François Gervais interviewé par un média chilien

Pas sur un gros média, certes, mais c’est quand même significatif parce que c’est au Chili que se tiendra bientôt la COP25. Pour ceux qui comprennent l’espagnol, la version publiée se trouve ici, ainsi que là aussi. Pour les autres, voici en exclusivité la version française originale, aimablement transmise par l’intéressé.

Dans une ambiance qu’on pourrait dire d’une certaine hégémonie idéologique, même un peu étouffante, qu’est-ce qui pousse un homme de sciences comme vous à vous interroger et contredire la thèse du réchauffement climatique dû à l’émission des gaz effet de serre ?

Avec une concentration dans l’atmosphère comprise entre 1 et 5 % en volume, la vapeur d’eau est le principal gaz à effet dit de serre. Et heureusement, sinon la Planète serait trop froide pour être habitable. Le dioxyde de carbone, CO2, arrive loin derrière avec une concentration de seulement 0,04 %. Elle a certes augmenté de 0,01 % en un siècle, tout particulièrement au bénéfice de la végétation et des récoltes dont le CO2 est la nourriture aussi indispensable qu’irremplaçable. Tout gaz constitué d’au moins deux atomes différents, hydrogène et oxygène pour la vapeur d’eau, carbone et oxygène pour le CO2, absorbe un rayonnement thermique, en l’occurrence celui de la Terre, à des fréquences précises, 20 et 70 térahertz dans le cas du CO2. A ces deux fréquences, le CO2 atmosphérique est presque au maximum de l’absorption possible de sorte que l’effet ne peut que rester mineur, de l’ordre de 0,2°C supplémentaire d’ici cinquante ans au rythme actuel des émissions. Ce faible échauffement est cohérent avec l’augmentation de 0,4°C de la température moyenne de la Terre depuis 1945, année marquant le début de l’accélération des émissions. Une partie de cette augmentation de 0,4°C relève de la variabilité naturelle du climat.

Quand on parle des questions si complexes comme le changement climatique, à la plupart des gens nous reste qu’à regarder de loin avec l’espoir de rattraper certaines preuves qui nous éclairent. On dirait qu’il s’agit d’un sujet de la « grande science ». Dans ce même sens, on pense qu’il y a 180 ans M. Daguerre a pu parler de la faisabilité de reproduire artificiellement les propriétés de la rétine humaine, comme également M. Einstein a pu parler de ces théories d’une grande complexité. Mais, Daguerre a mis sous le nez de ces contemporains des papiers qui effectivement fixaient les images, même pour les démarches fort abstraites de M. Einstein on a eu une éclipse pour dissiper les doutes. Bref, il n’y a pas façon de reproduire « à échelle » le principe de la thèse du réchauffement dû au CO2?

L’expérience de Wood de 1909 comparant deux matériaux, le verre et le chlorure de sodium et leur effet de serre, est peu probante et a été critiquée à juste titre par la suite. En revanche, la quasi-saturation de l’effet dit de serre du CO2 a été montrée par Ångström dès 1900, ce qui a amené Arrhenius à réviser à la baisse ses prédictions en 1906. Depuis qu’existent des mesures par des dispositifs embarqués dans des satellites, l’évolution du spectre infrarouge de l’atmosphère vers 10 kilomètres d’altitude, altitude moyenne à laquelle le CO2 contribue à émettre du rayonnement vers l’espace, a jusqu’à présent été trop faible pour être mesurable, du moins avec la précision souhaitable, confirmant l’augmentation mineure de la température depuis 1945. 

Dans vos présentations vous montrez des graphiques très éloquents. À la fin de cette année le Chili recevra la COP25, le sommet mondial pour parler du changement climatique. Vu que si la France, même toute l’UE, soutiennent ses politiques de réduction d’émission CO2 l’impact sur le global sera presque imperceptible, quel sens a-t-il que des économies plus petites — voire, la plupart des économies latino-américaines — cherchent à faire pareil ?

