L’adaptation climatique : une longue tradition humaine

Par Cédric Moro

En réponse à une lectrice de ce blog s’étonnant que certains climato-réalistes soient favorables aux stratégies d’adaptation et de résilience (y voyant par là que certains d’entre nous seraient enfin convaincus de la survenue de lourdes catastrophes à venir), Benoît Rittaud a souhaité que je partage ici ma position sur ce sujet ; position qui me semble assez consensuelle chez les climato-réalistes.

En tant que professionnel dans la gestion des risques majeurs, j’essaie de prendre en compte le fait que les climato-alarmistes aient raison, même si j’ai mon opinion sur leurs positions et que je pense que c’est une illusion de vouloir contrôler les aléas météorologiques et climatiques en diminuant le CO2 (sous peu qu’on arrive en plus à réguler la production de CO2 sur la planète : un pari fou).

Je suis obligé d’en tenir compte car la position alarmiste a des conséquences bien concrètes et qu’il n’est pas exclu non plus que je puisse me tromper. J’essaie donc de trouver une stratégie raisonnable qui concilie les deux positions scientifiques et il se trouve que l’adaptation et la résilience est l’option gagnante dans tous les cas de figure sur cette question.

Pour le comprendre, il suffit de savoir que, pour éviter une catastrophe, ou on agit sur l’aléa (volumes des précipitations, intensités des cyclones, durées des sécheresses), ou on a agit sur la vulnérabilité (par l’adaptation et la résilience). En matière de catastrophes d’origine météorologique, la tradition humaine dans ce domaine est d’agir sur notre vulnérabilité et personne ne pensait sérieusement avant maintenant à agir sur l’aléa  ; hormis de manière irrationnelle via les incantations religieuses ou magiques.

lungotevere

Les digues et quais de Rome au IIe siècle ap. J.-C. : photographie des vestiges du site « Lungotevere Testaccio 2 » et reconstitution en coupe. Source.

Comme il y a toujours eu des aléas météorologiques et climatiques par le passé (les alarmistes et les réalistes sont ok sur ce point), une amélioration de notre adaptation ne peut être que bénéfique. Ainsi, si les alarmistes ont raison (plus d’occurence de phénomènes dangereux à l’avenir) ou tort (pas d’emballement ou rien d’insurmontable), qu’il y ait un aléa majeur ou plusieurs sur un siècle dans un espace donné ne change pas grand chose puisque si la société est bien préparée à cette éventualité, elle peut alors affronter un événement d’intensité majeure dans le siècle comme elle peut en affronter plus ; un seul événement météo majeur étant suffisant pour engendrer d’immenses dégats si nous ne sommes pas assez bien préparés.

Par exemple, un séisme de magnitude 5-6 n’a pas le même impact au Japon (qui en connait pourtant régulièrement beaucoup) que dans d’autres pays qui en connaissent bien moins car les Japonais ont anticipé ces événements dans leur organisation surtout au niveau architectural et spatial. De même pour les cyclones, les inondations, les submersions marines… L’idée est que si nous pouvons affronter un aléa majeur sans trop de dommages, nous pourrons alors en affronter plusieurs.

La solution par adaptation est de surcroit la moins couteuse car elle permet de ne pas nous passer des énergies fossiles (qui sont toujours aussi essentielles à l’économie mondiale) tout en diminuant nos vulnérabilités pour éviter les catastrophes.

Ainsi, pour nous prémunir des catastrophes, plutôt que d’aller vers une solution qui semble utopique (réguler le CO2 au niveau mondial pour espérer avoir un effet sur les aléas), pourquoi ne pas mettre en place des politiques d’adaptation et de résilience moins contraignantes et dont on tirera les bénéfices dans tous les scénarii envisagés ? Les organisations internationales et nationales ont déjà perdu beaucoup de temps à essayer d’imposer la solution par régulation des aléas météorologiques via le CO2 (sans succès, il faut en convenir.)

Néanmoins, si la science fait un bon en avant en matière énergétique et que l’humanité arrive à se passer des fossiles sans compromettre ses niveaux de vie, il sera alors possible de faire cette transition sans problème. Mais nous n’allons quand même pas prendre le chemin d’une régression certaine dès aujourd’hui en se privant des fossiles pour éviter une régression hypothétique future liée à un emballement climatique. Le pragmatisme est là en fait.

