Pierre blanche

Nous pouvons être fiers de la journée des climato-réalistes qui s’est tenue hier.

Difficile de trouver une minute pour faire un compte-rendu complet et bien léché, parce que l’organisation de la journée a pris énormément beaucoup de temps et que, maintenant que c’est fini, tout un tas de choses très très en retard me sont tombées dessus comme le CO2 sur le pauvre monde. Voici tout de même quelques impressions.

Jeudi 7 décembre, c’est clairement au musée social de Paris qu’il fallait être. Tous les exposés ont été épatants. Le discours introductif de Jacques Duran a été très apprécié, beaucoup de monde a confirmé au fil de la journée que pensee-unique.fr a été la source de leur questionnement sur le climat.

L’idée de cette journée était de renouveler un peu la teneur des présentations, parce que nous avons déjà beaucoup parlé de la science proprement dite lors des éditions précédentes et qu’il devenait donc urgent de nous intéresser aussi à d’autres champs de bataille. Ouvrir sur un exposé de philosophie entrait parfaitement dans cette perpsective, et c’est une chance que d’avoir entendu Chantal Delsol. Au départ, c’est un peu par hasard que nous l’avons invitée, grâce à Vincent Courtillot qui a attiré mon attention sur sa très belle intervention d’il y a quelques jours à la rentrée des cinq Académies (intervention qui recèle une ou deux allusions mal-pensantes). Elle a aussitôt accepté, et proposé de venir parler de la question climatique en rapport avec les perceptions linéaire et cyclique du temps. Ceux qui ont lu le chapitre 14 de mon bouquin La Peur exponentielle n’auront pas de mal à imaginer combien ça m’a plu. Sa présentation a été absolument passionnante de bout en bout, j’ai beaucoup appris quant à la manière philosophique d’envisager la question. Je connaissais un certain nombre des éléments qu’elle a présentés, mais sa façon de les agencer leur donne un relief nouveau et nécessaire. (À côté, avec mes gros sabots de matheux, je me sens un peu lourdaud.) Un point de vue que je partage aussi pleinement avec Chantal Delsol : la Weltanschauung (la vision du monde, quoi ; j’adore placer ce mot pour faire le malin, même si je ne suis jamais certain de son orthographe) induite par le mythe climatique ne peut pas se comprendre sans se pencher sérieusement sur l’histoire religieuse. Chantal Delsol a mis sur son blog le texte de sa présentation, alors foncez : c’est là.

Nous avons ensuite entendu Patrick Moore, cofondateur de Greenpeace. Un sacré bonhomme, qui nous a retracé son passé de militant. C’est l’histoire humaine exceptionnelle de quelqu’un qui réunit en lui aussi bien la force du militant que l’intégrité intellectuelle. Le fait qu’il ait un long passé de militant hippie aux cheveux longs ne l’empêche pas d’être scientifiquement très pointu, excellent connaisseur du sujet climatique et, au-delà, des sujets écologiques en général (au sens scientifique du terme). Patrick est un écologue compétent et un écologiste intelligent, des qualités rares et précieuses. C’est une grande chance d’avoir pu le rencontrer, d’autant qu’il est par ailleurs de fort agréable compagnie. Il n’a pas préparé de texte de sa conférence, mais le diaporama de son intervention est disponible (ClimatoRealistesDec2017), et la vidéo de sa présentation sera mise en ligne bientôt (ainsi qu’une interview de lui qui a été réalisée la veille), tout comme les autres d’ailleurs. Surtout, vous pouvez vous procurer son livre, Confessions of a Greenpeace Dropout. Pour info : nous en publierons en 2018 une traduction française dans la collection « Grandeur Nature » des éditions de L’Artilleur (celle-là même dans laquelle nous avons fait paraître le nouveau livre de Rémy Prud’homme, Le Mythe des énergies renouvelables).

