URGENT : VICTOIRE ! La section « chimie » de l’Académie des sciences obtient la republication d’une tribune climato-réaliste

Fluctuat nec mergitur. S’il est une institution scientifique dont la France peut être fière aujourd’hui, c’est l’Académie des sciences, qui vient de démontrer une fois de plus sa capacité à garder la tête froide face à l’irrationnel déferlement carbocentriste. La section chimie de la vénérable institution du quai Conti offre à la liberté intellectuelle la belle victoire du jour, qui réjouira tous les climato-réalistes.

Jean-Claude Bernier est un chimiste reconnu qui publie régulièrement des tribunes dans L’Actualité chimique. Il s’agit de la revue professionnelle de la Société chimique de France, l’une des sociétés savantes que compte notre beau pays.

Problème : Jean-Claude Bernier est un mal-pensant sur les questions climatiques. (Il est d’ailleurs bien connu de nos services depuis la Contre-COP22.) En mai, sa chronique intitulée « Histoire belge » énonce, dans un dialogue imaginaire, quelques éléments scientifiques problématiques pour le carbocentrisme régnant. Le ton est léger mais pas insultant, et les affirmations sont précises et sourcées.

C’était compter sans les censeurs de tout poil et les indignés professionnels. Ainsi d’Étienne Grau (université de Bordeaux), dont la lettre de protestation contient cette perle d’autoparodie :

[i]l faudrait en effet s’attaquer aux grands sujets de société avec une démarche scientifique et critique. Si l’on fournit une plateforme à des opinions contraires au consensus scientifique, encore faut-il le faire en les remettant dans le contexte des découvertes scientifiques.

Bref, oui à la démarche critique mais pas trop quand même.

Face à la meute, L’Actualité chimique retire alors la tribune de son site internet. Effet Streisand garanti : légitimement mécontent, Jean-Claude Bernier sollicite le soutien de ses collègues pour dénoncer cette censure, d’autant plus inacceptable que la tribune en question n’est attaquée que pour le principe, et non pour un contenu faux ou une forme problématique.

Et du soutien, il en obtient. Vingt-cinq membres de la section « chimie » de l’Académie des sciences signent ensemble le texte suivant, un modèle de hauteur de vue qui fait honneur à l’institution.

Suite à cette action collective sans précédent, la chronique de Jean-Claude Bernier est finalement remise en ligne, assortie d’un court avertissement. Outre cette lettre, deux autres sont publiées pour ouvrir un espace de discussion — les deux en ligne avec l' »urgence de l’action », le rejet des « climatosceptiques » et autres invocations aux « générations futures ».

Au milieu des déclarations toujours plus délirantes et culpabilisantes qui nous cernent de toutes part, il est réconfortant de voir qu’un groupe entier de scientifiques reconnus est capable de se mobiliser et de parler ouvertement. C’est une petite victoire, mais elle est de celles qui montrent que non, tout n’est pas perdu.

PS : J’avais moi aussi envoyé un courrier à la revue, mais qui n’a pas été repris. Peut-être m’y montrais-je trop ouvertement mal pensant, ou bien ne veulent-ils publier que des contributions de chimistes. Pour la postérité, je la reproduis ici, chacun jugera si elle méritait ou non de figurer parmi les « courriers et articles constructifs » adressés à L’Actualité chimique.

Cher collègue,

Je vous écris en tant que président de l’association des climato-réalistes qui, il y a deux ans, a eu l’honneur de recevoir Jean-Claude Bernier pour un exposé unanimement salué pour son intérêt scientifique.

Jean-Claude vient de me faire savoir que sa tribune sur le climat publiée par l’Actualité Chimique a été retirée suite à des pressions extérieures. Il s’agit là à l’évidence d’une opération visant à interdire l’expression de toute opinion dissidente, même informée et argumentée.

