Climathon, semaine 44 : France Télévisions, des paroles et des actes

par le jury du Climathon.

À présent que la COP21 est dans moins d’un mois, vaincre au Climathon devient de plus en plus difficile, tant les innovations de propagande climatique ont été nombreuses depuis le début de l’année. France Télévisions l’a bien compris, en mettant en œuvre ce qui est sans doute le moyen de propagande le plus abouti : faire un exemple en virant un journaliste ayant exprimé ses doutes sur la politique climatique.

Philippe Verdier, responsable du service météo de France Télévisions et auteur du livre Climat investigation (Ring, 2015), vient donc d’être licencié pour opinion climatique non conforme. Il était grand temps. Comment accepter en effet qu’un journaliste fasse une enquête dont les conclusions ne vont pas dans le sens voulu par le pouvoir ? En lourdant un mal-pensant, France Télévisions fait ainsi coup double : elles se débarrassent d’un élément susceptible de lui valoir à terme un blâme, tout en signifiant très clairement à tout autre rebelle potentiel ce qu’il en coûte de s’attaquer au Camp du Bien. Une excellente chose de faite, donc, qui aura mécaniquement l’avantage collatéral de renforcer le consensus pré-COP21 au sein de la rédaction de France Télévisions. La Pravda télévisée d’État télévision publique neutre et indépendante remporte donc haut la main le titre de vainqueur de la semaine 44 du Climathon, tout en prenant date pour le titre de Champion d’Automne qui se jouera à la fin du mois.

Les accessits

Visiblement un rien jaloux du coup de maître de France Télévisions, Daniel Schneidermann s’est fendu d’un article presque équivoque dans Libération, dans lequel il déplore l’éviction de Philippe Verdier. Le jury a un instant craint de voir le journaliste défendre la liberté d’expression de son confrère : heureusement il n’en est rien. Daniel Schneidermann ne redoute en effet que l' »effet Streisand » à craindre de ce coup d’éclat. Une fois son ressentiment vidé, le chroniqueur de Libération en revient ensuite aux fondamentaux de la propagande de la grande époque. Comme la France n’est pas la Russie soviétique, Daniel Schneidermann ne peut certes pas proposer la Sibérie comme lieu du goulag, mais l’idée de base d’un séjour de redressement par le travail dans un camp situé aux confins du monde et du froid n’en demeure pas moins explicite :

Mais alors, que faire [contre Philippe Verdier] ? Des solutions existent. La chaîne pourrait lui trouver une nouvelle affectation, par exemple, en vertu de ses compétences, le nommer envoyé spécial permanent dans l’Arctique ou l’Antarctique.

On reconnaît là la patte drôle et impertinente d’un journaliste qui, par ailleurs, évite soigneusement tout mot de compassion pour un confrère qui vient de perdre son emploi pour délit d’opinion. Que Stéphane Foucart en prenne de la graine.

Le Centre National de la Recherche Scientifique publie cette semaine dans son journal un long pensum article intitulé « Climat : l’heure de vérité ». Faisant fi des vingt COP passées, le sous-titre annonce : « Le point sur les enjeux de cet événement sans précédent ». Il est vrai qu’aucune des vingt premières éditions ne s’est tenue dans le Pays des Lumières, ce qui explique sans doute leur échec.

Conformément à son rôle de caution de très haute rigueur scientifique, le journal du CNRS enchaîne dans un style d’une grande retenue : « De fait, l’urgence est simplement totale » puis « si rien n’est fait, le climat de notre planète pourrait totalement déraper d’ici à la fin du siècle ». C’est ensuite aux Cataclysmes Infernaux de faire leur entrée en lice avec la terrifiante montée des flots de « 3,3 mm par an contre 1 à 2 durant les derniers millénaires » (le jury du Climathon fait comme si aucun lecteur ne pouvait déduire que la conséquence minimale de cette dernière phrase était une montée des océans de vingt centimètres par siècle sans aucune contribution anthropique depuis l’Antiquité). Vient ensuite du classique qui fait toujours plaisir :

Enfin, les océans s’acidifient à un rythme sans équivalent depuis 300 millions d’années du fait de la dissolution du CO2 excédentaire dans les eaux de surface des océans. Avec des conséquences mal connues, mais inquiétantes sur les êtres vivants.

En clair : on ne sait pas, mais ce sera sans doute terrible et il est même probable que cela se révèle encore pire que ça.

