Succès de la conférence Lindzen-Courtillot

Aujourd’hui s’est tenue à Paris une matinée climato-réaliste avec deux exposés présentés par les grands scientifiques que sont Richard Lindzen et Vincent Courtillot.

La salle que nous avions réservée à l’hôtel de l’Industrie était grande, et pourtant elle a été intégralement remplie, au point qu’il a fallu rajouter des chaises. Nous avons sans conteste battu le record de fréquentation d’une manifestation climato-réaliste en France, plusieurs inscriptions ces jours derniers ont même dû être refusées faute de pouvoir pousser les murs de la salle.

Il est vrai que le casting était particulièrement relevé, avec celui qui est sans doute le climato-réaliste le plus célèbre au monde, Richard Lindzen, associé au plus actif et au plus réputé des climato-réalistes français, Vincent Courtillot, dont la carrière scientifique lui vaut une réputation internationale.

L’exposé implacable de Richard Lindzen a impressionné l’assistance. Richard a commencé par déplorer, à la suite du physicien anglais du XXe siècle Charles Snow, l’inculture scientifique d’une grande majorité de nos concitoyens, expliquant combien cette inculture leur est préjudiciable : elle les rend faciles à tromper, et rend difficile de distinguer ce qui relève de la compréhension de ce qui relève de la foi ou de la croyance. Richard a ensuite passé un long moment à décrire quelques grandes lignes du système climatique global, d’une manière non polémique et qui doit pouvoir servir de base commune à la réflexion collective. Après cela, il a développé la présentation en vogue de l’évolution du climat, critiquant l’affirmation à la limite du « magique » selon laquelle la complexité du système climatique pourrait se décrire en dernier ressort par la seule vaiable de température globale. Richard s’est alors posé l’importante question de comprendre le comportement de nos « élites » en la matière, notamment scientifiques, qui devraient en savoir davantage et ne pas être dupes des marchands de peur. Il a évoqué la faiblesse des « preuves » avancées par le GIEC à l’appui de sa théorie, pour finir par une note d’optimisme paradoxal : puisqu’aucune des politiques menées ou proposées pour lutter contre le « dérèglement climatique » n’aura jamais le moindre effet, nous devons nous attendre à continuer à profiter d’une atmosphère plus riche en CO2, cet irremplaçable fertilisant des plantes si favorable à la biosphère.

Vincent Courtillot, pédagogue et convaincant comme à son habitude, s’est focalisé sur quelques uns des résultats récents de son équipe, qui lient le climat à l’activité solaire. À l’aide d’une méthode mathématique plus précise que la classique analyse de Fourier (qui permet de décomposer une courbe en somme de sinusoïdes mais a le plus grand mal à traiter des signaux qui ne sont pas exactement périodiques, tels les cycles solaires – dont la durée varie de 10 à 14 ans), il semble aujourd’hui possible de relier l’activité solaire à plusieurs variables climatiques (Oscillation décennale du Pacifique, Oscillation Multidécennale de l’Atlantique, El Niño…) avec une précision impressionnante. Vincent a aussi expliqué que les « solaristes » qui, comme lui, estiment que les variations climatiques s’expliquent principalement par l’activité de notre étoile, n’ont pas une mais deux cordes à leur arc. La première, la plus connue, est celle de l’influence des rayonnements cosmiques, une idée portée aujourd’hui par Henrik Svensmark et Nir Shaviv (qui ont récemment publié un article dans Nature sur le sujet (petit compte-rendu ici), et avaient fait un exposé impressionnant à la conférence de Düsseldorf de l’an passé). La seconde, moins connue mais qui pourrait être complémentaire de la première, se fonde sur l’influence du soleil sur la magnétosphère.

Cette matinée a été l’occasion de retrouvailles et de rencontres dans le cercle climato-réaliste qui permettront peut-être de développer nos activités dans des directions nouvelles dont j’espère avoir l’occasion de vous parler bientôt.

Puisque la question a été beaucoup posée : oui, les conférences ont été filmées, et seront mises en ligne prochainement. (Un petit peu de patience, il y a un peu de travail de mise en forme.)

Merci à tous les participants à ce beau moment, et à très bientôt pour notre prochain rendez-vous, qui sera la Contre-COP24, dont la date, le lieu et le programme seront annoncés bientôt.

68 réflexions au sujet de « Succès de la conférence Lindzen-Courtillot »

  1. Très bonnes conférences. Je suis heureux des nouveaux résultats de Vincent Courtillot concernant l’influence solaire sur le climat. Il faudra aussi un jour discuter au sein des conférences des climato-réalistes de l’effet de serre tel qu’il est vu par les climatologues puisque c’est ça le véritable nœud de l’affaire et notamment des 30 W/m2 (environ) de réchauffement attribué aux 400 ppm de CO2. Dans quelle mesure cette valeur est-elle ainsi attribuée par le giec et avec quelle certitude ? Tant que ce paramètre n’est pas discuté sérieusement, toute la mascarade actuelle continuera et le CO2 ne sera pas « innocenté » !

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  2. L’hôtel de l’industrie ne reçoit que 300 personnes toutes salles confondues et la plus grande salle peut contenir 160 personnes pour une conférence. C’est un succès planétaire… A mettre en regard avec les milliers de manifestants lors de la marche pour le climat ce 13 courant….

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    • Nous étions en effet environ 160, pour une matinée de conférences scientifiques dont la finalité n’avait rien à voir avec celle d’une manif. Si vous êtes capable de mélanger ainsi les carottes et les navets, il ne doit pas être difficile de vous faire peur avec le temps qu’il fait.

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      • Courtillot ??? Qu’a t’il annoncé de nouveau ? Quant à Svensmark … On sait de manière certaine que les rayons cosmiques n’ont qu’une influence très réduite sur le mécanisme de nucléation, encore une fois à comparer avec celle des particules soufrées anthropiques.

        Ah, au fait, pourquoi Svensmark ne cite-il pas ce papier alors qu’il cite des publications antérieures du même auteur ? Parce que ça le gène aux entournures ?

        https://www.atmos-chem-phys.net/10/1885/2010/acp-10-1885-2010.html

        @Réchauffé : J’observe que vous changez complètement de sujet après ma réponse à votre premier commentaire, ce qui suggère que s’il en est un qui est gêné aux entournures, c’est vous.
        Ceux qui sont venus savent ce que Courtillot a dit de neuf. Les autres l’apprendront quand nous mettrons les vidéos en ligne – non non, ne me remerciez pas.
        NB : si vous avez une question à adresser à Svensmark, c’est à lui qu’il faut écrire.
        B.R.

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    • Vous rigolez j’espère avec votre marche pour le Climat, qui représenterait la population ? Nous savons bien que la population se moque bien de l’avenir du climat en général, alors d’autant plus d’une conférence de scientifiques raisonnés qui, eux, ne jouent pas sur les peurs pour faire de l’audience et ne bénéficient d’aucun effet de levier médiatique (contrairement à un Hulot, qui n’est strictement rien au niveau scientifique, mais donc chaque sortie est médiatique).

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  3. Je pense moi aussi qu’une séance d’explication sur la réalité et le mécanisme de « l’effet de serre » serait la bienvenue .
    De même quelle est la réalité de la saturation du CO2 prônée par F Gervais et contestée ici ou là…
    Bravo pour cette séance qui , en dehors de l’aspect scientifique a le mérite de dynamiser les troupes car on se sent souvent bien seul face à la marée des croyances savamment entretenues et qui nous font passer pour des hurluberlus .
    J’ai essayé à mon petit niveau d’alerter pour cette réunion les quelques contacts que j’ai dans la presse sans aucun succès…Je me contente donc d’essayer de convertir mon entourage ce qui à mon avis et pour le moment la seule manière de faire progresser nos idées. Si on s’y met tous…

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    • Je ne sais pas si « convertir » est une bonne tactique. Au moins faut-il faire connaître les climato-réalistes et surtout leurs arguments, afin que les gens s’interrogent un minimum, qu’ils aient vraiment toutes les cartes en main pour juger et se forger une opinion par eux-mêmes.