J’apprécie depuis longtemps que l’Actualité Chimique publie les billets de Jean-Claude Bernier. Personne n’est bien sûr obligé d’être d’accord avec ceux-ci, mais tout le monde profite de l’expression libre d’opinions critiques sur l’état de la science. Vous savez d’ailleurs sûrement bien mieux que moi combien l’histoire de la chimie a elle-même été riche de controverses nécessaires. Vous savez aussi combien le qualificatif de « chimique » souffre aujourd’hui d’une réputation catastrophique, véhiculée par les mêmes marchands de peur qui veulent imposer le silence sur les questions climatiques.

Les pressions qui se sont exercées sur vous ne s’imaginent que trop bien, et je ne vous jette pas la pierre pour avoir voulu préserver la sérénité dans la gestion de votre revue. Il me semble toutefois nécessaire, à l’heure où le monde politique, médiatique et même enseignant en vient aujourd’hui à glorifier l’idée de « grève scolaire », que des voix critiques continuent à pouvoir se faire entendre, et qu’un débat véritablement informé et contradictoire puisse se tenir.

Il est crucial que la tribune de Jean-Claude Bernier puisse à nouveau être accessible sur votre site. Il s’agit de démontrer que la liberté intellectuelle n’est pas négociable, et que les scientifiques n’ont pas à se faire dicter leur façon de réfléchir par l’air du temps médiatique, politique, idéologique ou militant.

Me tenant à votre disposition, je vous prie de croire, cher collègue, en l’expression de toute ma considération.

Benoît Rittaud.

63 réflexions au sujet de « URGENT : VICTOIRE ! La section « chimie » de l’Académie des sciences obtient la republication d’une tribune climato-réaliste »

  1. Excellente nouvelle. Les signataire de l’académie des sciences sont d’un autre calibre que le climatologiste moyen. Les annonceurs d’apocalypse climatique semblent s’affoler en tentant de censurer des opinions qui sont pourtant très mesurées. Cela signifie vraisemblablement qu’ils commencent à se sentir en situation de faiblesse intellectuelle. Néanmoins, il ne faut pas oublier que c’est avant tout une bataille politique plus qu’une controverse scientifique. Les politiciens tout comme les religieux n’ont aucun état d’âme à prendre dans la science ce qui les arrange voire même à diffuser sciemment des contre vérités ou des mythes religieux. Quand la situation devient plus difficile exploiter pour eux, ils se contentent de changer de terrain. Ce qui compte pour eux dans le changement climatique c’est de créer une peur suffisante pour conforter leur pouvoir (et justifier des levées de taxes !). Si le changement climatique n’est plus un épouvantail, ils en trouveront un autre.

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    • Il se peut qu’arrivera dans un jour lointain (que je ne verrai sûrement pas) une expérimentation physique permettant de quantifier précisément l’effet des gaz (leur teneur dans l’air) sur le climat ou sur le bilan radiatif de l’atmosphère ?
      Ce jour là, on pourra alors déterminer si la terre est définitivement plate ou ronde !
      Il n’y a rien de religieux ni de politique ou même de médiatique là-dedans.
      C’est scientifique et exclusivement scientifique.
      Pour l’instant les portes sont uniquement ouvertes sur ces domaines parasites, car le souci c’est que la science ne peut répondre de façon quantifiée et reproductible par l’expérimentation. Tous les calculs ne font qu’aller dans le mur car l’expérience est quasi inaccessible.
      J’ose m’avancer en supposant que cette absence de réponse pourrait être précisément due au fait qu’il n’y en a pas ! zéro, pas même le moindre impact. Il arrive des fois de solutionner un problème par la réponse : « il n’y a pas de solution ».
      C’est d’autant plus intuitif, que l’on constate avec la plus grande aisance, et la réalité physique et quantifiable de l’effet de serre des nuages et des aérosols, et ce, dans des proportions très largement supérieures à tout ce qui est imaginable au regard des gaz.

      Désolé, à mon humble avis, tant qu’une solution reproductible ne sera pas trouvée, le champ restera définitivement libre aux tergiversations hasardeuses et aux commentaires dithyrambiques de la faune expiatoire ..!

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    • « Les signataire de l’académie des sciences sont d’un autre calibre que le climatologiste moyen »

      Hmmm… des climatologues, glaciologues, physiciens de l’atmosphère, etc. il y en a bon nombre à l’Académie des Sciences.

