénergie avec capture et stockage du carbone (acronyme anglais BECCS) apparaît comme la meilleure solution pour décarboner les industries et les secteurs à forte intensité d’émissions, et permettre des émissions négatives ». – 14 mars 2019, Bioénergie avec capture et stockage du carbone, The Global CCS Institute

    « Pour que la technologie BECCS soit réellement efficace dans la réduction des émissions de CO2, il faut cultiver de grandes surfaces de terres arables, mais ces dernières ne sont pas toujours disponibles ou facilement utilisables.

    — The Global CCS Institute

    (Renseignez-vous, certains Etats ont déjà alloués des budgets en milliards d’euros. On est en présence d’une offensive de l’oligarchie sur le plan financier, politique et à caractère eugéniste affiché. Je crois que c’est sur ces plans-là qu’il faut les attaquer, c’est leur faiblesse. – Tardieu)

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  20. Dans le genre « c’était mieux avant » je pense que l’éducation au respect des biens et à l’économie (celle que j’ai reçue) n’avait pas besoin de tout ce fatras politico écologique pour être appliquée.
    Voir mon billet sur ce blog « la gourde »

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  21. « Vous réagissez au lieu d’agir » :
    Oui, il faudrait aller sur le terrain propager notre message plutôt que rester « entre nous » sur des forums. Il faut des tractages d’informations dans les villes.
    Par contre il ne faut surtout pas délaisser l’information scientifique. Elle est cruciale.
    Tout l’enjeu du débat est sur le sérieux des arguments scientifiques à mettre en avant.

    Il faudrait aussi des opérations « coup de poing » pour être visibles dans les médias comme le font d’ailleurs tous ces fous « d’extinction rebellions » ou autres… mais sans être – comme eux – ridicules. Sur les sites climatosceptiques on se moque des actions quasi quotidiennes des réchauffistes, mais nous nous n’en faisons aucune, donc notre visibilité médiatique est nulle.
    Personne n’a jamais vu un climatosceptique de sa vie bien qu’on parle souvent d’eux. Par contre avoir vu un réchauffiste, oui, y en a plein les rues et les plateaux TV.

    Par contre quoi faire comme action visible, c’est un autre problème ?
    Une marche des climato-réalistes ?
    Parfois un rien fait par une association de dix clampins arrive à lancer un débat au niveau national.
    Tout n’est pas perdu, j’ai entendu dernièrement bcp de journalistes ou personnalités être « climatosceptiques » dans leur propos.

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  22. Depuis 20 ans que je m’intéresse aux climats et en particulier à celui de ma région SO de la France, j’attends de lire sur des sites climato sceptiques ou réalistes comme vous voulez, des explications crédibles sur le réchauffement autres que le RCA par les gaz à effet de serre. Et en parallèle des 1er signes concrets de l’arrêt du réchauffement. Mais hélas rien de bien convaincant jusque jusque-là. Pire, les années se suivent et la tendance au réchauffement est toujours là. Oubliée la variabilité qui enchaînait plus froid ou plus chaud. Les dernières années ont été les plus chaudes, 2019 est partie pour figurer dans les plus chaudes. Ce sera la 6ème consécutive. Notre moyenne annuelle mobile sur 5 ans est ici de +2°C par rapport à il y a 40 ans. C’est factuel, tout le monde peut le vérifier. Quand vous dites que les modèles se sont trompés, ce n’est pas exact. Pour la suite je me garde bien de faire des pronostics, je continue juste à tracer courbes et moyennes, annuelles, saisonnières et même mensuelles.
    Bonne soirée

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    • @Zimba,

      Bonjour Zimba,
      Tout n’est pas qu’une question de science mais aussi une question de sémantique.
      Selon l’expression consacrée, lorsque l’on veut tuer son chien on dit qu’il a la rage.
      Lorsque l’on veut présenter les choses de manière catastrophiste, c’est simple : vous prenez l’année 2018, et vous expliquez que c’est la 4ème année la plus chaude dans le monde (depuis que les mesures existent).
      Sauf que c’est la 4ème année la plus chaude… après les trois années qui l’ont précédé.
      Comme j’ai un caractère optimiste, j’en conclus donc que les températures ont stagné au cours des quatre dernières années (0,1 degré de variation sur 4 années n’est pas significatif ni à la hausse ni à la baisse).
      Nous avons déjà eu pas pas mal de discussions tous les deux et je pense que l’on sera d’accord sur certains points (moyenne glissante à la hausse notamment).
      Mais est ce qu’un moment, on ne peut pas arrêter de présenter les choses comme si le monde allait s’arrêter de tourner demain?

