Il va vraiment falloir faire quelque chose pour libérer ce pauvre Jean Jouzel du vilain prix Nobel qui lui court après (comme j’en avais déjà parlé ici). Une fois encore, en effet, le malheureux s’est fait rattraper à son insu dans le Journalderéférence. Notre carbocentriste en chef a fait ce qu’il a pu pour esquiver l’assaut, sans hélas y parvenir.
Le contexte est celui d’un appel de huit grands pontes de la recherche française pour éviter une coupe dans le budget de la recherche. Votre serviteur n’est pas contre a priori (si on ne peut plus défendre ses intérêts corporatistes, où allons-nous ?), mais ce qui est intéressant est la manière dont Jean Jouzel, l’un desdits grands pontes, est présenté dans l’appel :
Comme on le voit, le Nobel manque ici de peu de rattraper Jean Jouzel. Ce dernier a esquivé comme il a pu, mais il s’est hélas laissé prendre à revers dans la présentation de l’appel :
Pas de doute, donc, Jean Jouzel fait partie des « sept Prix Nobel ». D’ailleurs, le hashtag accompagnant l’appel en fait foi : #AppelDesNobels.
On aurait bien aimé être une petite souris pour entendre les discussions entre les signataires, sur le mode : comment permettre à Jean Jouzel de faire partie de l’appel des Nobel sans qu’il soit Nobel, donc sans dire qu’il a le prix Nobel, tout en laissant quand même entendre qu’il l’a vu que le GIEC quand même, hein. Jean Jouzel a donc échoué une fois encore à esquiver le prix Nobel, mais il a une excuse : cette fois, ils se sont mis à sept contre lui.
La police ne peut-elle rien faire pour empêcher que le Prix Nobel ne le poursuive encore ?
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