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  2. Y a un prix Nobel – un VRAI prix Nobel – parmi les signataires qui sont par ailleurs tous des pointures de compétition.
    J’imagine que l’ensemble des média va se précipiter pour relayer l’information.

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  3. L’intolérance aux climato-sceptiques montre bien que, même dans les milieux scientifiques, il y a une méconnaissance totale du sujet du climat puisque dès qu’on se renseigne, on peut se rendre compte que des publications scientifiques « climato-sceptiques » paraissent et que des climatologues climato-sceptiques existent. Sans compter que refuser un débat scientifique c’est oublier totalement ce qu’est la science. Tout cela est désolant. Dans le lycée où je travaille, j’ai deux collègues prof agrégés de physique militants écolos. Quand je leur ai demandé s’ils ont regardé un peu la physique du climat, s’ils se sont intéressés au mécanisme de l’effet de serre et de sa quantification, ils m’ont regardé d’un drôle d’air… en fait regarder le problème du point de vue de la science ne les intéresse pas, ils continuent à baser leur pensée sur ce qui est dit du climat dans les grands médias sans chercher à aller plus loin. C’est quand même bizarre comme attitude !

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    • mais tous ces gens savent très bien qu’ils racontent n’importe quoi, et qu’ils trouveront toujours une revue pour publier aveuglément et une presse avide de prophéties à la Philipulus.
      Ceux qui racontaient qu’un type avait marché sur l’eau, vous croyez qu’ils se posaient des questions, qu’ils faisaient des expériences?
      Chaque nouvelle publication est claironnée avec fracas.Elle est dans les semaines qui suivent généralement « démontée », mais cela n’intéresse plus personne car une nouvelle annonce occupe déjà le terrain.
      C’est une véritable opération de propagande bien menée, et efficace.
      A ce stade, la bataille est perdue, sauf si Trump est réélu, triste constat

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      • Le problème c’est que le « type qui avait marché sur l’eau », ses « condisciples » sont encore là plus de 2000 après… un peu comme le CO2 dans l’atmosphère (?)

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  4. Une victoire modeste, mais une victoire, c’est mieux que rien.

    « Si les chercheurs devaient passer sous ces nouvelles fourches caudines, il est à craindre que nous aurions tout à perdre : non seulement sur le plan de l’avancement de la science, mais aussi sur l’avenir du dialogue dans nos démocraties. »

    N’est ce pas assez largement la situation aujourd’hui ?
    Il y a bien quelques poissons volants, mais pas la majorité du genre.
    Merci donc, aux rares poissons qui ont une colonne vertébrale.

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  5. Je cite le texte de Jean-Claude Bernier : « comment veux-tu définir une température globale ou moyenne au centième de degré, alors qu’elle n’est que la moyenne des températures mesurées par divers moyens au demi-degré près au moins ? »

    Cet argument est totalement risible. Une simple simulation sur Excel montre qu’on peut parfaitement calculer une moyenne de façon précise même si les données sont imprécises : remplissez la colonne A avec 1000 valeurs choisies au hasard entre 0°C et 30°C (formule : =alea()*30 ) puis la colonne B avec les valeurs arrondies à un degré (formule =tronque(A1)+0.5 ) et enfin comparez les moyennes des deux colonnes : vous verrez que ça colle avec une erreur de l’ordre de 0,01°C.

    A se demander s’il ne s’agit pas d’un texte parodique finalement.

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    • Faisons le niveau seconde : si 0<x<1 et 0<y<1, alors 0<x+y<2, et 0<(x+y)/2<1. Autrement dit, si x et y sont connues à 1 degré près, leur moyenne aussi.
      Si vous ne comprenez pas ça, vous aurez du mal à voir que vous définissez sur Excel des variables aléatoires dont l'espérance est la même.

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      • Bien sûr que mes variables aléatoires ont la même espérance!
        Vos encadrements déterministes n’ont pas lieu d’être. Il s’agit ici de probabilités/statistiques. Les résultats observés sur Excel peuvent se démontrer par le théorème central limite.