L’après-midi, Ian Byatt nous a présenté un état des lieux fort intéressant sur la situation au Royaume-Uni. (Le texte de son intervention est ici.) Apparemment, c’est encore pire que chez nous en France, mais ça doit faire la même impression partout : l’imagination climato-catastrophique étant sans limite, on est tenté de penser qu’en fait d’actions sauveuses de planète, dans chaque pays c’est pire que dans les autres. En somme, c’est exactement comme lorsque le jury du Climathon s’est réjouit, lors d’un accessit délivré pour le mois de novembre, de ce que tout sous-ensemble géographique, démographique, animal ou végétal soit toujours invariablement soumis à une variation de température « supérieure à la moyenne »…

Václav Klaus, l’ancien président tchèque, a été notre grande vedette. Il s’est situé au carrefour de trois aspects cruciaux de la question climatique : en tant qu’économiste (qui dispose de compétences scientifiques suffisantes pour être capable de comprendre les limites d’un modèle climatique, par exemple), en tant qu’ancien chef d’État (qui connaît donc mieux que personne ce qui se dit dans les couloirs, et qui n’a pas grand chose à voir avec les grandes déclamations aux tribunes des COP), mais aussi, et c’est là à mon sens le plus important, en tant qu’ancien habitant d’un pays de l’heureusement défunt bloc de l’Est. La remarque avait déjà été faite à la Contre-COP23 de Düsseldorf, où certains intervenants de l’ex-RDA avaient souligné la proximité du discours climatique avec la propagande soviétique d’avant la chute du Mur. Václav Klaus tire de ses observations une conclusion fracassante, qui a beaucoup fait réagir : pour lui, la science ne pourra pas guérir de sa maladie, il faudra passer par d’autres canaux pour s’en sortir. Prolongeant la comparaison, Václav Klaus a également fait valoir que, selon lui, le bloc soviétique n’a pas été vaincu par une force extérieur mais qu’il s’est effondré de lui-même. Pour lui, l’affaire climatique connaîtra le même sort. Venant de la part du seul chef d’État ayant osé afficher son scepticisme climatique dans l’a carrément à la tribune de l’ONU à New York il y a quelques années, on comprendra qu’il ne s’agit pas là d’une incitation à nous tourner les pouces en attendant que ça passe, nous autres climato-réalistes. À la question de savoir quand l’effondrement se produirait, il a évoqué ses souvenirs des années soixante, où tout un chacun se disait que le régime socialiste de Tchécoslovaquie ne pouvait pas durer, qu’il s’effondrerait dans une semaine, un mois, un an… Václav Klaus ne pense pas qu’il vivra assez vieux pour voir l’effondrement que nous espérons. Seule consolation : il m’a fait l’amitié de dire que, pour ma part, j’avais des chances…

Drieu Godefridi a fait un court bilan de la COP23 de Bonn. Toujours très pro, il a eu l’idée de se filmer lui-même pendant sa présentation, si bien que sa vidéo est déjà en ligne (oui, les autres viendront, patience…). Drieu nous a sacrément fait rire. Le plus beau, c’est que le côté comique de son exposé provenait autant de son talent oratoire que de sa lecture de la déclaration finale de la COP23. On y découvre en effet que l’égalité hommes-femmes fait partie de la problématique climatique… Le soir, Rémy Prud’homme, qui connaît bien ce genre de milieux internationaux, m’a expliqué comment ce genre de délires se produit (assez souvent d’ailleurs, s’agissant des COP : lisez l’introduction de l’Accord de Paris, il en est plein). Le fait est que l’ONU fonctionne par consensus : des négociateurs sont réunis dans une pièce, il y en a un pour expliquer que les stéréotypes de genre risquent de retarder la prise de conscience de la crise climatique, on se regarde dans les yeux, personne ne dit (ou n’ose dire) que la remarque est idiote, et la phrase est mise par écrit. Pour quel impact concret, ai-je demandé ? La réponse de Rémy s’est perdue dans un éclat de rire.

Les deux autres présentations du soir, par Christian Stoffaes et Max Falque, et par Jean-Louis Butré, avaient pour fonction de lancer des pistes de réflexion en observant le travail d’autres associations (en l’occurrence l’ICREI, qui est un think-tank libéral sur l’environnement, et la Fédération Environnement Durable, qui s’oppose aux éoliennes) et éventuellement s’en inspirer. Il y a de quoi faire. Jean-Louis Butré a fait une présentation implacable des ravages de l’éolien à tous les niveaux. Il peut s’enorgueillir d’être la bête noir des promoteurs de vent à l’échelle européenne. Il a également eu l’aimable attention de commencer sa présentation en expliquant en quoi la question climatique est indissolublement liée à cette question. Un militant, un vrai. Un peu notre Patrick Moore à nous.