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    • Concernant le mécanisme de l’effet de serre et sa quantification, on a l’impression que tout est fait pour qu’on n’y comprenne rien.
      On nous raconte que les IR en provenance du sol excitent certaines molécules de l’atmosphère qui réagissent en produisant à leur tour de l’énergie. Selon ce principe on imagine donc que tant qu »il y a suffisamment d’IR initiaux, toutes les molécules devraient réagir jusqu’à la dernière sans restriction, et si on en rajoute, elles réagiront à leur tour.
      S’il y a saturation, il faut alors rajouter cela à la proposition explicative initiale de l’EDS pour que tout soit clair. Or cela n’est pas fait.
      Il faut absolument arriver à une explication simple mais juste et quantitative de cet EDS pour que le grand public puisse y adhérer. Actuellement nous sommes dans le flou de l’ultra-simplification du schéma habituel de l’EDS.

      Bref, comme je l’ai déjà signalé sur le forum des climato-réalistes, même l’énigmatique Hervé Le Treut admet (en se contredisant plus ou moins) cette saturation dans un livre auquel il a participé :

      Dans le livre « Comprendre les changements climatiques », Hervé le Treut et Catherine Gautier y signent un chapitre dans lequel on peut lire le paragraphe suivant :

      « De manière générale, les effets du dioxyde de carbone dominent ceux de tous les autres gaz, sauf celui de la vapeur d’eau. Et cela ne provient pas de son forçage radiatif par molécule puisque celui-ci est plutôt petit et varie avec le logarithme de la concentration. En effet, l’absorption du dioxyde de carbone commence à saturer quand sa concentration atteint environ 100 ppm (parties de C02 par million en volume d’air). Donc une augmentation majeure de la concentration en dioxyde de carbone crée seulement un faible forçage radiatif. Mais la concentration totale de dioxyde de carbone est presque cent fois supérieure à celle de tous les autres gaz à effet de serre, et son effet cumulé est donc très important. » Qui comprend ?

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      • Il se trouve que la conférence de Lindzen, basée sur la lecture qu’il a faite au WGPF, est d’après moi ce qu’on peut écrire de mieux sur le sujet. Mais comme il le dit lui même, le sujet est très complexe, on n’y peut rien, faire croire que c’est simple est de l’imposture.
        Concernant la saturation, le fait qu’il y a saturation n’est pas contradictoire avec un effet; le rayonnement est « bloqué » lorsque l’atmosphère est dense, mais il finit bien par « sortir » lorsqu’il atteint les couches à faible densité (sinon, la terre serait une boule de feu). Vue de l’espace, via certains infra rouge, la terre est entourée d’un halo opaque jusqu’à une certaine altitude mais on « voit » bien où est la limite, c’est à dire que le rayonnement sort bien du système. (voir notion de profondeur optique).

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      • Concernant le mécanisme de l’effet de serre et sa quantification, on a l’impression que tout est fait pour qu’on n’y comprenne rien.

        pourtant la sciences est « settled » vous savez?
        une bonne approche est de commencer à lire la série d’articles sur le blog de Spencer, Yes Virginia….
        notez que Spencer est convaincu(curieux de dire cela concernant une controverse scientifique) de l’effet dit de serre, et sa théorie est plausible, quoique encore une fois, on reste dans le domaine de la théorie et qu’il n’existe aucune observation qui confirme.
        Entre nous( sur Skyfall, depuis des années, de nombreuses années ,etd’innombrables empoignades, on appelle cet effet le « bidulator » cela me semble très approprié
        au fait, on n’a jamais démontré qu’un volume de CO2 exposé aux RX se réchauffait non?
        en tout cas, dans les double vitrages, on n’a jamais propsé d’y mettre du CO2, allez comprendre?

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      • JC

        Je n’avais pas vu ceci : »On nous raconte que les IR en provenance du sol excitent certaines molécules de l’atmosphère qui réagissent en produisant à leur tour de l’énergie. »

        Aucune personne ayant un minimum de connaissances sur le sujet ne prétendra une chose pareille, le CO² capte et transmet l’énergie reçue (90% par le biais de la cinétique des gaz) rien de plus, il n’en produit pas.

        Quand je lis vos différents commentaires, je ne m’étonne plus que vous fassiez des calculs de coin de table sans aucune pertinence et signification.

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      • Réchauffé, parce que vous n’avez rien d’autre à dire, vous jouez sur les mots. En fait, on dit exactement la même chose.
        Concernant mes calculs : et encore je ne vous ai pas montré mes calculs qui montrent que lorsqu’il fait froid dans une région (par exemple 0°C), il fait moins froid de 1°C que s’il n’y avait pas eu 400 ppm de CO2 dans l’atmosphère. Et ça c’est certifié giec. Et donc maintenant quand je lis mon thermomètre, j’enlève systématiquement 1°C pour avoir la vraie température du bon vieux temps d’avant le réchauffement climatique. D’ailleurs je me demande si je ne vais pas commercialiser des thermomètres avec les deux températures : la T° actuelle (en rouge qui clignote) et la T° d’avant le RCA. Avec le nombre d’écolos en hausse, si ça se trouve, ça se vendrait comme des petits pains et je pourrais enfin réaliser mon rêve : devenir riche !

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  4. Monsieur Rittaud,

    Vos propres termes sont ceux-ci : »Nous étions en effet environ 160, pour une matinée de conférences scientifiques dont la finalité n’avait rien à voir avec celle d’une manif. »

    j’en prends donc acte et me place sur le plan scientifique, alors je vous serai reconnaissant d’y rester. Si Svensmark avait raison, il pourrait quantifier cet effet et surtout on pourrait mesurer l’influence des rayons cosmiques dans l’atmosphère réelle au lieu de spéculations sur des modélisations. Le problème c’est qu’on ne peut pas les mesurer ceci devrait éveiller votre scepticisme habituellement si acerbe.
    Permettez moi aussi de citer un de vos billets et d’y voir une référence à Watts qui jusqu’à preuve du contraire n’est pas légitime sur le sujet.

    Du nouveau sous les soleils

    En ce qui concerne l’intervention de Courtillot je ne manquerai pas de faire quelques commentaires pertinents lorsque la vidéo sera consultable.

    ps êtes vous toujours aussi affable ?

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    • Et moi je vous serais reconnaissant de ne pas me dire ce que je dois faire sur mon blog.
      Vous n’avez « pris acte » de rien du tout : vous n’avez pas compris, ou faites mine de ne pas comprendre, la différence qu’il y a entre évoquer le caractère scientifique de la réunion (pour l’opposer à l’état d’esprit d’une manif) et aborder ce contenu lui-même.
      Pour Svensmark, puisque vous me faites l’honneur de mentionner mon papier sur son article dans Nature, vous devriez avoir remarqué qu’il n’y est nullement affirmé que sa théorie serait le dernier mot sur le sujet. Quant au lien vers Watts, votre aigreur manifeste envers les climato-réalistes vous empêche de voir que ce lien permettait de lire le communiqué de presse accompagnant l’article de Svensmark (ainsi d’ailleurs que la critique très négative de Leif Svalgaard, justement). Vous avez le droit de ne pas aimer Watts, que ça ne vous empêche pas de réfléchir un peu avant de le critiquer.
      Pour ce qui est de mon affabilité, c’est l’hôpital qui se moque de la charité : vous débarquez ici dans le seul but de moquer bêtement notre événement, vous vous permettez ensuite des insinuations gratuites (et hors-sujet) sur Svensmark et Courtillot, et vous vous étonnez de ne pas recevoir des roses en retour ? Vous serez toujours le bienvenu ici pour présenter des arguments, et si vous le faites de façon calme (notamment sans injonction quelconque) vous serez bien reçu. Mais si vous n’aimez pas prendre des coups, commencez par ne pas en donner.

