L’embargo de Tours

par Benoît Rittaud.

MISE À JOUR (27/06, 23h35) : Prévenu par mes soins, l’organisateur de la « nuit des maths » a choisi de répondre en s’enfonçant un peu plus dans le ridicule. Cf. plus bas.

Mardi soir, je devais présenter une conférence de vulgarisation de mathématiques à Tours. Cette conférence n’a pas eu lieu : l’organisateur l’a annulée à cause de mes opinions sur le climat.

Il y a quelques mois, j’ai reçu une invitation à présenter une conférence dans le cadre de la « nuit des maths« , une association qui mène diverses actions de vulgarisation entre Blois et Tours. J’avais alors proposé la présentation suivante :

– Titre de l’exposé : L’exponentielle, entre mathématiques et vision du monde

– Résumé : La croissance exponentielle est un concept mathématique qui nourrit notre imaginaire en lui ouvrant une porte vers l’immensité. L’une de ses présentations les plus célèbres nous vient des conteurs orientaux et de l’histoire des grains que l’on double sur les cases d’un échiquier. Au-delà des jeux qu’elle permet avec les grands nombres, la croissance exponentielle a aussi été utilisée comme appui mathématique à des projets politiques, qu’il s’agisse de traiter la question de la population ou celle du prêt à intérêts composés. Autrefois plutôt perçue de manière « optimiste », elle a acquis depuis quelques décennies le statut d’étendard de nos peurs collectives, qui lui a fait acquérir un statut mystique, le regard que l’on porte sur ce type de croissance mêlant dévalorisation, sidération et sacralisation. 
– CV : Benoît Rittaud est mathématicien maître de conférences à l’université Paris-13. Ses travaux portent sur les systèmes de numération, les systèmes dynamiques et les probabilités. Auteur de nombreux ouvrages de mathématiques traduits en plusieurs langues et à destination de tous les publics (Prix Peano 2010), il présente régulièrement des conférences dans le cadre d’universités populaires. 
– Bibliographie : La Peur exponentielle (PUF, 2015).

Début janvier me parvient alors le programme prévisionnel du festival.

Jusqu’ici, tout va bien. Tout change le 29 mars, où je reçois ceci :

Cher Benoît, Bonjour !

Notre festival est bien sûr et avant tout mathématique. C’est par ton amitié avec les ***** à Tours et par la connaissance des livres que tu as écris que je t’ai proposé de participer à la 5e Édition de la Nuit des Maths.

Et puis, commençant à faire connaître le programme de cette année, des amis m’ont fait remarquer les différences climatiques qui se trouvent entre toi et moi.

Mais je me dis que l’on peut éviter d’avoir ce débat et rester dans la diffusion populaire, sympathique et ludique des mathématiques.

J’aimerais cependant que tu me promettes de ne pas évoquer : climat, environnement, planète,etc… durant ta prestation. Peut-on en être certain ?

Merci de ta réponse,

Bien cordialement.

Pas besoin de vous dire ce que j’ai pensé d’un courrier pareil. À ceux qui poseraient la question éthique de savoir s’il est légitime de diffuser ainsi ce courrier, précisons que, d’une part, un courrier appartient à son destinataire (pas à son expéditeur), et que d’autre part j’ai appris que d’autres que moi avaient vu ce courrier dans mon dos (mais j’en ai été informé, parce que figurez-vous que le monde de la vulgarisation mathématique n’est pas grand).

Tâchant de me comporter en gentleman tout en refusant de me laisser marcher sur les pieds, j’ai répondu ceci :

Bonsoir *****,
J’ai préféré attendre un peu et réfléchir soigneusement avant de répondre à ton étrange demande.

J’avoue être étonné et également inquiet de recevoir un tel courrier car, selon tes propres termes, ton problème ne tient pas à des spécificités particulières du public de la Nuit des maths mais uniquement à tes opinions propres. Cela dénote une manière de concevoir les divergences d’opinion que je trouve fort regrettable. Je crois savoir par ailleurs que, sur le plan légal, exercer un contrôle sur le contenu de mon exposé te place en situation de supériorité hiérarchique, ce qui devrait avoir pour conséquence la nécessité de rédiger un contrat de travail. Il n’en est naturellement pas question, ma conférence ayant bien sûr vocation à être présentée de façon bénévole.

En tout état de cause, nous ne pourrons donc fonder notre collaboration que sur une confiance réciproque en la possibilité d’une expression libre et respectueuse.
Pour information, cette conférence a déjà été présentée en plusieurs autres occasions (la dernière dans une université populaire, l’avant-dernière à l’université d’été de MATh.en.JEANS). Personne n’a jamais été choqué de quelque manière que ce soit par son contenu, qui d’ailleurs, comme son titre et son résumé l’indiquent clairement, n’est nullement centré sur la question climatique. La conférence n’est pas militante mais scientifique et historique, même si bien entendu l’objectivité parfaite n’est pas de ce monde.
Je me suis engagé à venir présenter cette conférence. Je n’ai qu’une parole et ne doute pas que tu me confirmeras que tel est également le cas de ton côté, un éventuel désaccord intellectuel ne devant pas constituer un frein à une collaboration loyale.
À te lire, bien cordialement,

Benoît.

Quelques jours plus tard, sans encore avoir reçu de réponse, j’envoie ce second courrier :

Cher ****,

En consultant le site de la Nuit des maths, je constate que ma conférence n’apparaît pas – ou plus. Que dois-je en conclure ?

Cordialement,

Benoît.

