Élisabeth Borne dans le texte

par le Lecteur Discret.

Voici la transcription de certaines déclarations d’Élisabeth Borne, ancienne directrice de cabinet de Ségolène Royal au ministère de l’Écologie, et nouvelle ministre de la Transition écologique et solidaire, dans « Le Grand Entretien » du 27 août 2019 sur France Inter.

S’agissant des questions écologiques soulevées lors du G7 de Biarritz [séquence de 1:11 à 2:52] :

Il y a eu des débats sur (…) le climat, sur la biodiversité (…), il y a eu des engagements concrets (…) sur la finance climat (…), l’Angleterre, l’Allemagne, la France ont annoncé qu’ils allaient doubler leur engagement dans le fonds vert : c’est 5 milliards d’euros. Il y a eu des engagements aussi sur la neutralité carbone, (…) et puis (…) un engagement unanime de tous les pays qui étaient présents (…) sur la charte pour la biodiversité (…) Ça n’est jamais suffisant. La crise environnementale, les inégalités environnementales (…) sont au cœur de toutes les inégalités. Donc il y a eu ces avancées très concrètes (…) par des Etats et aussi par des acteurs économiques : c’est le cas pour le transport maritime, c’est le cas pour le textile (qui représente 8% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde), c’est le cas aussi sur tous les systèmes de refroidissement qui sont aussi une source très importante pour le réchauffement climatique.

Sur les incendies en Amazonie et l’éventualité d’un droit d’ingérence écologique [séquence de 3:20 à 5:03] :

 L’Amazonie joue un rôle absolument majeur dans les équilibres climatiques de la planète. C’est près de 15% de l’absorption des émission de CO2 (…). J’espère évidemment qu’on va pouvoir sortir de cette crise et qu’on va pouvoir passer à l’étape d’après qui est la reforestation de ce poumon de la planète qu’est l’Amazonie (…). Quand on est sur un enjeu telle que l’Amazonie, ça n’est pas que l’affaire d’un Etat (…). Il faut que sur des enjeux planétaires, on puisse aussi réfléchir à une gouvernance qui prenne en compte ces enjeux ».

S’agissant des taxes sur les trajets en avion [séquence de 14:44 à 15:55] : 

On a fait le choix (…) de mettre en place une éco-contribution sur les billets d’avion, à la fois sur les vols au sein de l’UE (…), contribution qui sera plus forte sur les vols qui vont plus loin (…). Le transport aérien doit prendre toute sa part dans la réduction de nos émissions de gaz à effet de serre (…). Chacun doit s’engager : les collectivités (…), les entreprises. Et il faut que les citoyens soient bien informés et puissent aussi adapter leurs comportements pour prendre en compte l’urgence écologique.

Sur l' »aura » de Nicolas Hulot qui aurait permis de crédibiliser le gouvernement sur son action écologique [séquence de 18:55 à 20:28] :

Il y a beaucoup de choses qui se sont passées depuis un an : la prise de conscience des enjeux écologiques (…), on a vu la mobilisation de notre jeunesse. Je pense qu’après les canicules, la sécheresse qu’on a connues encore cet été. Je pense qu’aujourd’hui on voit que les entreprises aussi sont conscientes de cette urgence écologique, de cette nécessité de changer. (…) La prise de conscience (…) a beaucoup progressé, (…) il faut maintenant (…) passer à l’action, (…) mobiliser l’ensemble de la société pour avoir des actes concrets qui permettent de répondre à cette urgence écologique, (…) transformer cette urgence écologique en action avec des mesures très concrètes pour respirer un air de meilleure qualité (c’est notamment les zones à faible émission qu’on va développer), avec des mesures très concrètes pour mieux isoler son logement : et là (…), c’est un exemple intéressant où la transition écologique et le pouvoir d’achat vont dans le même sens (quand on isole mieux son logement, c’est bon pour la planète, c’est bon pour la qualité de vie, et c’est bon pour le budget des ménages).

Sur l’incompatibilité, par essence, entre le libéralisme et l’urgence écologique [séquence de 20:38 à 21:01] :

Il y a sans doute à penser autrement notre capitalisme pour qu’il prenne mieux en compte les enjeux sociaux et les enjeux écologiques.

32 réflexions au sujet de « Élisabeth Borne dans le texte »

  1. On peut multiplier ce genre de discours à l’infini, qu’est-ce que cela changera au climat ? Les mesures concrètes se résument à l’isolation des maisons ce qui est sans proportion avec l’énergie Cosmique génératrice du climat… et puis changé le capitalisme, on a déjà donné.
    Moi je ferai bien la grève des urgences… climatiques

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  2. Nihil novi sub sole est. La routine de l’idéologie de l’écologisme, toujours irrationnelle et mortifère, et c’en est lassant d’entendre toujours les mêmes carabistouilles.