La table ronde finale qui a réuni Václav Klaus et Patrick Moore et animée par Marie-France Suivre a donné l’occasion au public de poser des questions. Les deux se sont fort bien complétés, et ce moment final leur a donné l’occasion de faire mieux connaissance. Voir la poignée de mains spontanée entre ces deux colosses m’a donné, je l’avoue, un instant de fierté.

Merci à tous de votre soutien, nous recevons depuis deux jours quantités de retours positifs. (Désolé si on nréponds pas très vite : gérer la queue de la comète, c’est du travail aussi…) La salle était si pleine qu’il a fallu mettre des chaises supplémentaires, les discussions et rencontres ont été passionnantes.… Bref : on continue.

19 réflexions au sujet de « Pierre blanche »

  1. Heureux d’avoir participé aux différentes étapes de cette journée, dont je souscris mot pour mot à l’éloquente restitution.
    (Je n’ose signer PierreB pour Pierre Blanche)

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  2. Ping : CLIMAT : UN POINT DE VUE PHILOSOPHIQUE | Le blog de Reynald Du Berger

  3. Bonsoir,

    Des activités professionnelles très prenantes m’ont empêché d’assister à cette journée. Je le regrette vivement d’autant plus que je suis le témoin direct, au quotidien, des ravages de l’idéologie dominante au plus haut niveau. A en désespérer de l’intelligence humaine et à considérer la réflexion d’Enstein sur l’infini comme une des plus grandes du XXème siècle.
    Bravo en tout cas pour organiser ce genre de journée. Je lirai ou regarderai avec la plus grande attention les différents retours, textes ou vidéos, de cette journée. Signe que rien n’est perdu contre la bêtise, j’ai prêté « La peur exponentielle » à une étudiante qui s’en régale.

    Bonne soirée

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  4. Je n’ai pu assister au colloque mais je prends volontiers les sources de cet article, intervenants du colloque.

    Je pense effectivement que je verrai la fin de cette idéologie de mon vivant, contrairement à Václav Klaus plus âgé et cela pour 2 raisons :
    – Quand des idéologies politiques dogmatiques s’emparent du pouvoir (ce qui est le cas aujourd’hui) et deviennent bruyantes et agissantes, ils leur restent environ entre 20 et 80 ans. Il suffit de voir l’histoire du communisme, du fascisme, du nazisme… Les idéologies s’effondrent souvent dans leur face à face avec la réalité. Si le climato-alarmisme devenait une religion et les pouvoirs durablement autoritaires, on en prendrait pour 500 ans mais heureusement, ce n’est pas le cas.
    – Depuis les révolutions occidentales, Les USA (et les anglais) ont toujours été à la pointe mondiale en terme d’avancées démocratiques. Je pense qu’avec les débats riches sur le climat qu’il y a là-bas et la sortie actée de cette idéologie, les USA ont une fois de plus une longueur d’avance. D’ailleurs, tout ce qui se passe chez eux arrivent quelques dizaines d’années après en France et dans le cas de la remise en cause du dogme politique autour du RCA, force est de constater qu’ici aussi, ils continuent à faire la course en tête.

    Intéressante réflexion de Chantal Delsol où elle oppose les visions du temps : circulaires (les ancestrales) et linéaires (idée du progrès). Or, selon moi, aucune de ces visions ne satisfait une vision adaptée à la temporalité des climats, la temporalité climatique n’étant ni circulaire, ni linéaire.

    La bonne approche temporelle sur le climat est celle de la non linéarité. On le voit par exemple dans les phénomènes chaotiques de la circulation atmosphérique ou dans les effets de saturation de l’effet de serre du CO2. Plus simplement, il suffit également de regarder l’évolution des températures sur le long terme pour se rendre compte que les cycles ne sont pas si cycliques que cela (lorsqu’on y regarde de plus près), que la stabilité climatique n’existe pas et que les projections des modèles sont très peu fiables souvent à court terme, très souvent à moyen terme, presque toujours à long terme.