Encore plusieurs jours plus tard, ne recevant toujours rien, j’envoie un troisième courrier :

Cher *****,

Je me permets de t’écrire une nouvelle fois pour te demander de clarifier tes intentions.

Compte-tenu d’une part de la situation délicate où nous a placé ton premier courrier, d’autre part de ton silence qui a suivi, je me permets de solliciter de ta part une réponse rapide, faute de quoi je serai amené à interpréter ton mutisme de ces derniers jours comme constituant une stratégie d’évitement.

Je sais combien tu es quelqu’un de très occupé par tes activités multiples, et je sais aussi que nous recevons tous beaucoup de mails auxquels nous ne prenons pas toujours le temps de répondre rapidement. Ce n’est que l’inconfort de la situation qui me conduit à te demander une clarification rapide. J’espère que nous aurons bien vite l’occasion de dissiper cet épisode lors d’un moment convivial à Tours.

À te lire,

Benoît.

La réponse a été à la hauteur du courrier initial qui avait tout déclenché :

Bonjour,

Oui je suis très occupé en ce moment,

par ailleurs j’attendais quelques conseils de l’association …

(/13/04) Pour ce qui est des événements sur le site : ne s’y trouvent que ceux qui sont confirmés, il en manque encore, en effet quelques uns.

(/09/04) Ma demande était simple, et je ne souhaite, en effet, pas répondre (concernant  » tes opinions propres. » ni la « manière de concevoir les divergences d’opinion » ni « sur le plan légal, » ni « un éventuel désaccord intellectuel »).

Par ailleurs je t’apprends que tous ceux qui travaillent, présentent un spectacle, une conférence ou autre à notre festival, sont défrayés ET rémunérés.

Enfin, la balle est ton camp comme on dit. Je sais que tu as très bien compris ce que NOUS souhaitions.  

J’espère que tu pourras assurer cette conférence dans les meilleures conditions,

à bientôt

Ce qui m’a le plus révulsé dans ce courrier (qui ne manque pourtant pas de motif d’indignation), ce sont les points de suspension de la deuxième phrase — plus encore que l’énorme « nous » en majuscules grasses soulignées de la plus grossière des façons.

Malgré tout, pas plus que dans le courrier précédent il n’était décidé d’une quelconque annulation. Et pour ma part, les choses étaient claires depuis le début : je ne voulais pas annuler. Je n’avais rien à me reprocher. Si l’organisateur était aveuglé par son idéologie, c’était son problème. À lui, donc, de porter la responsabilité de m’évincer pour délit d’opinion.

Comment devais-je faire ? J’ai choisi, une nouvelle fois, de prendre le temps avant de répondre, histoire de laisser le soufflé retomber un peu. Je ne sais pas si mon choix a été le bon, toujours est-il que je me suis dit que le mieux était d’offrir une porte de sortie en faisant plus ou moins comme si de rien n’était :

Bonjour ****,
Je ne vois toujours pas l’annonce de ma conférence du 25 sur le site de la Nuit des maths, et je n’ai pas eu d’indication sur les détails, notamment d’horaire. Peux-tu me tenir au courant rapidement ?
Amicalement,
Benoît.

Ça n’a pas eu un grans succès, au vu de la réponse qui a suivi :

Bonjour,

Tu n’as pas dû recevoir mon précédent courriel (du 17 avril en réponse à ton courriel du 9 avril) :

**********************************************************************************

Bonjour,

Oui je suis très occupé en ce moment,

par ailleurs j’attendais quelques conseils de l’association …

(/13/04) Pour ce qui est des événements sur le site : ne s’y trouvent que ceux qui sont confirmés, il en manque encore, en effet quelques uns.

(/09/04) Ma demande était simple, et je ne souhaite, en effet, pas répondre (concernant  » tes opinions propres. » ni la « manière de concevoir les divergences d’opinion » ni « sur le plan légal, » ni « un éventuel désaccord intellectuel »).

Par ailleurs je t’apprends que tous ceux qui travaillent, présentent un spectacle, une conférence ou autre à notre festival, sont défrayés ET rémunérés.

Enfin, la balle est ton camp comme on dit. Je sais que tu as très bien compris ce que NOUS souhaitions.  

J’espère que tu pourras assurer cette conférence dans les meilleures conditions,

à bientôt

****************************************************************************************************

La 7e ligne n’ayant pas reçu de réponse de ta part, nous ne nous sommes toujours pas engagé.

Par ailleurs, Comme tu le vois sur le site, la fatigue m’a fait annulé beaucoup des spectacles prévus, … mais il en reste deux ou trois …

à bientôt peut être.

Là encore, il n’y avait pas d’annulation actée. Toutefois, en toute chose vient un moment où les choses doivent être dites, et j’ai estimé qu’il était temps de le faire :

Bonsoir,

Ton courrier n’est pas clair, car ta « 7e ligne » n’est sans doute pas la même que sur mon logiciel de lecture de mail. Quoi qu’il en soit, ton courrier du 17 avril ne contient aucune demande explicite, ni évocation d’une possible annulation de ta part.

Je souhaite à présent que tu m’indiques sans délai ni ambiguïté (telle que celle contenue dans ton équivoque « nous ne nous sommes toujours pas engagé (sic) ») si cette conférence est maintenue ou non. Dans le premier cas, merci d’avoir à cœur de mettre les choses en place dès que possible, et de m’indiquer rapidement les conditions matérielles (notamment l’horaire).

Cordialement,

Benoît.