Ce sont nos richesses qui font que nous sommes plus résilients et il ne faut pas l’oublier.  C’est pour cela que l’argument entendu aux plus hauts niveaux « Contre le changement climatique, on agit sur l’aléa en diminuant le CO2 et, en même temps, nous nous adaptons » est dangereux car il ne prend pas en compte l’effort économique déraisonnable que la société doit produire en essayant de réguler l’aléa ; effort qui a toute les chances de nous appauvrir, de nous laisser moins d’options d’adaptation et de nous rendre moins résilients aux catastrophes. Il est donc nécessaire de choisir entre une gestion de l’aléa (très hypothétique en fait) et une réduction de notre vulnérabilité (que nous savons faire) et non d’essayer de faire les deux en même temps.

Les réalistes (comme le Pr Lindzen ici) envoient le signal d’une union possible entre alarmistes et réalistes sur le thème de l’adaptation climatique par la réduction de notre vulnérabilité. Qu’attendent alors les alarmistes pour s’en saisir ; au lieu de continuer à persévérer, comme ils le font en vain depuis des dizaines d’années, dans la régulation de l’aléa climatique ?

37 réflexions au sujet de « L’adaptation climatique : une longue tradition humaine »

  1. Article plein de bon sens. Le nombre de morts causées par des catastrophes naturelles (climatiques ou non) est en chute libre de puis un siècle. Cela signifie avant tout que l’humanité se protège de mieux en mieux: on a beau être plus nombreux sur la planète, les aléas (pour reprendre le terme de Cédric) font moins de dégâts. Et pourtant pendant ce temps là on a envoyé du CO2 dans l’atmosphère, on a fait des trous dans la couche d’ozone, on a artificialisé des sols, etc.

    Cela prouve bien que l’adaptation et la résilience, ça marche.

    https://wattsupwiththat.files.wordpress.com/2018/03/climate-related-deaths.png?resize=700%2C650

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  2. Comme je l’ai déjà dit, j’apprécie beaucoup votre argumentation Cédric, toute en nuance et compromis. Il y a sans aucun doute des choses raisonnables et vraes là dedans. Quand vous dites que c’est consensuel chez tous les climato réalistes , ce n’est pas vraiment ce que j’ai ressenti dans certains commentaires mais bon, vous au moins êtes assez crédible et prudent. Le fait d’admettre la possibilité de vous tromper d’abord et donc d’envisager l’adaptation à des changements climatiques (donc météorologiques) importants. Ceci dit vous pensez surtout aux inondations, cyclones . Oui c’est vrai qu’il y a beaucoup de choses à faire pour parer à ces évènements. Mais il faut aussi penser aux épisodes canicules et sécheresses aggravées. En particulier la récupération, conservation de l’eau, l’isolation et la climatisation des bâtiments la plus passive possible. Le couplage PV, ventilation, rafraîchissement. Puis l’adaptation de agriculture et de l’industrie à l’économie d’eau. La sécurité des centrales nucléaires si les eaux de refroidissement baissent drastiquement.
    Mais dans tous les cas, et c’est là ou je ne vous suis pas il sera incontournable de rechercher de nouvelles voies moins carbonées. Je suis persuadé qu’il faudra même récupérer du CO2 pourquoi pas l’utiliser d’une façon intelligente.
    Même si pour l’instant ça ne semble pas rentable énergiquement parlant.
    Bonne journée

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  3. C’est à cela que j’avais détecté le caractère purement idéologique à visée totalitariste : toutes les incantations actuelles qui ont commencées à avoir des conséquences règlementaires et fiscale, n’ont que pour seul but un contrôle de plus en plus serré, liberticide, antidémocratique.
    La tentation totalitariste pseudo égalitariste n’est pas morte avec la fin de l’Union soviétique, elle c’est transformée.
    Le danger d’une réalisation du risque aurait effectivement conduit à des politiques d’adaptation en parallèle à des solutions de réduction du risque. Or il est factuel que des Etats majeurs ne réduiront pas le facteur risque (considéré comme tel par les réchauffistes) et qu’alors seule la stratégie d’adaptation est envisageable.
    Conclusion annexe : si les politiques ne le font pas, c’est qu’il y a une autre problématique qui n’apparaît pas encore….

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  4. @ Cédric, avec ce billet frappé au coin du bon sens vous devriez avoir sauvé votre peau lorsque que vous passerez devant le grand tribunal de l’inquisition écologique. Mais rien n’est sûr ! Ne vous réjouissez pas trop vite quand même.