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  3. Coucou,

    Dans le même genre:

    Titre ‘un article du monde aujourd’hui:
    « Le dérèglement climatique fait chuter qualité et quantité du riz, du maïs et du blé »

    puis, plus loin dans le texte
    « En 2050, en cas de poursuite des émissions de gaz à effet de serre, les pertes de rendement pourraient dépasser 10 % pour certaines céréales, comme pour le blé autour du bassin méditerranéen, avance Lorenzo Giovanni Bellu, économiste à la FAO et spécialiste des projections des systèmes alimentaires et agricoles.  »

    Je ne peux pas lire tout le texte car il est payant.
    Mais Le monde , P. !

    Comment peut on pondre des articles pareils dans Le monde.

    çà me laisse coi.

    Bonne journée

    Stéphane

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    • https://www.pnas.org/content/114/35/9326

      Temperature increase reduces global yields of major crops in four independent estimates

      Chuang Zhao, Bing Liu, Shilong Piao, Xuhui Wang, David B. Lobell, Yao Huang, Mengtian Huang, Yitong Yao, Simona Bassu, Philippe Ciais, Jean-Louis Durand, Joshua Elliott, Frank Ewert, Ivan A. Janssens, Tao Li, Erda Lin, Qiang Liu, Pierre Martre, Christoph Müller, Shushi Peng, Josep Peñuelas, Alex C. Ruane, Daniel Wallach, Tao Wang, Donghai Wu, Zhuo Liu, Yan Zhu, Zaichun Zhu, and Senthold Asseng

      (plot-obs) Nous plantons du blé, du riz, du soja, du maïs sur 6 continents dans des serres chauffées à plusieurs températures selon les recettes du GIEC. On récupère les datas de l’expérience.

      (plot-sim) On fait tourner des simulateurs. Et on récupère d’autres datas, bidons qui n’ont aucune réalité.

      (grid-sim) En fait on a plusieurs simulateurs, alors on obtient d’autres datas, bidons elles aussi.

      (regres*) On fait des régressions linéaires. Je veux pas trop essayer de comprendre à quoi ca correspond. Peut être on mélange les données expérimentales et les données virtuelles dans un wok…

      Les données des simulateurs : soyez rassurés, elles convergent, mais on s’y attendait.
      Les données expérimentales et les données simulées, ca ne correspond pas bien. Heureusement ce sont les données expérimentales qui sont fausses.

      > Some of the impact differences between simulations and field experiments could be due to the fact that field experiments were only carried out over a few years and might not represent the entire variability of climate at this location, while the simulations represent 30 y.

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  4. Le risque que l’on court quand on est à ce point irrité par l’alarmisme des écologistes , c’est de tomber dans l’excès inverse,à savoir l’indifférence totale à l’égard des problèmes environnementaux .C’est malheureusement le travers dans lequel beaucoup se complaisent ici. Il faut croire que pour eux ll n’existe pas de problème que l’absence de solution n’ait fini par résoudre. La montée inéxorable des températures , la perte de biodiversité , le déclin du pétrole (pleinement attesté en ce qui concerne le conventionnel) , l’appauvrissement des sols , j’en passe et des meilleurs ,sont pour eux des problèmes mineurs qui ne peuvent pas entraver la marche vers le progrès. Ils s’imaginent sans doute que le capitalisme est un système pur et parfait qui va nous permettre de dégager de la croissance jusqu’à la nuit des temps grâce au progrès technique. La nature ne va pas tarder à vous faire sortir de l’enfance et de la pensée magique . Patience !

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    • > le déclin du pétrole (pleinement attesté en ce qui concerne le conventionnel)

      Ah ca c’est un vrai véritable problème. L’essence augmente. Les gilets jaunes ralent. En France on n’a pas de ressource pétrolière. La technologie actuelle ne permet pas de stocker l’énergie. Au secours mes transports.

      Heureusement la solution existe. Mme la Ministre nous a interdit les moteurs thermiques en 2040.

