Londres : pensées finales

Histoire de conclure mes compte-rendus de la conférence New Dawn of Truth dont vous pouvez télécharger les articles, voici quelques photos commentées.

Les deux stars du colloque : Nils-Axel (« Niklas ») Mörner (à gauche) et Christopher Monckton (à droite), au moment de l’ouverture du colloque. À ce moment-là, Niklas m’apparaissait comme le parfait exemple du scientifique calme et policé. Son enthousiasme a vite pris le dessus, au plus grand amusement de tous.

« The Sword of Truth ». Il fallait voir Niklas dégainer tel un mousquetaire l’Épée de la Vérité pour terrasser le carbocentrisme…

Dans le hall, il y avait quelques livres, dont la traduction du dernier de Christian Gérondeau. Par l’odeur de pub alléché, j’ai déposé un exemplaire de La Peur exponentielle. Un quart d’heure plus tard il avait disparu, à mon grand contentement car j’adore quand on pique mes bouquins. Ça me prouve qu’ils ont de la valeur.

Le fameux dessinateur Josh (rendu célèbre par WUWT) était à la conférence. Ce type bourré de talent a fait une planche pour chaque jour du colloque, offrant un résumé parfait de l’ensemble. C’est une de mes satisfactions d’avoir pu lui parler et dire tout le bien que je pense de son travail.

(NB : En France on n’a pas Josh, mais on a quand même René Le Honzec qui fait aussi d’excellents dessins climato-réalistes qu’on peut voir notamment sur Pensée Unique et sur Contrepoints. Et si on le faisait venir à la Contre-COP22 pour qu’il nous fasse des dessins aussi ?)

Parmi les multiples talents de Christopher Monckton, il y a celui de pianiste. À la toute fin de la conférence, il nous a joué un morceau que, malheureusement, peu de gens ont entendu car la salle était déjà presque vide. (Le Wine and cheese final se tenait un peu plus loin.) Il nous a joué une nouvelle version du magnifique morceau qu’il a composé en l’honner de Robert Carter, décédé il y a quelques mois. (Pour écouter ce morceau, cliquez ici ; la partition est ici ; d’autres versions sont ici.) Je considère ce morceau comme l’hymne du climato-réalisme.

Philip Foster (à gauche) et Pierre Bouteille (à droite) brandissant leurs cravates du Paris Climate Challenge de l’an dernier. J’en ai une aussi, mais celui qui me fera porter cravate n’est pas encore né. D’ailleurs j’étais à peu près le seul du colloque à être en polo : une réputation de matheux, ça s’entretient, que voulez-vous.

Je souhaite conclure cette série de photos et de compte-rendus en écrivant ceci : même si chacun avait conscience que les climatosceptiques pèsent encore peu, ces deux jours ont été une fort belle réunion entre sceptiques de par le monde, et surtout extrêmement utile. Ces motifs de satisfaction s’accompagnent de la nécessité de faire attention car, désormais, davantage unis comme nous le sommes, nous devrons encore plus nous souvenir des effets délétères que peut avoir la pensée de groupe. Ceux-ci n’ont aucune raison de ne concerner que le GIEC.

« At the rising of the sun and at its setting, we will remember him« , écrivait Christopher Monckton au sujet de Robert Carter. Puisse cette « New dawn of Truth » marquer le début du retour à la lumière.