par Benoît Rittaud.
Vous n’en avez peut-être pas encore beaucoup entendu parler mais ça ne va plus tarder : le 15 mars sera le jour d’une « grève scolaire mondiale pour le climat ». Attendez-vous donc à une prochaine avalanche d’éléments de langage vous expliquant une énième fois que, par votre faute, nous sommes au bord du gouffre : la planète va très bientôt se réchauffer d’une dizaine de degrés, la mer va monter de plusieurs mètres d’ici l’année prochaine, et la « très sérieuse revue Nature » publie justement un nouvel article bourré de chiffres et de courbes plus sérieuses les unes que les autres montrant une « accélération encore pire que prévu » des catastrophes à redouter pour demain matin. Vous vous sentirez coupables, j’espère.
La vie d’un militant de la « cause climatique » est toujours la même : publier des « appels » dans tel ou tel organe de presse bien-pensant sur la question (autant dire la presque totalité des médias), parader auprès des grands de ce monde dans force COP, one planet summitet autres réunions inutiles et coûteuses, et enfin orienter la politique énergétique du pays pour mettre consciencieusement à terre notre outil industriel majeur qu’est la production d’électricité nucléaire (qui n’émet pourtant pas de CO2, mais la cohérence n’est pas requise lorsqu’il s’agit de sauver la planète).
Malgré ces valeurs sûres pour faire les importants, les inquiets du climat doivent désormais faire face à trois gros problèmes.
Le premier, c’est que leurs éléments de langage sont si stéréotypés qu’à peine nos prophètes prononcent-ils trois mots qu’il est possible à tout un chacun, avec un entraînement minimal, d’anticiper la fin de leur phrase. Le ridicule guette, ce dont ils se passeraient volontiers même si celui-ci ne tue heureusement pas davantage que quelques dixièmes de degrés centrigrades de plus en un siècle.
Le second problème, c’est qu’après avoir entendu crier au loup climatique pendant tant d’années, passant de la banquise aux cyclones et voguant de coraux en glaciers, le grand public se lasse de plus en plus de ces focalisations sélectives, changeantes au gré des inévitables fluctuations des multiples courbes climatiques à disposition. Les alarmes sur tel ou tel phénomène soi-disant « inédit » relèvent davantage de la stratégie de communication que de l’exposition objective de la situation climatique, qui n’est en réalité pas plus inquiétante aujourd’hui qu’hier.
Troisième problème : les « solutions » proposées telles que la transition énergétique sont progressivement en train d’apparaître pour ce qu’elles sont : des politiques dispendieuses, socialement injustes, et dont les effets sur le climat seront nuls, même en supposant la validité des modèles les plus décidés à désigner le CO2comme gaz satanique.
Pour faire face à ces vents contraires, les ayatollahs du climat ont alors eu une idée : exploiter les enfants. Ne reculant devant aucune abjection, ils se sont choisis une égérie en la personne d’une adolescente suédoise atteinte d’autisme pour promouvoir une « grève scolaire » de tous les enfants du monde, destinée à dénoncer l’inaction climatique.
Abject, le mot n’est pas trop fort pour qualifier cette manière de faire. Quiconque a des enfants sait combien ceux-ci peuvent être angoissés devant le monde qui s’offre à leurs yeux, un monde qu’ils ne maîtrisent pas et connaissent mal. Ils s’effraient à l’idée qu’ils puissent ne jamais réussir à y évoluer de manière autonome. C’est l’un des rôles les plus fondamentaux des adultes que de les rassurer, leur apprendre à surmonter leur peur, leur enseigner qu’un jour ils seront de taille face aux inévitables difficultés de l’existence, que tout n’est pas rose mais que l’on peut tout de même tâcher d’être heureux et de répandre un peu de joie autour de soi.
Lorsque des adultes tournent le dos à ce devoir, lorsqu’ils s’abaissent à exploiter une angoisse infantile en l’étalant, en l’exposant comme jadis l’on exhibait les infirmes, ils commettent un crime moral qui ne peut avoir aucune circonstance atténuante, aucune indulgence de principe, quoi que l’on pense de la cause ainsi « défendue ».