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    • Ahahah le déclin du pétrole: selon le rapport du MIT de 1970, on avait encore pour 28 ans de réserves de pétrole. En 1998 les réserves étaient plus importantes : on devait avoir remonté le temps.
      Gore avait prévu la submersion des Maldives et c’est pour cela que Zézette Duflot s’est dépêchée d’y aller en pédalo! Les Maldives sont tjs la et….on pourrait continuer!!!
      Notons que les mêmes qui crient au réchauffement criaient au refroidissement en 1980 et ont crié à la couche d’ozone!!!!
      En 1347 pour conjurer la peste noire on a brulé 3000 juifs à Strasbourg: ah effectivement ceux qui ont été brulés ne sont pas morts de la peste.
      Pour revenir au pétrole , qu’on le remplace pour en faire plus tard un usage moins bête que de faire tourner des moteurs, OK mais de grâce!!!!

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    • Tolnus a dit: «Le risque que l’on court quand on est à ce point irrité par l’alarmisme des écologistes , c’est de tomber dans l’excès inverse,à savoir l’indifférence totale à l’égard des problèmes environnementaux .C’est malheureusement le travers dans lequel beaucoup se complaisent ici. »
      Les procès d’intention ne font jamais une argumentation convaincante. Pour moi, ce sont les alarmistes climatiques qui empêchent le plus de s’occuper des problèmes environnementaux. En effet leurs lubies mal étayées (quand elles ne sont pas réfutées) détournent des milliards d’euros (*) pour apporter des améliorations infimes à des problèmes quasi-inexistants.

      (*) 89.000 milliards de dollars d’ici 2030 selon la BCE.

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      • Avoir des trillons d’euros pour obtenir un effet non mesurable a ceci de pratique qu’ils peuvent être détournés sans que cela se voie.

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  5. L’appauvrissement des sols… encore une lubbie de plus (Bourguignon inside).
    D’abord, un sol n’est jamais « mort », ça se récupère par des conduites culturales appropriées. Ensuite, un sol n’est qu’un support et heureusement que l’on ne compte plus sur lui pour apporter les nutriments dont les plantes ont besoin. Les sols au pied des volcans étaient réputés comme « fertiles » car riches en nutriments minéraux. Dieu merci, la chimie est arrivée pour pouvoir fournir le facteur limitant le plus important à la plante, l’azote, ce qui a permis l’augmentation des rendements du 20ième siècle et accompagner la hausse de la démographie.
    Pour rappel, la Champagne « pouilleuse » est devenue une des terres les plus productives d’Europe, alors que ce n’était qu’une lande impropre à la culture jadis.

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      • « Je suis leur chef, donc je les suis »…

        Les sénateurs ponderont un rapport que personne ne lira ou presque. Ceci étant, leurs rapports sont souvent de bonne facture. Récemment, ils ont sorti un rapport sur l’inquiétante évolution de la balance commerciale agricole française et leurs constats sont accablants. Ce n’est pas le sujet ici, mais toujours est il que le discours ambiant sur l’agriculture mène la France dans le mur et cela se voit de plus en plus dans les chiffres (et l’emploi, la création de richesse pour se payer un modèle social que le monde nous envierait).

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      • N’importe quoi!!!! dans les années cinquante, les rendements en blé devaient tourner entre 4 et 5 tonnes/ha; ils sont à 8 !!! pas si ingrats! en même temps les rendements en blé en bio doivent flirter avec les 30 quintaux !!!
        Les sénateurs , après s’être bafrés faut bien qu’ils justifient le homard !

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  6.  » Et il faut que les citoyens soient bien informés et puissent aussi adapter leurs comportements pour prendre en compte l’urgence écologique. »

    Veut-elle parler des citoyens qui participent à la COP comme les membres du Giec, vertueux, donneurs de leçons et qui prennent vraiment les bons comportements pour lutter contre l’urgence écologique ? :
    http://www.leparisien.fr/environnement/cop24-un-sommet-sur-le-climat-qui-va-couter-cher-en-co2-03-12-2018-7959885.php

    Veut-elle parler de nos citoyens politiques qui participent à ce sommet et qui sont vertueux, donneurs de leçons et qui prennent vraiment les bons comportements pour lutter contre l’urgence écologique ? :
    https://www.capital.fr/economie-politique/1500-jets-prives-attendus-a-davos-pour-parler-dereglement-climatique-1324584

    Veut-elle parler de ces citoyens stars, vertueux, donneurs de leçons et qui prennent vraiment les bons comportements pour lutter contre l’urgence écologique ? :
    https://www.valeursactuelles.com/societe/les-milliardaires-arrivent-en-jet-au-google-camp-sur-lecologie-109599