Il est des gens avec qui il n’est pas possible de discuter. Fermement campés sur leurs certitudes, ils se montrent sourds à ce qui ne va pas dans leur sens, et ne semblent connaître que le langage de la brutalité. J’ai reçu cette réponse :

Bonsoir,

Bon on ne va pas tourner 107 ans autour du pot. Rappel de notre courriel de mars en bas, pour lequel nous n’avons pas eu de réponse positive de ta part,

nous ne pouvons donc pas organiser cette conférence.

Avec mes meilleures salutations

Suite à cet événement, je compte contacter les différents partenaires de la « Nuit des maths » pour leur demander s’ils cautionnent cette manière de procéder.

Entendons-nous bien : il ne s’agit pas de demander à quiconque de soutenir mes idées sur le climat. Seulement de rappeler combien il est important que des personnes différentes sachent travailler ensemble sans être d’accord sur tout. C’est l’honneur de la société que de respecter la diversité des points de vue, et de se montrer capable de concorde malgré les différences.

De Claire Nouvian à Aymeric Caron en passant par la Nuit des maths, il semble bien que ce type de règle de vie en société soit de moins en moins comprise dès lors que « la planète est en jeu ». On ne peut que s’en effrayer.

65 réflexions au sujet de « L’embargo de Tours »

  1. Courage Benoît, tiens bon. Un jour, on en sortira par le haut.
    Nous devons continuer à mettre à jour et montrer tous les effets pervers du catastrophisme. Ton exemple, ici relaté, illustre hélas parfaitement un de ces effets pervers : le dogmatisme (comme si le dogmatisme ait pu être porteur de quelque progrès que ce soit dans l’histoire de l’humanité).

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  2. Bienvenue dans le club des climato-hérétiques cher Benoît !

    Bientôt, il nous faudra tenir nos conférences à la manière de premiers chrétiens, dans des catacombes… mais il n’y a pas de catacombes au Québec…et si on nous découvre, on nous jettera en pâture aux lions… ou pire… à Greta !

    Voici ce qui m’est arrivé il y a quatre ans
    https://www.lenouvelliste.ca/actualites/environnement/changements-climatiques-le-cegep-annule-la-conference-de-reynald-duberger-72ced7def40ee20e3a02f6c905a6fd1e

    et comme je suis sismologue, il y a eu une réplique

    https://www.lenouvelliste.ca/actualites/education/reynald-duberger-reinvite-dans-la-region-8e287d1bb60cb85aff643ff8f7fc4df4

    Bon courage !

    Reynald

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  3. Ping : CENSURE CLIMATO-ALARMISTE | Le blog de Reynald Du Berger

  4. Merci pour ce moment vécu, consternant et démonstratif.
    Nous avons bel et bien affaire à des gaïatollahs sectaires, bouchés et fanatiques.
    Je ne sais si, en cette matière de climat, force restera à la raison (et au débat), mais l’évitement de ***** nous indique bien qu’il s’agit de croyances à ne jamais mettre en doute.

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  5. Je pense que ce qui anime cet organisateur c’est la peur.
    Il a clairement peur qu’on l’accuse d’avoir invité un climato-sceptique et donc de soutenir ce point de vue. Et comme il n’a pas envie d’être brûlé sur le bûcher, c’est plus f

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  6. Je pense que ce qui anime cet organisateur c’est la peur.
    Il a clairement peur qu’on l’accuse d’avoir invité un climato-sceptique et donc de soutenir ce point de vue. Et comme il n’a pas envie d’être brûlé sur le bûcher, c’est plus facile pour lui d’annuler la conférence. Dommage car à Blois, il y a le musée de la magie à visiter….

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  7. Benoît,
    Une seule solution :intégrer le camp du « Bien  » en battant sa coulpe, pieds nus et la corde au cou .
    Moi qui pensais que les Mathématiques étaient uns science et pas une croyance ?
    Thé Show (sic) must go on !

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  8. Les poussées d’obscurantisme ne font que traduire l’affolement de son camp. Il est clair qu’il y a aujourd’hui des efforts désespérés pour graver des c…s dans la constitution et pour essayer de rendre les choses irréversibles. Néanmoins l’index catholique a fini par ne plus être respecté et les pseudoscientifiques au service du pouvoir (type Lyssenko) ont aussi fini par perdre.
    Même si une grande partie de la population ne comprend pas grand chose à la science, elle constate quand même les performances des outils techniques qui en sont issus et qui lui sont indispensables. Il est donc évident qu’à long terme la science « honnête » gagnera.

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  9. Mon épouse me demande maintenant de ne plus en parler avec nos amis, nous en avons déjà perdu à cause de cela.
    Et même en famille, cela pose problème.
    Quant à professionnellement, je suis grillé, mes anciens collègues ( dans l’industrie) cachent les mails que je leur envoie…
    Je publie sous pseudo, certain écrits antérieurs sous mon nom ayant probablement bloqué l’accès de mon fils à un job….

    Quelle histoire!

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    • Idem pour ma femme maintenant qu’elle a compris le côté pestiféré qu’il y a à tenir de telles positions, même éclairées par des faits indéniables. Elle est maintenant très inquiète pour mon avenir professionnel à ce sujet, malgré ce que j’ai fait par le passé qui prouve très concrètement mes actions bénéfiques pour la sauvegarde des populations face aux catastrophes naturelles (c’est pour cela que je ne suis pas grillé auprès de beaucoup de mes anciens collègues dans le domaine des risques majeurs et de l’urgence car ils savent bien ce que j’ai déjà fait de concret).