Ce texte interminable très fouillé évoque ensuite les modèles climatiques, sans oublier de mettre en exergue les deux « auxquels contribue le CNRS », et donc que le monde entier nous envie. Nous avons encore droit aux projets pharaoniques ambitieux de réduction de « 80 à 95 % » de réduction des émissions de gaz à effet de serre des pays de l’Union européenne d’ici à 2050. Enfin, l’article élargit la perspective en nous rappelant à nos devoirs de bonne moralité climatique. C’est le Très Grand Savonarole Hervé Le Treut lui-même qui élève le débat à ce niveau :

Cela ne peut pas se résumer à des gestes verts, même importants, comme fermer le robinet pendant que l’on se lave les dents.

La France Éternelle peut décidément s’enorgueillir de disposer d’un organisme scientifique dont le journal a de quoi faire pâlir d’envie le reste du monde.

Alors que les négociations pré-COP21 préfigurent un bide intégral se poursuivent et que l’affaire Philippe Verdier fait plutôt moche dans le tableau, la charge contre les climatosceptiques continue. Un nettoyage au Karcher pour effacer ces importuns revenus par le soupirail infâme du monde réel s’imposait. Emmanuelle Cosse avait bien entendu toutes les compétences pour mener à bien cette charge, toute en retenue et en nuance. Avec sa délicatesse coutumière, la doucereuse patronne d’EELV a ainsi comparé les climato-sceptiques aux

négationnistes du sida qui disaient dans les années 90 que le sida n’existait pas.

Jugeant sûrement que les plus timorés risquaient de ne pas bien saisir le message, elle en a aussitôt remis une petite couche lyrique, franchissant joyeusement le point Godwin :

Aujourd’hui, il y a des gens qui meurent à cause du dérèglement climatique. (…) Ces discours climatosceptiques sont en réalité des négationnistes du climat.

L’ancienne activiste d’Act Up doit regretter les temps heureux où elle pouvait allégrement tartiner tout un chacun de faux sang en le traitant d’assassin, mais évidemment, avec du faux CO2, ce serait moins drôle. Il ne reste donc que les insultes, mais en bonne démocrate, elle reconnait à Philippe Verdier le droit d’écrire un livre. Elle est trop bonne. Enfin, « extrêmement inquiète » pour la COP21, la pauvre choute craint qu’on soit « à deux doigts d’un échec ». Il faut dire que

Ce n’est pas simplement un petit accord entre politiques qui se joue. C’est de savoir si oui ou non on se donne les moyens de sauver notre planète d’ici 100 ans.

Au vu de sa réussite dans les « petits accords entre politiques » au sein de son propre parti, on peut comprendre sa crainte sur la réussite d’un accord à l’échelle mondiale.

Ouest-France nous alerte sur le climat insoutenable du Golfe à l’horizon 2100. Rassurons tout de suite les lecteurs de l’Ouest : bien que ce ne soit pas précisé dans l’article, il s’agit bien du Golfe Persique et non du Golfe Normand-Breton a priori plus préservé, au moins sur ce siècle. Il faut dire que l’heure est grave. Une étude Américaine pointe que

si les émissions de gaz à effet de serre continuent à augmenter, des pics de chaleur humides pourraient dépasser la limite supportable à l’homme d’ici la fin du siècle.

Et attention : c’est la limite pour « un homme en bonne forme dans un milieu extérieur bien ventilé » qui risque d’être franchie.

Au-delà de ce seuil, le corps ne peut pas se rafraîchir et la survie en extérieur d’individus mêmes jeunes et en bonne santé est sérieusement menacée.

Voilà qui ne devrait pas rassurer les joueurs de l’équipe de France de football qui seront chargés d’aller défendre nos couleurs lors de la coupe du monde 2022 qui se déroulera au Qatar. Certains y trouveront une bonne raison d’imiter leurs prédécesseurs de celle de 2010 en Afrique du Sud : en restant dans le bus climatisé.

Les chercheurs précisent également que ces pics pourraient « avoir un impact important sur les rituels du Hajj » à la Mecque et que ces rituels « vont probablement devenir dangereux ». Sachant que des bousculades ont provoqué la mort de plus de 750 personnes au pèlerinage de 2015, on ne peut être qu’inquiet à l’idée de ce que les auteurs de cette étude entendent par « devenir dangereux »…

Toujours dans l’ouest de la France, France3 Bretagne nous interpelle avec un titre sous forme d’oxymore : « Le réchauffement climatique s’annonce frais ». Après une lecture attentive, il ressort que, d’après des spécialistes des océans réunis à Brest (ce n’est pas précisé mais c’est a priori « une conférence de l’Académie des Sciences Européenne, l’Eurasc, qui rassemblait des spécialistes renommés, auteurs des rapports du GIEC »), le Gulf Stream, courant océanique qui nous protège de l’air froid de l’Arctique, va ralentir sous l’effet du réchauffement climatique, ce qui va conduire à l’arrivée d’air plus frais et donc à un refroidissement. C’est ce que confirme un des intervenants qui nous rassure en précisant qu’il ne faut tout de même pas « s’attendre à voir des ours blancs au large de Brest ». Dommage.