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    • ALEA.ENTRE.BORNES fonctionne avec une loi uniforme.
      L’espérance mathématique pour des bornes entre 0 et 1 est donc de 0,5.
      Moyenner à partir de la formule (formule =tronque(A1)+0.5 ) revient à remplacer le calcul de moyenne avec les décimales « exactes » de la première colonne par d’autres chiffres dont la moyenne est fixée à 0,5.
      Vous retombez donc sur vos pieds.

      On peut même affiner votre démonstration en générant un nombre aléatoire entre -0,5 et + 0,5 et en l’ajoutant à la température supposée réelle pour simuler l’erreur de mesure.
      La moyenne des deux colonnes sera aussi la même à epsilon près.

      La question que l’on peut se poser est sur la pertinence d’une tel calcul.

      Est-ce que après avoir mesuré 1000 fois la taille de ma table en bois avec divers instruments précis à +/- 1 mm je vais obtenir les dimensions de ladite table à 0.01 mm près ??
      Ca serait bien, mais non, ça ne marche pas comme ça. L’erreur sur la taille de la table sera toujours de +/- 1 mm.

      S’imaginer que l’on va se soustraire au monde réel avec des calculs automatisés est précisément le problème de la climatologie.

      Après, je prend toutes les démonstrations d’un spécialiste en métrologie ou en statistiques à commencer par le taulier…
      😉

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      • compliquons un peu
        mon mètre a une précision de +/- 1 mm
        je connais donc la longueur de la table à +/- 1 mm, même si je fais 100 mesures
        même chose pour la largeur
        à quelle précision pourrais-je calculer la surface?

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      • Pour la mesure de votre table, la réponse est oui, vous aurez bien une mesure précise à 0,01mm près, mais à condition que les mesures soient indépendantes les unes des autres, ce qui veut dire en gros que vos erreurs de mesure sont bien réparties entre -1mm et +1mm. Evidemment, cette hypothèse n’est peut-être pas vérifiée si c’est toujours la même personne qui effectue les mesures.

        Dans le cas de la température, si les capteurs donnent une mesure précise à +/-0,1°C, alors même si on arrondit le résultat de chaque mesure au °C le plus proche, on aura sur des milliers de mesures une erreur de moins de 0,1°C sur la moyenne. L’idée est que les erreurs d’arrondi vont se compenser (statistiquement).
        Je pense que le taulier pourra vous confirmer tout cela.

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      • S’il suffisait de multiplier les lieux de mesures, les estimations de la température globale par satellite, avec leurs millions de mesures devraient fournir des températures au dix-millième de degré près. Dans la pratique RSS et UAH divergent de bien plus.

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    • Albert dit :«Cet argument est totalement risible. Une simple simulation sur Excel montre qu’on peut parfaitement calculer une moyenne de façon précise même si les données sont imprécises». Voilà qui ressemble furieusement à la recette du pâté de cheval et d’alouette (un demi-cheval, une demi-alouette, poivre, sel).

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      • Je ne remets pas en cause la totalité de l’article.
        Simplement, l’argument que j’ai cité ici est en première position (en tête de gondole si vous voulez), et on peut dire que l’article démarre très mal.

        De plus, c’est le seul argument (parmi ceux invoqués dans l’article) que l’on puisse démontrer ou réfuter (en l’occurrence réfuter) en restant chez soi. Je n’ai malheureusement pas les moyens d’aller prélever une carotte de glace pour vérifier si le Groenland était réellement vert au Moyen Age.

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      • L’argument n°2 ne vaut guère mieux :
        « Dans ma petite station météo à Ostende où j’ai une villa, je constate
        des variations de plus de dix degrés entre le matin et l’après-midi,
        et je suis pourtant en bordure de mer : comment définir une
        température moyenne ? »

        Ben en allant suivre un cours de maths de Terminale S où l’on enseigne ce qu’est la valeur moyenne d’une fonction.
        https://fr.wikipedia.org/wiki/Moyenne#Valeur_moyenne_d'une_fonction

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    • Ca c’est des mathématiques, pas de la physique. Plus vous ajouterez de points, moins la différence sera grande, et vous penserez que la précision peut devenir 0,01, puis 0,001 etc?… Ce n’est pas parce qu’un ordinateur peut faire des calculs en donnant plus d’un million de digits que ces digits ont une signification physique. L’enveloppe d’erreur reste toujours à ±0,5 quelle que soit la moyenne. Quand la mesure sort de cette enveloppe, alors vous pouvez dire qu’il y a variation.