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      • Ok reçu 5/5

        Mais quand même ceci ne vous interpelle pas ? « Si Svensmark avait raison, il pourrait quantifier cet effet et surtout on pourrait mesurer l’influence des rayons cosmiques dans l’atmosphère réelle au lieu de spéculations sur des modélisations. »

        Comment peut on avaliser une théorie qui de toutes évidences ne tient pas la route ? Je vous ferai grâce de tous les articles qui vont à l’encontre de ce que prétend Svensmark mais les résultats de CLOUD sont clairs, les rayons cosmiques n’ont qu’une influence très marginale dans le processus de nucléation des nuages. Il me semble que tant que Svensmark n’apporte pas la preuve irréfutable du bien-fondé de sa théorie, le plus grand scepticisme doit s’exercer à son propos,

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  5. Courtillot et l’indien n’ont pas dit qu’ils savaient comment marchait le climat bien au contraire. Ils ont la modestie des scientifiques . Alors pourquoi les théories en gestation de svensmark aurait elles moins de valeur scientifique que celles de «  l’effet de serre » dont la preuve reste à fournir ? Pour l’instant c’est le chaos qui prévaut et pas seulement le CO2 . Expliquez nous le chaos !

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    • Entrez poser la question dans un laboratoire de climatologie. Le CO² est avec le soleil et le volcanisme un des trois moteurs du climat, et c’est largement prouvé, point.

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      • Richard Lindzen a bien expliqué dans la première partie de sa conférence, que de multiples paramètres régissent le fonctionnement du climat. De plus il a insisté sur l’importance de l’océan dans le couple océan-atmosphère. Réduire le climat, comme le fait le giec, à UNE température moyenne et à UN seul paramètre contrôlant le réchauffement actuel, à savoir le taux de CO2, n’a aucun sens, surtout quand on sait que l’effet de serre est mal compris et mal quantifié. Cette science balbutie, pourquoi alors tant d’effets d’annonce sur des résultats encore incertains ?

        De plus le giec a choisi de suivre la méthode scientifique hypothetico-déductive :

        1 – Une HYPOTHESE explicative a été choisie : le taux de CO2 détermine le réchauffement actuel ;
        2 – Un modèle informatique explicatif est construit (en fait plusieurs modèles différents ici) ;
        3 – on confronte les modèles explicatifs aux données réelles de manière à choisir le meilleur modèle càd le modèle qui permet le mieux d’expliquer les données climatiques connues du passé ;
        4 – Le modèle qui fonctionne permet ainsi de valider l’hypothèse explicative initiale : le taux de CO2 détermine le réchauffement actuel.
        5 – Le modèle permet alors de faire des prédictions climatiques sur le futur.

        Qu’observe-t-on ? Le giec ne suit pas la procédure scientifique décrite ci-dessus : il nous assène de prédictions sur le climat du futur sans encore avoir trouvé un et un seul modèle qui fonctionne. En brûlant ainsi les étapes, nous pouvons dire que le giec ne fait pas de la science. Si le giec avait terminé son processus hypothetico-déductif, il n’en serait pas encore à chercher son modèle informatique explicatif et à demander des crédits de recherche pour le faire. Que les chercheurs retournent dans leurs labos avant de faire des annonces apocalyptiques forcément fausses. Franchement je préférais quand c’était Paco Rabanne qui nous annonçait la fin du monde plutôt que « la science », c’était plus rassurant.

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    • Phil

      Il faut que j’ajoute que ni Lindzen, ni Courtillot, ni Svensmark ne sont pas d’accord avec la théorie de l’effet de serre. Ce que ces scientifiques affirment c’est que l’augmentation du taux de CO² n’est pas prédominante, il leur revient donc de prouver qu’ils ont raison. Pour être précis Lindzen défend une autre hypothèse: l’effet d’iris, mais, comme Svensmark il n’a pas apporté la preuve de l’efficacité de cet effet, s’il existe, sur le climat.

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    • Il doit bien y avoir une application – questionnaire pour cela . Personnellement je suis chirurgien à la retraite et mon premier contact avec ce problème a été l’exclusion de Philippe verdier de la chaîne 2 À la suite de son livre mettant en cause le GIEC. C’est atteinte à la liberté d’expression m’a vraiment interpellé.

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  7. JC

    « surtout quand on sait que l’effet de serre est mal compris et mal quantifié. »

    C’est ce que vous pensez, mais ce que vous pensez n’est pas forcément vrai loin s’en faut. L’effet de serre est parfaitement compris et bien quantifié. Posez la question à Lindzen..

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    • Oui les fameux 26 à 50 W/m2 (selon les auteurs) pour 400 ppm de CO2 càd pour 7,109.10^13 moles de molécules de CO2 dans toute l’atmosphère terrestre alors que les 4,9. 10^14 moles de CO2 de toute l’atmosphère de Mars (soit 7 fois plus de molécules de CO2 que dans l’atmosphère terrestre) n’ont qu’un effet de serre de 0.7 W/m2 sur Mars… oui oui, c’est vraiment très bien quantifié tout ça, effectivement…

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      • JC

        Mars et la terre ne sont en rien comparables surtout que sur terre il ne faut pas oublier les rétroactions,notamment celle de la vapeur d’eau. Quand a votre calcul il ne vaut pas grand chose les bandes d’absorption sur terre et sur mars ne sont en rien identiques.

        Je ne sais pas pourquoi mais j’ai comme la vague impression que vous manquez de connaissances sur le sujet

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      • On parle de l’effet de serre du CO2 (et uniquement de lui) et vous me parlez de rétroactions supplémentaires. Vous vous éloignez du sujet. Les bandes sur mars : le CO2 de Mars absorbe davantage d’énergie que le CO2 de la Terre car il n’est pas gêné par les molécules d’eau, c’est ça ? En l’occurrence si sur Mars il y a 7 fois plus de molécules de CO2 que sur Terre et que ce CO2 est en plus, plus réactif aux IR que le CO2 terrestre, quelle doit être la conclusion ? Je suis preneur de toutes les explications, même les plus paradoxales si celles-ci sont bien étayées.

        Quand à la précision de l’EDS, voici les données du giec (page 661, chapitre 8) :
        « Well mixed GHG (CO2, CH4, N2O, halocarbon) : 2,26 to 3,40 W.m2.
        The Industrial Era RF for CO2 alone is 1.63 to 2.01 W.m–2
        The total anthropogenic ERF over the Industrial Era is 1.1 to 3.3 W.m–2. It is certain that the total anthropogenic ERF is positive ».

        On a donc 400 ppm de CO2 qui fait un forçage de 25 à 50 W.m2 (25 W.m2 de différence selon les auteurs) dont la fraction anthropique (10 ppm sur les 400 ? on ne sait pas trop) qui fait un forçage de 1.63 à 2.01 W m–2. Et c’est avec ça qu’on nous annonce l’apocalypse…. Nostradamus était quand même vachement plus précis à l’époque, y a du laisser-aller désormais.