On peut tout de même reprocher à France 3 de ne pas avoir joué collectif en prévenant ses confrères qu’il va falloir ranger les tongs et sortir les moumoutes en France pour les prochaines années. En effet, la télé publique régionale met ainsi Libération quelque peu en porte-à-faux : faisant fi du ralentissement du Gulf Stream, le quotidien persiste en effet à vouloir affoler sensibiliser les populations sur le réchauffement en cours avec un article intitulé « Climat : ça se réchauffe près de chez vous ». Dans cette version locavore de la peur, innovation par rapport à son registre catastrophiste habituel, Libération tente de convaincre ses lecteurs que ça n’arrive pas qu’aux autres. Après avoir annoncé qu’« au cours du 20e siècle, la température moyenne annuelle en France a augmenté d’environ 1°C », le journal se lance dans un descriptif long et rébarbatif détaillé de l’apocalypse en cours dans les régions françaises. Flore, faune, humains, planète : tout le monde en bave. Les scientifiques ont même constaté l’augmentation des cas de diarrhée en Vendée, en Charente-Maritime et en Gironde : c’est dire l’ampleur du drame. Au passage, les agriculteurs seront peut-être surpris d’apprendre que « le changement climatique a d’ores et déjà des effets dévastateurs sur l’agriculture », alors que la France vient de battre une nouvelle fois son record de production de blé en 2015 avec 40,4 millions de tonnes récoltées. Sûrement un coup du Gulf Stream.

36 réflexions au sujet de « Climathon, semaine 44 : France Télévisions, des paroles et des actes »

  1. Coucou,

    Hou la la, quel emballement !
    Je trouve ridicule la prétention actuelle de l’homme à vouloir régler la température du globe,

    De la à suggérer que mr verdier demande l’asile en suisse, il y a peut-être une legère exagération!
    Je ne connaissais pas Mr verdier avant ce ramdam. S’il n’avait pas été responsable meteo sur une chaine publique, je n’aurais sans doute jamais entendu parlé de lui.
    il a donc profité de son statut, de son audience, sur une chaine publique, pour faire avancer ses idées.

    est ce blamable ? Si c’est de la pub,oui, sinon , de mon point de vue, non. Mais c’est ambigüe.

    D’autant plus qu’il smeble persuadé du rôle important de l’homme dans cette histoire de cocotte minute !

    Bonne journée

    Stéphane

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    • En effet, Verdier n’est pas du tout sceptique concernant le réchauffement ou le fait que l’homme ait un effet sur le climat!

      Il dénonce une imposture à laquelle sa chaîne participe, à l’invitation de Fafa.

      C’est donc un « lanceur d’alerte », comme on dit.

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  2. Monsieur Rittaud @

    «  » » »était une montée des océans de vingt centimètres par siècle sans aucune contribution anthropique depuis l’Antiquité) » » » »

    Pourriez vous me fournir une source fiable (excluez d’office minitax et penseeunique) ?

    D’autre part je vous conseille d’aller visiter un simulateur de houle, on vous y expliquera ce que 20 centimètres a comme impact sur la violence des vagues et leur pouvoir destructeur.

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    • « Monsieur » Robert @
      Les sources (fiables) du jury du Climathon sont une calculette et une frise historique.
      Donnée de départ : le Journal du CNRS indique « 2mm depuis des millénaires » :
      – avec la frise historique, on déduit du « des millénaires » (c’est-à-dire au moins deux) que le phénomène dure depuis l’Antiquité (au moins).
      – avec la calculette : un calcul montre que 2mm par an donne, pour un siècle (attention, calcul compliqué à suivre) :
      100×2 = 200 mm, soit 20 cm.
      J’espère vous avoir rendu raisonnablement accessible ce raisonnement certes un peu technique.

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      • Monsieur Ritaud @

        – avec la calculette : un calcul montre que 2mm par an donne, pour un siècle (attention, calcul compliqué à suivre) :
        100×2 = 200 mm, soit 20 cm.