    Si on pose calmement un problème à résoudre, l’ensemble des causes, des moyens d’y faire face et les effets attendus des ces moyens, pour peu qu’on quantifie sérieusement (en fonction de l’état de notre savoir et non de nos croyances) le degré de confiance dans la survenue de l’évènement, dans la détermination des causes et des effets attendus des moyens mis en œuvre, y compris les effets négatifs (pour chaque moyen mis en œuvre, il faut quantifier les avantages, mais aussi les effets pervers négatifs et bien entendu le coût financier et humain) on devrait arriver à faire quelque chose de raisonnablement efficace.
    Toutes ces méthodes sont largement connues et utilisées chaque jour à travers le monde dans l’industrie…

    Ainsi par exemple si on cible comme problème à résoudre une inondation potentiellement meurtrière très prochaine due à un épisode méditerranée violent (avec le dérèglement climatique exponentiel on doit déjà y faire face souvent dans ma triste région largement sinistrée qu’est la cote d’Azur. nb. je prends cet exemple parce qu’il est souvent mis en avant chez moi, on pourrait choisir la sècheresse ou les cyclones ou une canicule exceptionnelle, mais il n’y en a pas trop dans mon coin), on peut faire un choix rapide entre les différents moyens d’y faire face. En vrac :
    construire de digues, entretenir les rivières, améliorer les circuits d’assainissement et d’écoulement des eaux pluviales, prévoir des stations de pompage, être plus raisonnable dans la gestion des permis de construire, imposer des normes de construction en fonctions des lieux, éviter le bétonnage à outrance, ne pas rendre constructibles des zones qui sont réputées inondables depuis la nuit des temps, travailler en amont avec les services météo et le pompiers, former les populations aux risques naturels spécifiques de la région, diminuer le CO2 de l’atmosphère, faire moins d’enfant, marcher pour le climat, décrocher les portraits de Macron dans les mairies, faire la grève, aller à New York en bateau en fibre de carbone, diminuer la production d’électricité nucléaire, subventionner des éoliennes off shore, interdire le diésel en ville, devenir végan, auditionner Greta à l’assemblée nationale…

    Mais ce qui serait le mieux ce serait de trouver la cause unique et première à tous les maux de la terre, en détruisant cette cause, nous serions définitivement sauvés pour l’éternité. Il faudrait y réfléchir.

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  5. Moi je serais plutot pour qu’on mette les environnementalistes devant leurs responsabilités :

    – 500 000 morts par an de la malaria à cause de l’interdiction de l’usage du DDT en Afrique
    – 4 300 000 morts par an par l’usage de feux ouverts pour la cuisine parce qu’il n’y a pas d’éléctricité (les financements pour les centrales sont refusés pour cause d’AGW)
    – 500 000 morts par an pendant les accouchements toujours par manque d’électricité
    – détournement de 39% du mais pour faire du bioethanol, ça fait autant de nourriture en moins là où sévit la famine (nombre de morts inconnu)

    Là on est pas dans un discours où il faudrait peut-être éventuellement si ça monte et que ça se complique renforcer une digue ou deux pour éviter quelques déboires, on parle de plusieurs millions de morts par an depuis des dizaines d’années et vsiblement parfaitement assumés.

    ps: je sais que l’ONU (ou les UN?) a re-autorisé le DDT récemment, mais ça n’excuse pas le passé.

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  6. Ce n’est pas un farouche partisan de l’adaptation et de la résilience comme moi qui va critiquer ce billet !
    Cela n’empêche pas de faire l’adaptation (ou la prévention) la plus « intelligente » possible, en symbiose maximale avec ‘endroit, la sociologie des habitants et les critères économiques, quitte à ne pas arriver à 100% d’adaptation, ce qui ne serait évidemment pas le cas face à des cyclones cat 5 ou même 4, par exemple.
    Quant à la résilience elle soulève la question de la « pauvreté », comme vous l’évoquez si bien.
    Petite anecdote ; lors d’un voyage d’étude à Cuba, les hôteliers rencontrés tenaient un discours du genre (suite dégâts dus aux cyclones) : « On est habitué, on replante les arbres et on reconstruit », Cuba n’étant pas un pays « riche »… mais en revanche une « dictature », no comment.

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  7. Si on laisse le climat se réchauffer les effets non linéaires liés aux boucles de rétroaction rendront toute adaptation impossible. Hans Joachim Schellnhuber et son équipe ont publié une étude très intéressante dans laquelle ils ont passé en revue les conséquences qui adviendront si on dépasse les 2 degrés https://www.pnas.org/content/115/33/8252
    Cette étude nous permet de comprendre qu’il n’y aura pas de scénario intermédiaire. Ou bien on reste sous la barre des 2 degrés ou bien on ira vers les +5, +7 degrés.

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    • Déjà il y a « anthropocene » dans le titre de l’article, ce qui le disqualifie immédiatement comme source potentielle d’information scientifique valide.