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  9. Pourquoi je suis venu ?
    Parce que les « politiques climatiques » mises en œuvre à ce jour ont un impact certain sur nos activités industrielles et que je cherche en vain leur motivation scientifique. Pardonnez le béotien mais, franchement, je ne vois pas l’effet sur le climat que peut avoir l’extinction de toute industrie utilisant la chaleur en Union européenne – parce que ce sera l’effet de la monnaie CO2 à 40 €/t.
    Je cherche juste à comprendre la raison du suicide industriel en cours…
    Accessoirement, comment justifier la captation de tant d’argent public au détriment de ce qui fait la vie quotidienne des citoyens: l’assainissement, la gestion de l’eau, la prévention des risques, la sécurité énergétique, etc.
    Avec mes sincères salutations.
    NB: mon anonymat est nécessaire à la poursuite de mes activités professionnelles et je ne suis ni fonctionnaire ni chercheur.

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  10. JC

    Juste une petite remarque, votre calcul est fantaisiste car il ne tient pas compte de la pression partielle du CO² laquelle est bien plus importante sur terre que sur mars. J’ajoute qu’en ce qui concerne les bandes d’absorption le sujet vous échappe totalement alors, je vous conseille de lire le dernier post de ce sujet écrit par Yves25 qui est un vrai climatologue

    https://forums.futura-sciences.com/environnement-developpement-durable-ecologie/370008-effet-de-serre-mars.html

    -« On a donc 400 ppm de CO2 qui fait un forçage de 25 à 50 W.m2 « –

    Pouvez vous sourcer ?

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    • – J’ai bien parlé du nombre de molécules totales dans l’atmosphère de Mars et la Terre. D’après vous, ce n’est pas le nombre de molécules de CO2 qui crée la pression de CO2 ?
      La réponse de Yves25 : il ne va pas au bout de son calcul, donc on ne sait pas ce qu’il trouve finalement. De plus si on compte en nombre de molécules, il y a 7 fois plus de CO2 sur Mars que sur Terre. De plus, faire intervenir la faible épaisseur de l’atmosphère de Mars pour dire que la chaleur s’évacue vite vers le cosmos, c’est donc avouer que le CO2 ne joue pas un si grand rôle pour retenir la chaleur.

      – Dans la publication « Earth’s Annual Global Mean Energy Budget » de J. T. Kiehl and Kevin E. Trenberth, on peut lire :
      « The second most important greenhouse gas is CO2, which contributes 32 W m-2 in agreement with Charnock and Shine (1993) but differing from Kandel’s (1993) estimate of 50 W m-2 ».

      Dans le rapport du giec on peut lire aussi :
      Radiative forcing (W.m−2.kg−1) : CO2 : 1.98 × 10^−15
      Comme il y a 3.128.10^15 Kg de CO2 dans l’atmosphère de la Terre, on devrait donc trouver, d’après la valeur donnée par le giec, un forçage radiatif du CO2 terrestre de : 1.98 × 10^−15 x 3.128.10^15 = 6,2 W/m2 (encore une nouvelle valeur différentes des 30 et des 50 W.m2 !).

      Bon, moi je ne suis pas spécialiste mais quand je glane les différentes données (toujours tirées de publications) et que je m’amuse à faire mes petits calculs,.. quel bordel ! On se demande bien si avec de tels écarts de valeurs pour une même donnée, si cela est bien censé de nous annoncer des certitudes pour le futur.
      Par exemple, imaginons qu’on enlève tout le CO2 de l’atmosphère terrestre et qu’on le remplace par tout le CO2 contenu dans l’atmosphère de Mars (dont l’EDS est de 0.7 W.m2, certains auteurs disent même que l’EDS est négatif (?)), on arrive alors à une quantité de CO2 dans l’atmosphère de la Terre de 2769 ppm !!!!! Nous sommes loin de nos 400 ppm.

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      • JC

        -« D’après vous, ce n’est pas le nombre de molécules de CO2 qui crée la pression de CO2 ? »-

        Ce n’est pas suffisant, entre autres revoyez la loi des gaz parfaits + la loi de Dalton.

        -« Bon, moi je ne suis pas spécialiste mais quand je glane les différentes données (toujours tirées de publications) et que je m’amuse à faire mes petits calculs « –

        Ca je l’ai bien compris, demandez vous si votre calcul est pertinent, on ne peut comparer que des choses comparables les atmosphères de la terre et de mars ne sont en aucun cas comparables.
        Quant à l’article de Trenberth vous devriez le lire attentivement attention la figure 7 contient une « erreur ».

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      • Si j’ai fait une erreur de calcul merci de me donner le correctif précis et après on en reparlera, sinon on parle dans le vide.
        Concernant ma comparaison précédente : je ne compare pas les deux atmosphères (Mars et Terre) en totalité, mais au contraire, je compare ce qui est comparable càd les quantité de molécules de CO2 présentes dans les deux atmosphères puisque je veux parler de l’EDS du CO2 et uniquement de lui.
        Je ne sais pas pourquoi vous me parlez de la figure 7 de Trenberth, moi je vous donnais juste la référence concernant l’EDS du CO2 que vous aviez demandé auparavant.

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  12. Bonjour,

    La conférence de M. Courtillot contient des raisonnements spécieux et trompeurs que ce « simple youtubeur » (https://youtu.be/n-NJ-B_IIFw) explique très bien. Je vous invite à visionner la vidéo, sans a priori. La partie sur l’influence des paramètres de Milankovitch sur le climat est en particulier affligeante pour un scientifique de renom tel que M. Courtillot. Je ne comprends pas pourquoi un tel entêtement et un tel désaveu de sa propre brillante carrière.

    Cordialement,

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    • Concernant la video cité dans le message précédent :
      Dans son exposé, le jeune homme dit que les variations d’énergie reçues par la Terre varient de moins de 1 W/m2 lors des changements d’excentricité.
      C’est complètement faux. On voit bien ci-dessous que les variations sont bien plus grandes :

      Quand l’ellipse est la plus aplatie (e=0.065) :
      – à la périhélie, on trouve une constante solaire égale à 1584 W/m2 ;
      – à l’aphélie, on trouve une constante solaire égale à 1220,3 W/m2 ;
      – au demi petit axe de l’ellipse, on trouve une constante solaire égale à 1390 W/m2.

      Quand l’ellipse est dans la position actuelle (e=0.01671) :
      – à la périhélie, on trouve une constante solaire égale à 1431,6 W/m2 ;
      – à l’aphélie, on trouve une constante solaire égale à 1339 W/m2 ;
      – au demi petit axe de l’ellipse, on trouve une constante solaire égale à 1384,6 W/m2.

      Quand l’ellipse est la moins aplatie (e=0.005) :
      – à la périhélie, on trouve une constante solaire égale à 1398 W/m2 ;
      – à l’aphélie, on trouve une constante solaire égale à 1370,4 W/m2 ;
      – au demi petit axe de l’ellipse, on trouve une constante solaire égale à 1384,2W/m2.

      L’excentricité (e) actuelle de 0.01671 décroit.
      Actuellement la Terre est en :
      – périhélie en Janvier càd quand l’hémisphère nord est en hiver (et l’H sud en été) ;
      – aphélie en Juillet càd quand l’hémisphère nord est en été (et l’H sud en hiver).
      Actuellement entre la position de périhélie et d’aphélie, il y a une variation de la constante solaire de 92.6 W/m2 et comme l’excentricité décroit, cette différence d’énergie va décroitre aussi (à e=0.005, on aura une différence de 27,6 W/m2).
      On sait très bien que c’est le fait d’avoir des hivers très froids ou très doux et des été très doux ou très chauds qui jouent un rôle dans le climat.

      Tout ça pour dire que la variation de « puissance reçue par la Terre » de 1 W/m2 comme le dit l’auteur de la video, n’est pas du tout exacte. Son premier argument ne tient donc pas la route.

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      • Bonjour JC,

        Vos valeurs correspondent à la Total Solar Irradiance (voir http://lasp.colorado.edu/home/sorce/data/tsi-data/) qui sauf erreur de ma part sont ramenées à un disque de même diamètre que la terre. Par ailleurs, je ne vois pas dans vos calculs la corrélation entre ces valeurs et la température moyenne de la Terre.