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  7. Oui je suis d’accord avec aztoros. Le discours fait par des gugus qui prônent l’économie et l’écologie lors de ces COP et autres rassemblements au demeurant bien intentionnés, alors qu’ils sont venus en jet, hôtel 5 étoiles et menus de galas resume bien la situation. Je l’ai déjà dit plusieurs fois mais je me répète : on est dans une situation ubuesque où l’on sait qu’on devrait changer, qu’on le clame à tout bout de champ, mais en fait on continue exactement de la même façon. Les changements à adopter sont tellement immenses, invraisemblables même, on n’imagine même pas d’ailleurs à quel point ! En fait tout est basé sur l’énergie et sa consommation. Chaque individu utilise plusieurs Tep chaque année. Ces Tep sont selon le pays concerné , en grande partie du pétrole, du gaz ou du charbon. Même en France où l’électricité est aux 3/4 nucléaire, mais elle ne représente que 25% de l’énergie consommée, les 6 ou 7 Teps par habitant sont donc surtout du pétrole et du gaz. Et ce pour longtemps encore. Et c’est là qu’on se rend compte du gouffre, ou de l’abîme qu’il y a entre cette réalité et les discours utopistes de transition énergétique. Il faudra des décennies, plusieurs générations et beaucoup de faits marquants (je n’ose plus dire catastrophes …), pour y arriver si tant est qu’on veuille et puisse le faire.
    Le coût sera exorbitant mais pas plus que les conséquences de l’inaction.

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    • Mais le coût des catastrophes naturelles a toujours été dans l’histoire exhorbitant et nos sociétés jamais assez bien préparées (même si on s’est beaucoup améliorés ces dernières années dans le monde entier).
      Votre solution bas-carbone ne va pas nous rendre plus résilient aux catastrophes naturelles mais pourraient bien avoir l’effet contraire car elle aura un coût économique qui pourrait bien faire plonger des strates entières de la société dans la pauvreté, donc dans l’hypo-résilience. Le début de la révolte des Gilets Jaunes sur la taxe carbone n’a t-il pas été un signal clair ?
      Zimba, parier sur l’adaptation et la résilience face aux aléas météo est la solution, non celle de croire que la France (ou l’Europe) entrainera le monde dans une économie bas carbone avec l’espoir niais de contrôler les aléas météo.
      Cette dernière stratégie est un pari, niais et dangereux en fait.

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    • « on est dans une situation ubuesque où l’on sait qu’on devrait changer, qu’on le clame à tout bout de champ, mais en fait on continue exactement de la même façon »
      Mais que voulez vous donc changer ? qu’est ce qui est donc si évident que cela ?

      Déjà que je ne partage pas l’analyse de départ, je ne risquerai pas d’être d’accord avec les solutions proposées…

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      • C’est cette envie irrépressible de changer tout et n’importe quoi, n’importe comment sous l’effet de la peur ou de la colère qui causera des dégâts irréversibles à l’économie, et donc à la capacité de s’adapter aux inévitables situations nouvelles qui vont se présenter. Certaines peuvent pourtant être anticipées comme l’évolution démographique même l’évolution future du climat (quelque soit la direction réelle qu’elle prendra). La tendance actuelle à bloquer toute évolution au nom du principe de précaution, pour revenir à une situation pré-industrielle fantasmée est grosse de dangers.

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  8. Je ne suis pas spécialiste, mais il ne s’agit pas de régression. Il faut justement au contraire multiplier les recherches, trouver des solutions nouvelles, continuer à améliorer les conditions de vie des humains. Celles ci passent inévitablement par un environnement agréable et propice à cette évolution. Je sais que vous mettez (mettiez pour certains) en doute les conséquences plus que difficiles du RCA à moyenne et surtout longue échéance. C’est votre avis et l’avenir dira le verdict. Mais ce que l’on souhaite c’est trouver des alternatives durables au mode énergétique actuel trop carboné. (Je sais là aussi vous doutez et de cette cause et de ses effets éventuels). Mais c’est ainsi. Qui vous dit qu’une société « bas carbone » sera à terme (c’est pas demain la veille) une catastrophe économique ? Qui aurait pu prédire en 1900 le développement grâce au pétrole ? Il faut savoir être humble. Et se dire que quoi qu’il en soit viendra la fin des fossiles. Peu importe que ce soit 60 ans ou 200 ans. Alors pourquoi pas gagner du temps et trouver mieux ?