      De plus n’oublions pas qu’une moyenne de température n’a aucune signification physique.
      Prenez seulement 2 points (cet exemple a été donné assez souvent) 0 °C dans l’hémisphère nord, 30 °C dans l’hémisphère sud, vous obtenez une moyenne de 15 °C qui n’a aucune signification car nulle part il ne fait 15 °C et ce n’est pas parce que vous refaite ce calcul tous les ans que la précision augmente. Si vos instruments de mesure sont à ±0,5 °C, moyenner n’augmente pas la précision (revoir calcul d’erreur, classe de 1ere ?).

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      • « Si vos instruments de mesure sont à ±0,5 °C, moyenner n’augmente pas la précision (revoir calcul d’erreur, classe de 1ere ?). »

        Sur ce point vous vous trompez.
        C’est justement une pratique quotidienne dans les sciences expérimentales que d’effectuer un grand nombre de mesures du même phénomène pour compenser l’imprécision des instruments de mesure et affiner la précision des mesures via un calcul de moyenne!

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      • Oui, pour une seule donnée (la température à Toulouse par exemple, si on la répétait mille fois par jour dans les mêmes conditions, ce qui est peu probable les conditions variant pendant la durée de mesure des données) mais pour les quelques pauvres milles données faites de par le monde, qui sont toutes indépendantes et faites avec des instruments différents, je doute que votre centième de degré ait une signification.

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      • L’argument n°2 ne vaut guère mieux :
        « Dans ma petite station météo à Ostende où j’ai une villa, je constate
        des variations de plus de dix degrés entre le matin et l’après-midi,
        et je suis pourtant en bordure de mer : comment définir une
        température moyenne ? »

        Ben en allant suivre un cours de maths de Terminale S où l’on définit ce qu’est la valeur moyenne d’une fonction (telle que la température).
        https://fr.wikipedia.org/wiki/Moyenne#Valeur_moyenne_d'une_fonction

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      • Albert a dit : «C’est justement une pratique quotidienne dans les sciences expérimentales que d’effectuer un grand nombre de mesures du même phénomène pour compenser l’imprécision des instruments de mesure et affiner la précision des mesures via un calcul de moyenne!»
        C’est effectivement une pratique possible pour éliminer certains types d’erreurs…
        Une anecdote, quand j’étais étudiant en stage, je mesurais des positions avec une sorte de stylo numériseur. L’équipement permettait de faire une bonne dizaine de mesure par seconde. Nous avons essayé de faire des moyennes pour voir s’il était possible de distinguer des positions plus fines que le pas de l’appareil. Et bien, ça ne marchait pas. La variance de 100 mesures n’était pas meilleure que celle de 10.

        Il existe quelques milliers de stations météo, qui chacune mesurent la température d’un ou deux mètre cube d’air dans leur voisinage. 100 mètres plus loin, la température n’est pas forcément la même. Il n’y a rien qui prouve que la température de la station météo est représentative de ce que serait la moyenne des températures de milliers de stations situées chacune dans un carré d’un hectare dans le voisinage. Dans la pratique, les stations sont bien plus éloignées que cela.

        Enfin, les séries de températures, comme celle du GISS ne sont pas stables dans le temps. Le passé est de plus en plus froid, ce que l’on peut constater avec archive.org.

        https://web.archive.org/web/20050901000000*/http://data.giss.nasa.gov/gistemp/tabledata/GLB.Ts.txt
        NB: les versions les plus récentes de la table sont légèrement différentes.