      Sinon sur le fond je suis assez d’accord, si on ne dépasse pas 2°C on ne dépassera pas 2°K, c’est assez bien vu.

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      • Si j’ai utilisé le terme « intermédiaire » ce n’est pas pour des prunes. Il ne vous aura pas échappé qu’entre 2 et 5 degré il y a une fameuse marge.

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    • L’article est bien écrit et se lit facilement. C’est une litanie de spéculations sans aucun élément factuel ni même de modèle. C’est intéressant à lire mais cela n’a aucune valeur prédictive. C’est plus proche du journalisme à sensation que de la science…

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      • Fm06
        C’est bourré de notes en bas de page, donc si vous voulez des faits et des modèles vous n’aurez aucun de mal à les trouver. L’intérêt de cet article réside dans le fait qu’il donne une assez bonne vue d’ensemble des différentes menaces qui pèsent sur la stabilité du système climatique.

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    • Bonsoir,

      En bon climatoréaliste, je lis depuis longtemps tous les articles de cet excellent blog et cependant je n’arrive pas à expliquer à mon jeune fils pourquoi des glaciers disparaissent totalement de nos jours alors que la température mondiale n’a pas augmentée depuis 20 ans : quelqu’un peut-il m’aider ? Grand merci d’avance.

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      • Je ne suis pas spécialiste des glaciers, et je me ferais ce raisonnement : soit il ne sont plus régulièrement rechargés en neige comme avant (déficit de chute de neige depuis qques années), soit il continuent de fondre même sans augmentation de température, car la température de plateau* suffit pour déséquilibrer la balance  »fonte naturelle par ruissellement / rechargement par chute de neige », soit un peu les deux ?

        * plateau : la température la plus excessivement chaude de tous les temps que la Terre ait connu, càd le record de chaleur le plus chaud de tout l’Univers depuis que la Terre est Terre, la température que dans 18 mois on est tous cuits, enfin la température normale d’aujourd’hui, quoi 😉

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      • Attention, les glaciers ne disparaissent pas totalement ! rassurez votre jeune fils, il faut juste monter un peu plus haut pour les voir ou marcher dessus !

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    • Le pauvre ! paix à son âme. 700 ans c’est rien, c’était donc un glacier de pacotille, il ne méritait pas de survivre, chez nous ils sont beaucoup, beaucoup plus anciens, et ils sont toujours là.
      Votre jeune fils connaît l’Okjökull ? quel âge a t-il, il à l’air très doué…

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      • Mon jeune fils de 11 ans n’est, en effet, pas très doué. Par contre, il me demande comment il est possible qu’une personne apparemment très douée comme vous écrit le si simple verbe « avoir » à la 3ème personne au présent de l’indicatif avec un accent sur le « a ».

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      • Il serait mieux, pour vous exprimer correctement, que vous utilisiez le subjonctif du verbe  »écrire » :  »comment il est possible qu’une personne apparemment très douée comme vous écrive… » cela sonne mieux, non ?
        Répondez à votre jeune fils de 11 ans que j’ai fait de gros progrès dans mon expression écrite : avant, je saisissais mon message sous traitement de texte, je le relisais, vérifiais la syntaxe, (l’orthographe était prise en compte automatiquement), et quand tout était parfait, je l’éditais ; il se trouve que cette méthode beaucoup trop cérébrale manquait de spontanéité… maintenant je frappe à la volée, envoie aussi sec, et quand une faute apparaît (je l’avais vu, ce ‘à’ fautif) c’est trop tard, pas moyen d’éditer.
        À part cela, que me racontez-vous d’autre d’intéressant, vous êtes allé en Islande ? vous élevez des abeilles ? vous avez un hobby étonnant ?

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      • @ppm451 FTW ! magnifique retour de service sur une balle molle d’un loup déguisé en brebis 😀

        Sinon on a le glacier Petermann, le plus gros du monde, qui gagne plus d’un km/an depuis 10 ans, ou les glaciers du Kilimandjaro qui ne fondent pas parce que c’est plus chaud, mais se subliment parce que l’air devient plus sec … Ho et puis il reneige là bas, alors finalement on ne sait plus très bien s’ils croissent ou pas.

        Les glaciers, c’est comme les rivières, c’est trop simpliste de relier directement leur état à quelques dixièmes de degrés de température …

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  8. @ppm451

    1 – Le subjonctif présent est un mode utilisé pour exprimer un doute ou un fait souhaité, une action incertaine qui n’a donc pas été réalisée, ce qui n’est pas du tout notre cas puisque vous avez – sans le moindre doute ! – écrit avec un accent sur le « a ».