        Pour l’insolation à la surface de la terre, la littérature scientifique confirme les propos de ce « jeune homme ». Ainsi, dans cet article (http://rsta.royalsocietypublishing.org/content/371/2001/20120515 figure 4) on voit bien que d’après les données recueillies et les calculs, l’insolation moyenne annuelle totale varie peu en fonction de l’excentricité de l’orbite. L’ordre de grandeur est de 0.5 W/m2, inférieure à 1 donc.

        Voir aussi : http://www.climatedata.info/forcing/milankovitch-cycles/

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      • Il faut diviser mes valeurs par 4 pour avoir ce qui arrive en haut de l’atmosphère, mais les variations restent grandes et bien supérieures à 1 W/m2.
        La valeur moyenne de l’insolation sur une année ne nous intéresse pas, et c’est ça que notre jeune commentateur n’a pas compris.
        Ce qui est intéressant c’est de savoir la différence d’énergie reçue entre l’été et l’hiver, c’est cela qui va déterminer le climat.
        Dans le cas d’une forte excentricité :
        Votre hiver est très froid dans l’hémisphère nord (HN) (car la Terre est éloignée du Soleil) : il y aura peu de chutes de neige et l’été suivant sera très chaud (car la Terre est proche du Soleil) : il y aura donc dans l’HN une importante fonte des neiges. Peu de neige + bcp de fonte, cela conduira à un retrait des glaciers.
        Avec la même excentricité mais juste une inversion de l’inclinaison de la Terre : votre été est frais dans l’HN (car la Terre est éloignée du Soleil), il y aura peu de fonte de neige et l’hiver suivant sera peu rigoureux (car la Terre est proche du Soleil), les chutes de neige seront plus importantes et on observera une extension des glaciers.

        Je rajoute que le commentateur de la video trouve impossible que le Soleil puisse agir sur le climat de la Terre avec juste une variation de 1 W/M2 alors que dans le même temps il accepte qu’un forçage radiatif du CO2 compris, d’après le giec, entre 0,6 W/m2 (la moitié de sa valeur solaire) et 2,4 W/m2, puisse avoir un effet apocalyptique sur le climat… voyons, restons sérieux !

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      • JC,

        Je n’ai pas le bagage scientifique pour argumenter plus car bien que chercheur je ne suis pas spécialiste de ce domaine. Par contre ma formation et expérience de chercheur justement, me conduit à faire confiance aux spécialistes, plus qu’à JC du web (sauf votre respect, quelles sont vos références, vos publications? Existe-t-il des publication confirmant votre théorie?).

        Or justement je suis venu sur ce blog pour me renseigner sur les arguments scientifiques des climato-réalistes. Et malheureusement, comme le prouve cette petite vidéo (sourcée) sans prétention, beaucoup ne tiennent pas la route scientifiquement ou, plus grave, sont fallacieux. Et là on n’est plus dans la science…

        Par ailleurs, sur l’excentricité : https://www.ipcc.ch/publications_and_data/ar4/wg1/en/faq-6-1.html le fait que l’excentricité ait pu d’une manière ou d’une autre avoir un impact sur le climat n’invalide pas l’argument que le réchauffement rapide constaté actuellement est principalement causé par les émissions de GES humaines.

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      • Concernant ce que j’ai expliqué plus haut, il ne s’agit pas de MA théorie, ce sont des données et des notions connues depuis longtemps et expliquées dans le programme de terminale S (tout comme d’ailleurs le fait que le pic des T° arrive avant le pic de CO2).
        Par contre, je suis étonné de ne pas trouver plus que ça, de données précises sur les différentes variations des cycles de Milankovitch au cours des temps sachant que éloignement T-S + inclinaison T + variations énergétiques du Soleil durant les cycles solaires, doivent avoir un impact important sur les différentes saisons et donc sur le déterminisme du climat. J’imagine que cela ne peut être étudié qu’en faisant tourner des ordinateurs pour faire les calculs (et sans injecter la variable CO2 incertaine qui vient tout polluer). On voit toujours les mêmes 4 ou 5 graphiques très peu parlants et peu d’autres données précises. C’est dommage, peut-être que ces données existent mais je ne les aient pas trouvé quand je m’y étais intéressé.

        Concernant la video de critique de V. Courtillot, le présentateur a un grand aplomb, comme s’il détenait LA vérité, or je remarque qu’il va excessivement vite dans ses explications (pour bien nous perdre, chapeau à celui qui arrive à suivre), et il balance des tonnes de (beaux) graph qui sont à peines analysés. Sur la forme ça fait sérieux et il a l’air d’une compétence extrême, mais quand on l’écoute avec attention, on peut aussi lui objecter de nombreuses critiques.

        Concernant les rejets par l’Homme de GES :
        La thèse du Giec est la suivante :
        Jusqu’en 1850 le taux de CO2 était de 0.03% (= 300 ppm) dans l’atmosphère (valeur issue des glaces de Vostoc) puis il s’est mis à augmenter pour atteindre à l’heure actuelle 0.04 % (= 400 ppm) ! (valeurs mesurées depuis 1958 sur la volcan de Mauna Loa).
        Sur ce 0.01 % (= 100 ppm) de CO2 en plus dans l’atmosphère, 10% environ est attribuable à l’Homme soit 0.001 % (=10 ppm).
        Pour le Giec c’est ce 0.001 % de CO2 anthropique en plus (et plus par la suite) qui va nous entrainer vers l’apocalypse ! Personnellement je trouve cela complétement improbable. D’ailleurs les 20 modèles informatiques de part le monde chargés de tester l’hypothèse ne sont pas d’accord entre eux.

        Mais il faut aussi se poser la question : le CO2 a aussi augmenté de 0.009 % (= 90 ppm) qui ne provient pas de l’Homme !
        D’où vient ce rejet de CO2 ?

        De plus une autre critique portée à la théorie du giec ce sont les 90 000 mesures du taux de CO2 faites avant 1958 et dont le giec ne tient pas compte, où l’on voit des taux de CO2 dépasser le taux actuel (par exemple : 0.045 % de CO2 en 1820 en plein petit âge de glace !).

        Bref, il y a bcp de raisons de douter, comme le font de nombreux scientifiques. D’ailleurs à cette dernière conférence, je suis étonné du niveau des gens : bcp d’ingénieurs, de gens ayant fait polytechnique… ce public de formation scientifique se pose vraiment des questions (c’est d’ailleurs ça la science) et il n’est pas composé de simples d’esprits qui seraient venus là débattre d’arguments farfelus et fumeux.

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      • JC,

        Les cycles de Milankovitch sont trouvables facilement à cette adresse : http://biocycle.atmos.colostate.edu/shiny/Milankovitch/ Les autres informations que vous cherchez sont trouvables dans les liens que j’ai donnés ci-avant. Vous pouvez également faire un tour sur Google Scholar, Scopus ou autre moteurs de recherche de publications scientifiques.

        Concernant la remarque sur le niveau (terminal S), j’ose croire que les milliers de scientifiques qui travaillent sur le climat ont un niveau scientifique un peu plus élevé. D’ailleurs je me pose cette question : si vous JC du web vous êtes capable de trouver une solution aussi simple, mais alors pourquoi autant de professionnels universitaires travaillent sur la question ?