Hélas, le terrorisme intellectuel sur ces questions n’a que trop bien fonctionné. Qui, chez les personnes « raisonnables », dénonce cette instrumentalisation ignoble des souffrances psychiques d’une adolescente, alors qu’un tel procédé indignerait n’importe quel éditorialiste s’il était question d’autre chose que de l’intouchable religion climatique ?
Pour l’instant, il semble que les jeunes ne soient heureusement pas trop nombreux à se laisser manipuler— car il s’agit bien de cela. Sans doute les manifestants ont-ils l’impression d’agir en révolutionnaires, mais la réalité est que les mots qui sortent de leur bouche ne sont que ceux qui leur ont été rabâchés depuis des années par les adultes. S’il est de bon ton aujourd’hui de critiquer le mouvement étudiant de mai 68, du moins doit-on convenir que celui-ci émanait vraiment de la jeunesse. Aujourd’hui, les slogans de l’époque, contestables mais néanmoins joyeusement subversifs, ont laissé la place aux punchlinesd’importation, aux banals copiés-collés d’éléments de langages élaborés bien loin des manifestants.
En plus d’être abjecte dans son principe, la « grève climatique » à laquelle certains enseignants et certains chercheurs ont appelé est parfaitement illégale. Les textes en vigueur sont tout ce qu’il y a de clair : par définition, « la grève est une cessation collective et concertée du travail destinée à appuyer des revendications professionnelles ». À moins d’une interprétation particulièrement extensive (mais politiquement correcte, donc comptons sur quelques juristes pour l’endosser quand même), exiger qu’on empêche la pluie de tomber ou le soleil de briller n’a rien d’une « revendication professionnelle ». Il s’agit d’une revendication politique, explicitement exclue du champ du droit de grève par un arrêt du Conseil d’État (Rousset, 8 février 1961).
S’agissant des enseignants et des chercheurs de la fonction publique, leur appel à la grève se devrait, aux termes de la loi toujours, d’être « précédé d’un préavis émanant d’une ou plusieurs organisations syndicales représentatives au niveau national, dans la catégorie professionnelle ou dans l’administration ou le service concerné ». Même s’il reste possible que tel ou tel syndicat enseignant prenne le train en marche et soutienne le mouvement, il n’en demeurera pas moins que l’appel à la grève l’aura précédé, en violation donc de l’obligation de préavis syndical.
Le plus comique est pour la fin : « pendant la durée du préavis, les organisations syndicales et l’administration employeur sont tenues de négocier ». C’est sans doute ce point qui montre le plus clairement le caractère non-professionnel de la « grève climatique » : l’employeur des enseignants et des chercheurs étant le ministère de l’Éducation nationale ou celui de la Recherche, on attend que s’ouvre une négociation dans laquelle Jean-Michel Blanquer serait sommé d’interdire aux États-Unis et à la Chine d’émettre du CO2…
Le droit de grève fait partie de notre paysage démocratique. En dénoncer les dévoiements est important pour lui permettre de remplir utilement son rôle. Si les extrémistes du climat ont le droit de défendre leur point de vue, cela ne doit donc pas nous empêcher d’exiger d’eux deux choses : qu’ils n’instrumentalisent pas le droit de grève et, surtout, qu’ils cessent d’enrôler nos enfants dans leurs passions tristes.
Macron a expliqué il y a quelques jours, qu’il allait accélérer la transition énergétique et toutes les mesures en faveur du climat. L’avenir est clair : direction toute vers le Vénézuela!
J’attends avec une forme de masochisme cette gourmandise de voir se déplacer la TICPE vers les factures d’électricité : les français vont la sentir profondément, la transition énergétique!
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oui, j’ai hâte de voir la tête des benêts qui achètent des voitures électriques pour sauver la planète…
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Très bon texte. Je me suis permis de mettre un lien vers votre site sur le menu latéral de mon blog consacré à l’alpinisme. Mountain Wilderness cherche actuellement à exploiter la crédulité des montagnards avec les mêmes excès (« Encordés pour le climat. »)
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« Interdire d’émettre du CO2…et surtout de tous les autres polluants » si non cela n’a aucun sens.
On ne veut plus d’enfants sans bras, de ruches vides, de boues rouges radioactives à l’arsenic dans dans le canyon marin au cœur du Parc national des Calanques .