      Est ce que justement, on ne pourrait pas attendre et voir ce qui se passe avant de crier à la fin du monde ? (je l’ai entendu de la bouche de Nicolas Hulot).

      La hausse de la température de +/- un degré depuis 1850 n’est pas franchement discutable.
      Mais lorsque l’on s’intéresse à l’histoire, on se rend compte que des variations d’environ 1°C sur un siècle semblent être dans la norme (cf Histoire du climat depuis l’an mil d’Emmanuel Leroy Ladurie).

      Par ailleurs, à plusieurs reprises, vous avez écrit regarder les températures dans votre région. Très bien.
      Sincèrement, on s’en fiche, parce que si chacun regarde du prisme de sa région, on en tire des conclusions différentes.
      Pour une simple raison, c’est qu’il n’y a pas d’augmentation des températures dans ma région (je suis en Bretagne, vous pouvez vérifier, quasiment aucun record de chaleur n’a été battu en 2019).

      Donc regardons les températures mondiales, pour voir si les modèles fonctionnent ou non, et puis à notre petit niveau, intéressons nous à la science, :
      https://home.cern/fr/news/news/experiments/cosmic-rays-clouds

      Je me permets de rappeler d’ailleurs, selon une célèbre formule d’un non moins célèbre général, que « chercheurs qui cherchent on en trouve, mais des chercheurs qui trouvent on en cherche ».

      Alors laissons les chercheurs chercher…

      Cordialement,

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      • Merci nico pour votre ton courtois malgré nos divergences. Bel exemple de dialogue démocratique. Oui ces 5 voire 6 dernières années (j’y mets 2019) sont à peu près de même température. Or par exemple 2016 était (ce qu’on m’a fait remarquer il y a 3 ans) un exceptionnel el-nino !! Et oui mais alors 2018 qui est la plus chaude en France depuis le début des mesures c’est quoi ? En mode relatif on peut dire que ça a augmenté encore . Et 2019 ne va pas révolutionner la tendance vu les 10/12è bien qu’on nous annonce « the beast » un hiver très froid ! Pourquoi pas d’ailleurs. Non vous avez raison le monde ne va pas s’arrêter de tourner. Mais les climats changent. On n’est pas capables de quantifier les conséquences, juste les qualifier. En peu de temps, cette augmentation somme toute assez modeste (1° dans le monde, presque 2° chez nous), a déjà montré son influence. Qu’en sera-t-il alors si ça continue ainsi dans 20, 40 ou 100 ans pour nos petits enfants ? Toute la question est là Nico. On va vers l’inconnu et les experts dont je ne fais pas partie , nous disent qu’il n’est pas très attirant loinde là. Vous pouvez penser le contraire et je souhaite vous donner raison un jour. Mais si l’écart actuel du RC entre la moyenne globale (+1°) et chez nous (+1.8°) se maintient, alors les +5° possibles prévus par le Giec donneraient quoi d’après vous ? Mais je préfère penser que c’est vraiment un mauvais rêve et que ces oiseaux Giecquistes sont de mauvaise augure ! Vade retro !
        Bonne soirée