        « sur ce 0.01 % (= 100 ppm) de CO2 en plus dans l’atmosphère, 10% environ est attribuable à l’Homme soit 0.001 % (=10 ppm) » Cette affirmation est complètement fausse : https://www.skepticalscience.com/human-co2-smaller-than-natural-emissions-intermediate.htm

        « De plus une autre critique portée à la théorie du giec ce sont les 90 000 mesures du taux de CO2 faites avant 1958 et dont le giec ne tient pas compte, où l’on voit des taux de CO2 dépasser le taux actuel (par exemple : 0.045 % de CO2 en 1820 en plein petit âge de glace !). » C’est faux également : https://climate.nasa.gov/climate_resources/24/graphic-the-relentless-rise-of-carbon-dioxide/ voir aussi https://www.nature.com/articles/ncomms14845/figures/4 (où l’on dépasse la concentration actuelle de CO2 il y a de ça plusieurs millions d’années. N’oubliez pas que ce qui est sans précédent c’est la vitesse d’émissions de CO2 et la vitesse de réchauffement.

        « Bref, il y a bcp de raisons de douter, comme le font de nombreux scientifiques ». Tous les bons scientifiques doutent. Mais douter ne veut pas dire qu’il faut remettre en question une théorie au prétexte qu’elle est partagée par le plus grand nombre. Douter, c’est prendre un à un les arguments et les démonter scientifiquement. Douter, c’est réussir à publier ses propres travaux dans des revues à comité de lecture. https://www.skepticalscience.com/global-warming-scientific-consensus-advanced.htm

        Si la majorité des épidémiologistes et cancérologues s’accorde à dire que la cigarette est responsable d’une majorité des cancers du poumons, est-ce douter que de dire, que non, moi simple citoyen sans formation médicale, je rejette cet argument car si tous le monde le dit, alors certainement c’est un complot de l’OMS ? Et d’ailleurs je connais quelqu’un qui a eu un cancer du poumon sans jamais avoir fumé.

        Bref faites confiance aux scientifiques dont c’est le métier. Le nombre et le consensus global parmi la communauté scientifique suffit. Par respect pour leur métier, faites leur confiance comme vous faites confiance au consensus dans d’autres domaines : biologie, médecine, astronomie etc. Vous n’avez pas les compétences pour remettre en cause ces théories, soyez modeste. Et évidemment soyez à l’affût de nouvelles théories. Mais en matière climatiques ces nouvelles théories n’existent pour l’instant pas, ou du moins n’ont pas été approuvée par la communauté scientifique. M.Rittaud en parlait dans un billet sur la conférence au Portugal. En matière de science, le village gaulois (seul contre tous), ne tient jamais très longtemps : soit on a raison et sa théorie finit par être validée un jour ou l’autre par la communauté scientifique, soit on se trompe.

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  13. Ajout à mon dernier commentaire : https://www.skepticalscience.com/solar-activity-sunspots-global-warming-advanced.htm l’irradiance a plutôt diminuée ces 30 dernières années, sans que la température moyenne globale ne diminue pour autant. Voir aussi la corrélation avec les différents forçages possibles.

    Voir également : https://www.skepticalscience.com/climate-change-little-ice-age-medieval-warm-period-intermediate.htm

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  14. JC

    -« Je rajoute que le commentateur de la video trouve impossible que le Soleil puisse agir sur le climat de la Terre avec juste une variation de 1 W/M2 alors que dans le même temps il accepte qu’un forçage radiatif du CO2 compris, d’après le giec, entre 0,6 W/m2 (la moitié de sa valeur solaire) et 2,4 W/m2, puisse avoir un effet apocalyptique sur le climat… voyons, restons sérieux ! »-

    Vous mélangez tout et ignorez ce qu’il y a derrière ces chiffres, 1 W/m² supplémentaire au sommet de l’atmosphère n’est pas égal à 1 W/m² supplémentaire absorbé par la surface. c’est beaucoup moins. Quant au forçage radiatif du CO² il va amener des rétroactions notamment celle de la vapeur d’eau qui vont amplifier ce forçage et que vous le vouliez ou non vous ne pouvez pas dissocier les rétroactions du forçage initial.

    Croyez moi, le GIEC a raison et vous tort

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    • – « http://biocycle.atmos.colostate.edu/shiny/Milankovitch/ « :
      Ce site ne nous dit rien concernant les interprétations sur les variations saisonnières.

      – Concernant la remarque sur le niveau (terminal S) :
      Je ne parlais pas du niveau des climatologues, je vous parlais de ce que je vous ai expliqué et qui est juste (vous pourrez le vérifier dans un bon livre de terminale).

      – « D’ailleurs je me pose cette question : si vous JC du web vous êtes capable de trouver une solution aussi simple, mais alors pourquoi autant de professionnels universitaires travaillent sur la question ? » :
      De quelle solution parlez-vous ? J’ai juste contredis ce que l’auteur de la video disait, et ce, pour aller dans le sens de V. Courtillot.

      – « https://www.skepticalscience.com/human-co2-smaller-than-natural-emissions-intermediate.htm » :
      Cela est discuté il me semble (par exemple ici : « Scrutinizing the carbon cycle and CO2 residence time in the atmosphere » par Hermann Harde).

      – Les 90 000 mesures du taux de CO2 faites avant 1958 :
      Je parlais des données répertoriées ici : « 180 YEARS OF ATMOSPHERIC CO2 GAS ANALYSIS BY CHEMICAL METHODS » by Ernst-Georg. Beck.
      Ces données existent, elles doivent être exploitées.
      Evidemment sur Skepticalscience, on vous dira qu’elles ne sont pas valables !

      – « N’oubliez pas que ce qui est sans précédent c’est la vitesse d’émissions de CO2 et la vitesse de réchauffement ».
      Quelle vitesse de réchauffement ? Il y a eu plusieurs périodes de réchauffement au cours des temps. Par exemple :
      – « durant l’Eemien, il y a 130 000 à 125 000 ans, le climat du nord du Groenland aurait été de 4°C à 8°C plus chaud qu’actuellement » : http://www2.cnrs.fr/presse/communique/2961.htm Et notre espèce était déjà là !
      – Et l’ordovicien : 15°C en moyenne (comme aujourd’hui) pour un taux de CO2 de 4200 ppm (soit 10 fois le taux actuel) !
      – Et n’oublions pas, c’est pendant les périodes chaudes que les civilisations se sont développées, les périodes froides apportant plutôt famines et révolutions.

      – Concernant le doute : effectivement c’est le moteur de la science. Comme je l’ai écris plus haut, en adoptant une méthode déductive qui reste inachevée, le giec n’en n’est qu’à un travail en cours de recherche et en attente de preuves probantes.

      – « Bref faites confiance aux scientifiques dont c’est le métier. Le nombre et le consensus global parmi la communauté scientifique suffit ». :
      Quel consensus ? : il y a des chercheurs qui travaillent sur le climat qui ont des avis très opposés. D’ailleurs si vous cherchez les articles de recherche, vous verrez que les avis sont très divergents.

      – Et vous avez raison, ce n’est pas vers moi qu’il faut se tourner pour vous forger pour propre opinion, il y a des gens bien plus compétent pour cela, mais il ne faut pas pour autant vous tourner vers ce petit jeune de la video.

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      • Les articles que vous citez sont très largement contestés car contenant des erreurs : voir sur Google « comments on nom de l’article ».

        Le consensus est très clair et augmente avec le niveau de qualification des scientifiques en science du climat. Ça me suffit pour me convaincre. Et jusqu’à preuve du contraire il n’existe pas de théorie alternative qui tienne la route (ie qui fasse consensus ou a minima qui soit validée scientifiquement par des pairs)

        Le petit jeune n’a aucune crédibilité dans ce domaine, c’est clair. Mais par son travail, sourcé, il montre factuellement les erreurs (volontaires?) de M. Courtillot.