Effectivement, la France n’est responsable que de 0,9 % des émissions mondiales de CO2, l’Europe de 10 %. Les principaux pays émetteurs sont la Chine suivie par les USA et l’Inde. Le rapport AR5 du GIEC conclut à une sensibilité climatique transitoire comprise entre 1°C et 2,5°C. La Terre se réchaufferait d’une température dans cette fourchette affligée d’une incertitude bien trop grande pour une politique fiable, au moment où le taux de CO2 doublerait dans l’air. Il en reste loin. L’Europe se flagelle avec un « paquet climat » en vigueur depuis 2009 et consommant de l’ordre de 20 % du budget européen, visant à réduire ses émissions de 20 % d’ici 2020. Elle n’a en fait réduit que de 10 %. Quel en a été l’impact sur le climat ? Entre 2 millièmes et 6 millièmes de degré C en reprenant la sensibilité climatique du GIEC, pourtant vraisemblablement exagérée. Pour la France, ces chiffres tombent à 0,0002–0,0006°C, dérisoires. L’impact serait du même ordre, voire encore moindre, pour la plupart des pays d’Amérique latine. Donc effectivement à quoi bon ? D’autant que 90 % des autres pays ne se sentent pas prêts à sacrifier leur économie à l’idéologie « carbocondriaque ». 

28 réflexions au sujet de « François Gervais interviewé par un média chilien »

  1. « l’augmentation de 0,4°C de la température moyenne de la Terre depuis 1945 »

    0.4 degré depuis 1945 ? Il plaisante j’espère .L’augmentation par rapport à 1945 est de 0.8 degré. On comprend pourquoi il cherche à minimiser le plus possible la hausse des températures .Il a bien conscience que son modèle foireux basé sur l’hypothèse d’un cycle naturel ne peut faire illusion que si la hausse reste modérée .Ca va d’ailleurs être amusant de le voir s’enfoncer dans la mauvaise foi à mesure que la situation va s’aggraver. Je rappelle qu’il y a 6 ans ce monsieur disait qu’on était en haut du cycle et que les températures allaient se mettre à baisser. Manque de chance pour lui , on assiste à un emballement phénoménal depuis .

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    • L’agressivité des propos des propagandistes du réchauffement a ceci de plaisant qu’il indique qu’ils commencent à perdre la bataille. Refuser le débat et refuser de considérer la falsification de leur théorie est la signature de leur culte.

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      • Il n’ y a que dans votre esprit que la bataille subsiste. Sur le plan scientifique le match est plié depuis longtemps. C’est la raison pour laquelle les climatosceptiques investissent le terrain médiatique. C’est une position de repli.

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    • D’accord avec vous. Et quand vous dites 0.8° depuis 1945, il faut préciser qu’il s’agit de la température globale qui inclue toutes les latitudes. Je propose depuis longtemps sur ce site qu’un des contributeurs poste la courbe des températures moyennes d’une ou plusieurs stations par exemple en Europe. Ensuite on reparlera de l’augmentation, ou les 0.8° sont en France par exemple, bien en dessous de la réalité et ne débute vraiment qu »au début des années 80, donc le gradient en 40 ans est bien supérieur à ce qui a été dit plusieurs fois. Vous le verrez proche de 0.45°C par DÉCENNIE.
      Qui veut bien poster ces données ?

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      • Voici la station de Nuuk au Groenland, l’endroit d’après le GIEC les températures montent plus vite que la moyenne. La tendance est zéro. Les années les plus chaudes étaient les années 1930.

        Il n’y a pas de réchauffement accéléré ces 6 dernières années. Il y a eu un El Niño en 2016 et une canicule qui ressemblait beaucoup à celle de 1947 cet été.

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      • La demande de Zimba m’a intrigué. Voici les tendances sur 20 ans calculées chaque jour (10 ans avant, 10 ans après) à Lyon. KNMI dit Lyon Saint-Exupéry, mais pour les premières années, il s’agit très probablement de Lyon Bron.