      Mais je ne vais pas mettre de côté mes sources, mes faits et mes expériences de terrain face à ceux qui empêchent que je les exprime. Ce serait vivre dans la lâcheté, d’autant plus quand je vois que les climato-réalistes font le sâle boulot, en relativement petit nombre pour le moment (ce qui pose la question de la lâcheté de ceux qui ne prenent pas position dans ce contexte dogmatique autour du climat, au moins pour rappeler l’évidence, c’est à dire que la science n’est pas établie en climatologie et qu’il est nécessaire d’en débattre).

      Sauf que contrairement à vous, je me refuse à écrire sous pseudo et s’ils s’attaquent à mes enfants à cause de mes positions (et non de celles de mes enfants sur le sujet), comme des salauds, raison de plus pour continuer ce combat car je ne ferai jamais de même avec leurs propres enfants et cette attitude prouve toute l’étendue du problème auquel nous avons à faire face.

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      • C’est un point de vue qui vous honore, mais autant je me fiche d’être pénalisé pour moi, autant je ne me sens pas le droit d’ostraciser mes proches et de leur causer des ennuis.
        Avec google, votre nom a pris une importance particulière, liée aux codes des algorithmes. S vous avez un homonyme célèbre, ou qui raconte n’importe quoi sur les réseaux, ou qui se produit dans des video porno, votre vie peut devenir un enfer.

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      • Oui, je comprends très bien votre position, surtout face à l’éventuelle ostracisation de nos proches qui nous engage malgré tout. Mais il ne faut pas succomber à cette menace et à cette manière honteuse de faire sinon, ils gagneront.
        Cependant, je ne suis pas vraiment à égalité avec vous puisque nous ne vivons plus en France depuis un moment, pays où le dogmatisme climatique y est hyper-virulent. Nous vivons dans des pays où tout le monde se fout bien du climat et ont d’autres priorités bien plus concrètes et humaines. Cela aide bien à relativiser le prisme français. En plus, mes enfants sont parfaitement bilingues, très ouverts culturellement et seront assez intelligents je l’espère pour ne pas construire leur avenir dans des pays obscurantistes où le débat serait interdit et les carrières mises en sommeil pour déviance climatique. Sinon, on a fait notre Plan familial de mise en surêté face aux urgences (contrairement à beaucoup d’alarmistes) et ils savent que je ne prends pas ces questions d’événement exceptionnel à la légère mais on le fait sur des bases rationnelles, pas sur de la croyance. Tenez, pour le petit exemple, la semaine dernière, j’ai acheté un nouvel extincteur. Mais en France, on se soucie plus des GES pour se protéger des catastrophes que ces petits gestes très concrets et pourtant si utiles le moment venu. C’est cela l’irrationalité.

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  10. Oui! cela rappelle la belle période du stalinisme quand il y avait une vérité officielle : rien n’y manque,ni le tutoiement utilisé avec le mauvais camarade que l’on va envoyer au goulag ou au poteau d’exécution , ni la lourde bêtise et le langage bureaucratique de l’interlocuteur! Décidément, on peut remonter le temps!

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  11. Apparemment le facho new look A.Caron n’apprécie pas non plus la démocratie

    Lui qui voudrait une chambre des animaux (dont il serait sans nul doute le représentant) jette le masque: les opinions ne se valent pas et celle d’un auditeur climato-sceptique vaut la poubelle! Vous avez dit Untermenschen? Oui, c’est bien Hitler qui était végan et a imposé la loi de protection des animaux (Tierschutzgesetz).Il faut rendre à Cesar….et aux crétins la douche de merde qu’ils méritent! Le plus étonnant est que de telles créatures puissent, à l’image de Nouvian être encore sur des plateaux

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  12. Eh bé… édifiiant. Benoit Rittaud devient pestiféré. Il y a quelque chose de pourri au royaume de France 😦 A la lecture des échanges, j’ai le sentiment que **** n’est pas seul et subit lui-même une forte pression. C’estr triste qu’il n’ait pas pu ou pas su y résister.

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  13. Ben , se passant à Tours , vous auriez dû vous faire introduire dans ce cercle, par François Gervais (smilies)
    Compte tenu de vos occupations avec*******, je comprend maintenant que vous n’ayez pas eu le temps de répondre à mon mail concernant IFREMER

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  14. Cette personne n’ayant rien contre vous personnellement, il est donc envisageable que des enjeux importants se cachent derrière le réchauffement climatique. Probablement, il s’agit de baisser drastiquement notre consommation de pétrole pour éviter un reset de l’économie mondiale du a une pénurie s’approchant. Ce reset serait lourd de conséquences pour tous les peuples. Dans ce cas, vos observations fort justes au demeurant, vos statistiques et votre réalisme climatique sont de bien peu de poids, face a ce qu’il faut faire admettre/croire a chacun d’entre nous, pour qu’il accepte ce qui l’attend.

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    • C’est exactement ce que j’avais envisagé dans mon article « les masques ». On ne peux pas croire que tant d’absurdité ne cache pas quelquechose . La peur de perdre son poste pour certains ( peut être l’interlocuteur de Benoit) un petit commerce pour d’autres ( Aymeric Caron qui part en claquant la porte car Benoit lui a cassé la baraque sur sud radio) un changement politique de société style anticapitaliste , l’approche d’une raréfaction énergétique (??)bref autre chose que ce qui nous est présenté comme un RCAntropique…