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      • En fait je remet en cause mon « Oui ». Répéter une mesure ne montre seulement que votre appareil est « fidèle » et vous pouvez évaluer cette fidélité, mais elle n’a rien à voir avec la précision de la mesure.
        Dans mon boulot, j’avais mis au point une mesure de l’emmitance hémisphérique totale par une méthode thermique dynamique. La reproductibilité des mesures étaient excellentes. Ainsi l’emmitance d’un alliage d’or était de 0,0255 (mesure sur une vingtaine d’échantillons différents et plus de dix fois sur chaque échantillon). La reproductibilité portait sur le 5° digit. Cela voulait tout simplement dire que ma méthode de mesure était reproductible. Mais un calcul d’erreur assez complexe donnait 2%.

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  6. Bravo , les scientifiques se réveilleraient enfin !!
    Pour Murps , oui on a à Strasbourg quelques figures climato sceptiques : Jean Claude Bernier en est une et Jean Marie Lehn que j’ai écouté il y a quelques semaines au Lycée de Saverne parler d’OGM , en est une autre
    Jean-Marie Lehn
    prix Nobel de chimie
    «Aujourd’hui, je resignerais l’appel d’Heidelberg mais avec quelques nuances.
    https://www.liberation.fr/futurs/2002/09/05/dix-ans-apres-des-scientifiques-moins-sceptiques_414460
    Cela c’était en 2002 dix ans après RIO en 92 ; et il est toujours sceptiques sur les catastrophes annoncées à cause du CO2
    Frederic Sommer

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    • Je doute vraiment que la lumière puisse se faire à cette occasion. L’auditoire sera acquis à la cause, rien ne pourra déstabiliser l’intervenante dans ses convictions, vous serez le vilain canard … Bon courage

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    • Aucune chance avec VMD, toute auréolée de son titre de VP du groupe de travail I du dernier rapport du GIEC, + (co ?) responsable du « Special Report » sur les +1,5°cC vs les +2,0°C (à 0,01° près, si je comprends bien les échanges ci-dessus) 🙂

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  7. @H
    «  » » » » » » » » » » » » » »Dans un contexte international incertain et changeant, les nouvelles menaces, désormais multiformes et diffuses, exigent une prise de conscience de tous les citoyens. Parce que le monde est moins lisible et plus fluctuant, les questions de défense et de relations internationales sont, aujourd’hui, au premier plan et requièrent des réponses pertinentes, des réponses auxquelles chacun doit prendre part. » » » » » » » » » » » »
    C’est quoi ça; cela à voir quelque chose avec le climat? VMD vise un poste de ministre des affaires étrangères ? Etrange !!!!!

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    • Je suivais les écrits de son père ; je trouvais le fils un peu mou; mais visiblement il est encore trop dur et a dû se faire jeter : c’est la débâcle

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    • Justement, cet article (comme la plupart de ses commentaires) tendrait à montrer que les médecins ne tombent pas dans le panneau du catastrophisme climatique, à l’exception bien connue de Jean-Louis Etienne. Phil @phcatiergmailcom pourrait peut-être nous en dire plus ?

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      • @Cédric Moro
        «  » » » » » » » » » »Le hic : certaines des prévisions funestes ne se sont pas réalisées. C’est que ce décrypte sur le blog collectif Mythes mancies et mathématiques (blog tenu par Benoît Rittaud enseignant chercheur en mathématiques à l’université Paris-13), Cédric Moro (Consultant indépendant sur les risques majeurs) (les participants à ce blog se présentent généralement comme « climato-réalistes »). «  » » » » » » » » »
        Je n’ai pas lu en détail l’article , mais j’ai trouvé que la plupart des commentaires des docteurs sont plutôt catastrophistes ; mais on a tous compris que soigner le réchauffement climatique ou soigner ceux qui en souffrent mentalement ou physiquement cela crée du business
        Cordialement
        Frederic Sommer

