par Hervé Lehning.
C’est la saison des coquilles, à ce qu’il semble. Le 20 juillet, on lisait en effet dans le Quotidien du médecin :
Au mois de juin, les premiers résultats de la vaste étude internationale – l’étude START (Strategic Timing of Antiretroviral Treatment), menée chez presque 5 000 sujets séropositifs – montraient déjà que les patients traités immédiatement, quel que soit leur taux de CD4, avaient 53 % moins de risques de décéder ou de développer des maladies liées à l’infection.
Sachant que d’autres études expérimentales avaient montré jusque là que le risque de décès, pour un être humain, est en général de 100%, il n’est pas exagéré de parler de traitement révolutionnaire. À moins, hypothèse plus réaliste mais beaucoup moins optimiste, qu’il s’agisse d’un simple oubli de la mention du temps de survie et de la cause du décès. Si c’est ça, alors c’est bien dommage…
Pardon, mais en quoi ce genre d’affirmation est inhabituelle? J’ai l’impression de lire ça toutes les semaines, ou presque.
Est-ce que c’est la nature du journal, censé être sérieux?
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Où est-il écrit que ce genre d’information est inhabituelle ?
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C’est implicite dans le fait de faire un billet pour le relever.
J’ai l’impression qu’on lit ce genre de niaiseries partout, je dois être complètement anesthésié…
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C’est un sujet de philo pour le bac : l’auteur reste-t-il maître de son œuvre ? (bien modeste ici, je l’avoue). Dans l’antithèse, je mettrais : non, chacun peut y voir les implicites qu’il veut !
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Eh oui, on est dans la droite ligne du slogan du loto: 100% des gagnants ont tenté leur chance.
On encore, pour rester dans le domaine médical: la vie est une maladie sexuellement transmissible, incurable et dont l’issue est toujours fatale.
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