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      • Je crois Phil, pour ma part, que de très gros investisseurs et financiers ont misé sur la baisse des coûts et la compétitivité des énergies renouvelables et y ont investi massivement, croyant que la recherche dans ce domaine ferait un bon incroyable et que les ressources fossiles se tariraient à moyenne échéance ou au moins, serait relégués par les EnR. Malheureusement pour eux, ni l’un ni l’autre n’est arrivé. Donc :
        1/ La transition énergétique est donc trop précauce
        2/ Les EnR sont une bulle. Le bon technologiques des énergies renouvelables n’a jamais eu lieu, malgré des milliers de milliards injectés dans ce domaine.
        Ils arrivent néanmoins à pousser à l’alarmisme climatique (et donc aux subventions) pour rendre rentables leurs investissements catastrophiques car ils sont proches des lieux de pouvoir, aidés par l’idéologie écologique, lancée via le Club de Rome jusqu’aux Nations Unies.
        Dans une vrai société libérale, lorsqu’on parie son argent et qu’on perd sur l’avenir, on perd du capital. Mais ici, ils n’en perdent pas car c’est l’Etat qui renfloue et maintient à flot le système, jusqu’à que ça craque.

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    • @Keppeler
      Lire à ce propos l’article de Michel Gay sur CONTREPOINTS
      Excellent article qui ne dit que la vérité, que la plupart des lecteurs ne veulent pas entendre .
      Mais avec les histoires de CO2 et d’énergie renouvelable on croit assister à un conte de fée à raconter aux enfants à Noel

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  15. Je ne vois rien de choquant sur le fait d’inviter quelqu’un parce qu’on le sait compétant sur un sujet donné tout en évitant d’aborder d’autres sujets qui fâchent. C’est le principe même de la vie en société et ça nous arrive tous les jours dans les repas de famille. La première lettre du 29 mars était plutôt cordiale. Et puisqu’il était question de parler de math à la nuit des math, pourquoi ne pas avoir rassuré immédiatement l’organisateur de l’évènement ?
    La conférence n’a pas eu lieu non pas parce que l’organisateur l’a annulée à cause d’opinions particulières sur le climat, mais parce qu’il n’a pas été rassuré sur le fait que la soirée se passerait sans heurt. Il souhaitait juste profiter du mathématicien Benoît Rittaud (qu’il respecte visiblement) en mettant sous le tapis « le » sujet qui fâche.

    Vous voir parler de maths, Monsieur Rittaud, c’est très chouette et ça donne de l’épaisseur à la personne, y compris sur les sujets connexes. Jouer un rôle de Caliméro est totalement contre-productif à tous les points de vue, et principalement en ce qui concerne le climat.

    On pourrait faire le même genre de remarque à propos de l’émission de Sud Radio ; émission totalement vide de sens qui se termine en causerie de pochtrons au café du commerce. Un truc qui aurait été vraiment chouette aurait été de quitter vous aussi l’émission Monsieur Rittaud, pour les mêmes raisons que celles évoquées par Monsieur Caron : ça aurait eu de la gueule et donné de l’épaisseur au climato-réalistes.

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    • Je ne suis pas un pestiféré qui doit montrer patte blanche : j’envoie un résumé, l’organisateur valide ou pas, point final. Ça se passe toujours comme ça, y compris pour cette conférence que j’ai présenté de nombreuses fois. Là, l’organisateur avait validé.
      Je ne « joue » pas les « Caliméro » (expreession bien commode pour empêcher qu’on dise que quelque chose ne va pas), je présente des faits qui me semblent utiles au débat.
      Quant à Sud Radio, si vous pensez vraiment qu’Aymeric Caron a agi de manière digne, alors nous n’avons pas la même définition du mot.

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      • Je n’ai pas utilisé l’expression « Caliméro » pour être désagréable mais, quels sont ces faits utiles au débat ?
        J’ai plein de collègues extrêmement compétant dans leur domaine scientifique, et que je respecte profondément, mais avec qui je préfère éviter de parler de politique ou de religion (ou de licorne rose). Ça n’en fait absolument pas (et évidemment pas) des pestiférés, mais quand nous discutons de science nous avons la politesse (mot peut-être mal choisi) de cantonner nos interventions dans le cadre de la question débattue en laissant soigneusement nos différents au vestiaire. Oui, l’organisateur avait validé votre intervention. Il vous a demandé, avec une confiance sincère je crois, d’éviter les débordements et malheureusement, vous n’avez pas validé. La sentence était alors à mon avis parfaitement prévisible, même si ça fait un peu de mal à l’égo. In fine, tout le monde y perd. Je dis bien tout le monde.
        En ce qui concerne A. Caron et Sud Radio, on ne va pas faire un débat sémantique. Je ne sais pas s’il avait été invité pour parler de climat, mais vu le bas niveau général de l’émission, il n’a pas eu tort de partir. De mon point de vue, les climato-réalistes ne devraient pas s’exposer dans ce genre d’enceinte où, in fine, 1) on n’entend pas ce qu’ils ont à dire, et 2) leurs propos sont noyés dans des délires « café du commerce ». Caron a joué les vierges effarouchées (c’est son problème) et vous auriez pu faire de même puisqu’on ne vous a laissé aucune latitude pour vous exprimer et surtout pour élever le débat. C’est un constat général en ce qui concerne la diffusion des idées climato-réalistes et qui va bien au-delà de vos propres interventions.

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    • Vous êtes donc prêt à accepter la censure si vous ne voyez rien de choquant dans l’interdit qui a été prononcé. Et benoit a eu raison d’avoir eu le courage ( car il en faut) de ses opinions. Il semble d’ailleurs que cette opinion soit bien plus partagée qu’on ne le dit…

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      • Il n’est pas ici question de censure puisque la « nuit des maths » n’était pas consacrée aux questions climatiques. Benoît a eu le courage de ses opinions, je suis parfaitement d’accord, mais j’ai peur que ça soit assez improductif.