        La tendance actuelle, contrairement à l’intuition de Zimba, n’est pas plus forte maintenant que par le passé. Elle est moins élevée que pendant les années 1940 et moitié de ce qu’elle était dans les années 1990. Il s’est visiblement passé quelque chose vers 1990 (les sondes Pt100?).

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    • 0,4°C ? 0,8°C ? on trouve aussi 0,6°C … avec une incertitude sans doute entre ± 0,5°C et 1°C. Les moyens de mesure actuels sont différents aussi bien en matériel qu’en localisation et en nombre. Dans ces conditions comparer des moyennes obtenues différemment n’a pas de sens.
      Sans compter qu’en 1945 on était au sommet d’un pic de chaleur semblable à l’actuel qui a largement été raboté dans les courbes officielles. Le site https://realclimatescience.com
      le démontre fréquemment. On a eu ensuite une baisse des températures dans les années 70 ce qui faisait dire à l’époque qu’on allait vers une période froide … En fait les courbes actuelles sont « optimisées » pour effacer les valeurs chaudes des années 30 – 40 et amplifier les valeurs actuelles.

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    • Revoyez les données. Depuis 1910, il y a eu à peu près une augmentation d’un 1°. 1910-1940 0,4° 0,6° et 1970-2000 0,4° 0,6° Et de 2000 à aujourd’hui, c’est globalement stable hormis le el Niño de 2016.

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  2. Palaubrin a écrit
    « Il n’y a pas de réchauffement accéléré ces 6 dernières années. Il y a eu un El Niño en 2016 et une canicule qui ressemblait beaucoup à celle de 1947 cet été »
    Ce qui m’amuse beaucoup c’est que les climatosceptiques ne tiennent pas compte du phénomène el nino quand ils insistent sur la période 1998-2013 (leur fameuse « pause climatique ») , mais par contre ils l’invoquent quand il s’agit de relativiser l’augmentation de ces dernières années. En d’autres termes el nino biaiserait notre perception quand les températures augmentent mais pas quand elles ont l’air de rester stables. C’est là qu’on voit la mauvaise fois des climatosceptiques.

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    • Nuuk me semblait typique, à cause de l’amplification arctique du GIEC (les températures sont censées croître plus vite la nuit que le jour, en hiver qu’en été et aux hautes latitudes que sous les tropiques). Pourtant à Nuuk les températures fluctuent à peu près comme il y a 150 ans.

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    • « mais par contre ils l’invoquent »
      Ne mettez pas tous les climatoréalistes dans le même panier.
      Perso, je n’invoque rien du tout. On ne peut rien conclure avec les températures moyennes, El Nino ou pas El Nino.

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      • Pour moi c’est un indicateur pertinent dans le mesure ou l’augmentation des températures moyennes est corrélée avec la multiplication des phénomènes climatiques extrêmes .Tout le monde peut constater que la situation climatique actuelle n’a plus rien à voir avec celle d’il y a 20 ans.

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      • Tolnus dit : «Tout le monde peut constater que la situation climatique actuelle n’a plus rien à voir avec celle d’il y a 20 ans.»
        C’est une impression qui vous reste personnelle et qui est liée à votre état d’esprit. Aux USA, par exemple, les vagues de chaleurs étaient bien plus longues (et aussi plus chaudes dans les années 1930).

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  3. « L’augmentation des températures moyennes est corrélée avec la multiplication des phénomènes climatiques extrêmes  »
    Vos moyennes de températures ne valent pas un clou, n’ont aucune signification physique et leur traitement statistique est complètement caviardé. Le terme « phénomène climatique extrême  » est trop vague, on peut y mettre ce que l’on veut.
    Vous êtes dans un système de croyance.