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      • S’il n’y avait qu’un business, mais les implications sont à tous les niveaux (politiques coercitives, liberticides, répressives et dérives anti-démocratiques), psychosociale (anxiété de fin du monde), économique (baisse de pouvoir d’achat et taxes régressives), scientifique (mise au banc du scepticisme en sciences) et économique (perte de compétitivité, stratégies décroissantes). Et étrangement, le seul secteur qui ne bénéficie pas de cette dynamique est celui de la sécurité civile et de la prévention des risques naturels. Allez demander aux Maires les budgets qui leurs ont été alloués pour prévenir une prétendue augmentation des catastrophes naturelles ? Demander aux pompiers quels ont été les moyens de sécurité civile supplémentaires qu’ils ont eu alors qu’on vient de fermer des casernes partout dans le territoire ? A la DGSCGC, aucun expert climat et aucun programme climat. Elle est là la réalité ! Savoir gérer les aléas météos exceptionnels passés est suffisant pour savoir gérer un changement climatique. Encore faudrait-il mettre assez de moyens dans la résilience aux catastrophes naturelles mais tout part dans les moulins à vent. Si tout cela n’est pas une dérive idéologique, alors qu’est-ce que c’est ?

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      • Tout ce que je peux dire c’est qu’en médecine les fausses vérités sont légion car l’avancement de la carrière universitaire ne peut se faire que par des publications qui ne sont souvent que le reflet des opinions du chef de service qui dirige l’étude. La rigueur n’est pas toujours au rendez-vous et les conclusions peuvent changer assez facilement à quelques années d’intervalle. J’ai vu énormément de dogmes remis en cause par un autre dogme et qu’il ne fallait surtout pas contester pour rester dans l’estime mandarinale .
        Il faut relire le livre de Schrabaneck « idées folles,idées fausses en médecine » pour s’en convaincre.

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      • Je ne suis pas médecin mais j’imagine qu’un bon médecin doit accorder une importance supérieure aux faits sur la théorie, aux observations cliniques de l’évolution des symptomes et aux tests en laboratoire sur toute idée préconçue. C’est le coeur de toute démarche scientifique et je pense que c’est celle qui prévaut au long cours.
        Mais c’est vrai que dans bien des domaines en médecine, j’ai vu l’emporter le politique sur les faits cliniques, notamment lorsque l’OMS, confronté à Ebola en Afrique de l’ouest, défendait très officiellement le fait que les solutions buvables données dans les centres de traitement d’Ebola étaient aussi efficaces que les intraveineuses. Une honte institutionnelle que n’avait pas du tout remis en cause nos nobels de l’époque : MSF (un rude débat sur cette question a eu lieu chez MSF après cette urgence). Et ce n’est qu’un exemple, hélas.

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  8. Pas de catastrophisme excessif et pas d’optimisme béat. C’est ce que beaucoup souhaitent. Car dans les 2 cas c’est contre productif. C’est bien résumé dans les commentaires du post en lien de baloo ci-dessus. Car nier le RCA a peu à peu disparu, la question est maintenant jusqu’à quel niveau et surtout quelles seront les conséquences réelles de ce RCA ? C’est là d’ailleurs que les excès dans les 2 sens surviennent. Des modèles qui ne sont pas parfaits qui demandent encore des améliorations mais qui ne sont pas si éloignés de la réalité. Mais à moyen et long terme, rien n’est prouvé, tout et son contraire peuvent être avancés, puisque il faudra attendre des années ou décennies avant de constater de possibles degradations importantes du cadre de vie, ou de phénomènes extrêmes beaucoup plus forts et / ou nombreux. Du coup chacun peut spéculer ,vociférer , critiquer… et être tranquille : personne ne pourra prouver qu’il a tort. Une attitude plus raisonnable avec une dose de principe de précaution et une autre de réalisme pour décider de la voie à suivre et des moyens à mettre en oeuvre. Dans tous les cas, il va falloir changer et s’adapter comme toujours.
    Bonne soirée

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  9. Un RCA significatif reste à prouver. Le RC tout court est toujours d actualité quand on moyenne et globalise en revanche si l’on prend le cas des Alpes par exemple c est un refroidissement qui s est installé durant la période hivernale depuis 30 ans et une certaine stabilité sur les relevés annuels. A priori aucun phénomène climatique local n explique ce changement ou inversion de « R » et le glacier alpin continue à fondre… je développe des modèles (non climatique) depuis qq années et qd le modèle est mauvais ou que les inputs ne sont pas les bons globaliser et moyenner permet souvent de faire illusion et cacher la m.. sous le tapis.
    Enfin le désormais incontournable principe de précaution est un principe de léthargie bien regrettable.