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    • Les pires régimes se sont toujours appuyés sur des personnes « raisonnables » dont le modus operandi est surtout pas de vagues,c’est pas si grave,
      on en retrouvait même sur des miradors,qui avaient fait confiance au « consensus » du moment.
      On se demande comment, à l’heure d’internet, c’est encore possible?
      faut croire que les croyances résistent à tout

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    • Je partage assez bien l’opinion de sgag. Je mets à la place de l’organisateur, qui ne s’attend pas à une conférence polémique. Quoi de plus apolitique et neutre que les maths a priori ?

      Je l’aurais joué autrement. J’aurais promis de ne pas parler des sujets qui fâchent mais l’aurais laissé transpirer dans les non-dits. Et si qqun avait posé la question, j’aurais dit en forme de prétérition, que j’ai promis de ne pas.parler du climat, trop polémique. Cela aurais sûrement aiguisé la curiosité de bon nombre de gens.

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  16. Comment passe-t-on de ces constats alarmants à l’action ? Quels seraient les leviers pour combattre ce qui devient une névrose collective (Freud aurait adoré : « l’avenir d’une illusion » revisité…) ?

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    • Tout le problème est là!…la contestation est complètement asphyxiée de manière délibérée quasi institutionnelle. Nous sommes plusieurs sur les réseaux sociaux sans aucune efficacité apparente. Il faut continuer de creuser le sillon de toute les manière possible car il n’est pas sûr que nos idées ne soient pas de mieux en mieux reçues sans pouvoir s’exprimer au grand jour.

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      • En effet
        Je m’en voudrais de « critiquer » le travail gigantesque qui est fait sur ce site, mais (il y a toujours un mais dans ce genre de phrase) pourquoi n’y a-t-il pas un article de synthèse de vulgarisation accessible qui fasse le point sur les connaissances aujourd’hui, qui permettrait dans la vie courante de répondre à des gens comme A Caron de façon imparable car quand on est comme moi climato-réaliste et qu’on le revendique dans un cercle d’amis ou même la famille, on a souvent en retour des regards apitoyés, style « oh le pauvre il est passé du côté obscur, on n’y aurait pas crû !! » En effet, je suis de culture scientifique et j’ai du mal à développer des arguments simples, RCA ou pas, années les plus chaudes oui ou non, l’arctique fond ou pas, plateau de températures depuis quand vrai ou pas etc ?
        En vous remerciant cordialement

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      • Encore faudrait-il faire du ménage dans « ces idées » …
        Les climato-réalistes doivent-ils encore laisser dite que : les températures n’augmentent pas ; la banquise ne fond pas ; le CO2 vient des océans ; le CO2 c’est tellement rare dans l’atmosphère qu’il ne sert à rien (mais par contre il est LE responsable du verdissement de la planète) ; bientôt (demain) un effroyable refroidissement catastrophique va arriver ; l’effet de serre n’existe pas ; le second principe de la thermodynamique est violé ; tous les scientifiques du monde sont des escrocs ; la courbe de Mann ; le climategate ; … ?

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    • Effectivement, mais ceux à gauche qui dénoncent la politique de la peur dans d’autres domaines (sécurité publique par exemple) ne trouvent particulièrement rien à redire lorsqu’il s’agit de climat et d’écologie ; preuve s’il en est que la peur est souvent utilisée de manière politique. Le risque est qu’à force d’utiliser la peur à tort et à travers, par trop d’alarmisme, un jour plus personne n’écoutera les vrais alertes. C’est un des effets pervers d’une attitude inutilement alarmiste.

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      • OUI, ce sont toujours les mêmes, à droite ou à gauche, en même temps.

        La peur est mauvaise conseillère, voir par exemple https://www.msf-crash.org/fr/rencontres-debats/la-politique-de-la-peur-msf-et-lepidemie-debola

        « D’après eux, la réponse globale à l’épidémie a été davantage basée sur la peur que sur les priorités médicales, privilégiant par exemple les impératifs de sécurité et le confinement des patients. »

        Mais c’est un autre sujet.

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      • Oh là, justement, alors que j’ai supprimé mes comptes Twitter et Facebook, où j’ai été très actif sur Ebola, j’ai trouvé une trace de ce que je disais à ce sujet de la peur. Exemple ici https://twitter.com/dembagueye/status/537187590064340992 Sinon, j’ai prévu le mois prochain d’aller voir les soignants de Sierra Léone avec lesquels je travaillais sur les médias sociaux en gestion d’urgence. On pourra parler de cette peur et je pourrais même en rendre compte ici même.

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      • C’est vrai 🙂 J’ai fait plein d’ébauches sur des sujets divers mais je n’en ai terminé aucune. Bon, demain, c’est dimanche et je vais m’y coller. Probablement sur la replantation des mangroves au Sénégal pour sauver le climat et gagner des crédits carbone (alors qu’elle repousse facilement et naturellement depuis 30 ans au moins) car j’ai vu passer une myriades d’articles sur la nécessité de reverdir la planète comme ici https://www.lci.fr/planete/ecologie-planter-1-200-milliards-d-arbres-pourrait-sauver-la-planete-du-rechauffement-climatique-2126139.html