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  4. @Paul Aubrin
    Vos données brutes sur Nuuk au Danemark sont inexploitables, il faut faire la moyenne mobile sur 5 ou 10ans. Après celà, vous verrez que non les températures les plus élevées là-bas n’étaient pas vers 1930, mais entre 2000 et 2010.
    Pour ce qui concerne Lyon, je ne sais pas de quel chapeau vous sortez vos données, mais ça m’intéresserait de le savoir ! surtout la baisse de 1990 à 2008 ??? Et en plus elles sont tronquées en 2008, où est passée la dernière décennie ? Au cas où , voir ci-dessous un lien de relevés sur Lyon , mais vous pouvez aussi allez voir les données de tous les organismes officiels.
    2018 a été l’année la plus chaude en France depuis 120 ans, et Lyon dont vous parlez est bien représentatif de ce fait car sa moyenne annuelle a largement dépassé 14°C l’an passé, la plus élevée après 2014, 2003, 2015, 2017. La moyenne glissante à 5 ans y est de 13.5°C ces 5 dernières années, et pour rappel elle variait de 11°C à 12°C de 1920 à 1980. Au vu des 8 premiers mois de 2019, en particulier de tout l’été, il m’étonnerait que la tendance change beaucoup, mais ça reste à confirmer.
    http://meteo-climat-bzh.dyndns.org/mete3-48-1776-2019.php

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    • Non. Les données sont parfaitement exploitables. On voit bien que le réchauffement à Nuuk est inexistant. La tendance zéro. Et pourtant la supposée amplification polaire devrait bien se voir. On ne voit rien.
      Les données de Lyon sont des tendances sur 20 ans. On voit bien que les tendances récentes n’ont rien d’extraordinaire ni d’exceptionnel. Non seulement il n’y a pas eu d’accélération du réchauffement, mais il est moitié moindre qu’au début des années 1990.
      La source de données est KNMI.

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      • Précisions : les données sont donc celles de l’institut néerlandais de météorologie dans le cas de Nuuk et dans celui de Lyon. Quant aux tendances sur 20 ans, elles sont calculées comme le coefficient de régression linéaire des 3650 valeurs quotidiennes qui précède et des 3650 valeurs qui suivent. On voit d’ailleurs clairement le cycle météo de 60-70 ans que l’on retrouve aussi dans les données du CRU ou celles de la NASA (GISS).

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    • Zimba a dit :«Et en plus elles sont tronquées en 2008, où est passée la dernière décennie ? »
      Quand vous faites une moyenne glissante sur 20 ans, ou régression linéaire sur 20 ans, pour calculer le coefficient de juillet 2009 est basé sur les données qui vont de juillet 1999 à juillet 2019. Il est donc normal que la courbe s’arrête là où elle s’arrête.

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      • La moyenne glissante annuelle sur 10ans est calculée chaque année sur les 10 dernières années. Sur 1 siècle il ne manquera que les 10 PREMIÈRES années. Et c’est justement récemment que l’on note une augmentation sur son évolution car les 9 des 10 années les plus chaudes sont dans la dernière décennie. Ça peut légèrement varier d’un lieu à un autre, mais la tendance est la même pour Lyon dont vous parliez, comme chez moi à Pau et d’autres stations du sud de la France la moyenne mobile a ainsi atteint 14° pour la première fois depuis le début des relevés il y a 100 ans. Mais s’il est intéressant de débattre sur les causes ou les conséquences du RC, car j’admets qu’il y a des inconnues ou des données insuffisantes, je trouve un peu dépassé de le mettre encore en doute en 2019.

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      • Zimba a dit:«Sur 1 siècle il ne manquera que les 10 PREMIÈRES années. Et c’est justement récemment que l’on note une augmentation sur son évolution car les 9 des 10 années les plus chaudes sont dans la dernière décennie.»
        Les points de la courbe de tendances de Lyon sont chacun des tendances (c’est à dire le coefficient de la régression linéaire) de toutes les données d’une période de 20 ans. Pour faire joli, chaque point est centré au milieu de la période. Le point qui représente la tendance sur la période la plus récente (juillet 1999 – juillet 2019) est donc représenté en juillet 2009. Mais c’est bien la tendance sur 20 ans la plus récente. Si cela vous facilite la compréhension, décalez mentalement toute la courbe de 10 ans pour qu’elle se termine en 2019.