    2 – Quelle version du célèbre film de Louis Lumière, « L’Arroseur arrosé », me conseilleriez-vous de montrer à mon fils pour expliciter votre dernière tentative de donneur de leçons sur l’usage impropre du subjonctif?

    En définitive, je me reproche de vous avoir répondu et ainsi de participer à la pollution de cet excellent article qui mérite beaucoup mieux que nos commentaires totalement improductifs et inintéressants.

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    • Excusez-moi, mais c’est vous qui vous êtes montré improductif et inintéressant ! on va pas inverser les rôles. Je vous ai répondu de façon conviviale, vous vous êtes focalisé sur des détails idiots (l’asséchement d’un gros névé, un accent mal placé) en étant le premier à me faire la leçon.

      Je félicite votre fils en le trouvant doué de s’intéresser aux glaciers, vous me répondez « qu’en effet, il n’est pas très doué » : les jeux à plusieurs bandes, c’est pas mon truc. Bye.

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      • @ppm451 : Quel toupet !

        Conviviale l’expression « Le pauvre !  » ? Et cette autre « Paix à son âme », tout aussi conviviale ? Et cette dernière tirade « 700 ans c’est rien, c’était donc un glacier de pacotille, il ne méritait pas de survivre », un sommet de convivialité, n’est-ce pas ?
        J’en passe et des meilleures…
        Si, ni « les jeux à plusieurs bandes », ni la grammaire ne sont vos « trucs », tout un chacun pourra se rendre compte, à la lecture de vos tentatives de donneur de leçons – ah, ce si beau subjonctif, je ne suis pas près de l’oublier … -, que vous excellez dans le domaine de la mauvaise foi.
        Quant à moi, je ne vous dis pas « Bye », mais « Adieu », petit bretteur !

        PS : Encore toutes mes vives félicitations à Cédric MORO pour son excellent article.

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      • Pas grave,
        quand je lis que Nordhaus, un économiste « spécialiste » du climat estime que l’atténuation, bien que la plus couteuse (sic) soit la réponse la plus efficace au(x) « dérèglements/bouleversements/chaos » climatiques, les bras m’en tombent (du clavier).

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      • Merci @PastilleVerte
        Justement, pour faire echo à Laurent qui en a fait un commentaire ici-même, je suis intéressé pour avoir de la littérature sur ce qu’en dit Nordhaus. Donc, quelles sont vos sources ?
        Côté UN-ISDR, la slogan c’est « 1 $investi en prévention, c’est 7 $ économisés lors d’une catastrophe ». Mais là aussi, je suis à la recherche de cette littérature.

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  9. Pour @Alain Celse: il est regrettable que ce blog devienne de plus en plus souvent un lieu de joutes verbales ( non, pardon, épistolaires, sinon on va me taper sur les doigts… ) au détriment des excellents commentaires que l’on peut y trouver ! Une remarque cependant, @ppm451 a raison pour son « à » car il s’agit ici de la préposition « à » en remplacement de la préposition « pour » et non de la 3ème personne du présent de l’indicatif du verbe avoir, il avait la possibilité d’écrire « paix pour son âme » .
    Maintenant utiliser le glacier Okjökull comme démonstration prouvant la fonte des glaciers n’a pas grande valeur valeur, on pourrait à l’exemple de @flynn utiliser le glacier Peterman pour prouver l’inverse, ou encore le glacier d’Alestch qui à l’époque romaine était réduit à son minimum, qui est passé par un maximum pendant le PAG, et qui a commencé à fondre vers 1850, fin du PAG, pour peut-être retrouver son minimum vers 2050.( E Garnier  » les dérangements du temps »)

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    • Pour @ Onc’Donald

      Comment pouvez-vous affirmer péremptoirement que « @ppm451 a raison pour son « à » car il s’agit ici de la préposition « à » en remplacement de la préposition « pour » et non de la 3ème personne du présent de l’indicatif du verbe avoir » alors que @ppm451 m’a écrit textuellement : « Votre jeune fils connaît l’Okjökull ? quel âge a t-il, il à l’air très doué… » !!!

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      • pour @Alain CELSE
        C’est entendu, je me suis focalisé sur le début de son commentaire, donc sur  » paix à son âme » en laissant  » il a l’air très doué… » écrit avec un « à » ce qui est une faute ! Je n’avais pas lu la totalité du commentaire, je suis donc fautif. Mais avez vous lu le mien en entier, car je précisais qu’il s’agissait du « à » de paix à son âme » Félicitations pour votre fils qui semble doué pour l’orthographe !

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