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      • J’ai regardé ton lien et une analyse super intéressante a porté sur le pourquoi le refus de mettre les IV (perfusions) sur les patients Ebola, sachant que c’est une base en médecine (en gastro) pour éviter la déshydratation et la mort à cause des vomissements intensifs et des diarrhées. La peur les poussait à intervenir le moins possible sur les patients, même lorsqu’ils savaient qu’il n’y avait pas de contamination par voie aérienne. Ils ont donc érigé une étude réalisée dans le camp de Foya qui disait qu’une réhydratation orale était aussi performante qu’une réhydration par IV. Ils ont fait de cette étude un dogme qui justifiait de ne pas poser les IV. Je me souviens même que l’OMS défendait cette position. A l’époque, qu’est-ce qu’on a pu gueuler contre ce dogme mais on a pas pu les faire bouger. Pourtant, les soignants SIerra-Léonais, qui était à 25% de mortalité (alors qu’MSF était à 60%) avait comme technique de bourrer de perfusions des patients dès leur entrée dans le centre. Non mais que de vies ont été perdues à cause de cette peur, renforcée par un dogme se disant scientifique alors qu’il niait les bases même de la Gastro-entérologie.

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  17. Hm a mon avis il faut un peut redescendre là. Le choix du sujet de la conf. math. tombe pile dans les argumentaires anti réchauffistes de Benoit, ca n’a sans doute pas échappé une seconde a l’interlocuteur. Je trouve que sa réaction a été dans un premier temps conciliante et modérée. Avec un message du genre : pas de politique. Ce qui peut s’entendre: c’était une conférence mathématique!.. L’enoncé des thèses sceptiques dans ce contexte aurait pu être source d’ennuis pour lui, alors même qu’il n’était a priori ni consentant, ni prévenu. On sait le terrain miné; et inquiète les gens même s’il n’ont pas de conviction bien affirmée sur le sujet. Or y avait il vraiment un enjeu? c’était juste une conf de math!.. Benoit, je vous le dit en toute sympathie, vous auriez pu lui faire cette concession, et laisser le sujet au vestiaire pour l’occasion. Ce qui permet de rentrer en relation avec ces gens autrement que sur ces affrontements, et de les amener a vous considérer, ainsi que vos idées. Cela me parait plus efficace que de vouloir les imposer avec intransigeance.

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      • Seul libéral sceptique au milieu d’une assemblé de contradicteurs brouillons et hostiles, y compris des gens que j’estimais et avec lesquels ça m’a , a mon corps défendant, brouillé; ça va, je connais.
        Je suis poli avec vous en essayant d’être constricutif, et en retour le tacle et l’upercut d’une seule phrase. Je n’ai pas de leçon de courage a recevoir de vous monsieur. Mais rassurez vous : c’aura été la dernière fois.

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    • Que le sujet porte sur la mention du réchauffement climatique n’est qu’un aspect de la question. Si demain un organisateur demande à un conférencier de ne pas évoquer la licorne rose invisible (il existe plusieurs chercheurs qui s’expriment de façon très ouverte dessus ; notons qu’il y a bien peu de chances que cela arrive dans une conférence de vulgarisation mathématique, mais passons…) au motif que cela risque de blesser des gens qui ne partagent pas cette vision de la croyance, faudra-t-il se plier à ce diktat ?

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    • Personnellement je n’ai jamais parlé de licornes roses invisibles. S’il s’agit juste de discréditer en raillant par de grossières caricature, c’est facile. Je peux le faire aussi, les réchauffistes le font aussi, d’ailleurs tout le monde le fait dans ce pays, ce qui participe de l’indigence du débat. Ca fait rire les convaincus, mais bon ça les condamne quand même à rester entre eux;

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      • Vous vous trompez sur le fait qu’il s’agit d’une caricature (ce n’était aucunement mon intention d’exprimer quoi que ce soit de comique dans mon message, ni de grossir le trait). Il y a des endroits en France où vous ne pouvez pas vous permettre, sauf à risquer votre intégrité physique, d’émettre publiquement une prise de position contradictoire avec ce que j’appellerai pudiquement « un avis d’origine non scientifique ». Si vous ne voyez pas de quoi je parle, je ne peux rien pour vous.

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      •  » je ne peux rien pour vous. » Oui d’autant moins que je vois pas bien le rappport d’une part entre vos deux interventions, et d’autre part avec la mienne. Alors s’il vous plait, continuer a ne rien pouvoir pour moi ça me convient parfaitement.

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    • À la réflexion votre intervention pose le vrai problème qui consiste à se demander quelle est la nature du climat : scientifique ou politique. Votre intervention semble accréditer l’idée que le problème du climat est essentiellement politique puisqu’il ne peut pas être discuter sereinement même dans une conférence scientifique comme exemple d’une théorie mathématique. Souscrire à l’injonction de l’organisateur sous prétexte d’une incompatibilité politique était donner raison à ceux qui ont transformé cette question en idéologie. C’était donc impensable car ce débat doit rester scientifique.

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      • Oui je suis bien d’accord, mais peut être l’organisateur craint il simplement les ennuis dans un colloque dont le climat n’est d’ailleurs pas le sujet. Ce n’est pas se renier a mon avis que de lui passer sa petite compromission. Inversement c’est dommage de se l’aliéner, je ne vois pas vraiment d’enjeu.

        Que craint l’organisateur? Les ennuis? Quels type d’ennuis? C’est là que je ne connais pas les milieux U, et que je ne sais pas. Est ce un agrégat de chapelles ou on s’appliquera volontiers a l’ostraciser et défaire sa réputation pour avoir parrainé un plaidoyer sceptique? 🙂 Ou se fera t-on un plaisir de se payer sa fiole pour sa maladresse, et de s’être fait ainsi bananer? Est ce lui même qui refuse la parole à l’antéchrist? Je ne sais pas. Sa position me paraissait initialement modérée. Ou alors dans le lâche euphémisme.