    Ces visions du temps semblent être fortement liées à des dynamiques anthrologiques profondes et très inconscientes, qui peuvent être relativement solides et dominantes sur des milliers d’années ! Combien de temps a t’il fallu à l’humanité pour sortir de la vision cyclique du temps et en arrivait à celle linéaire ? Combien de temps lui faudra t’il pour accepter que le temps, le climat et nombre de systèmes sur la planète sont linéaires ?

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    • Erreur à la dernière phrase : « Combien de temps lui faudra t’il pour accepter que le temps, le climat et nombre de systèmes sur la planète sont « non » linéaires ? »

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  5. Coucou,

    […]

    J’attends la video ou le texte de mr Moore avec beaucoup d’intérêt, et celui de MR Klaus avec curiosité.

    Bonne soirée

    Stéphane

    Le début de votre commentaire a été supprimé. Je vous prie de ne plus jamais vous livrer ici à des attaques de ce genre. B.R.

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  6. Cedric Moro a dit :
    « Intéressante réflexion de Chantal Delsol où elle oppose les visions du temps : circulaires (les ancestrales) et linéaires (idée du progrès). Or, selon moi, aucune de ces visions ne satisfait une vision adaptée à la temporalité des climats, la temporalité climatique n’étant ni circulaire, ni linéaire. »

    Je pense que vous avez mal compris ce qu’elle a voulu dire. Elle ne parle aucunement de la « temporalité climatique », elle explique qu’à travers cette idéologie (l’Homme est responsable de la destruction de la nature et il doit se racheter), l’Homme occidental issu d’une civilisation judéo-chrétienne, qui a toujours vu l’évolution de manière linéaire grâce notamment au progrès, reviens à l’idée d’un temps circulaire où se succèdent des périodes de chaos et d’ordre, et là nous serions à l’orée d’une catastrophe planétaire, une destruction totale.

    Pour reprendre un de mes messages précédents, une façon de transmettre et de faire connaitre nos idées, serait de distribuer une brochure préparée par l’association. Par cette propagande nous pourrions mieux faire connaitre notre avis sur le sujet du climat, car la plupart des gens ne connaissent pas du tout notre position alternative sur ce sujet.

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    • Pourquoi une succession de chaos et d’ordre constituerait-elle un cycle ? Cela peut s’envisager de manière non linéaire également. Selon moi, les cycles sont définis lorsque les choses se reproduisent à l’identique et au même moment, cela ne représentant qu’une infime partie des objets de ce monde.

      Il y a plusieurs dynamiques plus au moins conscientes qui expliquent les représentations que les sociétés ont sur son évolution, donc au temps :
      – politiques et économiques des temps courts, très conscientes et médiatisées, à laquelle la théorie du RCA appartient en parlant de fin de la planète ;
      – éducatives et religieuses, de quelques siècles, subconscientes, auxquelles les concepts de « judéo-chrétiens », d »‘homme possesseur de la nature », « de progrès », « de déluge », appartiennent ;
      – anthropologiques et très structurelles aux temps longs en milliers d’années, très inconscientes comme les logiques de soumission à une autorité centrale, à un dogme, à une stabilité ou à l’opposé les attitudes plus libérales, critiques et adaptatives, directement hérités des systèmes familiaux qui perdurent dans les territoires plus longtemps encore que les religions.
      si bien que toutes les argumentations ont leur part de vérité mais dépendent des trajectoires de chacun de nous.

      Je ne crois pas que l’homme retourne à une vision circulaire de son évolution justement parce qu’il a maintenant intégré la vision linéaire, du moins celle-ci laissera t-elle son empreinte pour longtemps dans nos représentations mentales. De plus, le progrès reste quand même partout palpable même si les médias déforment cette réalité, l’humanité ne se porte pas si mal en général et beaucoup mieux qu’il y a un siècle.