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      • Boris,

        De toute façon il faut bien des gens convaincu à 100 % par le giec, qui n’ont plus de doutes, qui
        pensent que tout a été dit sur les mécanismes climatiques et qui pensent que notre futur climatique est déjà écrit dans les rapports du giec.
        D’ailleurs vu que la messe a été dite sur le climat du futur, on se demande bien pourquoi on continue à payer ces chercheurs qui nous ont déjà tout raconté.
        Et puis l’histoire des sciences nous a bien montré que les chercheurs ne se sont jamais trompés et que toutes les théories scientifiques imaginées ont toutes cours encore aujourd’hui.

        Sur ce, vive le giec !

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      • JC,

        Vous exagérez mon propos, je n’ai jamais écrit ceci. Ce que je dis c’est qu’il n’existe pas d’alternative crédible scientifiquement (ie validée par des pairs) sur le sujet.

        Les théories du GIEC sont validées par des pairs et contrairement à ce que vous dîtes il reste encore beaucoup de travail mais malgré tout de nombreux sujets font consensus scientifiquement : le forçage anthropique par exemple. Il est quand même simple de s’en rendre compte en lisant dans son intégralité les rapports scientifiques du GIEC (et non le résumé pour les décideurs) ou bien en consultant les innombrables sites web sérieux sur le sujet (NOAA, NASA etc). Toutes les sources sont données, elles sont vérifiables, les auteurs peuvent être contactés pour discuter. Alors, oui, évidemment, tout ça prend du temps, et c’est pour ça que c’est un métier. Mais si on veut être crédible sur le sujet c’est la seule méthode qui vaille. C’est ce que fait M. Courtillot, mais à l’évidence jusqu’à présent il se trompe dans ses conclusions, en tout cas c’est l’avis de ces pairs.

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      • Le 25 octobre 2018 à 22 h 18 min, Boris a dit : « gérez mon propos, je n’ai jamais écrit ceci. Ce que je dis c’est qu’il n’existe pas d’alternative crédible scientifiquement (ie validée par des pairs) sur le sujet.  »

        Il n’est nul besoin d’avoir une théorie valide pour faire des objections valides à une autre théorie candidate. Il n’est pas non plus besoin d’avoir une théorie universelle pour établir des lois sur des domaines partiels. Plusieurs points de la grande théorie climatique universelle du GIEC ont été sérieusement mis à mal par des objections rationnelles. Un exemple est le réchauffement du 20ème siècle en deux étapes pratiquement identiques, l’une avec une forte croissance du CO2 atmosphérique, l’autre sans.

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    • « Croyez moi, le GIEC a raison et vous tort » :

      Tant que le giec n’a pas résolu le problème de la modélisation des nuages, personne ne le sait (à moins que vous soyez un voyant comme le giec ?)
      On en saura plus lorsque le satellite EarthCARE, dont le lancement était prévu cette année en 2018 mais a été reporté en 2021, sera lancé : https://fr.wikipedia.org/wiki/EarthCARE

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      • JC
        Ce n’est pas parce qu’il y a des incertitudes sur la rétroaction des nuages qu’on ne sait rien; au fur et à mesure que la science progresse les incertitudes se réduisent. d’autre part EarthCARE est un satellite METEO, vous êtes donc hors-sujet

        ps quand on est réduit à accuser le GIEC de clairvoyance, c’est qu’on n’a pas grand chose en magasin…

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      • En tout cas, Thibault Vaillant de Guélis, Hélène Chepfer, Vincent Noel, Rodrigo Guzman, Philippe Dubuisson, David M. Winker, et Seiji Kato auteurs de « The link between outgoing longwave radiation and the altitude at « which a spaceborne lidar beam is fully attenuated » attendent bcp des données de EarthCARE.

        Vive le giec !

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  15. Exclusivité :
    Nous avons rencontré par hasard une experte du giec après son tour du monde des capitales pour présenter les conclusions du dernier rapport du giec. C’est autour de quelques verres que nous avons pu l’interviewer.
    – Mais votre tour du monde en avion n’est-il en contradiction avec vos recommandations de diminuer les émissions de CO2 ?
    – Oh, vous savez nous compensons notre bilan carbone en reversant de l’argent à des ONG qui financent nos recherches sur le climat.
    – Oui, mais vous avez tout de même contribué à des rejets de CO2 dans l’atmosphère en décidant de prendre l’avion ?
    – Oui mais de toute façon on ne peut plus rien faire ou presque : dans deux ans c’est la fournaise ! On sera tous obligés de vivre nus pour ne pas avoir trop chaud. L’industrie du textile va s’écrouler et cela créera un chômage de masse dans ce secteur. Heureusement le niveau de la mer va augmenter donc il y a aura de plus en plus de poissons. Il nous faudra ainsi former beaucoup de pêcheurs pour récupérer toute cette nourriture. Cela sauvera surement l’emploi.
    – Mais cela n’est pas dans votre rapport ?
    – Là je vous parle des conclusions du rapport qui sortira l’an prochain. Elles sont encore pires que les actuelles. Nous avons en effet analysé plus de 2000 articles sur le climat parus dans la presse spécialisée comme : Voici, ça m’intéresse, Télé 7 Jours Spécial Jeux, Ici-Paris, Le Nouveau Détective, Historia, Montres Magazine, Super Picsou Magazine, Mickey Parade Géant, Hot magazine et même Le Monde.
    – Et alors ?
    – Dans cinq ans, c’est la cuisson même en haute altitude ! On ne pourra plus faire de voyages en avion, il faudra se déplacer d’un continent à l’autre en sous-marin qu’il faudra alimenter par une énergie propre comme l’énergie solaire, mais il faudra alors trouver des nouveaux matériaux pour fabriquer ces panneaux solaires, afin que ceux-ci ne fondent pas à la température de la surface terrestre. Il faudra aussi que l’humanité se réfugie au fond des océans et donc il faudra construire des villes sous-marines. Il faudra aussi modifier le génome des bébés à naître afin que ceux-ci disposent de mains et de pieds palmés pour mieux se déplacer dans leur nouveau milieu de vie.
    – Mais cinq ans c’est trop court pour réaliser tout cela, nous n’y arriveront jamais, vos conclusions sont très catastrophistes pour notre avenir !
    – Et oui, il fallait nous écouter plus tôt ! Mais rassurez-vous, il reste un espoir. Si nous baissons nos émissions de CO2 de 1 356 896 653, si nous taxons davantage l’essence sous toutes ses formes, si nous arrêtons de manger de la viande, et si nous redéveloppons l’industrie paléolithique, nous nous en sortirons en deux ans, quatre mois et 10 jours d’après les dernières évaluations de nos experts. Mais si nous dépassons ce dixième jour, toutes nos conclusions risquent d’être remises en cause. Ce dixième jour sera capital !
    – Vous voulez dire que si nous ne voulons pas finir avec des mains palmées, c’est encore possible ?
    – Oui. Vous savez, nous au giec, on ne lâche pas les choses comme ça en l’air sans preuves. Tout ce que je vous ai dit est très scientifique. Nos ordinateurs ne sauraient se tromper. D’ailleurs même les politiques ont été d’accord avec nos conclusions. Dans un an d’ailleurs, été décidé d’arrêter tous les rejets de méthane dans l’atmosphère liés à l’élevage, en interdisant tous les élevages mondiaux. Je vous conseille de faire au plus vite vos dernières réserves de viande. Evidemment cela aura une incidence sur l’économie et cela créera du chômage chez les éleveurs et les bouchers-charcutiers qui devront se recycler. Donald Trump a décidé par exemple, de redéclarer la guerre aux indiens afin d’occuper ses cow-boys ! Avec les cadavres de tous ces animaux, nous comptons redévelopper l’industrie de l’os. Bientôt vous verrez fleurir sur les étals de magnifiques bijoux faits en os de vache ! L’industrie du silex va être aussi remise au centre de notre quotidien. Nous entrons dans un nouveau monde, c’est ça qu’il faut comprendre et c’est très excitant !
    – Effectivement… mais cela ne parait-il pas complètement démesuré ?
    – Démesuré ??? Mais vous ne vous rendez pas compte ! Nous nous dirigeons déjà vers le +1,5°C ! Dès que nous dépasseront les 1.55°C ou 1.57°C, nous ne savons pas vraiment, nos ordinateurs nous disent que nous basculons ! A partir de cette T° limite notre Terre pourrait, d’après nos modèles informatiques, se transformer en étoile !
    – Comment ça ? Se transformer en étoile ????
    – Oui, en étoile comme le Soleil, et je ne donne pas chère de notre humanité ! C’est pour cela qu’en tout dernier recours nous préconisons de construire des vaisseaux spatiaux au cas où il faille évacuer l’humanité ! Vous voyez, la situation est vraiment très grave !
    Bon, un dernier verre, et je vous laisse car demain je repars pour Tokyo, pour signer ce dernier rapport de la dernière ultime dernière chance.