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      • Bonsoir Zimba
        Pour le ton courtois c’est tout de même mieux pour échanger des arguments.
        Par ailleurs j’entends votre inquiétude concernant l’augmentation des températures : il est évident que 5 degrés d’augmentation des températures serait une catastrophe.
        Encore une fois je ne remets pas en cause les modèles du giec en tant que tels. Il est facile d’émettre une critique de principe mais je ne peux me le permettre car je n’ai pas les compétences pour cela. Ce qui
        m’agace en réalité c’est que les experts connaissent les limites de leurs modèles et savent notamment que les effets de la couche nuageuse sur les températures sont très mal connues à ce stade.
        Or, cette question n’est jamais abordée publiquement alors qu’elle est essentielle.
        Les modèles sont donc imparfaits mais jamais on ne le dit réellement.
        Peut-être après tout que les modèles ont raison mais l’affirmer de façon parfois péremptoire est quand même un exercice périlleux.
        Et si les températures n’augmentent pas autant que les modèles l’indiquent : que de sacrifices pour rien !
        Je pense que vous êtes un peu plus jeune que moi et vous ne connaissez peut-être pas la chanson d’Alain Souchon « Si en plus y’a personne »
        mais parfois les efforts demandés me font un peu penser à cette chanson.

        Cordialement

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      • Zimba a dit :«Il s’agit de moyennes prises sur les 30 années précédentes comme références représentatives d’un climat d’une région donnée. C’est purement statistique rien à voir avec du fétichisme».
        Le fétichisme consiste, pour les présentateurs météo, a bien mentionner que les températures sont au dessus des « normales » de saison chaque fois qu’il fait un peu chaud, et de signaler qu’il a plu en une fois tant de jours de pluie comme s’il devait tomber chaque jour les quelques millimètres de la moyenne quotidienne.
        En ce qui concerne la référence sur 30 ans, elle est boiteuse. En effet, toutes les séries temporelles de températures montrent une variation cyclique d’une période de 60-70 ans. La moyenne sur 30 ans varie donc cycliquement aussi, comme le montrent les variations des anomalies de températures de la série HADCRUT4:

        La vitesse de variation est filtrée pour conserver seulement les fluctuations lentes. On voit assez nettement les cycles de 11 ans, et 2 cycles de 60-70, qui sont vraisemblablement liés aux courants océaniques.

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    • Zimba a dit :«En peu de temps, cette augmentation somme toute assez modeste (1° dans le monde, presque 2° chez nous), a déjà montré son influence. »
      Au cours des 20 dernières années, les températures d’avril, juin et juillet, novembre, décembre sont en hausse presque partout en France. Les températures de février, mars ont baissé presque partout. Celles de mai ont baissé dans le sud de la France, celles d’août et septembre ont baissé dans le nord.
      Rien ne dit que cette tendance va durer, on ne sait faire aucune prévision à trois mois, et encore moins à un an ou deux. La baisse des températures du début de printemps est préoccupante, pour la végétation. La hausse des températures de la fin de l’automne et du début de l’hiver est plutôt une bonne nouvelle.
      En France, le réchauffement est globalement très faible et si chaque canicule n’était pas martelée dans les media comme une marque du réchauffement anthropique, elle passerait juste pour ce qu’elle est: une fluctuation de quelques jours dans la météo.

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      • Les variations mensuelles sont toujours importantes d’une année sur l’autre. Et même sur plusieurs années. Mieux vaut mesurer ces variations sur une longue durée. 50 ans au moins voire plus. Ce qui m’interpelle par exemple c’est octobre chez moi à Pau. D’une moyenne de 13.5°C de 1920 à 1970, on est actuellement à 16°C, avec 4 années autour de 18°C depuis 1990 (dépassés en 2014). Ce qui ne s’était bien sûr jamais produit depuis 1 siècle. On voit ainsi que ces mois de transition ne le sont plus vraiment. Avril aussi qui est passé de 11° en 1920 à près de 13.5° à 14° ces dernières années. Bientôt le vieux discours de bistrot « y a plus d’saisons » deviendra réalité ?