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    • Zimba a dit :«Qui vous dit qu’une société « bas carbone » sera à terme (c’est pas demain la veille) une catastrophe économique ?»
      Tout dépend du terme. Mais les initiatives pour réduire la consommation d’énergie plus rapidement que ne le permet la progression de l’efficacité énergétique provoquera à coup sûr un désastre économique.
      Depuis deux siècles, il y a une relation directe entre la consommation d’énergie et l’espérance de vie ou le revenu par habitant. Elle n’est pas fortuite.
      Le problèmes des deux principales « énergies vertes » est qu’elles ne sont pas des substituts aux sources traditionnelles parce qu’elles ne sont pas disponibles à la demande et parce que leur densité est très faible. Cela les rend très difficile (et coûteux) à récolter, à stocker ou à utiliser dans les transports.

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  9. Encore une fois avec les technologies actuelles. Oui. Mais Si vous ne faites rien pour améliorer ces aspects captations/rendements/stockage, il est évident que ça ne suffira pas. Mais c’est idiot de ne rien faire les bras croisés en critiquant la recherche. Oui l’humanité a besoin d’énergie et de plus en plus. Et oui aussi c’est elle qui a changé le monde et le niveau de vie. Tout le monde est d’accord. Mais je répète qu’il est utile si ce n’est indispensable de réfléchir à des solutions plus saines et durables que les fossiles. Oh rassurez vous ça ne se fera comme déjà dit qu’en quelques décennies et plusieurs générations. Vous et ne serons plus là. Mais c’est inéluctable, par les quantités limitées des fossiles (même si les schistes et bitumes ont repoussé la fin du pétrole (conventionnel)), ça finira un jour. Et si on peut éviter de perturber le climat en plus , ca se fera. Vous savez on n’arrête pas l’évolution, on tâtonne, on cherche encore et on finit par trouver. Le hic c’est qu’il faut du temps, beaucoup de temps. Et si on en perd trop, alors l’addition sera plus salée.

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    • Zimba a dit : «Encore une fois avec les technologies actuelles. »
      Il faut, yaka. Les défauts des deux principales technologies de génération d’énergie prétendument vertes sont intrinsèques : fatalité (non-commandables) et dilution.
      Et même à supposer qu’on ait en laboratoire une amélioration miracle (il n’y en a pas) il faudrait 15 à 20 ans pour qu’elle atteigne le niveau industriel.
      Cela fait des dizaines d’années que l’on subventionne ces technologies régressives avec des résultats très faibles. C’est normal, ce sont des technologies déjà anciennes où la marge d’amélioration restante est faible.

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  10. 15 à 20 ans c’est rien ! Depuis combien de temps on subventionne le pétrole ? Qu’est-ce qui vous permet Paul Aubrin de dire qu’il n’y a pas ou aura pas de solution industrielle viable ? Vous avez inventé la pile à combustible ? La fusion nucléaire ? Le moteur asynchrone ? Les super condensateurs ? La 5G ? Les batteries Lithium ?Vous auriez imaginé en 1980 qu’on pourrait faire transiter un débit numérique de 8Mbps dans une paire cuivrée de téléphone 300hz-3400hz de l’époque ? Qu’une voiture électrique puisse rouler 400km et faire la charge en 1H ? Qu’un disque dur de 10cmx5 stocke 2To ? Vous ne savez pas ce qui sera fait dans 20 ou 30 ans et moi non plus. On connait tous les limites actuelles de ces technologies énergétiques. On est loin du compte. Très loin. Mais restons modestes.

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    • Zimba dit:«Qu’est-ce qui vous permet Paul Aubrin de dire qu’il n’y a pas ou aura pas de solution industrielle viable ?»
      Pour le moment, et pour au moins 15 ou 20 ans (au moins), il n’y a pas de solution industrielle au problème du stockage de masse de l’électricité et donc au problèmes liés à la fatalité (non disponibilité à la demande) des deux principales énergies dites vertes. Quand aux difficultés posées par la collecte de sources d’énergies très diluées, il sont encore plus problématiques.
      Il y aura sans doute à terme des solutions industrielles viables, mais remplacer à coup de subventions massives le système énergétique par un autre dont les performances sont très inférieures ne peut se terminer que par une régression (et un désastre économique et social).

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  11. Je rajouterais pour finir qu’un litre de pétrole brûlé fournira 10kWh. Un mètre carré de terre reçoit 1000W solaires environ 8h par jour. Chez moi, il n’y a pas de pétrole. Mais 1500m2. Dans 20 ou 30 ans il n’y aura toujours pas de pétrole, mais il y aura toujours 1500m2. Je ne lis pas dans les boules de cristal ni dans les entrailles de mes poulets bio. Je ne sais pas si les PV seront moins polluants à fabriquer ou recycler, si leur rendement atteindra 40% ou moins, ni si le stockage aura un peu ou beaucoup progressé , mais je ne suis qu’un pauv’ paysan pour sûr !

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