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    • « Un refroidissement hivernal …depuis 30 ans » , vous voulez dire que les températures moyennes des hivers ont diminué ? Où ça ? Vous avez les relevés ? Mais les glaciers continuent de fondre ! Par quel miracle physique ? Et « une stabilité annuelle » là encore vous avez des chiffres à l’appui ?
      Non le principe de précaution au contraire n’est pas la léthargie mais consiste à changer (si c’est encore possible ce qui me paraît bien difficile) les modes de consommation actuels et prévoir les adaptations aux risques potentiels même si ceux ci ne sont pas prouvés.
      Bonne soirée

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      • Oui, les moyennes hivernales (1 janvier au 30 avril) sont en tendance baissières depuis 1990 selon les relevés du site de météo Suisse, idem pour l Autriche. Si on exclu le dernier épisode el Niño c est tout à fait stable annuellement (1990-2015). Du fait les glaciers continuent à reculer ce qui est plus logique que miraculeux – et c est bien pour cela que je l ai mentionné. Ce n est sûrement pas le principe de précaution qui a permis par exemple la disparition des décharges à ciel ouvert ou le développement du tri sélectif. Nous avons toujours « géré « nos problèmes avérés. Avec «l’Adaptation au risque potentiel » nous sommes plus dans le registre de la branlette intellectuelle en avance de phase…

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      • Coucou @ parmelan

        « de la branlette en avance de phase », on dirait du san antonio !
        A propos d’un article de l’académie !
        Voyons voyons

        Bonne journée

        Stéphane

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  10. @parmelan
    Et bien, voilà un chiffrage précis ! La précision suisse sans doute ? On attend vos sources précisément chiffrées. En attendant, voici des données trouvées sur internet. « Une certaine stabilité sur 30 ans » ?? Mais c’est combien la stabilité pour vous ? C’est plus de la branlette intellectuelle, c’est du délire !

    http://www.mdp73.fr/index.php/10-les-observatoires/observatoire-savoyard-du-changement-climatique/19-rechauffement-dans-les-alpes

    http://meteo-climat-bzh.dyndns.org/mete3-147-1891-2019.php

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    • Si vous voulez de la précision allez visiter le site il est très complet. Vous verrez que la tendance hivernale est toujours baissière depuis 1990, et q annuellement ça baisse, ça monte que l on est très proche d une tendance nulle au bout de 23 ans avec des pentes qui fluctuent du simple au double d une annee sur l autre…Des lors s attacher un indicateur décennal comme il est d usage n aurait pas bcp de sens. Votre premier lien montre exactement la même chose et le deuxième n est pas fiable.

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      • Euh…bon j’ai rien compris !! Laissez tomber.
        Je résume les chiffres de l’étude citée dans le 1er lien :
        La température moyenne des alpes a augmenté de 2.1°C donc 2 fois plus que la moyenne mondiale. Je rajoute que c’est proche de celle des Pyrénées où l’on est à +1.8°C . Ce qui est un peu inquiétant, c’est que si ce facteur x2 continue à l’avenir, les +3°C au global se traduiraient par +5° ou +6° en montagne !!!
        Hum ! Pas très bon tout ça ! Mais si ça baisse, on va peut être revenir aux températures de 1900 qui sait ???

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  11. Oui oui bien sur ça a énormément chauffé dans les alpes au XX eme et justement ce qui est tout à fait surprenant est que la tendance est bien différente depuis 30 ans! C est tout ce que je voulais dire

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  14. Je ne vois pas bien pourquoi crier victoire…
    La chronique de JCB est vide. Vide de sens, vide d’arguments, vide de démonstrations, vide d’éléments contradicteurs qui pourraient susciter un débat. Pire, elle reprend ces vielles lunes de la courbe de Mann et du soit disant « climategate » …
    Cette chronique est pathétique et ne fait en rien avancer le débat. Elle est même, une fois de plus, contre-productive et ne servira qu’à faire passer les sceptiques pour de doux illuminés.

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