        On reconnaît bien là le mathématicien très rigoureux, par contre je ne sais pas pourquoi les choses devraient être figées, parce que pour le moment on en est à 3mm par an et ce que ça va encore augmenter.
        Surtout ne venez pas copier Minitax ou Bardinet, le marégraphe de Brest est une exception, certains marégraphes (notamment sur la cote est des USA) montrent une progression de plus de 4mm/an

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      • Estimé Robert, avec tout le respect que je vous dois, vous êtes à côté de la plaque (ce qui montre en passant que oui, les choses sont parfois figées). En effet, votre question ne s’adresse pas au jury du Climathon mais au Journal du CNRS.
        NB : Mon nom prend deux t.

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      • Vous n’avez donc jamais appris à vérifier si ce qu’on dit est exact ? c’est l’un des torts majeurs des climatosceptiques ne jamais vérifier si ce qu’on dit tient la route (voir ce que disent Duran, Marko, Gervais). Moi je le fais systématiquement et je suis toujours à la recherche d’un argument climatosceptique scientifiquement valable.

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      • Robert, à présent qu’il semble que vous avez (enfin) compris, le jury vous autorise à écrire au Journal du CNRS pour leur signaler leur boulette. N’oubliez pas de préciser que celle-ci a été identifiée grâce au Climathon.

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  3. @ Robbie la grosse artère, dit Robert : 7 millliards d’êtres humains pesant en moyenne 70 kilos ça fait à peu près 500 milliards de kilos soit 500 millions de tonnes de matière vivante, qui ramenée à un carré de 1000 m x 1000 m montrerait une épaisseur de 500 m, soit une grosse colline dont on fait le tour ou l’ascension en 1 heure. ET cette petite micromasse , ce corpuscule à l’échelle planétaire ferait vaciller tous les équilibres physicochimiques de l’atmosphère ?
    Voilà un argument simple donc scientifique.
    Nous ne sommes rien pour la Terre mais tout pour les autres.

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    • laurantd @

      «  » » » ET cette petite micromasse , ce corpuscule à l’échelle planétaire ferait vaciller tous les équilibres physicochimiques de l’atmosphère ? » » » »

      Bien évidemment, j’ai une petite question pour vous, combien de temps à t-il fallu pour fabriquer les fossiles et quel fut l’effet sur les températures de l’époque de cette soustraction du CO2 atmosphérique . L’époque se nomme carbonifère. Vous comparez avec le rythme auquel nous larguons ce CO2 et ça vous donnera un élément de réponse.

      ps votre calcul n’est pas pertinent, la masse n’a rien à voir dans le sujet. c ‘est le signe d’une grande ignorance.

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      • 7 lignes et une seule insulte, c’est le signe d’une grande difficulté . . Faux Robert* vous êtes démasqué ! Vous utilisez des arguments prêts à l’emploi mais jamais adaptés véritablement à la question posée. Ce manque de pertinence scientifique est flagrant. Zadiste ? Etudiant en sciences po ? Intermittent qui cachetonne au GIEC ?
        La question de la biomasse renvoie à la notion d’activité biochimique et pas au poids ! hahahaha ! quand au carbonifère, mon p’tit gars, tout le monde s’en foutrait si il n’y avait pas le charbon, alors pourquoi vous ? un problème avec le charbon,? qui au passage a sauvé nos forêts …et question stockage du carbone, le jurassique-crétacé a été beaucoup plus efficace. Bonnes recherches sur le net.

        *

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  4. Bonsoir Mr Robert
    Le marégraphe de Brest n’est pas une exception, j’obtiens des résultats tout à fait comparables avec celui de Newlyn à la pointe Sud-Ouest de la Grande Bretagne, sauf pour l’année 2014.Pour cette dernière année, il semble ne plus y avoir de corrélation entre les deux marégraphes mais cela reste à confirmer.

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  5. Pour compléter mon argument, la biomasse de la totalité des humains est 150 000 fois inférieure à ce que produirait l’ensemble du monde vivant sur Terre, et ceci pendant leur espérance de vie (# 80 ans).

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  8. Laurantd @

    «  » » »ET cette petite micromasse , ce corpuscule à l’échelle planétaire ferait vaciller tous les équilibres physicochimiques de l’atmosphère ? » » » »
    Relisez vous (il est bien question de masse) et répondez à ma question svp. Allez je vais être gentil avec vous ça a pris des millions d’années avec une baisse conséquent des températures. Or en ce moment nous larguons à vitesse V ce que la nature a mis des millions d’années à soustraire à l’atmosphère comment voulez vous que ça n’ait aucun impact ?