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    • JC,

      L’exagération n’est pas une méthode argumentaire recevable et cette tentative maladroite d’humour est pitoyable. Vous vous discrétisez ainsi que les idées que vous soutenez. Seul une réfutation argument contre argument est recevable. Et sur ce point dès qu’on creuse un peu les arguments climato-réalistes tombent les uns après les autres.

      Comme vous vous même écriviez plus haut « voyons, restons sérieux ! ».

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      • Boris,
        Puisque vous voulez parler d’arguments, pouvez-vous me dire la preuve qui fait que vous avez adopté la thèse du réchauffement anthropique ? Peut-être que cette preuve ultime (que je recherche depuis longtemps) pourra me faire changer d’opinion ?

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      • Il n’y a pas de preuve ultime au sens mathématiques du terme mais il y a un ensemble de mesures qui corroborent la théorie du forçage anthropique. L’incertitude à se sujet est maintenant très faible (je n’ai pas le chiffre en tête mais il est trouvable sur le site du GIEC). Toutes les infos sont résumées sur ces deux sites : https://skepticalscience.com/human-fingerprint-in-global-warming.html et https://www.ipcc.ch/publications_and_data/ar4/wg1/fr/faq-2-1.html

        Encore une fois, ni vous (sauf votre respect, à la vue de vos commentaires, je ne connais pas votre niveau en science du climat), ni moi ne sommes capables simplement de se forger une opinion indépendamment. Il nous faut nous en remettre aux scientifiques dont c’est le métier : GIEC et climato-réalistes. Or, pour l’instant, le consensus scientifique penche du côté du GIEC et rien de crédible ne vient de l’autre côté (M. Courtillot et M. Lindzen compris). Jusqu’à preuve du contraire.

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      • Ouais, c’est quand même bête que lorsqu’on demande la preuve qui montrerait que les moins de 0.01 % de CO2 de l’atmosphère rejetés par l’Homme, seraient responsables de la sortie du petit âge de glace, personne ne soit capable de la donner ! Ceci dit votre réponse me rassure, car c’est toujours celle que j’entends.
        Dommage, ce n’est pas encore aujourd’hui que je vais virer de bord.
        Pourtant, même pour la théorie du Big Bang, qui est quelque chose d’encore plus abstrait à appréhender, on peut facilement expliquer à n’importe qui trois éléments de preuves irréfutables.
        Bref, j’imagine que pour vous il était impossible que ce petit âge de glace ne puisse se terminer un jour sans la main de l’Homme et qu’il aurait dû continuer normalement jusqu’à maintenant. Bon je ne vous demande pas non plus des preuves de tout ça.
        Merci pour l’article ci-dessus.

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      • Oui, enfin ce n’est quand même pas très convaincant :
        Je cite
        – « Mais, de l’avis général, les émissions humaines de dioxyde de carbone ont été suffisamment importantes pour être significatives depuis 1940. »
        Sauf que de 1940 à 1970, les T° ont chuté. Première erreur.

        – Je n’ai jamais entendu parler des deux hypothèses de sortie du PAG évoquées dans ce doc. Elles paraissent d’ailleurs complètement farfelues.

        Les auteurs de cet article admettent trois éléments pour expliquer le refroidissement au PAG :

        1 – Diminution de l’activité solaire (ce qui est exact). Puis on nous dit que depuis la fin du PAG, cette activité n’a pas augmenté. Bien sûr que si : d’ailleurs ça se voit comme le nez au milieu d’une figure sur la figure 1 qu’ils donnent. Deuxième erreur.

        Puis on nous dit « Des études … ont estimé qu’au cours du siècle dernier, l’augmentation de l’ irradiance solaire est responsable d’environ 15-20% du réchauffement climatique ( Meehl 2004 ). Toutefois, cela ne peut expliquer le réchauffement accéléré des 50 dernières années.»
        Ah bon et pourquoi ? On peut très bien imaginer que ce réchauffement solaire est responsable en premier lieu d’une cascade d’amplification du réchauffement (dégazage du CO2 : les fameux 0.009 % d’augmentation non anthropique)… Troisième erreur.

        2 – « « Sur l’intervalle 1400-1850, la contribution volcanique [augmente de 41 à 49%, indiquant ainsi un rôle très important pour le volcanisme au cours du Petit Âge glaciaire . »
        Puis on nous dit : « Cependant, l’activité volcanique a eu un forçage négatif net (effet de refroidissement) au cours du siècle dernier, en particulier depuis 1950, et ne peut donc pas expliquer le réchauffement climatique au cours de cette période. »
        Mais cet effet négatif du siècle dernier représente combien de % ? Sans doute bcp mois que les 49 % du PAG, auquel cas l’activité volcanique a diminué, diminuant ainsi le refroidissement et expliquant donc un réchauffement. Soyons logique jusqu’au bout !
        Quatrième erreur.

        3 – L’éventuel ralentissement de la circulation thermohaline due aux fontes des glaciers du Petit Optimum Médieval (sans doute lui aussi dû aux rejet de CO2 par les humains ?)
        4 – « Reboisement massif suite au déclin de la population humaine par la peste noire ayant entrainé un déclin de l’activité agricole. Ce reboisement absorbant bcp de CO2 a refroidi de 0.17 °C la T° durant le PAG ».

        « Nous avons constaté l’effet opposé exact au cours des derniers siècles, alors que la population humaine continuait de croître, entraînant une déforestation croissante »
        … et ils ont oublié – et pour cause – sont pendant : une grande augmentation de l’activité agricole puisque nous sommes passés à une agriculture intensive.
        Quel bilan actuel déforstation-agriculture intensive ? : aucune mention n’est donnée à ce sujet (on voudrait nous cacher qqchose ?).

        « En résumé, à l’exception de la population humaine, les facteurs qui ont contribué au PAG ne peuvent pas expliquer le réchauffement planétaire des 50 à 100 dernières années ».
        Leur propre démonstration prouve que c’est faux : d’après ce qui est dit les raisons 1 et 2 données (augmentation de l’énergie solaire + diminution de l’effet des volcans) peuvent expliquer la sortie du PAG.

        Ne nous aurait-on pas trompé dans les démonstrations faites par ce site ?

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  16. JC

    Vous citez une étude qu’à l’évidence vous n’avez pas lue ou mal compris.

    Permettez moi de vous indiquer celle-ci :

    https://journals.ametsoc.org/doi/10.1175/BAMS-D-12-00227.1

    Vous comprendrez peut-être que ce satellite nous permettra d’affiner notre compréhension des nuages mais qu’il ne faut pas en attendre une découverte révolutionnaire en tout cas pas une qui aille à l »encontre de ce que dit ce sacré GIEC qui vous cause tant de soucis

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