      Je pense plutôt qu’il y a un caractère irréversible de l’évolution de nos représentations. Selon moi, nous sommes plutôt dans une phase transitoire de nos représentation du temps et de nos rapports à la nature qui nous amènera à une représentation non linéaire, assumée et apaisée de l’évolution du monde car l’hypothèse de l’impossibilité de notre maîtrise absolue sur le monde sera devenu consciente mais elle nous permettra des adaptations plus rapides et ouvertes à l’inédit. La vision des climato-alarmistes est fortement déterministe et linéaire (foi aveugle dans le progrès technologique des modèles numériques prédictifs du climat, une cause unique et déterminante : le CO2 et l’homme). Ils sont tellement déterministes qu’ils croient qu’en diminuant le CO2, on va diminuer la puissance des cyclones, des sécheresses, des inondations…

      Les climato-réalistes sont bien plus dans une vision non linéaire et complexe de l’évolution du climat et de nos rapports à la nature, quoi qu’on y trouve des tenants de la vision circulaire (toutes les théories cycliques autour du soleil). La vision la plus non linéaire est celle des théories de Svensmark et de Shaviv qui laissent une place au chaos au sein des cycles : les explosions de super-novés à la source des rayons cosmiques accélérant les formations nuageuses étant imprévisibles mais plus fréquentes lors des passages périodiques de la terre dans les bras spiraux de la voie lactée). Quand la science aura résolu cette question du chaos au sein des cycles, notamment en matière de climat, l’humanité aura peut-être changé de paradigme de vision du temps : ni cyclique, ni linéaire mais non linéaire et irréversible.

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  7. Bien content d’avoir pu participer, et pour la 3° fois à la CCOP23 (oui, je crois que je vais utiliser cette formule qui peut passer pour une typo dans certains blogs « bien pensants », quel hypocrite je suis…)
    Vraiment passionné par l’intervention de Ch Delsol, avec laquelle j’ai eu le plaisir de m’entretenir un petit moment pendant la pause « déjeuner » (?), seul point noir ou mettons gris de cette manifestation, mais je sais que Marie-France n’y était pour rien !
    Drieu toujours aussi incisif.
    Patrick Moore, qui m’a, quand même surpris dans sa défense des énergies fossiles. Je ne suis pas sur de pouvoir ressortir ses arguments devant la plupart des publics… (n’étant pas un co fondateur de GP).
    Pas étonné par le discours du président Claus que j’avais déjà pu lire dans ses grandes lignes.
    Très intéressant M Bultère, ni sceptique ni même réaliste… sauf pour la catastrophe annoncée des ENRi.
    Bref une bonne, et fraîche, merci le RCA, journée.

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  8. Est-ce que j’ai mal lu : « a hundred billion per year to be paid BY the RICH countries like Turkey and Greece TO the POOR countries like South Korea and Saudi Arabia » ? Typo, ironie, ou lapsus révélateur de la foire d’empoigne qui va se dérouler sur la Seine Musicale, avec Macron en Joueur de flûte de Hamelin ?

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  9. Coucou,

    Je n’ai pas lu les interventions a propos des eoliennes, mais je n’ai jusqu’à présent jamais été convaincu par l’argument que c’etait une energie stupide.
    Concernant le solaire , nous en sommes aux prémices;
    Le nucléaire, quand j’étais enfant, lors d’une visite de la centrale de Chinon, l’argument du risque etait qu »il etait maitrisé à plus de 99,99999999999%, donc qu’il n’arriverait jamais puisque hors de l’echelle de temps de l’humanité. Bon ben il y avait une erreur de calcul; de thee miles island à fukushima, il y avait un gros bug !

    85% de l’energie produite actuellement est d’origine fossile. D’aucun disent 300 ans de stock, d’autres disent 50 ANS, qui sait ? C’est une information stratégique et tout le monde bluff ou ment.

    Il est légitime pour nos dirigeants de chercher à assurer un approvisionnement energetique diversifié et de ne negliger aucune piste.

    Je ne comprend pas vos oppositions systématique à ces energies dites renouvelables, même si elles ont beaucoup de defauts., elles ont l’avantage d’être inépuisables …

    Bonne journée

    Stéphane

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    • Du fait de leur intermittence, les « renouvelables » ne sont « inépuisables » qu’à concurrence de 23% du temps pour l’éolien et 14% pour le solaire, et encore de façon imprévisible (force du vent, nébulosité). Qu’épuise-t-on pour les 77% à 86% du temps restant ?

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