« La pollution » – Amandine Roy – https://youtu.be/-WumprQON9I?t=536
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Felicien Lallane, vous mélangez beaucoup de choses qui n’ont rien en commun… appelez-moi, je vous ferai une mise à jour en science , gratos… à moins que votre message soit une boutade à cette Amandine Roy… auquel cas, dites-lui de m’appeler.
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Cet embrigadement de la jeunesse ne semble en effet gener aucun de nos moralisateurs médiatiques et politiques qui nous font la leçon tous les jours. C’est un véritable scandale bien dans la ligne du totalitarisme verT. La police de la pensée ne recule devant aucune manœuvre fut-elle la plus abjecte . Verra t on bientôt défiler dans les rues une jeunesse enfiévrée en uniforme vert derrière des drapeaux marqués du signe de Gaia ?
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Philippe « Verra t on bientôt défiler dans les rues une jeunesse enfiévrée en uniforme vert derrière des drapeaux marqués du signe de Gaia ? »
C’est déjà le cas et ces mouvements sont massivement financés par des fondations US : https://manchesterclimatemonthly.files.wordpress.com/2018/12/er-2018-12-14.jpg?w=640
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Excellent article. Lors de la guerre avec l’Irak, les ayatollahs iraniens promettaient le paradis — en leur donnant des clés en plastique — aux enfants qu’ils envoyaient courir se faire exploser dans les terrains minés pour frayer une voie déblayée à leurs chars.
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Moi qui ne suis pas du milieu scolaire, j’ai entendu parler de cette grève, parce que le mouvement est européen:
https://pt.wikipedia.org/wiki/Fridays_For_Future
Je vous donne la page en portugais, vous cliquerez sur la version fr.
Si vous ne voyez aucune cohérence dans le raisonnement pour faire la grève climatique pour des étudiants français, malgré notre « merveilleux » outil nucléaire déjà propre en CO2, c’est que vous ne voyez pas l’ambition de l’industrie nucléaire a sur l’énergie que les réservoirs des futurs voitures électriques imposées par des normes européennes.
Ne pensez-vous pas que la grève climatique a du sens en France si EDF ambitionne de sauver son nucléaire en remplissant les réservoirs des voitures électriques pour les trajets cours en ville ? et pas qu’en France.
Je n’en ai pas sous la main, mais vous pourrez interroger vos étudiant grévistes climatiques et vérifier que devant la contingence énergétique du plein d’un réservoir de voitures électriques, ils préféreront les déchets nucléaires au satanique CO2.
Mon hypothèse est parfaitement testable, vous pourrez vérifiez par vous même, devant le dilemme CO2 ou déchets nucléaires, vos étudiants grévistes climatiques choisiront « les déchets nucléaires », y compris vos collègues professeurs.
Donc, cette campagne pour sauver le climat, est en fait une campagne pour sauver le nucléaire, culpabiliser les autres pays européens de ne pas produire à 80% leur électricité par le nucléaire.
Aujourd’hui même, il y a une réunion à Matignon, pour l’avenir de la filière diesel en France, qui s’est effondré et représente 30 000 ou 40 000 emplois. Ils vont finir comme les mineurs de charbon qui alimentaient nos centrales à charbon il y a 70 ans.
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Ben pardi !!!Vous ne seriez pas un peu complotiste? Comme si EDF avait le pouvoir de mettre en route ce pitoyable mouvement européen! Rassurez vous, la bêtise verte n’a pas besoin du nucléaire comme alternative au satanique CO2…Comme en Chine ou chez les Khmers Rouges adulés par le sinistre Lipietz, le vélo suffit et s’il ne suffit pas restent les camps!D’ailleurs, Les KR avaient tort, pourquoi faire des camps alors qu’un immense camp suffirait: il suffit de demander à ces abrutis malthusiens: ils ont la recette pour faire terre le peuple!