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    • Zimba a dit :«Ce qui m’interpelle par exemple c’est octobre chez moi à Pau. D’une moyenne de 13.5°C de 1920 à 1970, on est actuellement à 16°C, avec 4 années autour de 18°C depuis 1990 »
      Allons Zimba, il est normal que les températures moyennes d’octobre varient de quelques degrés d’une année sur l’autre. Le fétichisme actuelle de la « normale de saison » est absurde. Sans compter que la température moyenne n’a que peu d’intérêt à part pour les dépenses de chauffage. Les températures moyennes ont tendance à augmenter parce que l’effet d’îlot de chaleur urbain tend à faire grimper les minima : l’hiver et la nuit. Qui va se plaindre que les nuits d’hiver soient un peu moins froide aux latitudes tempérées ? Il n’y a aucune raison.

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      •  » il est normal que les températures moyennes d’octobre varient de quelques degrés d’une année sur l’autre. »
        Merci c’est ce que j’ai dit ! Lisez mieux. Ce que je soulignais c’est que ces 20 dernières années ont comporté ici des valeurs de 18° en octobre jamais observées pendant les 100 précédentes.
        « Le fétichisme actuelle de la normale de saison est absurde »
        Il s’agit de moyennes prises sur les 30 années précédentes comme références représentatives d’un climat d’une région donnée. C’est purement statistique rien à voir avec du fétichisme. Je rappelle d’ailleurs que les normales sont maintenant référencées à 1981-2010, alors que c’est précisément là qu’elles ont vraiment nettement progressé. Il vaudrait mieux ne parler que de la référence préindustrielle pour bien savoir de quoi on parle, sinon c’est un peu confus. Et en shiftant tous les 30ans, on va retomber sur la grenouille dans l’eau chaude !!!
        Enfin personne ne se plaint de la douceur en hiver c’est évident. A part que les hivers moins froids ici ont favorisé les parasites comme les tiques porteuses de Borrelia qui pullulent dans les forêts et les herbes. Les izards, moutons en sont infestés. Et les promeneurs aussi (un ami en avait une quinzaine en revenant de la cueillette de champignons !!!).
        Mais le froid d’hiver on peut très facilement s’en protéger, c’est fait depuis des siècles. Les canicules c’est bien plus difficile. Et ce n’est sans doute qu’un début.

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    • Le Giec a retenu un certain nombre d’ études afin de déterminer une valeur pour la sensibilité climatique ,valeur indispensable pour déterminer de combien vont monter les températures pour un doublement du co2. Ces valeurs s’ étagent sur une sorte de courbe de Gauss entre 1,5 et 4,5 degrés avec un pic vers 3 degrés. Si on s’écarte en plus ou en moins de cette valeur centrale on reste dans des valeurs jugées possibles mais de moins en moins vraisemblables. De nombreux chercheurs penchent vers un valeur de 2,0 qui est donc considérée comme recevable par le Giec et qui induirait un réchauffement tout à fait gérable. Les températures sont déjà montées d’un degré au niveau global, ce qui laisse « dans les tuyaux » une montée d’ un nouveau degré d’ ici 2100, il est donc normal que vous constatiez chez vous comme partout une montée de la moyenne des températures ( a peu près 0,15 c par décennie pour l’ instant)… quand au fait que les dernières années soient les plus chaudes enregistrées…quand vous arrivez au sommet d une échelle vous constatez en effet que ses cinq derniers barreaux sont dans les cinq plus hauts que vous ayez atteints !

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      • L’ énorme incertitude sur la valeur de la sensibilité climatique après des décennies d’ étude est d’ ailleurs étonnante, je ne sais pas si il y a d’ autres domaines scientifiques où les constantes fondamentales sont aussi mal connues ? Comme disait je ne sais plus qui si Airbus vendait des avions en disant que leur autonomie est de 3000 + où – 1500 km je crois que malgré les grèves je préfèrerais le train…