        Votre demande illustre bien l’impossibilité de définir des tendances statistiques (la définition du climat selon le GIEC) par des événements isolés exceptionnels. Un événement isolé est noyé dans une statistique (s’il est considéré comme une observation aberrante, il est même éliminé).

        Tendances à Lyon sur des périodes de 20 ans, chaque point est centré sur le milieu de la période.

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  5. Bon Ce tripatouillage de données en régression linéaire est plus que suspect. Mais je vois bien que vous voudriez montrer une pseudo (fausse) baisse des températures ces dernières années ou au pire une stagnation. Alors que je vous répète que la moyenne mobile a dépassé les 14° en 2018 et ce pour la 1ere fois en 120 ans à Lyon, +2° par rapport à la période 1900 -1970 ! Tracez la et publiez la !!! .C’est simple et clair ça ou pas ? Apres pensez ce que vous voulez c’est votre droit.

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    • Zimba a dit:«Ce tripatouillage de données en régression linéaire est plus que suspect. »
      Ce que vous voyez sur le graphique de Lyon est la pente de la régression linéaire sur 20 ans de données quotidiennes. Elle est passée par un maximum sur la période 1980-2000, puis a décru, puis remonte un peu.
      Vous pouvez récupérer vous-même les données de base dans l’explorateur de KNMI, faire les calculs et trouver le même résultat. Par flemme, j’ai utilisé CALC de libre-office et la fonction PENTE.
      Vous voyez, Zimba, si vous voulez voir le résultat de vos calculs, vous les faites, et vous les publiez. Bon courage.

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  6. Il est difficile de parler de réchauffement de notre planète. Qui dit réchauffement dit énergie calorifique emmagasinée. Il y a réchauffement si l’énergie radiative émise par la terre vers l’espace diminue par rapport à celle reçue du soleil.
    Comment déterminer l’accroissement de cette énergie ? Certainement pas à partir de quelques données ponctuelles dans l’atmosphère. C’est perdre son temps que de pinailler sur des relevés de température atmosphérique.
    Le vrai indicateur me semble être la température moyenne des océans. Et encore… Il faudrait connaître la température moyenne de départ. Elle nous fait cruellement défaut.
    Donc nous n’en sommes encore qu’à des conjectures.

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  7. Cela est pourtant clair pour un scientifique normalement constitué de voir sur le graphique n°1 qu’il y a depuis l’origine des mesures 1880 cinq pentes significativement différentes : -0.3, -0.1, -0.2, +0.6 et peut-être 0.0 (sans calcul, à voir le graphique) ; mais ces pentes séparent des périodes dont les moyennes sont différentes : -0.2, -0.1, 0.0, 0.2, et 0.5. Il y a donc à la fois des périodes et des « hauteurs » différentes. Il est vraiment subjectif de choisir une période de référence autre que les ruptures de pente, début du changement de chaque période. Il n’y a que deux Dt°C positives: les deux dernières périodes, et les mesures ont été faites par satellites.
    Par ailleurs, il est clair que les périodes 1, 3, et 5 pendant lesquelles il y a diminution du Dt ne sont pas du tout en corrélation avec le concentration en CO2 de l’atmosphère, qui augmente toujours régulièrement depuis l’origine. S’il y avait un effet, même différé, du CO2 sur le Dt, cela se verrait.
    M. Gervais a raison de considérer le rôle du CO2 émis comme secondaire, je dirais négligeable. Il est manifeste que le critère de température de l’air est mauvais. Les points de mesure changent; les zones du globe aussi. L’air a une chaleur spécifique très faible par rapport à celle de l’eau qui pourtant fait 80% des surfaces du globe et accumule des quantités d’énergie bien plus importantes que l’air. Il faudrait donc évaluer le réchauffement en termes de variation d’énergie stockée par les eaux océaniques. De plus, l’océan ajuste les flux de gaz (O2, CO2) en fonction de la température, permettant de réduire de moitié, quel que soit le flux, les quantités restant dans l’atmosphère.
    Je crois rêver quand les climatologues officiels parlent du climat en termes de températures de l’air alors qu’il faudrait subventionner les géophysiciens océanographes!

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