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1) je ne suis pas malthusien
2) Je passe pour complotiste sur un site déjà classé parmi « les complotistes » (excusez-moi Benoit), alors que je rapporte les propres paroles du pédégé d’EDF:
https://www.lepoint.fr/automobile/voiture-electrique-edf-va-passer-de-5-000-a-75-000-bornes-en-2022–11-10-2018-2262025_646.php
Ce plan vise à « faire d’EDF le leader incontesté de la mobilité électrique au moment où elle va se déployer, s’accélérer », a déclaré son PDG Jean-Bernard Lévy,
Vous croyez sérieusement que les 75 000 bornes de recharges peuvent être alimentées par des éoliennes et des panneaux solaires ?
Vous trouverez peut etre parmi les grévistes du climat des gens qui le croient, mais s’ils sont mis devant les contingences de la réalité , ils finiront par dire:
« Oui à la voiture électrique, mais électricité verte, qui veut dire nucléaire »
En France, la partie est quasi gagnée d’avance puisqu’EDF est en situation de surproduction actuellement, il a besoin de trouver de nouveaux clients et les électriciens européens ont, du façon général, un besoin de nouveau clients, sauf ceux qui ne peuvent pas stocker leur énergie, ou piloter leur production.
L’introduction du compteur Linky en dit déjà long sur le futur du réseau.
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Déjà 370 emplois menacés à Rodez aujourd’hui par le « diesel bashing »…Nous avons en France l’art de nous tirer une balle dans le pied en donnant des leçons au monde entier. Voir sur le site »le piège » de la COP21
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Axel de Tarlé, sur Europe 1, dénonce l’absurdité de la transition énergétique polarisée sur les EnR intermittentes. Un rai de lumière dans l’obscurantisme médiatique….
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C’est curieux… comme je le disais dans le précédent article le gouvernement a décidé de retarder sine die le démantèlement des quatre dernières centrales à charbon qui nous reste. Il y aurait-il tout d’un coup un retour en grâce du gaz carbonique ? J’ai pas tout compris !
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Salut Philippe,
Ça doit simplement montrer qu’on a pas d’autre solution de backup pour l’instant. Il suffit pas de faire des annonces… T’as une source pour cette info ?
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C’etait Hier aux info sur la 2. Aujourd’hui à la minute démenti de la ministre sur France Info … à suivre
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Que les enfants soient sensibles à la propagande, ce n’est pas étonnant. Ce qui me marque le plus, c’est que les enseignants (au moins ceux de mes enfants) sont incapables du moindre recul sur le sujet. Tous (ils ont pourtant fait des études, bon sang !) relayent de bonne foi le mantra avec la meilleur conscience du monde, sans aucun esprit critique.
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Idem. Mes filles ont 18 et 19 ans et je suis effarée par l’attitude de certains de leurs enseignants. On peut réellement parler d’hystérie. Aucun recul, aucun esprit critique, aucun débat d’idées. Et là, je parle de la Suisse (romande; il semblerait qu’en Suisse alémanique, les gens ont davantage de sens pratique). En gros, on leur rabâche que prendre l’avion, c’est mal, rouler, c’est mal, le nucléaire, c’est mal, et tous les poncifs du genre. Ce discours alarmiste qui relève de la propagande les fatigue et je suis très fière qu’elles aient décidé de leur plein gré de ne pas participer à ces réunions festives et collectivistes que sont ces jours de grève instrumentalisée. Mais certains jeunes, pourtant intelligents et cultivés, se laissent avoir par ce matraquage qui joue habilement des peurs. Je pense (j’espère) qu’ils se calmeront quand ils commenceront à payer des impôts…
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«l et la « très sérieuse revue Nature » publie justement un nouvel article bourré de chiffres et de courbes plus sérieuses les unes que les autres montrant une « accélération encore pire que prévu » des catastrophes à redouter pour demain matin»
Pourrait-on avoir le lien vers l’article en question svp ? Remettre en question un article de Nature est une très bonne démarche, mais il faut avoir des arguments solides. Surtout que dans mon domaine de compétence, je constate que les articles de Nature sont de très très bon niveau. Pourrait-on avoir votre analyse complète sur le sujet ? Ou d’un spécialiste « réaliste » ?
Enfin qui parmi les scientifiques du climat « réchauffistes » parle d’un réchauffement à court terme d’une dizaine de degrés et d’une augmentation du niveau de la mer de plusieurs mètres ? Peut-on avoir les sources ?