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  23. Quel débat? Il n’y a jamais eu de réel débat, quelques prises de bec tout au plus. Et il y en aura sans doute jamais car le mouvement pour le climat est devenu un monstre. Rappelons que l’alarmisme a commencé il y a plus de 30 ans et il n’a jamais cessé de gagner des adeptes depuis. Encore aujourd’hui, on apprend que Jane Fonda, 81 ans, prône la désobéissance civile. L’urgence climatique est entrée dans l’univers du politically correct. Les scientifiques ne sont plus autorisés à formuler le moindre doute sur la théorie dominante. Un exemple tout frais est celui de Dr Susan Crawford, spécialiste des ours polaires, qui vient de perdre son poste universitaire à cause de ses études démontrant que l’espèces se porte à merveille. La position du GIEC a elle-même évolué vers un alarmisme grandissant, et ce, avec le soutien de Secrétariat des nations Unies. La plupart des grands médias sont ouvertement réchauffistes et, le biais de confirmation fonctionnant à plein régime, seules les nouvelles confirmant le réchauffement anthropique catastrophique retiennent l’attention des rédactions. Les organisations vertes et écologistes se multiplient, disposent de moyens financiers et stratégiques puissants et s’acquittent efficacement de leur mission, qui est de sensibiliser/mobiliser les masses et de presser les politiques à agir. Or, que peuvent les climato-réalistes contre une telle machine qui carbure à l’émotion, à la détestation et à la peur ? Nada. Ils ne sont pas organisés, n’ont pas de moyens, n’ont pas de porte-parole assez fou pour aller se jeter dans la fosse aux lions et, surtout, leurs arguments ne font pas le poids. Quand tout le monde crie au loup, comment prouver hors de tout doute qu’il n’y a pas de loup. Malheureux à dire, mais les climato-réalistes sont condamnés à demeurer dans l’ombre, dans la marginalité, voire dans l’illégalité.

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  24. C’est touchant de naïveté. Zola, Voltaire, on se sent pousser des ailes, oui ! allons’y !
    Mais pour aller ou ? nous sommes nulle part, largué en rase campagne intellectuelle.
    Une sensation pour la sensation. Sympa les conseils d’anonymes, mais qui va payer ?

    L’argument scientifique prendrait du temps ? Le monde fonctionne au pathos ? une analyse révolutionnaire.

    Les remarques critiquants vos méthodes ne sont pas toutes infondée, mais on vous pousse dans le mur. Changer ou périr ? Changez, et vous périrez.
    « Rien n’est moins utile a une entreprise que cette énorme importance que l’on accorde a la victoire immédiate. Rien n’échoue comme le succès. »
    Quand on en vient a parler d’efficacité, c’est qu’on devient faible et stérile. On ne parle pas d’efficacité quand on a un idéal.

    Vous ne gagnez pas, et c’est bien la votre lot et votre honneur, dans une bataille perdue de la vertu.

    Zola et Voltaire font vibrer la fibre romantique. C’est une duperie d’un autre age. Il n’y a pas de Zola ici, ni de Voltaire. Zola était déjà célèbre et le « J’accuse » passa dans le figaro. Voltaire était dans son siècle, celui des lumières, il faisait parti du courant dominant. Les comparaisons sont donc impropre.

    Revenons sur terre : qui veut endosser le rôle de la bête immonde et prendre le risque de mourir socialement ? qui veut le rôle du martyr ? Car si vous croyez que vous êtes descendu dans l’arène, vous êtes loin du compte. Si vous rejoignez un combat morale et politique, vous vous exposez aux infamies contemporaine. Vous dire que vous êtes prêt ne serait pas vous rendre service, vous n’avez pas de Bien positif solide a proposer, mais que la critique d’un mal. Ce que vous avez gouté jusque la n’est rien à côté de ce qui vous attend. Vous n’échapperez pas au conflit moral.

    Ce n’est pas avec Zola ou Voltaire qu’il faut penser médiatiquement, mais Dieudonné, Zemmour, Trump, la-manif-pour-tous, les gilets-jaunes et j’en passe. tous ceux qui ont franchis le Rubicon. Vous pensez vraiment que l’on va vous laisser capter l’attention nécessaire au développement de votre discours ? Ne vous trompez pas d’adversaires, les médias ont partie prenante et ce n’est pas qu’une question de pognon ou d’affaires, mais d’abord de morale : ils pensent sauver les hommes et la planète. Leur armes : la diabolisation, le shadow-banning, le dé-reférencement, les réécriture d’algorithmes ( Gilets-jaune), les meutes de SJW, les campagnes de boycott chez vous, vos lieu de travail… vous y goutez déjà un peu, l’étape suivante étant la criminalisation.