    Parler de votre ignorance n’est pas une insulte juste un constat vérifié jusqu’à preuve du contraire.

    Thierry @

    Même 10 marégraphes, ce ne sont que des mesures locales. Mais la tendance est à l’accélération de la hausse et ça ne peut être autrement (la physique l’interdit).

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    • @ Robert :

      Faire croire que le CO2 présent dans l’air, proviendrait uniquement de ce que la terre ne peut pas stocker, et de ce que l’humain a déstocké est une trouvaille de citadin non scientifique, oublieux du monde vivant.

      La teneur en CO2 dans l’air n’est ni plus ni moins qu’une mesure de la performance de la photosynthèse et de l’activité coquillière et coralliaire.

      En premier lieu, ce serait la photosynthèse du plancton qui a fait passer cette teneur de 90 % au protérozoïque à quelques % dès le Cambrien. Cette activité reste constamment à l’œuvre, heureusement…

      Le carbonifère marque simplement la colonisation des terres émergées par le vivant et d’abord par les végétaux, dont les restes ont formé du charbon.

      Rien de mystérieux donc…

      Enfin, si parler d’ignorance vous rassure, c’est une fois de plus la preuve que vous êtes jeune et pas scientifique du tout.

      Pour moi, scientifique de tous les instants et de tous les terrains (pas les salons ou les amphis), le constat de sa propre ignorance est un prérequis indispensable à faire et appliquer de la bonne science.

      Au passage, confondre masse et poids, vous dévoile un plus….hahahah !

      Votre rôle de héros masqué à la Zorro, ne vous correspond pas, visez plutôt celui du sergent Garcia, le sbire pataud du pouvoir totalitaire..

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      • Laurentd @

        «  » » »Faire croire que le CO2 présent dans l’air, proviendrait uniquement de ce que la terre ne peut pas stocker, et de ce que l’humain a déstocké est une trouvaille de citadin non scientifique, oublieux du monde vivant. » » » »

        Zéro en chimie. On sait parfaitement identifier la provenance de ce surplus de CO2 atmosphérique.

        «  » » »Pour moi, scientifique de tous les instants et de tous les terrains (pas les salons ou les amphis), le constat de sa propre ignorance est un prérequis indispensable à faire et appliquer de la bonne science. » » » »

        ¨Pourquoi ne pas vous appliquer cette belle maxime et ne pas vous demander si des fois vous ne seriez pas dans l’ignorance l’erreur ? Et vous l’êtes.

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  9. à Robert : rien sur le sergent Garcia ?

    « Zéro en chimie. On sait parfaitement identifier la provenance de ce surplus de CO2 atmosphérique. »

    Zéro en lecture, le sujet était le CO2 lui-même pas la cause de ses dernières micro-variations.

    « » » »L : le constat de sa propre ignorance est un prérequis indispensable à faire et appliquer de la bonne science. » »
    ¨R : Pourquoi ne pas vous appliquer cette belle maxime et ne pas vous demander si des fois vous ne seriez pas dans l’ignorance l’erreur ? «  »

    Double zéro en lecture et en analyse de texte : c’est bien à moi que je destine le constat de ma propre ignorance, ceci afin de faire un « blanc cognitif » propice aux meilleures observations.

    Vous verrez, se cacher derrière l’ignorance des autres, cesse peu de temps après l’acné.

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    • laurantd @

      «  » » » et de ce que l’humain a déstocké «  » » »

      Si vous ne savez pas ce que vous écrivez c’est grave. L’importante augmentation du taux de CO2 atmosphérique est due à notre activité et on en a les preuves.

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  10. Robert : Je vous ai vexé ? j’en suis vraiment désolé…

    Mais le bonhomme hirsute en vert est la meilleure représentation de votre participation sur ce blog.

    Avez vous apprécié le rose flashy de votre fan club méthanogènique* ?

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    • laurantd @

      Me vexer ? ce n’est pas demain la veille, face à face vous ne tiendriez pas 5 minutes. C’est juste une remarque sur votre éternelle absence d’argumentation construite.

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  11. @ Robert : en cumul, ça fait des heures que nous discutons de tout ça, et que vous me donnez fidèlement et rugueusement la réplique.

    Alors les 5 min sont largement dépassées : votre pronostic était donc faux dès sa formulation (normal pour un carbophobique).

    A propos de rugosité, ça me rappelle une petite phrase de Desproges à propos d’une râpe à fromage…

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