«la planète va très bientôt se réchauffer d’une dizaine de degrés, la mer va monter de plusieurs mètres d’ici l’année prochaine»
Merci.
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Il doit s’agir de l’étude de chercheurs californiens sur une hypothétique disparition des nuages qui augmenterait la température globale de 8°. Mais sur une durée d’un siècle et pas pour l’an prochain ce qui est absurde. Cette étude est fortement remise en question par d’autres spécialistes. Pour l’instant la majorité des « rechauffistes » tablent sur ce qui a été plusieurs fois émis par les modèles du Giec avec des incertitudes importantes puisque le delta est de 3° à 5° d’ici 2100. Il faut rappeler que 5° est ce qui nous sépare d’une ère glaciaire. Alors rajouter 5° encore en plus est quand même préoccupant pour les conséquences qui pourraient en découler. Enfin il me semble …
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« Le décret n° 91-173 du 18 février 1991 relatif aux droits et obligations des élèves ne prévoit pas l’exercice d’un droit de grève par les lycéens. En revanche, ce texte mentionne l’obligation d’assiduité aux cours. Des élèves participant à des mouvements de grève encourent ainsi le risque d’être sanctionnés pour défaut d’assiduité en fonction de ce que le réglement intérieur de leur établissement prévoit. »
Mon chef d’établissement nous a rappelé ce petit texte lorsque nos lycéens sont partis faire « le coup de feu » sur les ronds-points avec les GJ.
Il a même été précisé par la vie scolaire qu’il nous fallait plus que jamais procéder à l’appel à chaque heure ; vous imaginez notre responsabilité en cas d’accident…
Ces révolutionnaires en carton pâtes sont tous revenus à midi pour manger : la cantine du lycée est franchement bonne.
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Le mythe des enfants héros est vieux comme… Staline.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pavel_Morozov
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Benoît, oui je culpabilise, surtout après avoir lu le titre du Nouvelobs.com :
« Semaine chargée pour le climat »,le pauvre… j’ai laissé un commentaire, ne sais si il passera…
(dois-je conclure en mettant un émoticône gai, triste, à se taper la tête contre mes murs ???)
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https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/climat-jean-michel-blanquer-annonce-l-organisation-de-debats-vendredi-dans-tous-les-lycees_3227955.html
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et qu’est ce qu’ils vont apprendre ces chères petites têtes hystérisées par le climat ? La science du climat se fait elle en laissant débattre des ignorants sur un consensus hypothétique? que retiendront ils du chaos climatique, des certitudes sorties du cathéchisme carbocentré peut être?
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Si cette grève des lycéens est un énorme succès et qu’elle perdure ça apprendra à tous ces imbéciles de politiques la connerie qu’ils ont faite à nous faire tout un cinéma sur ce RCA.
Le truc se retourne contre eux car désormais ils vont devoir justifier leurs discours stériles à tous ces gamins “en colère”.
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Je pense au contraire que cela va renforcer la filière Carbo centriste car, comme le disait Gustave Lebon il y a 150 ans « une erreur répétée de nombreuses fois prend l’allure de la vérité et aucune étude scientifique Ne pourra la contredire»…Nous sommes dans le domaine de la croyance et celle-ci est beaucoup plus forte que la science.
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Aucune raison que cette honteuse exploitation des enfants s’arrête… 👿
Une autre manifestation tout autant abjecte, bien relayée par nos médias – ici : publié le 13/03/2019 à 9h29 par SudOuest.fr avec AFP :
Levi Draheim, 11 ans, vit à Indian Harbour Beach, en Floride, sur une bande de sable séparant la côte de Floride de l’océan Atlantique. Ce jeune Américain s’est lancé avec d’autres activistes dans un combat judiciaire contre son gouvernement.
…
« Mais je ne savais pas quoi faire pour arrêter le changement climatique »
[…]
« je pense au changement climatique tous les jours ou presque », dit-il. « Je suis extrêmement inquiet. Quand j’étais plus petit, je faisais des cauchemars où l’eau montait et il faisait très chaud ».
https://www.sudouest.fr/2019/03/13/j-y-pense-tous-les-jours-ou-presque-a-11-ans-levi-se-bat-deja-pour-la-planete-et-ses-futurs-enfants-5894128-706.php
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