    Vous aimez la sémantique militaire ? Si vous voulez abandonner l’arme scientifique pour vous battre sur le terrain du sentimentalisme qui est celui de votre adversaire, vous descendez dans l’arène sans maitriser les règles : leur terrain, leurs règles, et une puissance de frappe infiniment plus puissante. Ils ont l’expérience. Stratégiquement, vous êtes dans une guerre asymétrique sans réelle base arrière pour se replier. Une guérilla, le harcèlement y est une affaire de longue haleine. Trump avait l’appareil républicain, Dieudonné une importante communauté mais il pris le camion étatique de face, Zemmour est d’abord un écho populaire, La-manif-pour-tous a une solide assise spirituelle et de puissant réseaux mais on les ignorent royalement, les gilet-jaunes n’avais que les réseaux sociaux et ils ont volé en éclat. Et les climato-realiste ? sorti de la science, souvent une bande de précautionneux attaché a leur carrière, pas grand chose.

    Soyez offensif, oui mais faite très attention au terrain que vous aurez choisi, et surtout a qui vous voulez parler. Qui visez-vous ? le discours moyen de l’honnête homme ordinaire ? les politiques ? les décideurs ? vos confrères ? vous ne pourrez pas avoir le même discours pour tous, et tout calcule insincère se retournera contre la cause.

    Vous voulez un discours qui porte : maniez le paradoxe, le doute, la parabole.

    L’humour est un cas a part. La parodie est puissante et ils la déteste car elle révèle les masques. Ils s’en servent abondamment. L’ironie aussi comme avec Socrate. Mais à force d’énerver, ce fut la ciguë… vous ne gagnez pas pour le moment, mais vous pouvez encore perdre.

    Plus que tout, ne vous laissez pas enfermer dans de faux choix binaire. N’y sacrifiez pas votre honneur ni votre amour de la vérité.

    « Les réalistes [modernes] et les dynamiteurs sont des gens bien intentionné dont la tache, si manifestement désespérée au bout du compte, est de recourir à la science pour prôner la morale. »

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    • Merci pour cet article très clair. La publication suivante de BenoîtRittaud concernant François Gervais est tout à fait éloquente à ce sujet. Nous sommes dans le couloir qui mène à l’arène…

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  25. Jean Ousset recommandait aussi d’utiliser, avec discernement, les méthodes de l’adversaire :

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    Non seulement les meilleurs sont sans doctrine de l’action ; non seulement ils tendent à adopter, pour leur malheur, les méthodes de l’ennemi ; mais ils ne savent point tirer profit de ce qui pourrait leur être utile dans l’exemple de l’adversaire. Parce qu’ils ignorent, ou s’en font une idée telle qu’elle aggrave la malfaisance dudit exemple.

    Ainsi, l’idée que nous nous faisons de l’action, à partir du modèle révolutionnaire, est-elle presque toujours sommaire, réduite à ce qu’il y a de plus grossièrement évident dans l’histoire de la Révolution :
    • Aspect superficiel et trompeur de mouvements de masses, lourdement quantitatifs, que des slogans primaires, une doctrine infantile suffisent à orienter.
    • Gros effet et gros gain. Manifestations et bagarres.
    (…)

    Ce qui pourrait nous être une leçon nous est, par contre, fort mal connu, c’est-à-dire le souci communiste d’un travail en profondeur ; un sens aigu de l’action par les idées ; un très grand soin dans la formation des cadres, une volonté, ridicule tant elle est extrême, (caractéristique pourtant) de « penser » l’action « scientifiquement ».

    C’est le seul profit que nous puissions tirer de l’exemple révolutionnaire. Un profit d’émulation, d’excitation, d’alerte. L’analogie d’une certaine ardeur.

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    https://www.ichtus.fr/principes-fondamentaux-laction-jean-ousset/

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