        Je ne sais pas non plus d’ailleurs à quelles rétortions on peut s’attendre au sein du milieu universitaire en défendant des positions sceptiques. Peut être est-ce moi qui exagère le danger; mais je trouve les positions de B. Rittaud et de ceux d’entre vous qui évoluent au sein de l’Université courageuses et j’en suis même inquiet pour vous. C’est inutile il n’y a pas de danger?

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      • « car ce débat doit rester scientifique ». Oui mais il me semble juste que dans les milieux U comme ailleurs le débat est miné et même ultra-miné, et que son aspect politique est bien présent, a divers degrés selon les contradicteurs

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  18. Désolé pour toi Nicolas. Ce qui t’arrive n’est vraiment pas étonnant. Les opinions divergentes, même si elles sont argumentées (surtout si elles le sont) sont toujours mal vues. D’une part par ceux qui ont un intérêt idéologique, commercial, politique à la doxa, d’autre part par la masse de ceux que l’opinion mainstream place dans une zone de confiance. On assiste à bien pire, puisque ceux qui remettent l’opinion admise en question sont désormais traités de négationnistes, et donc de criminels. L’époque est à l’émotion, la raison étant parfois complexe, ça rend les choses tellement plus simples.
    Je suis bien d’accord avec le commentaire précédent de Fabgrass : vous auriez dû opiner à l’injonction, ce qui ne vous engageait en rien puisque cette dernière était particulièrement incongrue. Charge à vous, sur place, de déclamer votre conférence en tiute liberté et indépendance.

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  19. Cher Président,

    La « chasse aux sorcières » ne date pas d’hier

    J’ai été très déçu par l’écoute de l’émission sur Sud Radio, lundi

    Le journaliste de Sud Radio qui aurait dû mener le débat de manière impartiale s’est montré particulièrement odieux, vous empêchant d’expliciter la position des climato réalistes, et vous coupant la parole par une déclaration péremptoire chaque fois que vous émettions une opinion non conforme à la « pensée officielle »

    Bon courage cependant

    « Et pourtant, elle tourne » affirmait le « sorcier » de l’époque

    C Beaumont

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  20. Ces différents exemples de censures ces dernières années ne constituent-ils pas une discrimination? L’ACR ne pourrait-elle pas recourir aux conseils d’un avocat afin de savoir si, dans certains cas, des poursuites pourraient être engagées? Voici quelque liens utiles:
    https://www.cncdh.fr/fr/dossiers-thematiques/discriminations: « La discrimination consiste à favoriser ou défavoriser un individu, en raison de certaines de ses caractéristiques ou de certains de ses choix personnels. »
    https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000033461473&cidTexte=LEGITEXT000006070719&dateTexte=20161120: « Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques sur le fondement de … leurs opinions politiques … »

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  21. Sérieusement, le NOUS majuscule dans « ce que NOUS souhaitons » a un petit côté sinistre qui fait froid dans le dos (froid? achtung, concept anti-réchauffiste!)

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  22. Quelle que soit la manière dont on présente les choses on arrive inévitablement à :
    « Un mathématicien se voit refuser l’accès à une conférence sous le prétexte qu’il a un point de vue sur le climat… »
    C’est la seule chose que je retiens.
    Il se voit ostracisé non pas parce qu’il aurait un casier judiciaire rempli, ou qu’il serait recherché par interpol, ou qu’il aurait un engagement politique avec le Ku Klux Klan… Non.
    C’est juste un type qui a un avis sur les mesures de températures.

    Les historiens et sociologues feront le compte.

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  23. Le compte des historiens sera vraiment très simple: des intérêts financiers colossaux en jeu, réchauffement comme prétexte, medias et politiciens = propagandistes de ces intérêts, journalistes et fonctionnaires ESR= salariés du Système, ie « agents dominés de la domination » (Bourdieu), tout le reste idiots utiles (beaufs endoctrinés par la télé, ados rebelles sans cause, etc.) Conséquence: Benoît interdit de cité.

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    • Je voyais un peu plus subtil.
      On va se demander dans quelques années comment une société industrialisée et démocratique, héritière d’un patrimoine humaniste, scientifique et guerrier, a pu perdre le nord à ce point et rejeter tout ce qui lui a permis de devenir ce qu’elle est à présent : un monde de confort, de paix et de prospérité.

      En attendant, je me dis que Benoît Rittaud a du trouver son aventure particulièrement ulcerante ; tant de lâcheté et de malhonnêteté intellectuelle de la part de collègues… Vous avez évidemment toute ma sympathie et mon soutien moral, M. Rittaud.

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    • Le programme prévisionnel initial est toujours visible dans le cache de google.
      Vous entrez « mythes mancies embargo » et vous cliquez sur la petite flèche tout à droite de l’URL de la première réponse.

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  24. Permettez-moi de pensez que la réponse « scientifique » ne convient pas à ces discussions.
    Il faut directement parler de « l’ARGENT » (des autres), le nerf de la guerre.

    On se moque de savoir si nos maitres on trouvé un prétexte écologique, économique, sexiste,… pour relever les taxes, et ainsi augmenter le pouvoir de la bureaucratie sur nos vies. Le sujet est que ce prétexte leur permet de vivre sur le dos des employés du secteur marchand, et des pauvres qui payent ces taxes plein pot.

    Porter la discussion sur l’ARGENT, la cupidité, l’envie, permet de pointer l’immoralité de cette attitude. Parler des +/- 2 degrés de température ne sert qu’à enfumer le débat.

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